11. Evaluation de l'attachement Flashcards

1
Q

Que propose la théorie de l’attachement élaborée par Bowlby et ses successeurs (1969) ?

A

Une compréhension théorique de la genèse du lien fondamental d’attachement entre un bébé et ceux qui l’élèvent.

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2
Q

Quel est le moteur essentiel de la construction ?

A
  • La satisfaction du besoin de proximité inné chez les bébés (envers les figures censées le protéger)
  • le sentiment de sécurité procuré par cette proximité.
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3
Q

Que montre Harlow en 1958 ?

A

Déprivation maternelle chez les singes :

Séparés de leur mère, de jeunes macaques choisissent de préférence un substitut maternel constitué de linge doux plutôt que d’un treillis grossier.

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4
Q

Que montre Bowlby en 1958 ?

A

Liens privilégiés entre le bébé et sa mère.

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5
Q

A quelle conclusion arrivent Harlow et Bowlby ?

A

Ethologie et psychanalyse = mêmes conclusions : la proximité physique (voire la disponibilité) de la mère (ou de son substitut) satisfait un besoin primaire du bébé, essentiel à son développement psychomoteur et affectif et à l’éclosion de sa sociabilité.

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6
Q

Que montre Mary Ainsworth en 1963 ?

A

Expérience qu’elle nomme la « situation étrange ».

Il s’agit d’activer, auprès d’un enfant âgé d’un an, des comportements d’attachement, en induisant un léger stress par le départ et le retour à plusieurs reprises de son parent. La situation se compose de huit épisodes de trois minutes chacun. Les réactions de l’enfant sont minutieusement cotées.

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7
Q

Quels sont les types de comportements décrits par Mary Ainsworth ?

A

Attachement anxieux-évitant : l’enfant ne semble affecté ni par le départ du parent, ni par son retour.

Attachement sécurisé (sécure) : l’enfant proteste au départ du parent et exprime un soulagement à son retour avec une recherche de proximité.

Attachement anxieux-résistant ou ambivalent : l’enfant montre des marques d’anxiété à la séparation et un comportement à la fois de rapprochement et de rejet au retour.

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8
Q

Quelle est la proportion des trois catégories d’attachement ?

A

Anxieux évitants : 22%

Sécures : 66%

Anxieux résistants : 12%

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9
Q

Quels sont les facteurs de prédisposition à l’attachement secure ?

A

Parent capable de percevoir et d’interpréter de façon adéquate les signaux et les demandes implicites de l’enfant et d’y répondre de façon appropriée et synchrone.

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10
Q

Quels sont les facteurs de prédisposition à l’attachement anxieux ?

A

Parent qui rejette ou ne comprend pas les demandes de l’enfant, qui manifeste de l’aversion face au contact physique, qui n’exprime que peu d’émotions ou propose des réponses déphasées.

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11
Q

Comment est un enfant secure ?

A
  • Sociable,
  • Empathique
  • Bonne estime de soi.
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12
Q

Comment est un enfant anxieux ?

A
  • Plus dans le retrait social,
  • plaintes somatiques,
  • dans l’agir,
  • comportements oppositionnels et agressifs.
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13
Q

Quels sont les catégories d’attachement adulte et leurs proportions ?

A
  • Personnes dites « détachées » indifférentes et désengagées émotionnellement : 27 %
  • Personnes « autonomes » avec un accès aisé à leurs émotions : 56 %
  • Personnes « préoccupées », confuses et incohérentes: 17 %
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14
Q

Que veut dire IPPA ? Qui l’a créé et quand ?

A

Inventory of Parent and Peer Attachement

Créé par 17 %, en 1987 et révisé en 1989

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15
Q

Que fait l’IPPA ?

A

Evalue la qualité de l’attachement d’un sujet adolescent par rapport à ses parents et à ses pairs.

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16
Q

Quels sont les avantages d’un niveau élevé d’attachement positif ?

A

Des études (Lapointe et Legault, 2004) ont montré que les adolescents ayant un niveau élevé d’attachement positif à leurs parents et à leurs pairs :

  • avaient une meilleure estime d’eux-mêmes,
  • allaient chercher plus de soutien chez les autres,
  • étaient moins susceptibles de réagir négativement aux stress de la vie quotidienne.
17
Q

De quoi est composé l’IPPA ?

A

Auto-questionnaire qui évalue les perceptions de l’adolescent concernant les dimensions affectives et cognitives de :

  • ses relations avec ses parents (28 items)
  • et ses amis proches (25 items).
18
Q

Quelle est la modification de la version révisée, l’IPPA-R (2006 pour la version française) ?

A

L’adolescent doit évaluer les mêmes dimensions, mais de manière séparée :

  • pour sa mère dans une première partie de l’échelle (25 items),
  • pour son père dans une seconde partie (25 items),
  • pour ses amis proches (25 items).
19
Q

Quelles sont les trois dimensions évaluées par l’IPPA ?

A

Dans chacune des trois sous-échelles relatives à la mère, au père et aux pairs :

  • dimension « confiance » : degré de confiance mutuelle et respect de l’autre
  • dimension « communication » : qualité de la communication
  • dimension « sentiment d’abandon » : sentiment de colère et d’abandon
20
Q

Comment se comporte l’IPPA-R par rapport à l’IPPA ?

A

Sensibilité plus fine de l’IPPA-R

21
Q

Comment les sujets doivent-ils coter leurs réponses ?

A

Selon une échelle en cinq points, de « presque jamais vrai » (1) à « presque toujours vrai » (5).

4 items sont inversés pour l’échelle concernant les parents (les 3, 6, 9 et 14).

Un seul item est inversé pour l’échelle concernant les pairs (le 5).

22
Q

Comment calcule-t-on le score de chaque dimension (confiance, communication et sentiment d’abandon) ?

A

En faisant le total des items qui la composent, après avoir inversé les items indirects.

23
Q

Comment calcule-t-on le score de tout le questionnaire ?

A

Pour obtenir le score total du questionnaire (mère, père et pairs), il faut additionner les scores de chacune des trois dimensions, et inverser les notes obtenues à chaque item de la dimension « abandon ».

24
Q

Que montre l’étude principale (Armsden et Greenberg, 1987) de l’IPPA ?

A

Que pour des adolescents de 16 à 20 ans, l’échelle « parents » de 28 items et l’échelle des pairs (25 items) ont des coefficients de fidélité test-retest satisfaisants (à 3 semaines).

25
Q

Que montre l’étude de Muris et al. (2001) ?

A

Consistance interne des dimensions « confiance » et « communication » avec les parents et les pairs chez des adolescents de 12 à 14 ans mais pas la dimension « sentiment d’abandon ».

26
Q

Que permettent de différencier les dimensions de l’échelle ?

A

1/ Echelle relative aux « parents » :

  • Dimension « confiance » différencie les adolescents sécures et évitants des adolescents ambivalents.
  • Dimension « sentiment d’abandon » différencie les adolescents sécures des adolescents ambivalents.

2/ Echelle relative aux « pairs » : les dimensions « confiance » et « sentiment d’abandon » différencient les adolescents sécures des adolescents évitants et ambivalents.

Seule la dimension « communication » (avec les parents et les pairs) ne différencie pas les trois groupes d’adolescents.

27
Q

Que peut-on dire des corrélations avec d’autres questionnaires (dépression et anxiété) ?

A

Corrélations avec des questionnaires d’anxiété et de dépression sont :

  • modérément négatives avec la dimension « confiance »
  • plutôt positives avec la dimension « sentiment d’abandon » (vis-à-vis des parents et des pairs).

Les corrélations avec la dimension « communication » sont non significatives.

28
Q

Comment est-il possible de regrouper les adolescents selon l’étude de Vivona (2000) ?

A

Selon leur type d’attachement – sécure, évitant ou ambivalent – d’après leurs résultats à l’IPPA.

Les adolescents sécures se différencient des adolescents évitants et ambivalents sur des questionnaires d’anxiété et de dépression.

Par contre, il n’y a pas de différence entre les adolescents évitants et ambivalents avec ces mêmes questionnaires d’anxiété et de dépression.

29
Q

Sur quoi a porté l’étude française de Vignon et Mallet (2004) ?

A

Sur trois groupes d’adolescents (de différentes catégories d’âge).

Les auteurs ont proposé une version pour la mère et une version pour le père, en conservant les trois dimensions étudiées précédemment, mais seulement avec 14 items :

  • 4 items pour la dimension « confiance »,
  • 6 items pour la dimension « communication »
  • 4 items pour la dimension « sentiment d’abandon »

Les coefficients de consistance interne des trois dimensions sont satisfaisants.

30
Q

Quels sont les coefficients de consistance interne dans la version révisée IPPA-R ?

A
  • 0,87 pour la mère,
  • 0,89 pour le père,
  • 0,92 pour les pairs.

De plus, seules les dimensions « confiance » et « sentiment d’abandon » ont été retrouvées pour les questionnaires « mère » et « père » => abandon de la dimension « communication » pour ces deux questionnaires « mère » et « père ».

31
Q

Que peut-on dire de l’étude des trois dimensions « communication », « confiance » et « sentiment d’abandon » ?

A

Plus difficile dans les versions étalonnées en français (2006) que dans la version originale anglaise de 1987.

En particulier, la dimension « communication » perd nettement de son importance.

32
Q

Quelles sont les différentes méthodologies pour l’étude du fonctionnement affectif et relationnel ?

A

On distingue généralement les tests « perceptifs » des tests « projectifs » (sur le plan des méthodes), distinction qui fait référence à :

  • la théorie cognitivo-comportementale (fondée principalement sur la perception)
  • la théorie psychanalytique (fondée principalement sur la projection).
33
Q

Sur quoi sont fondées les méthodes d’évaluation des comportements, des attitudes, voire des émotions dans les recherches les plus récentes ?

A

Le plus souvent fondées sur le concept de perception et constituées d’échelles ou de questionnaires psychométriques explorant une ou plusieurs dimensions psychologiques (par exemple, la cohésion familiale, l’estime de soi, le sentiment d’abandon, l’attachement).

C’est une exploration des caractéristiques extérieures, donc explicites du fonctionnement de la personnalité.

34
Q

Sur quoi sont fondées les méthodes d’évaluation du fonctionnement des affects et des conflits psychiques ?

A

Sur le concept de projection, et sont constituées de supports divers explorant une hypothèse interne du fonctionnement humain : l’appareil psychique, c’est-à-dire des caractéristiques implicites du fonctionnement de la personnalité.

Les tests projectifs proposent donc une évaluation des troubles psychopathologiques - en termes de psychoses, névroses et états-limites, classification spécifiquement psychanalytique.