COURS 9.1 : L’infection urinaire Flashcards

1
Q

Décrire : Bactériurie

A
  • Présence de bactéries dans l’urine, tout simplement
  • N’implique pas nécessairement une infection
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Q

Décrire : Infection

A

Inflammation d’un tissu ou organe causée par un microorganisme

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3
Q

Décrire : Infection urinaire compliquée

A

Implique la présence d’une anomalie qui diminue l’efficacité du traitement

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4
Q

Décrire : Infection urinaire non-compliquée

A

généralement limitée aux les femmes en âge de procréer, limitée à l’arbre urinaire bas, sans anomalie anatomique

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Q

Nommez les microorganimes qui peuvent causer des infections urinaires

A
  • Entérobactérie
    • E. coli
    • Klebsiella
    • Proteus
  • Cocci gram positif
    • Staphylococcus saprophyticus (coagulase-négative)
    • Entérocoque faecalis
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6
Q

Il y a trois manières d’acquérir une infection urinaire.

Nommez les.

A
  • Par voie rétrograde
    • c’est le mécanisme habituel.
    • La flore digestive remonte l’urètre vers la vessie.
  • Par voie hématogène
    • C’est rare !
    • Associé à M. Tuberculosis
    • Associé à S. aureus chez utilisateurs de drogues IV (UDIV)
  • Nosocomiale (acquis à l’hôpital)
    • Critères
      • Absence IVU à l’admission
      • Apparaît > 48h après l’admission
      • Cathéter vésical souvent impliqué
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7
Q

Nommez les étapes clés de la pathogénèse

A
  • Adhérence bactérienne
  • Réceptivité épithéliale (vestibule vaginal et vessie)
  • Internalisation dans les cellules urothéliales superficielles
  • Multiplication des bactéries
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8
Q

Certaines souches bactériennes sont plus virulentes en raison de leurs …? (4)

A
  • Pili
  • Antigènes membranaires (O)
  • Antigènes capsulaires (K)
  • Antigènes flagellaires (H)
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9
Q

Nommez les facteurs protecteurs de l’hôle contre les infections urinaires (6)

A
  • Longueur urétrale de l’homme
  • Sécrétions prostatiques
  • pH acide et bactéries inhibitrices du vagin (lactobacilles)
  • Osmolarité élevée de l’urine
  • Vidange vésicale
  • Immunoglobulines
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10
Q

Expliquez l’acidité du vagin

A
  • Les lactobacilles sont de bonnes bactéries présentes en quantité abondante chez une femme avec des taux d’œstrogènes normaux.
  • Ces bactéries consomment du glycogène qu’elles transforment en acide lactique.
  • Ceci rend le pH vaginal plus acide et moins propice à la croissance des bactéries provenant de la flore entérique.
  • L’hypœstrogénisme (ménopause) altère la flore bactérienne vaginale, en causant une diminution de la synthèse du glycogène.
  • Le glycogène est la source nutritive des lactobacilles.
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11
Q

Nommez les facteurs de risques physiologique de l’hôle pour les infections urinaires (4)

A
  • Urètre féminin court
    • Le chemin à parcourir pour les bactéries est beaucoup plus court chez la femme que chez l’homme.
  • Relations sexuelles (femme)
    • Cystite « de la lune de miel »
    • Facteur mécanique (microlésions causées par les relations sexuelles)
  • Antigènes sur les cellules urothéliales
  • Hypœstrogénisme (ménopause)
    • Modification de la flore de lactobacilles et du pH vaginal.
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12
Q

Nommez les facteurs de risques pathologiques de l’hôle pour les infections urinaires (4)

A
  • Diabète mellitus
    • Le glucose présent dans les urines peut servir de nourriture aux bactéries, ce qui favorise leur prolifération.
  • Immunosuppression
  • Reflux vésico-urétéral
    • Rend les pyélonéphrites plus fréquentes, car l’urine va à rebours de la vessie vers les reins
  • Troubles de la vidange vésicale
    • Résidu vésical post-mictionnel : l’urine résiduelle dans la vessie après une miction représente un milieu favorable pour la prolifération bactérienne.
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13
Q

Énumérez les méthodes d’échantillonage (3)

A
  • Mi-jet
  • Cathéterisme vésical
  • Ponction sus-pubienne
    • Très précis
    • Plus invasif
    • Habituellement utilisée chez le jeune enfant
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14
Q

Décrire : Méthode d’échantillonage Mi-jet

A
  • On urine la moitié de notre miction dans la cuvette pour nettoyer l’urètre. On recueille comme échantillon la seconde moitié.
  • Contamination fréquente :
    • Prépuce ;
    • Introïtus vaginal.
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15
Q

Énumérez les méthodes de diagnostic paraclinique de l’infeciton urinaire (4)

A
  • Analyse d’urine (sommaire et microscopie)
  • Bâtonnet (sommaire d’urine)
  • Microscopie
  • Culture d’urine
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16
Q

Quoi retrouver au test de bâtonnet lors de l’investigation des infections urinaires? (3)

A
  • Leucocytes +
  • Nitrites +
  • Hématies +
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17
Q

Quoi retrouver au microscope lors de l’investigation des infections urinaires? (3)

A
  • Leucocytes
    • > 5 par champ est anormal
    • Dans l’infection, souvent > 15-50 par champ
  • Hématies
    • ≥ 3 par champ est anormal = hématurie microscopique
    • > 15/champ est fréquent lors d’une infection urinaire
  • Bactéries
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18
Q

Quoi retrouver à la culture d’urine lors de l’investigation des infections urinaires? (3)

A
  • Le standard de pratique, mais résultats dans ≥ 48 heures
    • Significatif seulement si un seul germe présent et > 108/L
  • 107 - 108 chez 20-40 % des femmes avec IVU
  • Faux négatifs lorsque…
    • petites mictions fréquentes ;
    • obstruction du segment urinaire infecté (par exemple une lithiase qui bloque un uretère qui est infecté en amont de la lithiase).
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19
Q

Décrire : Cystite

A
  • 30 % des femmes au cours de leur vie
  • 20 % de celles-ci auront récidive(s)
  • considérée chez la majorité des patients comme une infection non-compliquée
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20
Q

Nommez les symptômes de la cystites ()

A
  • Pollakiurie/nycturie
  • Impériosité
  • Brûlements mictionnels
  • Hématurie
  • Douleur sus-pubienne
  • Absence de fièvre
21
Q

Comment diagnostiquer cystite?

A
  • SMU
  • Culture (DCA)
    • Obligatoire pour tous les patients?
      • tous les hommes,
      • tous les enfants,
      • les femmes si :
  • Infections à répétition (proche dans le temps),
  • Diabétique,
  • Immunosupprimé,
  • Manipulation urologique récente.
22
Q

Quel est le traitement de la cystite chez la femme (non-compliquée)

A
  • Antibiotique bactéricide > bactériostatique
    • Si TMP-SMX ou quinolone = 3 jours
    • Si autre antibiotique = 7 jours
    • Choix empirique selon résistance locale (<10%) :
      • TMP-SMX,
      • Fluoroquinolone,
      • Nitrofurantoïne ;
  • Antispasmodique vésical :
    • Oxybutinine ou autre agent anticholinergique.
23
Q

Quel est le traitement de la cystite si autres circonstances? (4)

A
  • Entre autres hommes et enfants ;
  • Immunosuppression et diabète mal contrôlé;
  • Pour 7 jours plutôt que 3 jours ;
  • Antibiotique bactéricide > bactériostatique.
24
Q

Quand faire une investigation complémentaire de la cystite?

A
  • Infection chez l’homme ;
  • Infection chez l’enfant
  • Plus de 4 infections durant 12 mois consécutifs chez la femme.
25
Q

Quoi faire comme investigation complémentaire de la cystite?

A
  • Échographie rénale et pelvienne (à vessie vide) pour évaluer le résidu post-miction ;
  • Examen physique :
    • Femme = urètre et vagin (cystocèle) ;
    • Homme = prostate et organes génitaux externes.
26
Q

Quelle est la prévention de la cystite?

A
  • Hygiène
  • Proanthocyanidines (canneberge)
  • Probiotiques
  • Prévention pour cystites à répétition
    • Corriger problème anatomique/fonctionnel o
    • Antibioprophylaxie
      • Post-coïtale
      • Mini-dose d’antibiotique quotidiennement
  • Antibiothérapie dès l’apparition des symptômes
  • Remplacement œstrogénique local si ménopausée
27
Q

Quoi faire avec une infection urinaire chez les enfants?

A
  • Attention ! Symptomatologie non spécifique enbasâge(<5ans): il faut être très suspicieux !
  • Culture via ponction sus-pubienne vs. sac collecteur
  • Traitement x 7 jours
  • Échographie rénale et cystographie mictionnelle chez tous
    • Sauf chez fillette d’âge scolaire (> 5 ans) sans antécédent, avec cystite
    • Afin d’éliminer reflux vésico-urétéral ou autre anomalie urologique congénitale qui favorise infection urinaire
28
Q

Quoi faire avec une bactériurie asymptomatique?

A
  • Femme en bonne santé : pas de traitement
  • Homme, enfants ou malade chronique :
    • Refaire un contrôle de la culture d’urine
    • Si persiste :
      • Traitement antibiotique
      • Rechercher cause anatomique (échographie)
        • Rétention
        • Reflux
        • Obstruction de la jonction urétéro-pyélique
        • Lithiase coralliforme du rein
  • Traiter si manipulation urologique planifiée
29
Q

Quoi faire avec une bactériurie asymptomatique et grossesse?

A
  • Hydronéphrose se développe lors de la grossesse ;
  • Bactériurie asymptomatique a plus tendance à causer pyélonéphrite (PNA) :
    • Bactériurie 4 à 7 % (bactériurie pas plus fréquente, mais risque accru !),
    • 25 à 35 % des bactériuries non traitées évoluent vers une PNA,
    • Danger pour fœtus :
      • Prématurité,
      • Mortalité prénatale ;
  • Traitement 7 jours
  • Contrôle de culture d’urine à la fin du traitement
30
Q

Quel est le lien entre cathétérisme vésical et infection urinaire?

A
  • 1 cathétérisme = 2-4 % de contamination ;
  • Cathéter à demeure :
    • 5 % par jour de contamination pour l’homme,
    • 10 % par jour de contamination pour la femme ;
  • 40 % des infections en milieu hospitalier ;
  • Germe souvent multi-résistant ;
  • Pas de traitement, sauf si symptomatique ou si manipulation urologique envisagée ;
  • Cathétérisme intermittent préférable ;
  • Contrôle de la culture quelques jours après le retrait de la sonde :
    • Considérer antibioprophylaxie au retrait de la sonde, si présente depuis plusieurs jours/semaines.
31
Q

Nommez les signes et symptômes : Pyélonéphrite aiguë (PNA) (4)

A
  • Symptômes urinaires bas (50%)
  • Fièvre ± frissons
  • Douleur au flanc unilatéral
    • Contact lombaire positif (punch rénal)
  • Nausées/vomissements
32
Q

Nommez les tests diagnostiques : Pyélonéphrite aiguë (PNA) (4)

A
  • Culture d’urine obligatoire
  • FSC et hémocultures
  • Échographie rénale chez tous les patients
    • Sauf si femme ( ≤ 65 ans) en bonne santé par ailleurs
  • Tomodensitométrie abdo-pelvienne si soupçon de colique néphritique (obstruction urétéral)
33
Q

Nommez les traitements : Pyélonéphrite aiguë (PNA) (2)

A
  • Agent bactéricide x 14 jours
  • Antibiothérapie intraveineux si PNA sévère
    • Quinolone ou TMP-SMX idéalement
    • Seule exception :
      • 7 jours pour une jeune patiente, sans anomalie anatomique, traitée avec quinolone
34
Q

Nommez les complications : Pyélonéphrite aiguë (PNA) (3)

A
  • Bactériémie
  • Choc septique
  • Abcès rénal
35
Q

Décrire : Pyonéphrose

A
  • Pyélonéphrite associée à un système pyélocalycielle obstrué
36
Q

Comment traiter : Pyonéphrose

A
  • Traitement :
    • Antibiothérapie
    • Drainage :
      • Néphrostomie percutanée (antégrade)
      • Double J (rétrograde)
  • À référer rapidement à l’urologue (urgence) !
37
Q

Les abcès rénal surtout chez qui?

A
  • les patients immunosupprimés
  • UDIV
  • malades chroniques.
38
Q

Expliquez la pathogénèse de l’abcès rénal.

A
  • Par voie hématogène
    • S. aureus
    • Culture d’urine négative
  • Par voie rétrograde
    • Pyélonéphrite compliquée
    • À suspecter si ne s’améliore pas sous traitement ≥ 72h :
      • Imagerie à répéter (écho ou TDM)
    • Mauvais antibiotique
    • Obstruction associée
39
Q

Comment traiter : Abcès rénal

A
  • Antibiothérapie à poursuivre
  • Drainage
    • Percutané
    • Chirurgical
40
Q

Nommez les signes et symptômes : Prostatite aiguë

A
  • Symptômes urinaires bas
  • Fièvre et frisson
  • Difficultés mictionnelles/rétention urinaire
  • Douleurs pelviennes/abdominales possibles
  • Toucher rectal
    • Douleur exquise
    • Prostate chaude et enflée
41
Q

Nommez les investigations : Prostatite aiguë

A
  • SMU-DCA
  • Hémocultures
  • FSC
42
Q

Comment traiter : Prostatite aiguë

A
  • Immédiat
  • Antibiotiques IV large spectre au départ (ampi/genta)
  • Pour les patients très malades et septiques :
    • Réanimation liquidienne si nécessaire
    • Hospitalisation parfois nécessaire
  • Si vidange vésicale problématique
    • PAS DE SONDE URÉTRALE
    • Cathétérisme intermittent
    • Installer une cystostomie sus-pubienne
  • En externe
43
Q

Quel est le traitement en externe de la prostatite aiguë?

A
  • Antibiotiques pour 4 semaines
  • Fluoroquinolone est le traitement de choix :
    • Ciprofloxacine,
    • Levofloxacin,
  • TMP-SMX en deuxième choix
  • Émollients fécaux
  • Alpha-bloquants et AINS aident généralement
  • Contrôle de la culture est essentiel
44
Q

Nommez les complications possibles de la prostatite aiguë

A
  • Prostatite chronique bactérienne
    • Persistance de la bactérie (prostate non- stérilisée)
    • Cause possible d’infections à répétition chez l’homme
  • Abcès prostatique
    • Se manifeste généralement par une non- réponse au traitement après une réponse initiale
  • Drainage nécessaire
    • Transurétral
    • Transrectal
    • Transpérinéal
45
Q

Nommez les symptômes : Épididymite aiguë (3)

A
  • Douleur et gonflement de l’épididyme
  • Symptômes urinaires possibles
  • Pathogénèse rétrograde via vas déférent
46
Q

Nommez les facteurs de risque : Épididymite aiguë (3)

A
  • Comportements sexuels à risque
  • Sonde vésicale à demeure/ instrumentation urologique
  • Vessie neurogène
47
Q

Nommez les investigations : Épididymite aiguë (2)

A
  • SMU-DCA, recherche gonocoque /chlamydia si à risque
  • Échographie scrotale si doute d’abcès associé
48
Q

Nommez les traitements : Épididymite aiguë (2)

A
  • Si > 35 ans ou enfant:
    • Flore entérique
    • Traitement antibiotique de 10 jours avec quinolone
  • Si < 35 ans ou comportements sexuels à risque :
    • Gonocoque et chlamydia
    • Ceftriaxone 250 mg IM x 1 PLUS doxycycline 100 mg po bid x 10 jours
  • Traitement de confort :
    • Support scrotal, repos au lit, glace, analgésique, AINS.
49
Q
A