cours 3 : les sondages de victimisation Flashcards

1
Q

Comment la criminalité a-t-elle été mesurée historiquement?

A
  • Prisons/pénitenciers : Historiquement, fin 19e s on utilisait surtout les personnes en détentions pour voir le volume du taux de criminalité au sein de notre société
  • Les tribunaux : au début du 20e siècle, on utilise les données des tribunaux, donc le nombre de personnes condamnés comme indice de taux de criminalité.
  • La police : DUC (déclaration uniforme de la criminalité, 1962), après la 2e GM, on a introduit des statistiques policières, donc le nombre de délits signalés et connu chez la police.
  • Sondages de victimisation: développés pour mesurer la criminalité (un des objectif principal)
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2
Q

qu’est-ce que l’ESG? Quels sont ses objectifs?

A

enquête sociale générale : Une enquête aléatoire sur la victimisation au Canada (numéro de téléphone choisit de façon aléatoire, vise 1 personne du ménage et on s’informe sur leur expérience de victimisation dans la dernière année)

  • Entrevues téléphoniques assistées par ordinateur ou rempli directement en ligne par le répondant (nouveau)
  • 1x chaque 5 ans (Au Canada, on a demandé de le faire 1 fois par an mais on ne le fait pas par manque d’argent)
  • À propos des victimisation dans la dernière année

Objectifs:

  • Recueillir des données sur la nature et l’étendue de la victimisation au Canada
  • Fournir de l’information sur de nouvelles questions d’intérêt publique (par exemple : cyberintimidation)
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3
Q

Quels sont les avantages de l’ESG?

A
  • Échantillon aléatoire (va être représentatif)
  • Données non filtrées par la police (pas de filtre donc une idée plus pures)
  • Permet d’analyser les facteurs de risque (les facteurs criminogènes), nous indique qui sont les victimes potentielles de la criminalité et nous aident à repérer les facteurs de risque et les groupes vulnérables.
  • permet de connaître les caractéristiques de la victime
  • Permet de mesurer les perceptions des personnes victimes. Elles mesurent les attitudes envers les autorités, par exemple, le degré de satisfaction à l’Égard des services policiers ou le degré de confiance envers le système de justice pénale
  • Permet aux victimes de s’extérioriser. Elles nous informent des conséquences tangibles et intangibles de la victimisation criminelle, ce qui est important pour comprendre l’impact de la criminalité sur la victime individuelle et sur la société. Les victimes ont la possibilité d’exprimer leur besoin de soutien, ce qui est important pour le développement de services à leur intention
  • Déclaration à la police (facteurs liés à la décision de la victime de porter plainte ou non)
  • Nous informe des tendances nationales, régionales et internationales
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4
Q

Quels sont les 8 types de crimes présents dans l’ESG?

A

Crimes contre la personne (les 3 premiers = victimisation violente) :
- Agression sexuelle
- Vol qualifié/tentative de vol qualifié
- Voies de fait (incluant violence conjugale)
- Vols de biens personnels
Crimes contre les ménages :
- Vol de véhicule à moteur/de pièces
- Introduction par effraction
- Vols de biens du ménage
- Vandalisme

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5
Q

Quelles sont les limites de l’ESG?

A
  • Les erreurs de mémoire et la volonté de répondre (les gens peuvent dire non je ne veux pas participer) La nature imparfaite des souvenirs.
  • Exagération & sous-estimation (chez ceux qui veulent participer, il peut avoir des erreurs d’exagérations ou de sous-estimation)
    - Exagération : la période visée est l’année dernière, mais la personne pourrait parler d’un crime arrivé il y a 13 mois = vient augmenter le taux de victimisation.
    - Sous-estimation : il y a tellement de chose qui s’est passé dans les 12 derniers mois qu’on oubli de mentionner un crime = vient diminuer le taux de victimisation
  • Comprend uniquement huit types de crimes (d’autres crimes qui ne sont pas inclus…) donc portent sur quelques types de victimisation (ne prend pas en compte les délits sans victimes directes comme des crimes économiques, ou les délits où les victimes sont réduites au silence comme les homicides.
  • L’appréciation d’un comportement (subjectivité). Est-ce que quelque chose a été pour elle une victimisation? C’est uniquement la victime qui peut nous dire cela… Il n’y a pas de vérification mise en place, donc quelqu’un ou quelque chose d’objectif qui dit ‘’ça c’est de la victimisation et ça non’’, c’est la victime qui décide. La subjectivité est un autre problème : Quelle est la frontière entre une dispute et un voie de fait? Le contexte dans lequel un incident a lieu et la relation entre la victime et le contrevenant influe sur l’interprétation que fait la victime de l’événement. De plus, chacun porte sur le même incident un jugement qui dépend de son âge, de son genre, de sa situation économique, de son niveau d’Instruction, etc.
  • Exclusion de groupes importants (par exemple, on exclut les enfants, les territoires (En 2021: première publication sur la victimisation dans tout le Canada : provinces ET territoires) ou les personnes dans les institutions (personnes âgées/prisons))
  • Les enquêtes sont souvent réalisées par téléphone, donc exclut ceux qui n’en ont pas.
  • La barrière linguistique peut restreindre la participation de groupes tels que les immigrants
  • Aroma (2012) avance que le crime est un concept abstrait et technique. Les enquêtes sur la victimisation mesurent non pas la criminalité en soi, mais les expériences vécues par les répondants.
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6
Q

Pourquoi les enfants sont-ils exclus des sondages de victimisation comme l’ESG?
À quel âge les jeunes peuvent ils répondre à des sondages de victimisation?

A

À cause de leur niveau de développement, on ne peut pas utiliser le même instrument pour mesurer leur expérience de victimisation. On ne peut pas appliquer le même questionnaire puisqu’ils ne le comprennent pas.

Pourtant, Finkelhor a beaucoup travaillé sur la victimisation chez les enfants, il attire notre attention sur le fait qu’il y a plus de victimisations auprès des enfants qu’auprès des adultes. Si on regarde les statistiques, on voit que pour chacun des délits, les données (taux de victimisation) sont plus importantes et élevées pour les jeunes que pour les adultes. Donc il démontre que si on exclut les enfants, on néglige une grande partie de la victimisation dans la société. 61% des enfants de 2 à 17 ans ont été victimisés au moins une fois dans la dernière année, donc la majorité des enfants au Québec vivent de la victimisation. Surtout de la victimisation par un autre enfant (p.e intimidation) Permet de réfléchir au fait qu’on peut vivre de la victimisation sans que ce soit dû à un crime….

Aux USA, on le fait pour des enfants de 12 ans et plus (Au Canada, on le fait pour des enfants de 15 ans et plus).

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7
Q

Pourquoi l’exclusion des territoires canadiens dans les sondages de victimisation est-elle problématique?

A

Les crimes ne sont pas seulement plus nombreux dans les territoires, ils sont aussi plus graves! Donc l’exclusion des territoires a un impact important sur les chiffres sur la victimisation (pas représentatif de la victimisation). Par exemple, la violence envers les autochtones : Les Autochtones sont plus à risque d’être victimes d’homicide: 8,9 /100 000 contre 1,3 /100 000. Les Autochtones sont deux fois plus susceptibles que les non-Autochtones d’être victimes de violence (2019)
Pour TOUS types de victimisations, les autochtones ont un taux plus élevé. Exception : vol de véhicule à moteur/pièce et vol qualifié = peut être lié à l’opportunité, par exemple, le fait qu’il y ait moins de voiture dans ces communautés

Beaucoup de criminalité et de victimisation violente qui sont exclues des sondages de victimisation

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8
Q

Comment calculer le taux de victimisation?

Comment calculer le taux standardisé?

Comment calculer le taux de prévalence?

A

taux de victimisation : Nombre de victimisations signalées à la police divisé par le nombre de gens (non institutionnalisé) de 15 ans et plus multiplié par 1000

taux standardisé : nombres d’incidents divisé par 1000 Canadiens de 15 ans et plus OU nombres d’incidents divisé par 1000 ménages canadiens

taux de prévalence : nombre de personnes victimes au moins une fois (dans la dernière année) divisé par le nombre de personnes non institutionalisées de 15 ans et plus

La distinction entre le taux de prévalence et le taux de victimisation se trouve dans le numérateur, qui est le nombre de victimisations dans le deuxième cas et le nombre de victimes dans le premier cas. Comme une même personne peut subir plusieurs victimisations au cours d’une période donnée, le taux de victimisation est généralement plus élevé que le taux de prévalence.

Le taux de victimisation et le taux de prévalence sont deux données utiles aux décideurs politiques en justice pénale. Les données sur le taux de victimisation qui portent sur le nombre d’incidents, servent à évaluer les besoins du système de justice pénale. Les enquêtes policières, les arrestations et les poursuites commencent toutes par un incident criminel. En revanche, les données sur le taux de prévalence renseignent les intervenants sur le nombre de personnes ayant besoin de services aux victimes.

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9
Q

Qui d’entre les hommes et les femmes ont le plus grand risque de victimisation avec violence?

A

Les femmes! Les sondages tendent à indiquer que les hommes et les femmes ont globalement des taux de victimisation semblables, mais qu’ils sont victimes de crimes de types différents. Les femmes sont plus exposées au risque de violence sexuelle et les hommes, au risque de voies de fait.

En 2019, les femmes étaient plus à risque d’être victimes d’un crime violent
On voit que pour les 3 crimes violents, c’est surtout les agressions sexuelles où les femmes ont un risque de victimisation plus élevé. Ensuite, les voies de fait. Pour vol qualifié, c’est presque pareil entre les sexes. Pour les homme, c’est voies de fait ++

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10
Q

Est-ce que l’âge est lié au risque de victimisation avec violence?

A

Oui! Avec l’âge, notre risque de victimisation va diminuer.
En 2019, le groupe avec le taux de victimisation le plus élevé était les jeunes (15-19 ans).

Si on met les groupes d’âge ensemble et le genre ensemble, c’est surtout les jeunes femmes de 15 à 24 ans qui sont à risque de victimisations violentes. À travers TOUTES les tranches d’âges, les femmes sont plus à risque que les hommes.

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11
Q

est-ce que l’orientation sexuelle est liée au risque de victimisation violente?

A

Oui! En 2014, les personnes déclarant être bisexuelles affichaient le plus haut taux de victimisation avec violence (sucks to be me lol).

Les personnes non hétérosexuelles avaient un risque plus élevé de victimisation avec violence en 2019

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12
Q

est-ce que la victimisation durant l’enfance est liée au risque de victimisation violente?

A

Oui!

  • Les personnes victimes de la violence sexuelle dans l’enfance ont un taux de victimisation avec violence plus élevé à l’âge adulte (et ce à long terme)
  • Les personnes ayant été témoins de la violence d’un de leurs parents envers un autre adulte ont aussi des taux de victimisation avec violence plus élevés. Donc ce n’est même pas quelque chose qu’on a vécu directement et ça nous affecte quand même. Ça peut avoir un impact sur l’individu ET sur leur risque de victimisation.
  • Les pratiques parentales sévères sont associées à un risque de victimisation plus élevé. Ce n’est pas uniquement des victimisations, mais également des événements aversifs qui peuvent avoir un impact sur l’individu et sur son risque de victimisation à l’âge adulte.
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13
Q

est-ce que l’ethnicité de la victime est liée au risque de victimisation violente?

A

Non.

  • les taux de victimisation différents parmi ces populations peuvent être liés à la plus forte prévalence d’autres facteurs de risque chez ces groupes. En soi, le fait d’être Autochtone n’augmentait pas le risque de subir de la victimisation avec violence
  • L’ethnicité n’est pas associée à un plus grand risque de victimisation avec violence, après la neutralisation de l’effet d’autres caractéristiques comme l’âge, le genre de la personne et les mauvais traitements subis durant l’enfance
  • Une plus forte prévalence d’autres facteurs de risque chez ce groupe comme les mauvais traitements subis durant l’enfance en raison de la violence et des traumatismes historiques et continus causés par la colonisation, les pensionnats, la surreprésentation des Autochtones dans le système de protection de l’enfance = conséquence de la victimisation historique et continue subie par les Autochtones, c’est plutôt ça qui explique le risque de victimisation élevé des peuples autochtones vu dans les sondages de victimisations
  • Parmi les membres de minorités visibles, ceux qui sont nés au Canada subissent un taux de victimisation avec violence plus élevé que les immigrants. Cependant, certains facteurs associés à un risque de victimisation plus élevé que la moyenne sont également plus courants chez les membres de minorités visibles né au Canada, qui sont souvent jeunes (de 15 à 24 ans), non mariés et sans emploi.
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14
Q

Le revenu est il lié à un risque de victimisation avec violence?

A

oui! Les personnes ayant un revenu annuel inférieur à 20 000$ s’exposent à un risque de victimisation avec violence plus grand que celles dont le revenu est plus élevé, mais elles sont moins susceptibles que ces dernières d’être victimes de vol de biens personnels.

L’emploi est associé à un faible risque de victimisation

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15
Q

La consommation de drogues et d’alcool est elle liée a la victimisation?

A

Les personnes qui déclarent avoir consommé fréquemment de la drogue ou avoir bu de grandes quantités d’alcool au cours du mois précédent l’enquête sont plus susceptibles que la moyenne de déclarer aussi avoir vécu une victimisation, en particulier une victimisation avec violence.
Outre la victimisation avec violence, la consommation excessive d’alcool est également associée à un taux de vol de biens personnels relativement élevé.

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16
Q

L’état matrimonial est-il relié à un plus grand risque de victimisation avec violence?

A

Oui : Les célibataires canadiens déclarent davantage de cas de victimisation avec violence. Cependant, cette disparité peut également être associée à l’âge et au mode de vie, car les célibataires ont tendance à être plus jeunes et à sortir davantage que les gens mariés.

17
Q

Le mode de vie est-il lié à un risque de victimisation violente?

A

Plus une personne sort souvent le soir, plus elle court un risque de victimisation personnelle élevé.
- L’âge, l’état matrimonial, la situation d’emploi, la consommation de drogues et la consommation excessives d’alcool sont tous des facteurs associés au mode de vie qui accroissent le risque de victimisation.

18
Q

Le taux de déclaration à la police est il en recul?

A

Oui :

o 1993: 42% des incidents
o 1999: 37% des incidents
o 2004: 34% des incidents
o 2009: 31% des incidents
o 2014: 31% des incidents
Depuis qu’on a commencé les sondages de victimisations, on voit continuellement une diminution du taux de signalement à la police. Et d’une façon importante (1993= 42%, 30 ans plus tard, en 2014, 31%). Intéressant car à travers ses 30 années, on a parlé de comment il faut traiter les victimes, on a mis en place des choses, mais il n’a pourtant pas eu d’impact sur le taux de signalement à la police.
Peu importe le type de victimisation, la majorité n’ont pas été signalés. Donc ça nous confirme que ce qu’on voit dans les statistiques policières n’est que la point du iceberg.

19
Q

quels sont les facteurs qui peuvent pousser une victime à ne pas signaler sa victimisation?

A
  • Délit anodin (56%)
  • Pas assez grave (53 %)
  • Personne n’a été blessé ou il n’y a eu aucune perte financière (47%)
  • Le fait de communiquer avec la police embêtait (49%)
  • Ne voulait pas être embêté par le processus judiciaire ou en avait peur (32%)
  • Ne pensait pas que ce genre de chose pouvait être signalé (29%)
  • Ressentait de l’embarras ou de la honte (25%) (surtout pour les victimes d’agressions sexuelles)
  • Craignait de ne pas être cru (19%)

Les victimes disent que c’est plus facile de dénoncer le comportement de quelqu’un qu’on ne connait pas. Nous amène à penser au fait que très souvent, les victimes d’agression sexuelle connaissent leur agresseur donc c’est un facteur qui joue un rôle dans la dénonciation…Même chose pour les violences conjugales.

La victime est plus enclin à signaler une agression sexuelle si l’agresseur lui est inconnu, si elle a subit des blessures physiques et si elle n’était pas sous l’influence d’une drogue ou de l’alcool.

Le délit est plus susceptible d’être signalé lorsque :

  1. Quand perte financière de 1 000 $ et plus (70 %)
  2. Incidents ayant causé des blessures (45 %)
  3. Incidents impliquant une arme (53 %)

Les victimes d’agression sexuelle qui décident de ne pas signaler l’incident sont motivées par la crainte des représailles (68%) ou préfèrent cacher l’incident aux autres (57%)

20
Q

Quelles sont les facteurs qui motivent une victime a porter plainte?

A
  • Pour mettre fin à l’incident ou pour être protégé (70%)
  • Afin que le contrevenant soit arrêté et puni (60%)
  • Pour déposer un rapport afin de pouvoir réclamer une indemnisation auprès de l’assureur (15%)
  • Estimait que c’était son devoir de prévenir la police (84%)
  • Parce que quelqu’un d’autre le lui a conseillé (25%)
  • Voulait récupérer ce qui a été volé ou perdu (8%)
  • Pour avertir d’autres personnes (57%)

Pourquoi porter plainte?

  • mon devoir de citoyen
  • ma sécurité / la protection
21
Q

Quelles sont les critiques de victimes qui ont porté plainte?

A

La police:
o Absence d’intérêt
o Traite la victime comme si elle n’était pas importante
o Traite la victime comme si elle lui fait perdre son temps (manque d’intérêt)
o N’offre pas d’information
Raisons de ne pas être satisfait de la police. La raison qui ressort le plus est le fait que la police n’en a pas fait assez. Intéressant car ça nous démontre l’importance de l’interaction entre les citoyens et la police

22
Q

qu’est-ce que l’EIVC?

A

L’EIVC est une enquête normalisée conçue pour faire le suivi du volume de victimisation, des perceptions à l’endroit de la criminalité et des attitudes envers le système de justice pénale dans une perspective comparative internationale. Depuis ses débuts, l’EIVC a été réalisé dans plus de 50 pays. Elle repose sur des échantillons plus restreints que ceux des enquêtes nationales. Les enquêtes nationales produisent des données de qualité supérieure sur chaque pays, mais les données de l’EIVC facilitent la comparaison d’un pays à l’autre.

  • L’un des objectifs est d’obtenir des données sur la victimisation qui permettent aux chercheurs de comparer et de décrire les écarts entre les pays en ce qui a trait aux taux de victimisation et à la déclaration des incidents criminels.
  • Outre cela, l’EIVC mesure plusieurs types d’attitudes. Par exemple, les résultats de la première EIVC menée en 1989 montrent que la plupart des Canadiens favoriseraient les peines autres que l’emprisonnement, mais au fil du temps, ceux-ci semblent avoir adopté une attitude plus punitive en matière de détermination de la peine.
23
Q

qu’est-ce que la victimisation multiple?

A

Il s’agit d’être victime à plusieurs reprises d’un acte criminel (ex : être violée à plusieurs reprises au cours d’une relation)

Les victimes multiples ont moins de chance de dénoncer leur victimisation à la police :

  • Leurs attitudes vers la police sont plus négatives
  • À cause de leurs expériences négatives avec la police
  • Elles ont signalé le délit à la police moins souvent que les personnes victimes une seule fois

Donc ça démontre l’importance d’avoir une bonne expérience avec la police pour amener les victimes à reporter plainte ensuite, pour garder la confiance des citoyens pour qu’ils pensent à porter plainte à nouveau.

des recherches sur la victimisation multiple démontrent que les effets de chaque cas de victimisation sont cumulatifs. Les personnes qui vivent des victimisations multiples déclarent plus souvent avoir des problèmes de santé après une victimisation.

24
Q

qu’est-ce que la polyvictimisation?

A

David Finkelhor et ses collègues ont proposé le terme polyvictimisation pour désigner l’expérience des personnes qui subissent au moins 3 types de victimisations différents.