118.2 - Règles d’engagements spécifiques par type d’intervention Flashcards

1
Q

Valeur du TBT, BT, HT courant alternatif et continu ?

A
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2
Q

Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :

A
  • D’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important
  • D’exiger le silence en toute circonstances
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3
Q

CAT pour l’extinction d’une cage d’escalier ?

A
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4
Q

Quelles sont les étapes des intervenants non spécialiste sur intervention NRBC ? (MGO primo-intervenant)

A

1 - Recherche du renseignement
2 - Protection de personnel intervenant
3 - Sauvetage / Évacuation / Mise à l’abri de la population
4 - Périmètre de sécurité réflexe
5 - Détection d’alerte

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5
Q

CAT feu d’avion de combat ?

A

En l’absence de personne qualifiée sur place, l’attaque sera menée au plus loin.

Les feux sur les avions de combat présentent des caractéristiques particulières (munitions embarquées, sièges éjectables, leurres pyrotechniques). En l’absence de personne qualifiée sur place, l’attaque sera menée au plus loin. Les intervenants s’efforceront de ne pas toucher aux équipements de l’avion. En cas d’absolue nécessité, ils porteront une attention particulière aux indications de danger marquées sur la carlingue et le cockpit de l’avion.

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6
Q

CAT lors de l’extinction d’un feu d’espace clos par l’extérieur car la T° intérieur est trop élevé ?

A
  • Remplir alors totalement les locaux de mousse, ce qui permettra d’étouffer le foyer et d’inertes l’atmosphère gazeuse
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7
Q

CAT feu de transport de matière dangereuse ?

A
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8
Q

Qu’est-ce qui concerne les feux d’installation précaire ?

A
  • Les installations provisoires ou mobile (caravane, etc..)
  • Dépôt d’ordure publique, déchets industriels
  • Chantier ou bâtiments désaffectés
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9
Q

CAT lors de l’extinction d’un feu d’habitation qui se limite à une seul pièce ?

A
  • Extinction menée par l’intérieur en utilisant le volume d’eau strictement nécessaire et après avoir neutralisé le risque d’accident thermique
  • Investissement des locaux ou volumes adjacents
  • Reconnaissances dans la totalité de l’immeuble
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10
Q

CAT lors de la présence d’un système anti-vandalisme ?

A
  • Pour accéder au dispositif principal de déverrouillage de la porte, il faut désactiver au préalable un système anti vandalisme
  • Un dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de commande
  • Le pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur
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11
Q

CAT lorsqu’un feu d’habitation menace de se propager verticalement en façade ?

A
  • Établir exceptionnellement une lance de plein- pied ou sur échelle

Le but est d’enrayer la propagation par l’extérieur et à refroidir les gaz chauds qui menacent les étages supérieurs

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12
Q

Prise en charge d’une victime exposé à un toxique de guerre ?

A
  • Utilisation des gants de décontamination chimique d’urgence
  • Protection des voies respiratoires (oxygénothérapie)
  • Déshabillage
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13
Q

Définition d’un espace clos ?

A

Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles.
Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un BLEVE ?

A

Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion

C’est l’explosion d’un gaz sous forme liquide se produisant lorsqu’il y a rupture brusque du réservoir

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15
Q

CAT lors d’une intervention pour une personne menaçant de se jeter dans le vide ?

A
  • Avant le départ sur intervention, le COS doit s’assurer des moyens prévus et de leur correspondance avec l’ordre de départ
  • À leur arrivée sur intervention, les engins doivent autant que possible se présenter dans le calme

Dès sa présentation sur l’intervention, le COS doit :

  • Demander la police
  • Demander les matelas de sauvetages si nécessaire
  • Entamer rapidement le dialogue avec la personne, sans pour autant entrer dans une quelconque forme de négociation
  • Lorsque le dialogue semble ne pas aboutir et que l’intervention va s’inscrire dans le temps, faire intervenir des spécialistes de la négociation (RAID en extra- muros, BRI pour Paris)
  • Faire établir dans le même temps un périmètre de sécurité à l’aplomb de la façade ou de l’ouvrage concerné, et le placer sous la responsabilité d’un sapeur-pompier
  • Évaluer la situation (…)
  • Si l’intervention monte en puissance, le COS doit rapidement définir son idée de manœuvre, afin de parfaitement coordonner l’action des différents acteurs sur le terrain (sécurité des tiers, conservation du dialogue avec la personne, manœuvre du GRIMP, etc.)
  • Dans le cadre de cette montée en puissance et afin de conserver un certain recul sur son intervention, le COS peut alors demander un second officier de garde compagnie, qui prendra le relais au niveau du dialogue avec la personne. Le médecin de l’AR, notamment s’il est qualifié « IMP », pourra également prendre ce relais, si possible en s’approchant de la personne par le biais du GRIMP.
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16
Q

MGO recherche de personne égarée non spécialiste ?

A

► en liaison avec la police et d’éventuels témoins, définir le ou les secteurs probables de présence de la victime
► effectuer des reconnaissances dans chacun de ces secteurs en revenant ensuite systématiquement au point d’entrée, afin d’y effectuer un compte-rendu au COS, qui doit rester en surface
► la recherche de personnes égarées se fera conjointement avec la police des carrières (moniteurs de la DOPC)

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17
Q

Quelles sont les précautions à prendre lors de l’extinction d’un feu d’habitation ?

A

L’eau peut créer des dégâts importants. L’attaque doit donc être conduite avec le volume d’eau strictement nécessaire. Les mesures de protection sont prises au plus tôt, y compris durant la phase active.

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18
Q

CAT extinction fuite de gaz enflammée ?

A
  • Ne pas éteindre
  • Contrôle et surveillance de la flamme
  • Barrage de la conduite

En cas d’absolue nécessité d’extinction, l’agent extincteur à employer est la poudre polyvalente A, B et C

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19
Q

Les moyens du «renfort habitation» permettent d’entreprendre rapidement et simultanément :

A
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20
Q

Quel est le risque principal en cas de feu dans un ERP ?

A

La panique

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21
Q

Quelles sont les différents feux de moyens de transport ?

A
  • Véhicule automobile à l’air libre
  • Transport ferroviaire
  • Aéronefs
  • Transport de matières dangereuses
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22
Q

CAT feu d’aéronef ?

A
  • Sauvetage / mise en sécurité
  • Extinction
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23
Q

Oû sont situées les commandes de désenfumage manuelles ?

A

Au niveau de la rampe d’accès

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24
Q

Au cours de l’extinction d’un feu d’habitation d’un local de petit volume, il convient de :

A
  • Se renseigner sur l’occupation de l’étage concerné notamment auprès du concierge, souvent présent dans ce type d’immeuble
  • N’engager que le personnel strictement nécessaire à l’attaque, disposant d’un moyen hydraulique lui permettant de délivrer un minimum un débit de 500L/min en ayant préalablement reconnu l’itinéraire de repli
  • Ne pas stationner dans la circulation horizontale du niveau sinistré, trajectoire fortement probable d’un phénomène thermique
  • Rechercher rapidement les possibilités de création de sortants et mettre en œuvre la ventilation opérationnelle d’attaque (escaliers encloisonnés)
  • S’appuyer sur l’existence de plans qui pourraient renseigner sur la configuration des lieux, toujours différente, des niveaux courants
  • Prendre les plus grandes précautions lors de l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des modifications aérauliques brutales
  • Lors de la reconnaissance de locaux enfumés, refermer la porte derrière les explorateurs
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25
Q

Quels sont les 2 aspects à traiter simultanément sur un accident de la circulation ?

A
  • L’action sur les victimes
  • L’action sur le véhicule
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26
Q

L’extinction d’un feu d’habitation est conduite avec le souci de maintenir le feu dans son volume initial :

A
  • En évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances
  • En coupant les propagations
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27
Q

Extinction d’un feu de cheminée :

A
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28
Q

Comment agit la mousse ?

A
  • Isolement
  • Étouffement
  • Refroidissement
  • Diminution du rayonnement
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29
Q

Qu’est-ce qu’un feu de classe B ?

A

Les feux de classe B sont dits feux « gras ». Ils concernent les liquides et les solides liquéfiables (hydrocarbures, goudron, brai, graisses, huiles, peintures, vernis, alcools, cétones, solvants et produits chimiques divers).

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30
Q

Prise en charge d’une victime exposé à un gaz toxique ?

A
  • Mettre à l’aire libre (oxygénothérapie éventuellement)
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31
Q

Caractéristique d’un feu de cheminée ?

A

Il se caractérise par :

  • L’odeur
  • Le ronflement anormal dans le conduit
  • La fumée abondante variant de l’ocre au noir
  • L’apparition d’étincelles, de flammes, au débouché supérieur

Ce type de feu résulte de l’inflammation des dépôts qui recouvrent l’intérieur des conduits.

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32
Q

Les 3 taux de foisonnement ?

A
  • Bas (0 à 20)
  • Moyen (20 à 200)
  • Haut (>200 «grosse bulles»)
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33
Q

Caractéristique d’un feu d’ERP ?

A
  • Public de passage dans les magasins, centres commerciaux, salles d’expositions, etc..
  • Enfants dans les établissements d’enseignement
  • Personnes dépendantes dans les établissements sanitaires
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34
Q

L’extinction d’un feu d’ERP, ce fait de façon à ce que l’engagement doit être conduit selon les règles habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu vers les locaux contigus et en tenant compte des dispositif techniques de prévention existants :

A
  • Implantation pour l’accès des secours
  • Dégagements pour les évacuations de personnes
  • Cloisonnement pour la lutte contre les propagations
  • Désenfumage pour l’évacuation des fumées

Mémo technique : i d c d

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35
Q

Qu’est-ce qu’un feu de classe C ?

A

Ce sont des feux de gaz tels que :

  • Gaz naturels
  • Gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane)
  • Autres produits à l’état gazeux (produits chimiques, gaz rares, etc..)
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36
Q

Quels sont les 2 impératif lors d’un feu de PSC ?

A
  • L’engagement des moyens le plus rapidement possible
  • La sécurité du personnel
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37
Q

Dans tous les cas, lors d’une intervention pour un accident de la circulation, les consignes suivantes sont à respecter impérativement :

A
  • Aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident, mais poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée
  • La signalisation des engins et le port du gilet haute visibilité pour l’ensemble du personnel sont permanents
  • Aucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans un véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des secours
  • Les victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace a été effectué
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38
Q

Lors d’un feu sur une installation BT, quelle est la distance minimal entre la lance et l’installation ?

A

2m

  • S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en œuvre d’une lance, seul le jet diffusé d’attaque est autorisé, en respectant une distance minimale de 2 m entre la lance et l’installation.
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39
Q

En cas d’incendie impliquant une bouteille d’acétylène, qui doit être demandé ?

A

LCPP

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40
Q

Avant toute action sur l’ascenseur, il faut :

A
  • Recueillir le maximum d’information sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement
  • Localiser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un SP formé pour manœuvrer manuellement la cabine à la demande
  • Couper l’alimentation électrique
  • S’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin
  • S’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute
  • Demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération
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41
Q

Lors d’une intervention pour une personne bloqué en hauteur, le COS doit :

A
  • Rassurer la personne
  • La calmer, si elle semble paniquer, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de danger avéré

Dans certaines situations, le médecin ou le chef du GRIMP pourra faire appel à un « médecin référent IMP », dont les spécificités GRIMP et l’expérience de ce genre d’interventions peuvent apporter une réelle plus- value à l’action des secours. Ce dernier progressera sous la responsabilité du chef d’unité du GRIMP, et interviendra sur ordre du COS

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42
Q

CAT extinction de feu de joint de dilatation ?

A
  • S’assurer de l’absence de conducteur électrique ou de canalisation
  • Effectuer des séries de trouées largement autour de la zone la plus chaude
  • Reconnaissance de tous les locaux
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43
Q

CAT extinction de feu de plancher, cloison, mur ?

A
  • Dégarnissage
  • Sceau-pompe, LDT
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44
Q

Caractéristiques d’un feu de cage d’escalier ?

A

Dans les immeubles, anciens ou traditionnel :

  • en bois
  • passage de fluides
  • accès directement aux logements
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45
Q

CAT feu de transport ferroviaire ?

A
  • Coupure de l’alimentation
  • Extinction*
  • Calage du train ou action des freins manuels

*Attaque par l’intérieur avec moyen portatif si coupure par abaissement du pantographe ou retrait du frotteur
*Attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main si confirmation de coupure à distance de l’alimentation

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46
Q

Les feux de classe A présentent 2 mode de combustion :

A
  • Combustion vive, avec flammes
  • Combustion lente, sans flamme visible, mais avec formation de braises incandescentes
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47
Q

Lors du sauvetage d’une personne tombée en profondeur, pendant l’opération, il faut :

A
  • N’engager que le personnel strictement nécessaire
  • Amarrer les sauveteurs
  • Que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi
  • Si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion
  • Pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface

En cas de cheminement long ou complexe, il sera fait appel aux spécialistes ELD et/ou IMP, voire aux SIS « surface non libre », dont le matériel spécifique d’exploration est tout particulièrement destiné à ce type de mission.

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48
Q

Prise en charge d’une victime exposé à un agent chimique par contact ?

A
  • Protection des voies respiratoires
  • Déshabillage
  • Rinçage des parties exposées au toxique avec de l’eau ou un produit adapté après contact avec responsable sécurité du site ou coordination médicale
  • Pour les produits sous forme de poudre, épousseter et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la coordination médicale
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49
Q

Quel est le principal danger d’un feu de terrasse ?

A

La présence de bouteille de gaz

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50
Q

Lors d’un accident de la circulation, pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent :

A
  • Demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche dans l’attente du lieu de destination de la victime
  • Informer les forces de l’ordre, avant tout départ des lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné
  • Laisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DIRIF, société privée) et le rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre
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51
Q

Lors d’un accident de la circulation, dans l’attente d’un CD, par anticipation, les primo intervenants peuvent, dans la mesure du possible :

A
  • Couper les ceintures
  • Dégarnir les endroits de coupe
  • Déposer les vitres et pare brises
  • Ouvrir toutes les portières et le coffre
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52
Q

L’essentiel du potentiel calorifique se trouvant au niveau du sol, il est nécessaire d’appliquer dans un premier temps, un tapis de mousse à..

A

Bas foisonnement

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53
Q

Quelles sont les 2 phases d’une intervention NRBC ?

A
  • Phase réflexe
  • Phase réfléchie

*La MGO face aux risques NRBC se divise en 2 phases :
► une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes
► une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés

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54
Q

Extinction d’un solide liquéfiable ?
(Plastique, goudron, etc..)

A

C’est feux sont généralement éteints moyen de l’eau.
Dans certain cas, l’extinction peut-être menée à l’aide de mousse

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55
Q

Extinction d’un feu de métaux ?

A

Ces feux ne doivent en aucun cas être éteints au moyen d’eau ou de mousse. Seuls sont à employer des agents d’extinction secs (poudre, sable, terre, ciment).

56
Q

Quels sont les risques sur les feux de véhicule à l’air libre ?

A
  • Réservoir d’hydrocarbure
  • Réservoir sous pression (gaz)
  • Matières plastiques
  • Matières transportées
  • Plancher de batterie ou un générateur thermique
  • Huiles et pneumatiques
  • Dispositifs pyrotechniques
  • Bornes de charge électrique délivrant du courant alternatif
57
Q

Dans quels cas le déblai et le dégarnissage doit-il être minimisés au strict nécessaire ?

A
  • D’éviter la détérioration des objets, dont certains sont précieux ou ont une valeur affective et irremplaçable pour leur propriétaire
  • D’optimiser les investigations, dans les meilleurs conditions, de la garde RCCI et de la cellule investigation après incendie (CIAI)
  • Présence du laboratoire central de la préfecture de police (LCPP)
  • De préserver les scènes soumise à une éventuelle enquête
58
Q

Extinction d’un liquide non miscible à l’eau ?

A
  • Utilisation de poudre (faible ampleur)
  • Utilisation de mousse (grande ampleur)
  • Barrage ou tranchée
59
Q

Qu’est-ce que le « point-éclair » ?

A

Température minimale à laquelle il émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air ambiant une atmosphère inflammable

60
Q

Lors d’un accident de la circulation, la désincarcération :

A

► Par anticipation, les primo intervenants peuvent, dans la mesure du possible :
• couper les ceintures
• dégarnir les endroits de coupe
• déposer les vitres et pare brises
• ouvrir toutes les portières et le coffre

► La désincarcération ne devra être entreprise qu’après sécurisation du véhicule
► L’étude des fiches d’aide à la décision permettra la localisation
► La découpe des zones déconseillées doit être évitée
► La découpe sur des zones dangereuses est à proscrire

61
Q

Qu’est-ce que les feux de classe D ?

A

Les feux de classe D concernent les métaux (sodium, magnésium, potassium, phosphore, aluminium, etc.), qui sont toxiques par inhalation, ingestion ou simple contact. Leur combustion est généralement violente et très luminescente.

62
Q

Lors d’un sauvetage d’une personne tombée en profondeur, avant l’opération, le sauveteur doit :

A
  • Chercher à entrer en contact avec la personne
  • Essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique
  • Rechercher des renseignements :
    • auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident
    • auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier…) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.)
    • auprès des voisins
    • en consultant les plans spécifiques
  • Contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation
63
Q

Quelle lances est adapté au feux de combles ?

A

La lance bélier

64
Q

Sur feu d’ERP, le COS doit systématiquement rechercher les victimes potentielles et les personnes isolées par le feu, en particulier :

A
  • Dans les locaux attenants
  • Dans le voisinage immédiat
65
Q

La sécurisation du véhicule :

A
  • Identifier
  • Inspecter
  • Interdire
  • Intervenir

Identifier :
► les risques liés au mode de propulsion du (des) véhicule(s) : hybride, électrique, GPL, GNV, etc. (reconnaissance, questionner le propriétaire, demander l’identification au CSO)
► les risques liés au chargement : TMD

Inspecter :
► l’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des packs batterie doit être contrôlée :
• toute fuite de gaz d’un réservoir ou de liquide d’une batterie de traction doit entrainer la demande de moyens NRBC
• si des produits dangereux se répandent, demander les moyens NRBC, et se référer à la MGO NRBC

Interdire :
► toute action sur les câbles de traction (généralement orange) des véhicules hybrides/électriques, les canalisations de gaz, les supers-condensateurs (STOP & START)

Intervenir :
► caler les roues, serrer le frein à main, sélecteur de vitesse en position «N», «P» ou au «point mort» pour les véhicules non automatiques
► ouvrir toutes les portes (coffre)
► effectuer l’arrimage du chargement du véhicule ou
son déchargement
► sécuriser le véhicule : couper le contact et confier la clé aux forces de l’ordre, débrancher la (les) batterie(s) 12V
► pour les véhicules à énergie alternative : (phase réfléchie)
• pour les véhicules GNV : rechercher une vanne de barrage
• pour les véhicules électriques : en cas de choc violent sur le pack batterie, câbles orange au sol doutes sur la HT… : rechercher un organe de coupure électrique. (service PLUG). Toute action sur ce type de dispositif sera effectuée avec les EPI adaptés : visière baissée et à minima gants d’intervention secs. Le COS a toutefois toute latitude pour effectuer une demande de boite électro-secours pour l’utilisation des gants isolants
• le contrôle de la température des batteries de traction d’un véhicule électrique ou hybride sera entrepris dès que possible au moyen d’une caméra thermique ou d’un thermomètre infrarouge et poursuivi jusqu’à la fin de l’intervention
• une augmentation significative de la température d’un pack batterie, l’émanation de fumées ou l’apparition de bruits anormaux (crépitements, déclenchement des feux de détresse et avertisseurs sonore dans le cas des AUTOLIB) doivent être considérés comme signes annonciateurs d’un emballement thermique.
Cela devra entraîner le dégagement d’urgence des victimes et le retrait des sauveteurs ainsi que la mise en œuvre de moyens hydrauliques conformément au BSP 305.2
• les fumées émises par une batterie de traction défectueuse sont inflammables et toxiques. Leur dispersion au moyen d’une lance et des contrôles d’explosibilité de l’atmosphère (dans et hors du véhicule) sont impératifs

66
Q

CAT lorsque le feu d’habitation menace de se propager a l’ensemble de l’immeuble ?

A
  • Reconnaissances (au moyen d’échelles si nécessaires «ENTREPRIS SANS DÉLAIS»)
  • Secourir au plus tôt les personnes les plus menacées par les manifestations du sinistre
  • Découvrir rapidement les éventuelles victimes (au besoin avec la caméra thermique )
67
Q

Le risque pour les sauveteurs et l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :

A
  • De l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action
  • Du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches
  • Des chutes de matériaux
68
Q

Signification d’irradiation ?

A

La source radioactive est à distance et on est exposé aux rayonnements qu’elle émet

69
Q

Quelles sont les 4 conditions qui doivent être réunis pour éteindre une fuite de gaz enflammé qui n’est pas coupé ?

A
  • Urgence absolue
  • Impossibilité d’effectuer le barrage
  • Possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite
  • Absence de matière en ignition au abords immédiats susceptible de provoquer une ré-inflammation spontannée
70
Q

Qu’est-ce que le raccord «ZAG» ?

A

Zone d’Aspiration des Gaz

Certaines chaufferies ont leur gaine de ventilation équipée d’un raccord «ZAG» accessible de l’extérieur. Il est alors possible de les ventiler en y raccordant directement dessus les manches du ventilateur

71
Q

CAT lors de l’extinction d’un feu d’habitation qui s’est propagé à plusieurs pièces ?

A
72
Q

Lors d’un accident de la circulation l’abord de la (des) victimes(s) …

A
  • Il doit être effectué conformément au BSP 200.2 titre 16
  • Renseigner la coordination médicale
  • Rechercher les éventuels éjectés
  • En cas d’accident mortel, soustraire les victimes de la vue du public en les recouvrant
  • Dans tous les cas, éloigner et tenir à l’écart les curieux
73
Q

Sur un feu de PSC, la mise en œuvre manuelle de la ventilation mécanique doit être :

A

Progressive, c’est a dire petite vitesse puis grande vitesse

74
Q

Lors d’un feu sur une installation HT, quelle est la distance minimale entre l’eau projetée et l’installation ?

A

3m

  • Il convient de respecter dans tous les cas une distance minimale de sécurité de 3 m entre l’eau projetée et l’installation alimentée HT.
75
Q

Lors d’un accident de la circulation, la demande de moyens est faite en fonction :

A
  • Du nombre et de l’état des victimes
  • Des risques liés au mode de propulsion et/ou la nature du chargement
76
Q

Que faut-il faire lors d’un feu de chaufferie ?

A
  • Couper l’alimentation en combustible ( vanne «police» ou robinet d’arrêt)
  • Couper l’alimentation électrique
77
Q

Caractéristique d’un feu de classe C ?

A

Ils se caractérisent par :

  • Un TRÈS FORT DÉGAGEMENT CALORIFIQUE susceptible de propager l’incendie par simple rayonnement
  • Un DANGER POTENTIEL D’EXPLOSION consécutif à la présence de poches gazeuses créées avant l’inflammation ou de gaz stockés à proximité du sinistre dont les récipients ont chauffés
  • Un DÉGAGEMENT DE VAPEUR TOXIQUE, dans le cas de produits chimiques gazeux
78
Q

Lors d’un feu de PSC, le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la maîtrise de 6 éléments primordiaux :

A
  • Prise en compte des moyens de secours
  • Reconnaissances
  • Localisation
  • Attaque
  • Désenfumage
  • Utilisation possible de Mousse
79
Q

Quels peuvent être les effets d’un BLEVE, d’un réservoir GPL de 150L ?

A
  • Création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30m pendant 3s
  • Projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100m
  • Création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120m
80
Q

Que faut-il surveiller lors de l’utilisation de mousse en espaces clos ?

A

Surveiller les gaines et les autres accès, car la pénétration de la mousse provoque l’expulsion des fumées et gaz chauds

81
Q

Distance minimum à respecter d’un caténaire ?

A

3m

  • Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact (LAC), les secours ne doivent en aucun cas s’approcher à une distance inférieure ou égale à 3 m de la caténaire, tant qu’ils n’ont pas acquis la certitude que le courant est coupé (cf. BSP 370).
    Aucune mise en œuvre de moyen hydraulique ne doit être envisagée en-deçà d’une distance de sécurité minimale de 3 m de tout élément conducteur avant la confirmation de la COUPURE D’URGENCE du courant de traction, formulée par le chef de détachement selon les règles en vigueur.
82
Q

CAT feu de véhicule à l’air libre ?

A

4 I

  • Identifier le véhicule
  • Inspecter les éléments constitutifs
  • Interdire les actions dangereuses
  • Intervenir conformément au type de motorisation
83
Q

En fin d’intervention sur un ascenseur, il faut :

A
  • S’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées
  • Laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension
  • Préciser à une personne qualifiée la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste
84
Q

CAT extinction d’un feu de façade ?

A
85
Q

MGO NRBC primo-intervenant, quelles sont les distances d’un périmètre de sécurité réflexe ?

A
  • 50m du point d’origine pour le SP
  • 100m du point d’origine pour les population
  • 500m en cas de risques d’explosion
  • 300m de plus dans le sens du vent, si le vent est fort
86
Q

CAT en présence d’un colis suspect ?

A
  • Demande de police
  • Ne pas toucher, déplacer ou provoquer de vibration
  • Périmètre de sécurité initial de 100m (avec ou sans la police)
  • Demander les moyens jugé nécessaire en cas d’explosion
87
Q

Est-ce que l’emploi de la caméra thermique est obligatoire sur un feu d’espace clos ?

A

Oui, l’emploi de la caméra thermique est obligatoire dès le début des reconnaissances si au moins un des engins présent sur l’intervention en est doté.

88
Q

L’alimentation électrique doit-elle être coupé sur un feu de PSC ?

A

Cela doit être exceptionnel, pour ne pas mettre à l’arrêt la ventilation mécanique

89
Q

CAT bouteille suspectée d’avoir été exposée à la chaleur ou prise dans un incendie ?

A
  • Ne pas déplacer
  • Établir un périmètre de sécurité jusqu’à 200m à l’air libre
  • Refroidir pendant 1h à 250l/min mini
  • Si T° en hausse recommencer 1h à 250l/min mini
  • Si T° ambiante stable surveillance pendant 1h mini avec prise de T°/15min
90
Q

CAT pour l’extinction d’un feu d’espace clos :

A
  • Recherche de plans
  • Barrer les fluides
  • Mis en place d’un moyen d’éclairage au point d’accès
  • Recherche tous les accès qui pourraient faciliter le transport du feu
  • Refroidir le plafond de fumée au moyen de lances disposant d’un débit de 500l/min
91
Q

Qu’est-ce qu’un VCE ?

A

Vapor Cloud Explosion

C’est l’explosion d’un nuage de vapeurs de produits inflammables sous l’effet de causes diverses

(flamme, étincelle, friction, compression…). Plus lourd que l’air, le GPL a tendance à s’accumuler sous forme de nuage (en milieu non confiné, le terme UVCE est employé : Unconfined Vapor Cloud Explosion.).

92
Q

Seuil de rupture d’une bouteille :
- GPL
- CO2
- O2

A

GPL / CO2 = 100°

O2 = 350°

93
Q

Dès son arrivé sur feu d’ERP, sur quoi doit se renseigner le COS ?

A
  • Nature du public
  • Effectif du public
  • Effectif du personnel
94
Q

Que faut-il faire avant de pratiquer une trouée dans un plancher ou une cloison pour introduire la mousse par un accès situé en partie haute ?

A

Il faut s’assurer, dans la mesure du possible, de l’absence de conducteurs électriques ou de canalisations diverses à l’endroit choisi. Des lances spéciales feu de sous-sol peuvent être utilisées

95
Q

L’attaque se fait avec le souci de préserver les dégagements, en complétant le dispositif éventuellement mis en place par le service de sécurité. Elle est conduite simultanément :

A
  • De façon DIRECT sur les développements visibles du feu
  • De façon INDIRECTE sur les parties arrières et cachées des locaux, pour couper les propagations et rechercher les zones envahie par les fumée et les gaz chauds
96
Q

Extinction d’un liquide miscible à l’eau ?

A

En cas de recours à la mousse, il convient de s’assurer au préalable de la compatibilité de l’émulseur avec ce type de feu et non de son mode d’application. L’émulseur brigade et du type polyvalent et cela même dans tous les engins. (PS, F, CA, etc..)

97
Q

Sur feu d’aéronef, les opérations d’extinction comprennent simultanément :

A
  • L’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisée au moyen de la mousse ou de la poudre
  • L’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen de sable ou de terre. Les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres spéciales ou du ciment
  • L’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, etc.) est à effectuer au moyen de jets diffusés
  • L’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires
98
Q

Temps de la stabilité au feu d’une dalle de PSC ?

A
  • Entre 30 min et 1h30
  • 4h dans les IGH
99
Q

Particularité des feux de PSC ?

A
  • Propagation descendante
  • Propagation horizontal
  • Propagation verticale
  • Présence de victime
  • Risque d’envahissement des fumées
  • Différents types de motorisation
100
Q

Au bout de combien de temps la batterie d’un véhicule électrique s’emballe ?

A

45 min

101
Q

La MGO secours routier comprend :

A
  • La sécurisation de l’intervention
  • La sécurisation du véhicule
  • L’abord de la (des) victime(s)
  • La recherche d’éventuelle(s) victime(s) éjectée(s)
  • La demande de moyens
  • La désincarcération
  • La cueillette et l’évacuation
102
Q

Sur un feu de boutique, en quoi le risque réside sur son implantation ?

A
  • Dispose d’une devanture et d’une arrière-boutique pouvant donner sur une cour intérieure
  • Réserve de marchandises aux fort pouvoir calorifique
  • Son isolement avec les tiers
103
Q

Quel est le principal risque sur un véhicule au GNV ?

A

La fuite de gaz enflammée ou non, voir d’un VCE* d’une durée de plusieurs minutes

Le risque de BLEVE* est exclu

*VCE (Vapor Cloud Explosion) : c’est l’explosion d’un nuage de vapeurs de produits inflammables sous l’effet de causes diverses (flamme, étincelle, friction, compression…). Plus lourd que l’air, le GPL a tendance à s’accumuler sous forme de nuage (en milieu non confiné, le terme UVCE est employé : Unconfined Vapor Cloud Explosion.).

*Le BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion) : c’est l’explosion d’un gaz sous forme liquide se produisant lorsqu’il y a rupture brusque du réservoir. Cette dernière est due à la fragilisation de l’enveloppe et à l’augmentation de la pression interne, consécutives à l’incendie. Le gaz est alors vaporisé dès sa mise à la pression atmosphérique. L’énergie produite disperse le liquide restant en aérosol, propulse des fragments du réservoir et crée une onde de surpression. Dans le cas d’un gaz inflammable tel le GPL, le liquide s’enflamme en créant une boule de feu.

104
Q

Signification contamination ?

A

La source radioactive est susceptible d’être par dépôt de matière sur la peau, et par inhalation de particules ou de vapeurs dans notre corps

BSP: Présence indésirable de substances radioactives à la surface ou à l’intérieur d’un milieu quelconque, le personnel présent sur intervention est susceptible d’être contaminé par dépôt de matière sur la peau, et par inhalation de particules ou de vapeurs

105
Q

Les facteurs essentiels sur un accident de circulation sont :

A
  • La rapidité d’intervention (urgence)
  • L’emploi des moyens et procédés convenables
  • Le respect des mesures de sécurité
  • Le balisage en amont et en aval, pour éviter le sur-accident (dispositifs lumineux et équipements en dotation dans les engins, VPS, etc.)
106
Q

CAT concernant l’engagement sous ARI dans un environnement remplit de mousse ?

A
  • Interdiction de tout engagement sous ARI CO MSA dans un volume rempli de mousse
  • Autorisation d’engagement du personnel uniquement sous ARI circuit fermé Dräger (ELD)
107
Q

Sur un feu de PSC, afin d’obtenir le maximum de renseignement sur la localisation du sinistre, le COS doit :

A

• S’appuyer sur la présence éventuelle d’un poste de surveillance avec ou sans caméras, d’un gardien, d’un résident ayant une bonne connaissance des lieux, etc.
• Se munir d’un plan affiché dans un hall, un sas, le parc ou la rampe
• Couper l’alimentation électrique des éventuelles stations de charges des véhicules électriques
• Barrer le gaz si les canalisations traversent le niveau sinistré

108
Q

Qu’est-ce qui amplifie la dangerosité d’un feu d’ERP ?

A
  • La nuit
  • En dehors des heures ouvrables
  • Notamment dans les locaux à sommeil

Cette vulnérabilité s’accroit la nuit et en dehors des heures ouvrables notamment dans les établissements où il existe des locaux à sommeil (hôpitaux, hôtels, internats).

109
Q

LIE et LSE du mélange air / acétylène ?

A

LIE : 2,3 %
LSE : 83%

110
Q

Les caractéristiques d’un feu d’habitation ?

A

► Présence de gaz et d’électricité
► Propagation horizontal possible vers :
- les autres cellules de l’appartement
- les autres appartements voisins, les couloirs et les escaliers lorsque que la porte de l’appartement en cause est restée ouverte ou n’a pas résisté
► Propagation verticale possible vers les étages par les escaliers, gaines, courettes, façades et balcons
► Dans les immeubles anciens, les appartements ouvrent généralement directement sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voies pour le passage des gaz chauds et des fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs et s’y accumulent.
► Pour les personnes :
- risque de ne pas pouvoir évacuer l’appartement
- tentation de se réfugier sur les toits, balcons et corniches, voire de se jeter dans le vide

111
Q

Quels sont les différents feux d’élément de construction ?

A
  • Feux de plancher, cloison, mur
  • Feux de joints de dilatations
112
Q

Lors d’un accident de circulation, la sécurisation de l’intervention comprend :

A
  • Le balisage
  • Le port des EPI par les intervenants
  • La mise en place d’un moyen d’extinction
113
Q

CAT feu de terrasse ?

A
  • Longer les façades
  • emploi exceptionnel des échelles, le dernier plan ne doit pas dépasser
  • large périmètre de sécurité
  • attaque par les communications existantes
114
Q

CAT feu de chantier ?

A
  • Attaquer les foyers à distance
  • Le déblais ne doit pas être entrepris
115
Q

Définition d’un feu de cheminée ?

A

Tout feu existant dans une conduit d’évacuation desservant un foyer est dénommé feu de cheminée.

116
Q

Quels sont les différent feux verticaux ?

A
  • Feu de cage d’escalier
  • Feu de cheminée
  • Feu de gaine technique
  • Feu de façade
117
Q

Caractéristique d’un feu de PSC ?

A
  • Présence de véhicules électriques
  • Situation défavorable à l’arrivé des secours
118
Q

Quels sont les différents feux de toitures ?

A
  • Feu de combles
  • Feu de terrasses
119
Q

Pendant l’opération d’une recherche de personne ensevelie, il faut :

A
  • Demander les moyens RSMU adaptés
  • Utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipe cynotechniques)
  • N’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides
  • Dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les partie qui menacent ruine. (…)
  • Amarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres (…)
  • Garder à l’esprit qu’il peut s’être former des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable
  • si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements
120
Q

Les risques sur un feu de chantier

A
  • Présence de bouteilles de gaz
  • Chute dans les gaines en cours d’aménagement
  • Installations électrique volantes
  • Chute de matériaux
  • Écroulement de mur, effondrement de toitures ou de planchers
121
Q

Suivant les cas, un espaces clos peut :

A
  • Être indépendant ou non des structures de la construction
  • Déboucher sur des communications empruntées par le public
  • Comporter des cages d’escalier ou des gaines pouvant propager le feu et les fumées
  • Receler des charges calorifiques importantes, des produits toxiques, inflammables, voire explosifs
  • Permettre le passage de conduits ou de canalisations de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité, etc..
122
Q

Où peuvent être situé les véhicule électrique dans un PSC ?

A
  • Soit en station de charges, pouvant regrouper jusqu’à 10 véhicules
  • Soit isolés à tous les emplacements, tous les niveaux et dans tous les PSC
  • Les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être protégées par un système d’extinction automatique à eau
123
Q

Lors d’une recherche d’une personne ensevelie, il faut :

A
  • Procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles
  • Procéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement :
    • à la recherche des victimes de surface
    • à la recherche dans les parties peu endommagées
    • aux recherches approfondies et aux localisations
    de victimes non visibles
    • à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres
124
Q

Comment lutter contre la radioactivité ?

A
  • Temps
  • Écran
  • Distance

TED

125
Q

Afin d’éviter une destruction trop rapide de la mousse, il convient de réduire au préalable la température ambiante..

A

.. en manœuvrant une ou plusieurs lance à eau en jet diffusé d’attaque. La manœuvre de ces lances doit cesser dès l’introduction de la mousse.

126
Q

Qu’est-ce qu’un feu de classe A ?

A

Les feux de classe A sont dits feux «secs». Ils intéressent les matériaux solides (cellulose, bois, papier, tissu, fourrage, coton, etc..), particulièrement inflammables.

127
Q

Lors d’une intervention pour un accident de circulation, le risque de blessure du sauveteur est liée à :

A
  • De coupures sur des tôles acérées
  • De la réalisation des manœuvres de force (écrasement, cisaillement, etc.)
  • D’un sur-accident
  • D’un déclenchement intempestif des dispositifs pyrotechniques actionnant les équipements de protection (airbags)
  • De choc électrique lors de la coupure des câbles de courant de traction sur véhicule électrique/hybride
  • D’un emballement thermique d’une batterie de traction
128
Q

Peut-on faire intervenir des sociétés privées pour faciliter l’extinction totale d’un dépôt d’ordures public ou de déchets industriels ?

A

Oui

  • Le feu ne risque pas de se propager à d’autres installations
  • L’extinction risque d’être de très longue durée
129
Q

Lutte contre les propagations (espace clos)

A
  • Rechercher tous les accès, conduits et éléments facilitant le transport du feu
  • fermer les portes
  • barrer les fluides
130
Q

PSC
La situation a l’arrivée des secours peut être particulièrement défavorable, avec notamment :

A
  • 1 ou plusieurs niveaux enfumés
  • 1 ou plusieurs niveaux embrasés
  • effet four
  • Température élevée entraînant une fragilisation de la structure
  • notion de victime
131
Q

Néanmoins, certains éléments d’ordre général méritent d’être pris en compte par le cos :
(PSC)

A
  • stabilité au feu des planchers, dalle
  • moyens de secours du PSC (colonne sèche)
  • moyens de desenfumage
  • coupure de l’alimentation exceptionnelle
132
Q

L’explosion peut être déclenchée par :

A
  • source externe
  • échauffement trop important
  • refroidissement trop rapide
  • choc mécanique
  • apport brusque de comburant
133
Q

Le risque d’explosion est généré par la présence :

A
  • gaz combustible ou vapeurs
  • poussières dans l’air
  • récipient ou conduite sous pression
  • produits explosifs
  • gaz en récipient
134
Q

But des manœuvres de forces

A
  • modifier la position d’un fardeau
  • en assurer le déplacement
135
Q

Pour préparer et diriger une manoeuvre de force, il faut :

A
  • étudier la manière de procéder
  • déterminer les besoins personnels et matériels
  • articuler l’emploi de ceux ci pour éviter le désordre
  • assurer la sécurité du personnel