118.2 Flashcards

(234 cards)

1
Q

FEUX D’HABITATION - Caractéristique

A

gaz / elec
propag horizontal (autres cellules/appart voisins/couloir/escalier)
propag vertical (exaclier/gaines/courette/facade/balcon)
immeubles ancien (pas d’escaleir encloisonné)
pour les personnes (pas pouvoir évacuer/réfugié sur les toits/balcons et corniches/ se jeter dans le vide)

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2
Q

FEUX D’HABITATION - EXTINCTION

A

maintenir le feu dans son volume initial
en évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances
en coupant les propagations

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3
Q

un local de petit volume

A

locaux exigus ne comportant qu’une seule pièce
ne disposant
que d’un seul accès, pourvus ou non d’une ouverture sur l’extérieur
aux niveaux supérieurs des immeubles d’habitation traditionnels
desservis par un ou plusieurs escaliers de service
Un même niveau peut comporter un grand nombre de locaux de ce type

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4
Q

Les occupants

A

étudiants, personnel de service, ou au condition modeste
parfois non francophone
possibilité d’évacuation restreinte
se réfugient sur les toits / se jete dans le vide

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5
Q

Les installations techniques

A

Elles y sont souvent vétustes,

ce qui explique la présence de systèmes précaires en matière d’éclairage et de chauffage

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6
Q

Le potentiel calorifique dans ces
locaux est souvent disproportionné compte tenu
du volume, car …

A

locataires y vivent parfois à

plusieurs dans un espace restreint

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7
Q

L’occurrence d’apparition d’un

phénomène thermique, puis…

A

d’une propagation du feu à l’ensemble du

niveau, voire aux combles ou à la toiture, y est forte, même lorsque le potentiel calorifique y est limité.

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8
Q

(Feu d’hab) Les reconnaissances et l’attaque

A

sont très rapidement rendues difficiles
en raison de l’envahissement
des
circulations par les fumées et de l’augmentation de la température.

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9
Q

(Feu d’hab-local petit volume) Dès l’arrivée sur les lieux

il importe d’identifier

A

il importe d’identifier rapidement le bon escalier (de service le plus souvent) qui
mène directement au niveau sinistré

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10
Q

(Extinction petit volume) sur intervention, il convient de :

A

se renseigner sur l’occupation de l’étage (concierge)
n’engager que le personnel strictement nécessaire avec Q3
Ne pas stationner dans les circulations horizontal
Rechercher les sortants et mettre la VO (esc encloisonné)
Recherche de Plans
Attention à l’ouverture des portes (mouvement aérolique)
Refemer les portes derrière les explorateurs

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11
Q

Une fois l’attaque commencée et les risques

de phénomènes thermiques écartés,

A

investir rapidement tous les
volumes, qui sont autant de pièges
pour les occupants, sans négliger les reconnaissances en toiture, dans les courettes et dans les puits de lumière.

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12
Q

Le feu se limite à une seule piece

A

extinction menée par l’intérieur
investissement des locaux ou volumes adjacents
reconnaissances dans la totalité de l’immeuble

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13
Q

Le feu se propage à plusieurs pièces

A

Isoler / combattre / compléter le dispositif

et ouvrir un exutoire

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14
Q

Lorsque le feu est violent et
qu’il menace de se propager
aux étages supérieurs le chef de garde peut …
cette manœuvre vise à …
Elle doit être de courte durée et cesser
dès que …

A

exceptionnellement faire établir une lance
de plain-pied ou sur échelle
vise à enrayer la propagation par l’extérieur
le feu baisse d’intensité

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15
Q

Lance de plaind pied / sur échelle

visant à enrayer des propagations, il ne faut pas …

A

ne pas dirigé son jet directement dans les locaux .

Risque d’inverser le tirage

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16
Q

Devant l’impossibilité d’ouvrir
la porte d’entrée de l’appartement
il y a possibilité d’attaquer le feu par l’extérieur.
Cerrtaines régles sont à respecter

A

Lance en eau devant la porte
mettre la VO
localiser les sortants
Ne pas se trouver devant la fenêtre
Ne pas pénetrer à l’intérieur de l’appartement pendant l’attaque par extérieur
si plusieurs fenêtres, créer un ouvrant
cesser toute attaque par extérieur dès que la porte d’entrée est forcée

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17
Q

LE feu se propage à l’ensemble de l’immeuble …

A

Des reco au moyen des échelles doivent être entreprise
afin de secourir au plus tot ls victimes
découvrir rapidement les victimes

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18
Q

Le renfort habitation permet d’entreprendre rapidement et simultanément:

A

les missions de reconnaissances
la prise en charge des victimes et des personnes impliquées
les opérations d’extinction

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19
Q

Le Rh est destiné à

A

Découvrir les victimes
en commençant au plus tôt par les
niveaux les plus élevés, puis dès
que possible au niveau du feu, et enfin en direction des niveaux inférieurs

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20
Q

RH.

Le COS s’appuie sur la base …

A

d’un MEA par face et d’une à deux équipes de reconnaissance par niveau pour
mener ces opérations

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21
Q

Le déblai et le dégarnissage sont conduits avec précaution. De surcroît, il faut qu’ils soient
minimisés au strict nécessaire dans certains cas afin :

A

d’éviter la détérioration des objets
d’optimiser les investigations, dans les meilleures conditions, de la garde RCCI et de la Cellule
Investigation Après Incendie (CIAI)
de préserver les scènes soumises à une éventuelle enquête

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22
Q

CIAI qui est composée

A

du Groupe de Recherche des Causes et des Circonstances des Incendies (GRCCI)
 du Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP)

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23
Q

Le caractère essentiel d’un ERP est la
présence de public.
Types de publics ?

A

public de passage dans les magasins, centres commerciaux, salles d’expositions
enfants dans les établissements d’enseignement
personnes dépendantes dans les établissements sanitaires

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24
Q

Cette vulnérabilité s’accroit

la nuit et en dehors des heures ouvrables notamment

A

dans les établissements où

il existe des locaux à sommeil (hôpitaux, hôtels,

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25
Pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside également dans leur implantation. Généralement installées au rez-de-chaussée d’immeubles
devanture sur la rue et arrière-boutiques le logement du commerçant, audessus ou au même niveau que la boutique et en communication avec elle les réserves, associés à l’isolement avec les tiers, qui est souvent insuffisant
26
ERP. Dispositifs | techniques de prévention existants :
implantation pour l’accès des secours dégagements pour les évacuations de personnes cloisonnement pour la lutte contre les propagations désenfumage pour l’évacuation des fumées
27
ERP. Dès son arrivée, le COS doit se renseigner sur …. Pour cela, dans la mesure du possible et tout au long de l’intervention, le COS s’adjoindra …
la nature, ainsi que sur l’effectif du public et du personnel de l’établissement présents le responsable de l’établissement présent sur les lieux
28
Il doit systématiquement rechercher les victimes potentielles et les personnes isolées par le feu, en particulier :
dans les locaux attenants | dans le voisinage immédiat
29
ERP. L'Attaque ?
de façon directe sur les développements visibles du feu de façon indirecte sur les parties arrières et cachées des locaux, pour couper les propagations
30
Si aucun indice ne révèle le feu, il faut éviter de déclencher la panique par des actes intempestifs, ne pas …. Et ….. Il est recommandé de faire venir … au plus vite dont les conseils seront utiles au COS.
utiliser la corne de feu à proximité de l’établissement et se déplacer le casque à la main. l’officier prévention
31
FEUX D'ESPACES CLOS | CARACTÉRISTIQUES
Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage.
32
Espace clos. Suivant les cas, cet espace peut :
 être indépendant ou non des structures de la construction  déboucher sur des communications empruntées par le public  comporter des cages d’escalier ou des gaines pouvant propager le feu et les fumées  receler des charges calorifiques importantes, des produits toxiques, inflammables, voire explosifs  permettre le passage de conduits ou canalisations de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité, etc.
33
Espace clos. Les plans peuvent donner | des informations
``` le nombre et la superficie des niveaux, les recoupements éventuels, les accès l’emplacement des dispositifs de sécurité des moyens de secours les locaux à risques ```
34
Dans le cas des feux | de chaufferie et avant tout engagement
le chef de détachement fait couper l’alimentation en combustible (vanne « police » pour le fioul, robinet d’arrêt pour le gaz), ainsi que l’alimentation électrique, théoriquement située à l’extérieur du local.
35
L’intervention dans un espace clos | impose l’emploi simultané et coordonné …
des moyens d’exploration, | d’extinction, de ventilation et d’éclairage
36
Lutter contre les propagations
rechercher tous les accès  fermer les portes  barrer toutes les conduites de fluides
37
Extinction par extérieur
par les trémies d’attaque lorsqu’elles existent. réduire au préalable la température ambiante appliquer dans un premier temps un tapis de mousse à bas foisonnement Remplir alors totalement les locaux de mousse, introduire la mousse par un accès situé en partie haute surveiller les gaines et les autres accès, car la pénétration de la mousse provoque l’expulsion des fumées et gaz chauds dès que la température est devenue supportable, pénétrer
38
FEUX VERTICAUX
Cages d’escalier, gaines de monte-charges et d’ascenseurs, gaines de vide-ordures, gaines « techniques » (passage de canalisations électriques, gaz, etc.) et gaines de ventilation ou de climatisation constituent des cheminées ou des voies qui permettent le passage des fumées et gaz chauds vers les étages supérieurs et les combles1.
39
FEUX VERTICAUX. Extinction
RASSURER et Mettre en sécurité barrer le gaz Ascenseur refroidir la cage d'escaleir (jet bref dans le jour) Etablir 2 lances pour combattre les flammes et terminer l'extinciton
40
FEUX DE CHEMINÉE. Caractéristique
Il se caractérise par l’odeur qui s’en dégage par le ronflement anormal dans le conduit par la fumée abondante variant de l’ocre au noir qui en sort par l’apparition d’étincelles, voire de flammes, au débouché supérieur.
41
Sous l’effet de la chaleur, les conduits peuvent se fissurer. La propagation des fumées par les interstices ainsi formés constitue …
un risque d’intoxication pour les occupants des locaux voisins
42
Feu de cheminée. Extinction.
éteindre tout d’abord le foyer situé dans l’âtre à l’aide d’un miroir, tenté de localiser le foyer à l’intérieur du conduit si l’action n’a pas été suffisante, procéder à l’extinction complète sur toute la hauteur du conduit, en déversant de l’eau par petites quantités s’il persiste un point de chaleur anormale et inaccessible depuis une trappe de ramonage, il pourra être nécessaire de pratiquer une trouée de dégagement.
43
Feu de cheminée. Extinction. "Cette trouée, dont la section doit permettre l’enlèvement aisé des matières en ignition, sera réalisée…"
légèrement en dessous du point où la chaleur est | la plus intense
44
Dans tous les cas, le conduit ... , pour s’assurer qu’il n’existe pas de fissures dans lesquelles se seraient insinués des points chauds. En raison des risques importants de dégagement de .... Après l’extinction complète, il convient de …
devra être reconnu sur toute sa hauteur au moyen de la caméra thermique monoxyde de carbone, il est nécessaire de procéder à des relevés fréquents au moyen du détecteur multigaz dans tous les locaux adjacents au conduit mettre en place un service de rondes jusqu’au refroidissement complet du conduit
45
Les gaines techniques servent à
distribuer les conduites entre les différents niveaux ou volumes d’un bâtiment.
46
FAÇADE
Elles sont composées de laines minérales ou de plaques de mousse de polystyrène expansé M1 sur cornières PVC, le tout recouvert d’une toile de verre ou de lattis de bois enduit d’un crépi. Ce type d’isolation concerne parfois des immeubles de plus de dix étages.
47
FEUX DE FAÇADE. | Extinction
``` RASSURER et Mettre en sécurité barrer le gaz Ascenseur Attaque par intérieur et plain-pied Reconnaissance Utilisation de la CTHE pour les façades non brûlées. ```
48
FEUX DE COMBLES. Caractéristiques
les feux qui y prennent naissance origine défectuosité de l’installation électrique, ne sont découverts que tardivement se propager sans que l’on ne s’en aperçoive Ils prennent rapidement de l’ampleur et sont d’autant plus dangereux qu’ils menacent les pièces maîtresses de la charpente. Ils peuvent également se propager aux étages inférieurs par les gaines qui débouchent directement dans les combles, ainsi qu’aux constructions mitoyennes
49
Certains éléments architecturaux atypiques, tels les dômes ou clochers doivent faire l'objet d'une surveillance attentive en raison du
risque de survenue de phénomènes thermiques réservoirs de gaz chauds et/ou effondrement de structures, notamment lorsqu'ils sont situés au droit des escaliers
50
L’attaque est conduite selon les règles habituelles, si possible
par l’intérieur, ne pas déclencher un phénomène thermique par la brusque modification de l’air ambiant . L’emploi des lances pour trouées de type « BELIER » combiné avec des trouées pratiquées dans la toiture largement en amont du feu Il s’agit pour le COS de faire la part du feu et, dans le cas de combles ou de vides techniques non recoupés, de constituer une ligne d’arrêt
51
FEUX DE TERRASSE
Les feux de terrasse prennent le plus souvent naissance lors de travaux de réfection d’étanchéité, voire lors de la pose à chaud de revêtements à base de goudron ou de brai. Ces feux d’hydrocarbures solides, particulièrement fumigènes, sont très spectaculaires
52
Feux de terrasse. Risques
bouteille de gaz Risques de projection et de chute
53
En cas de risque important pour le personnel ou en présence d'un feu important, l'extinction peut être réalisée ... L'attaque sera menée …. Un … associé.
au moyen de la lance canon du BEA (eau ou mousse) fixée sur la nacelle depuis le sol à l'aide de la caméra du BEA.. FA-CA lui sera obligatoirement
54
feux de terrasse. CAT
Engagement minimum Cheminement au pied des immeubles en longeant les facades Large périmétre de sécurité Reconnaissances au dela du 1er rang d'immeuble si explosion extinction à l'eau emploie des MEA à titre exeptionnel (ne pas dépasser le bord dupérieur de la terrasse)
55
Le refroidissement des bouteilles de gaz fait partie intégrante de l'attaque. Entrepris dès leur découverte ... Durant cette phase, elles ne doivent pas être déplacées. Le ... impliquant des bouteilles d'acétylène
il est poursuivi jusqu'au refroidissement complet | LCPP est demandé d'urgence lors d'un incendie
56
FEUX D'ELEMENTS DE CONSTRUCTION. Les habitations modernes comprennent de plus en plus souvent :
des matériaux synthétiques des cloisons en préfabriqué des faux-plafonds
57
Dans les constructions plus anciennes, ... | Les constructions en béton armé sont ... .
les murs en pans de bois et les planchers peuvent parfois se révéler être des pièges. généralement découpées en blocs, eux-mêmes séparés par des joints de dilatation
58
FEUX D'ELEMENTS DE CONSTRUCTION. Ce type de feu se manifeste par un …
dégagement de fumées très toxiques à travers les jointures et les prises encastrées, avec présence localement d’une chaleur anormale, perceptible au toucher. Le plus souvent, ces fumées s’accompagnent d’un dégagement de monoxyde de carbone
59
Le feu, qui peut se déplacer dans les structures en laissant des intervalles intacts, est susceptible, après avoir couvé longtemps, de …
s’embraser rapidement au moindre apport d’air frais.
60
FEUX DE PLANCHER, DE CLOISON, DE MUR | À l’issue de l’extinction ...
des rondes sont systématiquement prévues.
61
FEUX DE JOINTS DE DILATATION Dans les cas difficiles, il faut réaliser ... pour devancer le feu, puis ... à l’aide du .... Avant de procéder aux trouées, il convient de s’assurer, dans la mesure du possible, de ... à l’endroit choisi. Les reconnaissances, accompagnées de ... fréquents, doivent être étendues à tous les locaux du ou des bâtiments concernés.
des séries de trouées largement autour de la zone chaude injecter de l’eau « additivée » en produit mouillant doseur mélangeur en ligne l’absence de conducteurs électriques ou de canalisations diverses contrôles atmosphériques
62
FEUX DE PARC DE STATIONNEMENT COUVERT Les véhicules électriques dans les PSC :
soit en station de charges, pouvant regrouper jusqu’à 10 véhicules  soit isolés à tous les emplacements, tous niveaux et dans tous les PSC
63
PSC. | La situation à l’arrivée des secours peut être particulièrement défavorable, avec notamment :
un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés  un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés  un effet de « four », qui rend difficile et/ou dangereuse l’attaque au niveau sinistré  une température élevée entrainant une fragilisation de la structure allant jusqu’à l’effondrement partiel le cas échéant  éventuellement une notion de victimes à l’intérieur du parc
64
PSC. | La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2 impératifs :
Rapidité / sécurité
65
En fonction de … les dispositions constructives et les aspects de prévention des PSC peuvent être différents.
la destination du bâtiment (habitation, code du travail ou ERP) et de la date du permis de construire,
66
PSC. | certains éléments d’ordre général méritent d’être pris en compte par le COS :
la stabilité au feu des dalles d’un PSC peut varier d’une demi-heure (rare) à 1h30 voire 4h00 dans le cas d'un IGH. colonnes sèches et/ou système d’extinction automatique à eau désenfumage mécanique dont les commandes manuelles sont en général situées au niveau de la rampe d’accès du parc  la coupure de l’alimentation générale doit rester exceptionnelle afin de ne pas mettre à l’arrêt le désenfumage mécanique du PSC
67
Particuluarité des feux de PSC
``` une propagation horizontale rapide une propagation verticale une propagation descendante un risque d’envahissement par les fumées la présence d'éventuelles victimes différents types de motorisation ```
68
PSC. Le COS doit donc axer son idée de manoeuvre sur | la maîtrise de 6 éléments primordiaux :
une prise en compte des moyens de secours propres à l’établissement  des reconnaissances approfondies dans l'ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants  une localisation rapide du foyer (CTHE)  une attaque massive du foyer (avec produit mouillant)  l’utilisation du désenfumage mécanique du PSC, lorsqu'il existe, ou de nos moyens de ventilations propres, qui permet d'abaisser la température, d’évacuer les fumées et de faciliter les reconnaissances  une utilisation de la mousse qui peut s’avérer judicieuse dans certains cas : niveau le plus bas, attaque « classique » impossible (demande du groupe mousse ventilation GMV)
69
RISQUES DUS AUX VÉHICULES ÉLECTRIQUES La soudaineté et la violence des phénomènes … Les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être...
La soudaineté et la violence des phénomènes qui survient approximativement 45 minutes après le début du sinistre protégées par un système d’extinction automatique à eau
70
l’attaque par des trouées d’extinction peut être envisagée par le COS. Cette option longue et délicate à mettre en oeuvre doit répondre à certains principes incontournables :
sécurisation des zones de percement, mise en place en amont du dispositif d’extinction retenu maintien d’un dispositif classique de refroidissement.
71
Si le PSC est doté d’une installation de désenfumage mécanique, le COS la fait mettre en oeuvre, même si ... La mise en oeuvre manuelle de la ventilation mécanique doit être progressive (mise en oeuvre PV puis GV) afin de limiter la demande instantanée de puissance électrique et éviter au système de disjoncte
le foyer n’est pas découvert.
72
PSC. | Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la localisation du sinistre, il doit :
s'appuyer sur la présence éventuelle d'un poste de surveillance se munir d'un plan couper l'alimentation électrique des éventuelles stations de charges barrer le gaz si les canalisations traversent le niveau sinistré
73
PSC. | Reconnaissance attaques
les cages d’escaliers doivent être utilisées en 1re intention ordres d’un sous-off placer un TGR, une équipe de sécurité et une lance par point d’accès effectuer la reconnaissance d’attaque au moyen de la caméra thermique Repli des équipes si signe d'emballement des batteries des VEH Evacuation niveau et N+1 si emballement d'une / plusieurs batteries + attaque depuis SAS Au cours de l'attaque : signe d'emballement = calée lance + repli + 2ème lances
74
au cours de la reconnaissance, le binôme peut être confronté à des signes annonciateurs de l’emballement des batteries des VEH, à savoir
flammes vives sous le véhicule, éventuellement projections de matières incandescentes, croissance rapide et exponentielle du feu en un point unique
75
PSC. | Reconnaissance périphérique
la CTHE pour rechercher d’éventuelles propagations si lrecherche et/ou l’extinction du foyer s’inscrivent dans la durée, effectuer des contrôles réguliers des niveaux directement inférieurs et supérieurs signaler au COS toute suspicion de fragilisation de la dalle supérieure ou inférieure lors d'un feu en infrastructure, s'assurer de la fermeture des portes d'accès aux étages supérieurs afin d'éviter la propagation des fumées la mise en place de la VO
76
La mousse agit par isolement, étouffement, refroidissement et diminution du rayonnement. 3 taux de foisonnement existent :
bas (0 à 20)  moyen (20 à 200)  haut (> 200, « grosses bulles »)
77
L’emploi de la mousse à moyen et haut | foisonnement est réservé à l’extinction de feux dans … sous réserve …
les locaux où | l’accès est particulièrement difficile, sous réserve que le tirage ne soit pas trop intense
78
Les feux de classe A sont dits feux « secs ». Ils intéressent les matériaux solides (cellulose, bois, papier, tissu, fourrage, coton, etc.), particulièrement inflammables. Ils présentent deux modes de combustion
 combustion vive, avec flammes |  combustion lente, sans flamme visible, mais avec formation de braises incandescentes
79
L’extinction complète, qui s’effectue généralement à l’eau, comprend en général 2 phases :
 la cessation de la combustion vive (abattage des flammes) |  la cessation de la combustion lente (noyage des braises)
80
L’extinction complète est généralement longue et délicate, car elle nécessite … pour s’assurer qu’il n’existe plus de matières incandescentes. L’addition … .
un important travail de déblai de produit mouillant dans l’eau peut se révéler utile
81
Au cours du déblai, il y a ... intérêt à ouvrir les emballages des matériaux conditionnés pour en vérifier le contenu et l’état, même s’ils paraissent intacts. Si des braises sont décelées, il est recommandé de …
toujours noyer l’ensemble, pour éviter un embrasement au contact de l’air et une reprise de feu par la suite.
82
Si les foyers sont difficiles d’accès ou qu’ils occupent de grands volumes, ils peuvent être éteints de façon ...
indirecte par étouffement sous un tapis de mousse.
83
FEUX DE CLASSE B – FEUX GRAS
Leur principale caractéristique est qu’ils flambent ou s’éteignent, mais ne couvent pas. Il n’y a donc pas de combustion lente et l’abattage des flammes provoque l’extinction.
84
point-éclair
température minimale à | laquelle il émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air ambiant une atmosphère inflammable
85
Feux de classe B Leur combustion provoque un .... De plus, le risque de formation de ... subsiste pendant toute l’opération. Des réactions chimiques imprévisibles peuvent également se produire au contact de .... C’est pourquoi, en présence de produits dangereux ou supposés comme tels il est impératif de recueillir préalablement tous les renseignements concernant les produits
dégagement de gaz toxiques et/ou corrosifs mélanges gazeux explosibles l’eau, de la fumée, des gaz chauds ou d’autres produit
86
l’auto-inflammation
température à laquelle un mélange gazeux combustible peut | s’enflammer spontanément sans la présence de flamme ou d’étincelle
87
feux de classe B | l’extinction complète ne peut être obtenue qu’après …
une phase de refroidissement
88
feux de classe B, il concerne :
LIQUIDES INFLAMMABLES NON MISCIBLES À L’EAU LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L’EAU SOLIDES LIQUÉFIABLES
89
LIQUIDES INFLAMMABLES NON MISCIBLES À L’EAU | extinction ?
généralement impossible de les éteindre avec de l’eau, sauf au jet diffusé pour les feux de faible étendue. Pour prévenir ce risque, il y a lieu d’établir des barrages ou de creuser des tranchées, pour empêcher ou canaliser les écoulements. Les deux agents extincteurs les plus efficaces sont la poudre pour les feux de faible importance et la mousse pour les nappes de grande superficie.
90
LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L’EAU | L’émulseur Brigade est du type ... et cela même dans …
polyvalent tous les engins (PS, F, BA, etc.).
91
FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ | tels que :
 gaz naturels  gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane)  autres produits à l'état gazeux
92
feux de classe C – FEUX DE GAZ Leur mise à feu s'accompagne généralement … Ces feux se présentent … sous forme de fuite enflammée
d'une explosion, | toujours
93
Feux de classe C | Ils se caractérisent par :
un très fort dégagement calorifique  un danger potentiel d'explosion  un dégagement de vapeurs toxiques
94
Extinction fuite de gaz : Cependant, en cas d’absolue nécessité d’extinction, l'agent extincteur à employer est …. S’il s’agit d’une fuite de gaz de ville, l’extinction ne sera effectuée qu'en … En cas de risque de propagation à l’environnement, des moyens d’extinction appropriés sont mis en oeuvre ... en veillant à ...
la poudre polyvalente A, B et C collaboration avec les techniciens de Gaz de France au plus près de la flamme, en veillant attentivement à ne pas la souffler ou à ne pas noyer la fuite par un effet baignoire
95
Les feux de classe D concernent … | qui sont toxiques par ... Leur combustion est généralement …
les métaux (sodium, magnésium, potassium, phosphore, aluminium, etc.), inhalation, ingestion ou simple contact. violente et très luminescente.
96
feux de classe D Certains métaux, comme ..., peuvent s’enflammer spontanément en présence de l’air, voire exploser. D’autres ne peuvent le faire que … Ces feux ne doivent en aucun cas être éteints au moyen ... . Seuls sont à employer des …
le sodium, le magnésium, le potassium ou encore le phosphore blanc lorsqu’ils sont réduits à l’état de poudre ou de copeaux d’eau ou de mousse agents d’extinction secs (poudre, sable, terre, ciment).
97
FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT VÉHICULES AUTOMOBILES À L’AIR LIBRE Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants :
``` réservoir d’hydrocarbure réservoir sous pression plancher de batteries ou un générateur thermique huile et pneumatiques matières plastiques dispositifs pyrotechniques matières transportées bornes de charge électrique ```
98
règle des « 4 I »,
- Identifier le véhicule et ses caractéristiques - Inspecter les éléments constitutifs - Interdire les actions potentiellement dangereuses - Intervenir conformément
99
TRANSPORT FERROVIAIRE | La distribution se fait :
par ligne aérienne de contact (câbles sous tension) : pantographes au niveau du sol (rails de traction) : frotteurs
100
pour éviter la formation d’arcs électriques | et le risque d’électrisation des porte-lance :
abaissement du pantographe ou retrait du frotteur | confirmation de coupure à distance de l’alimentation :
101
Extinction si abaissement des pantographes
intérieur, avec des moyen portatifs uniquement
102
extinction si confirmation de coupure du courant
par extérieur possible avec eau / mousse
103
TRANSPORT FERROVIAIRE Dans tous les cas et afin de pallier une éventuelle déficience des freins pouvant entraîner un écrasement, le COS …
fera procéder dans tous les cas au calage du train ou à l’actionnement des freins manuels.
104
AÉRONEFS | Les opérations d’extinction comprennent simultanément :
l’attaque des feux d’hydrocarbures l’attaque des parties métalliques, l’attaque des aménagements intérieurs l’attaque de feux de bâtiments voisins
105
BATEAUX OU PÉNICHES La principale préoccupation du COS doit être … C’est pourquoi un dispositif de sécurité nautique est … afin de …
la sécurité des intervenants amenés à progresser sur les ponts systématiquement mis en place pendant toute la durée de l’intervention, afin de prévenir les risques de chute de personne dans l’eau.
106
La brigade fluviale est également mise à contribution pour … en liaison avec …
Réguler, restreindre voire interrompre le trafic | fluvial sur demande du COS, en liaison avec le service de la navigation
107
L’attaque se fait en principe à partir des … Dans ce cas, il convient de prévenir tout risque de propagation par rayonnement ou projection de matières enflammées
engins-pompe stationnés sur la berge. Mais elle peut également être conduite depuis l'ESAVI, placée à couple. .
108
Afin d’éviter les surcharges, | les établissements d’attaque peuvent
cheminer sur des passerelles improvisées | à l’aide des MEA, lorsqu’elles peuvent fonctionner en site négatif
109
Pour chaque mode de transport de produits dangereux, il existe une réglementation qui impose un marquage indiquant …
le type de produit, le code de danger, ainsi que le ou les risques qu’il représente
110
TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES | En règle générale il faut se conformer à la MGO NRBC et notamment :
Se renseigner caler le véhicule périmétre de sécurité établir des moyens d'extinctions (prendr en comtpe la pente et sens du vent) protéger les zones voisines créer des barrages extinction demander service des égouts, voirie et LCPP protéger la citerne (aroser ou couvrir de mousse)
111
FEUX D'INSTALLATIONS PRÉCAIRES
INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES DÉPÔTS D’ORDURES, DÉCHARGES PUBLIQUES, DÉCHETS INDUSTRIELS CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS
112
INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES | Entrent dans cette rubrique :
les stands d’expositions, baraques et attractions foraines |  les tentes et caravanes disposées sur les terrains de camping
113
INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES | Ces installations sont assujetties à des règles de prévention, ce qui n’est pas le cas …
Des campements sauvages
114
INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES | facteurs constituant des conditions propices à l’éclosion
nombreux appareils d’éclairage, de cuisson et de chauffage, ainsi que la densité du public ou des occupants
115
INSTALLATIONS PROVISOIRES OU MOBILES L’intervention doit être conduite avec rapidité et précision. Après avoir demandé les moyens de renforts nécessaires, le COS fait porter ses efforts de manière à :
- réaliser les sauvetages - empêcher la propagation aux installations voisines - faire évacuer les zones menacées
116
DÉPÔTS D’ORDURES, DÉCHARGES PUBLIQUES, DÉCHETS INDUSTRIELS | Pour éviter tout risque de blessure pouvant entraîner des complications infectieuses, les porte-lances …
dans toute la mesure du possible, ne doivent pas progresser sur les matériaux entreposés
117
DÉPÔTS D’ORDURES, DÉCHARGES PUBLIQUES, DÉCHETS INDUSTRIELS La plupart du temps, un service … On peut aussi faire intervenir des sociétés privées pour faciliter l’extinction totale lorsque : ….
de rondes relaiera le dispositif de surveillance mis en place  le feu ne risque pas de se propager à d’autres installations  l’extinction risque d’être de très longue durée
118
CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS Ces feux sont attaqués suivant les principes énoncés au Titre 1 relatif aux …
« feux de contenants ».
119
CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS précautions particulières doivent être prises pour éviter d’exposer dangereusement les personnels engagés :
présence de bouteilles de gaz sous pression (acétylène, butane propane, etc.)  risques de chute dans les gaines non protégées en cours d’aménagement  installations électriques volantes, chute de matériaux  écroulements de murs, effondrements de toitures ou planchers, etc.
120
CHANTIERS DE CONSTRUCTION ET DE DÉMOLITION, OU BÂTIMENTS DÉSAFFECTÉS Les règles suivantes doivent être appliquées :
les reconnaissances en binômes et sont limitées au minimum n’engager que le personnel strictement nécessaire attaquer les foyers à distance le déblai ne doit pas être entrepris
121
PERSONNE ENSEVELIE | La difficulté est accrue par :
l’ensevelissement de plusieurs personnes l’impossibilité pour les victimes de se manifester le risque de décès pour les personnes ensevelies par : asphyxie dans des volumes clos manque de soins écrasement de membre (crush syndrome) privation d’aliments
122
Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours | des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :
de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action du non-respect des mesures de sécurité des chutes de matériaux
123
Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :
enquête de voisinage | respecter la chronologie d'une op de SD
124
Chronologie d'une Opération de SD
recherche des victimes de surface recherche dans les parties peu endommagées recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres
125
Opération de SD Pendant l’opération, il faut : Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :
``` Couper fluide Poches de gazs attention aux éboulement RSMU Amarrer personnel Mini personnel Engagement min ```  d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important  d’exiger le silence en toutes circonstances
126
PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR | Les risques pour la personne qui est tombée sont :
 le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie |  la difficulté à manifester sa présence
127
PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR | Pour le sauveteur, le risque est lié à :
 une chute pendant la progression, liée à un problème matériel  une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage
128
PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR | Avant l’opération, le sauveteur doit :
entrer en contact avec la personne localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la CTHE rechercher des renseignements : auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident auprès des techniciens auprès des voisins en consultant les plans spécifiques contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation CLRC
129
PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR | Pendant l’opération, il faut :
n’engager que le personnel strictement nécessaire ARI si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée éviter l’apparition d’une explosion pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs
130
PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR En cas de cheminement long ou complexe, il sera fait appel ... dont le matériel spécifique d’exploration est tout particulièrement destiné à ce type de mission.
aux spécialistes ELD et/ou IMP, voire aux SIS | « surface non libre »,
131
PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Il peut s’agir par exemple d’une personne :
qui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre  qui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble  qui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours
132
PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE | Du fait de l’aspect traumatisant de la notion de hauteur pour la personne, l’action … est …
psychologique est | déterminante
133
PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE | À cet effet, le COS doit :
rassurer la personne, au besoin à l’aide du porte-voix |  la calmer
134
PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances : Un périmètre de sécurité sera
 de la voie la plus facile et la moins risquée pour : atteindre la personne  assurer son sauvetage  des moyens à employer pour dégager la personne systématiquement établi à l’aplomb de la victime.
135
CAS PARTICULIER D’UNE PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE CAT
Avant le départ sur intervention, le COS doit s’assurer des moyens prévus et de leur correspondance avec l’ordre de départ  À leur arrivée sur intervention, les engins doivent autant que possible se présenter dans le calme
136
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Dès sa présentation sur intervention, le COS doit :
Police (+spécialiste si besoin) / VIDS dialogue Périmétre de sécurité évaluer la situation ( dde AR et GRIMP / analyse du risque) définir une idée de manœuvre 2ème OGC pour dialogue (ou médecin AR si IMP)
137
Les matelas de sauvetage en service à la BSPP permettent la réception d’une seule personne à la fois sautant d’une hauteur …
maximale de 15 m.
138
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE dialogue …
Discuter seulement seul / même plan / + de 3m pas d'agitation (éloigner la foule et les médias) disculpabiliser les intervenants si la victime saute prendre au sérieux attention à la préparation qui s'avère révélatrice prendre le temps méthodologie d'intervention laisser la famille à l'écart changement d'interlocuteur possible
139
PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Points cléfs du dialogue
``` vouvoyer sourire donner son prénom expliquer la situation calme mots simple ne pas laisser seul écouter acquiescer informer que le désir de mourir n'est pas permanent ```
140
ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS | Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de :
personne bloquée dans la cabine entre deux étages (pas d’intervention en règle générale)  personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine  personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine  personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine  personne tombée dans la gaine
141
Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont la chute dans le vide de la gaine et les blessures par écrasement, cisaillement, coupure, etc. d’où l’importance du
RESPECT DES | MESURES DE SÉCURITÉ
142
ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS | Avant toute action sur l’ascenseur, il faut
``` recceuillir renseignement localiser personnes contact avec personne (blecssé etc ..) couper l'alimentation électrique fermer les portes palières demander els moyens nécessaire si nécessaire (CD..) ```
143
Certains ascenseurs peuvent être équipés d’un système | anti-vandalisme :
il faut désactiver au préalable un système anti vandalisme un dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de commande le pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur
144
ascenseur anti vandalisme Dans le cas où, contrairement à la réglementation, le dispositif se situerait dans un autre local, cela sera …
signalé immédiatement au bureau prévention par le biais de la rubrique 9 du message de rentrée
145
Ascenseur. En fin d’intervention, il faut :
s’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension  préciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste
146
SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES | Les types d’accidents possibles :
 ERP flottant menaçant de couler ou ayant sombré |  collision entre plusieurs bateaux ou ouvrage d’art
147
SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES | Les risques :
difficultés d’effectuer les sauvetages et mises en sécurité conditions climatiques (victimes et sauveteurs) courant période nocturne (localisation difficile)  incapacité des sauveteurs terrestres (courant, froid...)  nombre de victimes potentiellement élevé et impossible à connaitre  sur-attentat
148
SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES | Les 3 premières actions à mener sont les suivantes :
sauvetage rapide de toutes victimes visibles (dans l’eau et l’embarcation menaçant de sombrer)  prise en charge des victimes  recherche des corps
149
SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES | Les principes suivants doivent être respectés par le COS :
``` localisation du sinistre engagement immédiat des primo-sauveteurs avec sécu mini moyens de fortune mise à l’eau des échelles sectorisation immédiate ```
150
SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES sectorisation immédiate : secteur aquatique et terrestre selon le schéma suivant :
AQUATIQUE Premier engin présenté engager des sauveteurs amarrés TERRESTRE Second engin présenté  mise à l’eau des échelles (crochet, coulisse)  récupération des victimes  reconnaissance rapide des berges pour extraction
151
SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES avec l’arrivée des moyens nautiques, la sectorisation pourra s’affiner et prendre la forme suivante :
AQUATIQUE SIA/SIS + tous engins flottants = noria victime dans l’eau / EP sur les berges et évacuation du bateau sinistré et ordre de mise à l’eau des canots de sauvetage le cas échéant Brigade Fluviale = même mission que les SIA + sécurisation de la zone de travail SIS + moyens civils (CIAM) = recherche de corps en second temps AIR Dragon 75 =  localisation des victimes en imagerie thermique  éclairage de la zone de travail  treuillage de victimes (avec un sauveteur BSPP) TERRESTRE EP, Moyens PMA ou plan rouge =  transfert des victimes des berges au PMA  SAV
152
SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES | recherche de victime :
domaine exclusif des spécialistes nautiques L’emploi de l’échosondeur de la Brigade fluviale reconnaissances des berges avals au sinistre par les EMF ou ESAV L’emploi de la caméra thermique peut également être de nature à faciliter ces opérations une victime immobile est visible à 50 m avec la CTHE des EP).
153
SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE | Les circonstances sont variées. Elles peuvent être liées à
```  un accident sportif ou de loisir (chute dans l’eau fatigue, etc.)  un acte volontaire ou malveillant  un véhicule tombé à l’eau  une inondation ```
154
SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE | Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon les circonstances :
 d’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré  d’utiliser une embarcation (barque, canot pneumatique)  de faire intervenir les spécialistes en interventions aquatiques et/ou subaquatiques
155
SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval :
par sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes  en apnée par un sauveteur amarré  à l’aide des spécialistes cynotechniques
156
SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE | La recherche du point de chute revêt une importance toute particulière pour les spécialistes et doit être
une | des actions premières du COS
157
Lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes doivent être respectées :
n’engager que le personnel strictement nécessaire  alléger autant que possible l’équipement individuel (casque, ceinturon, veste d’intervention)  équiper si possible le personnel de gilets de sauvetage
158
Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau :
 faire préciser par témoin le nombre de personnes à bord  plonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ou éventuellement éjectées aux abords  rechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant
159
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états :
 de leurs blessures  d’un sur-accident  de la survenue de blessures supplémentaires lors de leur dégagement  de brûlures
160
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de blessures du fait :
coupures manoeuvres de force sur-accident déclenchement des dispositifs pyrotechniques airbags choc électrique emballement thermique d’une batterie de traction
161
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION | L’intervention comprend deux aspects distincts, mais traités simultanément :
 l’action sur les victimes |  l’action sur le véhicule
162
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION | Les facteurs essentiels sont :
la rapidité d’intervention (urgence) l’emploi des moyens et procédés convenables le respect des mesures de sécurité le balisage en amont et en aval, pour éviter le sur-accident
163
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Afin d’éviter la confusion entre un accident pour lequel la demande de secours a été effectuée et un sur-accident, un chef d’agrès ne peut arrêter l’engin qui progresse en sens inverse qu’à la seule condition que celui-ci ait bien
parcouru la totalité de la voie opposée à celle de l’accident.
164
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à respecter impérativement :
aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident la signalisation des engins et le port du GHV pour l’ensemble du personnel sont permanents aucun personnel ne doit traverser les voies de circulation les victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace a été effectué
165
Pour réduire au maximum l’occupation de la zone | à risques, les chefs d’agrès doivent :
demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche dans l’attente du lieu de destination de la victime informer les forces de l’ordre, avant tout départ des lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné laisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DIRIF, société privée) et le rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre
166
La MGO SR comprend :
```  la sécurisation de l’intervention  la sécurisation du véhicule  l’abord de la (des) victime(s)  la recherche d'éventuelle(s) victime(s) éjectée(s)  la demande de moyens  la désincarcération  la cueillette1 et l’évacuation ```
167
La sécurisation de l'intervention. | Elle comprend :
le balisage : entrepris d’emblée par les premiers intervenants, il sera complété au fur et à mesure de l’arrivée des moyens de renforcement en fonction des risques en présence, du lieu et de la durée de l’intervention le port des EPI par les intervenants : manches longues, GHV, etc. la mise en place d’un moyen d'extinction : extincteur, lance, etc.
168
 la sécurisation du véhicule :
identifier, Inspecter, Interdire, Intervenir.
169
Identifier :
les risques liés au mode de propulsion | les risques liés au chargement
170
Inspecter
l’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des packs batterie doit être contrôlée :  toute fuite de gaz d’un réservoir ou de liquide d’une batterie de traction doit entrainer la demande de moyens NRBC  si des produits dangereux se répandent, demander les moyens NRBC, et se référer à la MGO NRBC
171
Interdire :
toute action sur les câbles de traction (généralement orange) des véhicules hybrides/électriques, les canalisations de gaz, les supers-condensateurs
172
FAD
fiches d’aide à la décision
173
En cas d’accident d’aéronef, le risque principal est … ,
l’embrasement de l’hydrocarbure
174
Conformément aux textes en vigueur, les forces de police se mettent à la disposition du COS. Les missions des forces de l'ordre principales sur un accident de la circulation sont les suivantes :
balisage régulation de la circulation routière assistance à personne relevé des informations
175
RISQUE D’EXPLOSION | Le risque d'explosion est généré par la présence
d'un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables de poussières en suspension dans l'air de produits explosifs par nature d’un récipient ou d’une conduite sous pression
176
L’explosion peut être déclenchée par :
une source externe (étincelle, flamme) un échauffement trop important (surpression) un refroidissement trop rapide (choc thermique) un choc mécanique un apport brusque de comburant
177
Dans tous les cas, l'intervention, qui est avant tout une mission de sauvegarde, consiste à :
 RECONNAÎTRE le risque  PROTÉGER l’environnement  SUPPRIMER le risque
178
RECONNAISSANCE DU RISQUE | Elle consiste à :
identifier la nature du produit déterminer la source du risque délimiter la zone dans laquelle le risque s’étend rechercher les causes externes de déclenchement possible de l’explosion
179
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
``` évaluer (les éventuels dégats) établir (un large périmètre de sécurité) mettre en place des moyens (évaluer) localiser (les différents barrages) s’il à une coupure de courant, la réaliser le plus loin possible éviter (modifications brusques) ```
180
D’une façon générale, si l’atmosphère explosible est considérée comme devant se maintenir longtemps, il peut être préférable de prendre le risque de .... Si au contraire il est possible de supprimer rapidement la cause, mieux vaut …
couper le courant maintenir l’alimentation et ne pas prendre le risque de perturber l’équilibre existant
181
Les ... « peu étincelants » peuvent être utilisés
outils de sécurité
182
SUPPRESSION DU RISQUE
``` demander l’intervention des services publics arrêter la fuite l’absorption du produit ventiler se maintenir informé ```
183
RISQUE D’EXPLOSION EN PRÉSENCE DE FEU Barrer préventivement la conduite qui dessert les locaux concernés par l’incendie. En cas d’impossibilité, le chef de détachement ne doit engager son personnel que s’il … En attendant, il doit limiter son action à
existe un risque avéré pour les personnes, en tenant compte des signes annonciateurs d’une explosion imminente la protection de l’environnement, afin d’éviter toute extension du sinistre.
184
RISQUE D’EXPLOSION EN PRÉSENCE DE FEU Sauf en cas d’absolue nécessité, la fuite enflammée ne doit être éteinte que ... afin de ne pas recréer de risque d’explosion. Par conséquent, il convient de prendre garde à …
par barrage de la conduite ne pas souffler la flamme, ni à noyer la conduite par un effet « baignoire » si elle est située en tranchée.
185
il peut être nécessaire de procéder à l'extinction alors même que la fuite n'est pas encore arrêtée. Pour ce faire, la conjonction des quatre facteurs suivants est nécessaire :
urgence absolue (personne en danger, risque d'explosion, risque d'extension grave, etc.) impossibilité d'effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs possibilité d'effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation spontanée
186
Quand ces quatre conditions sont réunies, il s'agit d’accompagner l’agent du GrDF en le faisant encadrer par ... , jusqu’à ce qu’il soit .... En cas de fuite enflammée sur conduite moyenne pression, …
deux sapeurs-pompiers manoeuvrant chacun une LDMR en jet diffusé de protection suffisamment près de la flamme pour la souffler et neutraliser la fuite ``` des LDMR (en jet diffusé) supplémentaires, placées légèrement en retrait, sont nécessaires pour la protection des porte-lance engagés au plus près du foyer. ```
187
Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. Dans ce cas, il faut :
éviter toute action mécanique ou thermique brutale ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL ne pas négliger le risque de combustion interne qui existe avec l’acétylène
188
Avant tout déplacement de la bouteille, | le chef de détachement doit alors :
en mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH) ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud la refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture dans le cas d’une bouteille d’acétylène, demander l’intervention du LCPP si la température externe a dépassé celle du seuil de rupture
189
CAS PARTICULIER DES OBJETS SUSPECTS | Ce type d’intervention est du ressort du ...
Laboratoire central de la préfecture de police (LCPP).
190
En présence d’engins suspects et plus strictement sur | les engins et colis déposés, les mesures suivantes sont à prendre :
demande police périmétre de séurité de 100m en lien avec la police ne pas toucher, déplacer prendre les 1ère mesure à l'établissement du périmétre de sécurité demande de moyens (éventuel explosion)
191
RISQUE ÉLECTRIQUE | différentes tensions
alternatif TBT : jusque 50 inclus BT : 50 à 1000 inclus HT : sup à 1000 continu TBT : jusque 120 inclus BT : 120 à 1500 inclus HT : sup à 1500
192
FEU EN PRÉSENCE D’UNE INSTALLATION ÉLECTRIQUE Les feux d’origine électrique sont générateurs de ... Aussi, dès le début des opérations, le commandant des opérations de secours doit porter une attention toute particulière à …
fumées particulièrement âcres et toxiques. reconnaissances étendues dans les bâtiments concernés
193
En cas de coupure, les intervenants doivent prendre garde …
aux installations secourues, qui peuvent se | retrouver automatiquement réalimentées (par un groupe électrogène de secours, des batteries…).
194
S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en oeuvre d’une LDMR Cette manoeuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :
manoeuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension procéder par gestes lents et précis reculer à la moindre sensation de picotement faire attention au risque d'électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes
195
installation HAUTE-TENSION | Aucune …
extinction ne doit être entreprise avant la mise hors tension de l’ensemble de l’installation par du personnel qualifié
196
Installation électronique | caractéristiques
locaux climatisé comrpenannt de nombreux matériels informatique connectique chemine sous des faux planchers Disposant d’une détection automatique qui couvre tous les volumes protégés par un système d’extinction automatique à base de gaz inerte
197
Installation électronique Ces feux ont presque toujours une origine électrique. Leurs foyers,… , sont bien souvent dissimulés dans … et sont donc difficiles à localiser
à combustion lente un vide technique
198
Pour éviter d’interrompre de manière impromptue de | lourdes séquences informatiques, la coupure électrique des installations doit être …
réduite à son strict minimum et si possible, | sur conseil et en présence d’un technicien qualifié du site.
199
Tant que le caractère respirable du local n’a pas été établi après le déclenchement de l’extinction automatique, les intervenants doivent … même …. Dès que possible, les locaux sont largement ventilés
être protégés par leur ARI, en l’absence de fumée
200
Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact (LAC), les secours ne doivent en aucun cas s'approcher à une distance inférieure ou égale à,... tant qu’…
3 mètres de la caténaire ils n’ont pas acquis la certitude que le courant est coupé
201
réseau férré | Dans tous les cas, il faut :
Mesure de sécurité BSP 370 NE pas toucher aux caténaires Ne pas monter aux poteaux Ne pas se livrer à des travaux sur les pièces sous tensions Se méfier des courant induit et risque d’amorçage jusque 40cm Prendre en compte les fumées et gazs chaud Faire attention à l'emplacement des échelles et des outils
202
Personne électrisé | la règle de base est …
La prudence
203
risque électrique : chute d'un fil électrique. ne pas s’approcher à moins de... . Ce phénomène, plus connu sous le nom de ... s’explique par ..., d’autant plus importante que l’écartement est grand et qu’il se fait près du point de contact
10 mètres du point d’impact sur sol sec « tension de pas », la différence de potentiel qui s’établit entre les pieds
204
Le système « solaire photovoltaïque » consiste à
produire de l’électricité directement à partir du | rayonnement solaire grâce à des capteurs situés dans des panneaux dits « photovoltaïques
205
solaire thermique
récupère simplement la chaleur du rayonnement solaire pour produire de l’eau chaude
206
Une installation photovoltaïque (PV) est constituée
-d’un ensemble de capteurs ou panneaux photovoltaïques pouvant atteindre des tensions dangereuses supérieures à 50 V et d’intensité supérieure à 30 mA - d’un ou plusieurs onduleurs - de câbles reliant l’ensemble des composants - de boîtiers de jonction faisant la liaison entre les différents groupes de panneaux - exceptionnellement de batteries
207
L’onduleur a pour rôle
de convertir le courant continu produit par les panneaux photovoltaïques, en courant alternatif.
208
2 types de disjoncteur
production et consommation
209
le disjoncteur de production … | le disjoncteur de consommation …
production situé entre l'ondulateur et le réseau ERDF ( ne coupe pas le courant continu avant l'ondulateur) consommation : coupe l'ensemble de l'instalallation
210
Une installation photovoltaïque | Les risques pour les intervenants
électrisation et/ou électrocution (panneaux, boîtiers de jonction, câbles, onduleurs)  chute liée à la hauteur d’intervention après un choc électrique sur les intervenants  chute des panneaux par fonte des dispositifs de fixation en toiture  intoxication potentielle liée aux émissions de gaz toxiques provoqués par la combustion des panneaux  passage au travers des panneaux
211
Les manoeuvres de force ont pour but :
 de modifier la position d’un fardeau |  d’en assurer le déplacement éventuellement
212
CPCU : | Toute intervention se déroulera conformément aux prescription contenues dans le
BSP 350
213
Les premières étapes de la MGO NRBC, du ressort des SP non spécialsite sont réalisées …
``` Recherche de renseignement protection du personnel sauv/évac/mise à l'abri PDS réflexe détection d'alerte détection de confirmation zonage de l'espace prélèvement, transfert réduction / suppression de la cause désengagement gestion de la dosimètrie remise en condition gestion des déchet ```
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NRBC | recherche de renseignement
``` situ météo nature du/des produits en cause circonstances victimes relevés de mesure déjà effectué mesures prise par le requérant exploiter les mesures définis dans les établissement privé / public ```
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NRBC | protection du personnel
s’arrêter avant l’adresse (comme pour une fuite de gaz) ; b) porter les EPI adaptés au risque (TDF ou TLD + ARI) ;  en l’absence de risque de feu ou d’explosion, privilégier l’utilisation de gants butyles et de la TLD. c) contrôler le caractère explosif de l’atmosphère et des espaces clos ; d) engager le minimum de personnel (en binôme, à vue) ; e) constituer une équipe de sécurité ; f) en cas d'incendie :  utiliser le minimum d’eau pour l’extinction et contrôler les écoulements ; interdire l’emploi de l’eau ou toute autre matière humide1 pour l’extinction de matières fissiles et matières réagissant dangereusement avec l’eau
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Sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri de la population
soustraire les victimes du danger immédiat (« sauvetage », au sens du ROFSIS) ; b) mettre en sécurité et évacuer la population potentiellement soumise aux effets des risques ( « mise en sécurité » et « évacuation », au sens du ROFSIS) ; c) mettre à l’abri la population soumise à un danger différé ou limité (durée et concentration) ; d) confiner les locaux ou les véhicules incriminés (mettre à l’arrêt les dispositifs de ventilation).
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Périmètre de sécurité réflexe
``` définir une zone d’exclusion 50 m SP 100 m population ; 500 m risques d’explosion ; + 300 m dans le sens du vent, si le vent fort ``` matérialiser cette zone au moyen des dispositions constructives identifier 1 pts d'entrée et de sortie
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Détection d’alerte
pour la mise en œuvre des appareils de détection adaptés pour la demande de renforts fixer un pts de regroupement des renforts (attention à la ZDI)
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demande de moyens NRBC
1 Eq pour lever de doutes | 1 Grp RAD/CHIM/BIO si l'intervention est manifestement a caractère radioactif
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Risque de contamination
présence indésirable de substances radioactives à la surface ou à l’intérieur d’un milieu quelconque, le personnel présent sur intervention est susceptible d’être contaminé par dépôt de matière sur la peau, et par inhalation de particules ou de vapeurs.
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Les produits chimiques peuvent :
accélérer et propager un incendie ; faire naître un danger d’explosion ; provoquer de graves brûlures ; produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants
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Ils sont classés par le code du travail en fonction | de catégories de danger :
``` cancérigène explosif inflammable corrosif toxique comburant ```
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CAT spé en cas d'inc en labo confiné
limiter transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique (NSB) maximal ; Ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantie de non-propagation de contamination/infection (sauf en cas de risque avéré pour la victime, menace directe par un animal de laboratoire dangereux, par exemple) ; Pré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR ; Suivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes, notamment en matière de port de tenue et de maintien du confinement
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SPÉCIFICITÉS DES OPÉRATIONS POUR PLIS, COLIS, CONTENANT ET SUBSTANCES SUSPECTÉS DE RENFERMER DES AGENTS NRBC Classification des impliqués :
les « personne au contact direct » de la substance seront dites du 1er cercle, aussi appelées « C1 ».  les personnes à proximité mais n’ayant pas été en contact avec la substance seront dites du second cercle « C2 »
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DISPOSITIF ANTI-INTRUSION À FUMIGÈNE
Ces dispositifs fonctionnent de la façon suivante : lorsqu’une effraction (bris de glace, porte forcée, etc.), se produit dans un bâtiment protégé, un appareil producteur de fumée froide propulse en une minute 600 m3 de fumée froide, blanche et mentholée, puis alterne des séquences d’enfumage de 5 secondes toutes les 15 secondes, le cycle complet durant 7 minutes.
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La ville de Paris dispose d’une organisation de gestion | de crise par le biais :
d’un Centre de veille opérationnelle (CVO), d’un système de permanence hebdomadaire des élus, du cabinet du maire, du secrétariat général et de toutes les directions de la ville de Paris Cellule centrale de crise (CCC) système de contrôle à distance de l’ensemble des panneaux d’informations de la ville de Paris Poste de commandement de coordination (PCC) d’un ensemble regroupant d’autres moyens pouvant être activés ou demandés par le COS
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MOYENS DE LA VILLE DE PARIS | but
Le but de cette collaboration de circonstance est d’assurer une prise en charge logistique des personnes évacuées, afin de garantir leur accompagnement social jusqu’à un retour à la normale.
228
le poste de commandement et de | coordination est placé sous la responsabilité d’
un agent de la Direction de la prévention et de la protection (DPP).
229
MOYENS DE LA VILLE DE PARIS Les délais maxima de mobilisation sont
de 30 min le jour et de 90 min la nuit
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La ville de Paris dispose d’un véhicule de déploiement rapide de denrées et de fournitures de première nécessité, basé sur le site de … Ce véhicule contient :
la caserne Napoléon 10 lits pliants et des couvertures  2 cafetières de grande capacité (15 l/h) et les consommables associés  des tables pliantes  des vêtements chauds
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Un véhicule poids lourds complémentaire chargé et prêt au départ peut être mobilisé en cas de besoin lors d’un hébergement d’urgence. Équipé d’un transpalette manuel, il comprend :
100 lits pliants  200 couvertures  15 tables  53 chaises  53 paravents  1 containeur de 1re intervention de nettoyage (seau, éponges, produits)  1 centaine de bouteilles d’eau minérale
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Alimentation. | Adaptées en fonction de l’horaire du sinistre et de son intensité, les principales solutions existantes sont :
la livraison de plateaux-repas (jusqu’à 1 000) le ravitaillement d’urgence l’achat de nourriture, en liaison avec la Protection-Civile 75 la mobilisation des restaurants administratifs en journée et le soir (jusqu’à 100 personnes) l’achat à la SNCF de rations alimentaires d’urgence stockés dans les diverses gares de Paris l’alimentation d’urgence concerne aussi l’eau potable. Celle-ci peut être transportée et mise à disposition en s’appuyant soit :  sur une réserve permanente de 180 packs de 6 bouteilles de 1,5 litre  sur une ressource de 40 000 bonbonnes de 18,9 litres chacune (environ 800 m³ d’eau). Ces stocks sont répartis sur deux sites
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Ces ressources alimentaires sont mobilisables depuis le CVO. | Leur délai d’acheminement est
variable en | fonction des circonstances et du besoin.
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Des moyens de transports collectifs et individuels sont disponibles leur délai d'acheminement …
leur délai d’acheminement peuvent être directement transmis par le responsable du poste de commandement et de coordination in situ ou par des échanges d’informations entre le CO Brigade et le CVO.