Thème 4 : La schizophrénie et les autres troubles psychotiques Flashcards

1
Q

Définir : Psychose (3)

A
  • une maladie du cerveau qui cause une perturbation du contact avec la réalité
  • Elle est empreinte de , qui sont en fait des ajouts à la réalité et aux pensées usuelles de l’individu.
  • Ces symptômes positifs, causés par un trouble de la transmission de la dopamine, se caractérisent par une altération de la réalité à 4 niveaux
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2
Q

Décrire : Hallucinations (1)

A

perceptions sensorielles en l’absence de stimuli réels.

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3
Q

Décrire : Hallucinations audititves (3)

A
  • Les plus fréquentes en schizophrénie
  • Initialement constituées de bruits, sons confondus ou mots indistincts. Avec la progression, le patient peut entendre des phrases prononcées par des voix à la 3e personne qu’il peut reconnaître.
  • 25 % → bienveillantes ; 50 % → malveillantes ; 25 % → les 2.
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4
Q

Décrire : Hallucinations Visuelle (2)

A
  • Schizophrénie : généralement des personnes mystiques ou réels
  • Psychose secondaire aux intox / sevrages : hallucinations d’insectes ou d’animaux
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5
Q

Décrire : Hallucinations Cénesthésique (2)

A
  • Reliées au sens du toucher et sont ressenties comme des perceptions tactiles bizarres, comme des attouchements inconvenants ou encore comme la sensation que l’intérieur du corps est en train de se transformer.
  • Plus fréquentes en psychose secondaire aux intox / sevrage de drogues psychostimulantes
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6
Q

Décrire : Hallucinations Olfactive (2)

A
  • Présentes notamment dans le trouble délirant somatique
  • Penser à un trouble organique
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7
Q

Décrire : Hallucinations Gustatives (2)

A
  • Souvent perçu comme une tentative d’empoisonnement
  • Penser à un trouble organique
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8
Q

Décrire : Délire (4)

A
  • erreurs de logique et d’interprétation entraînant des déductions erronées.
  • Classiquement, le délire se définit comme une conviction erronée, irréductible par la logique.
  • Amènent 3 types de distorsion ;
    • biais du type « sauter prématurément aux conclusions » ;
    • biais d’attribution (croire que certaines pensées / émotions / impulsions proviennent d’influences externes à soi) ;
    • déficits de la théorie de l’esprit (difficulté à concevoir ce que l’autre pense pour comprendre ce qu’il désire, imagine ou croit, donc comprendre l’autre et ses motivations).
  • N.B. : Les délires schizophréniques sont caractérisés par leur bizzarerie, et l’élaboration de ceux-ci dépendent du QI du patient (faible : délire concret / frustre vs élevé : délire fantaisiste et compliqué).
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9
Q

Décrire : Trouble de l’organisation de la pensée / association d’idées incohérentes (2)

A
  • perte de la valeur de communication du langage ; il devient incompréhensible.
  • Peut prendre diverses formes
    • Déraillement ou discours tangentiel
    • Illogisme
    • Néologisme
    • Jargonaphasie
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10
Q

Décrire : Déraillement ou discours tangentiel (1)

A

glissement des idées, par exemple parler de politique et finir en discutant de bloques Lego.

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11
Q

Décrire : Illogisme (1)

A

forme de discours ou les conclusions ne suivent pas la logique, par exemple « j’instaure un logiciel d’examen sur ordinateur » donc tout le monde a un ordinateur adéquat.

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12
Q

Décrire : Néologisme (1)

A

création de nouveaux mots (rare mais typique de la schizophrénie)

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13
Q

Décrire : Jargonaphasie

A

discours composé d’onomatopées ou de sons « Blah-heuh-hi-han »

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14
Q

Décrire : Comportement désorganisé – Faible capacité d’anticipation (2)

A
  • par exemple, dans la schizophrénie, la capacité d’anticipation est faible en raison de l’hypofrontalité, et le raisonnement est perturbé à cause du délire.
  • Le patient peut alors accomplir une variété d’actions erratiques, sans but, que l’entourage trouve bizarres (ex : collectionner des ordures, porter des vêtements trop chauds en été).
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15
Q

C’est quoi l’incidence et prévalence de la schizophrénie? (3)

A
  • L’incidence de la schizophrénie varie dans le monde de 0,3 – 2,7 % en raison d’une variété de composantes environnementales.
  • Au Québec, on rapporte une incidence annuelle de 0,42 – 0,94 % et une prévalence à vie de 0,59 – 1,46 %.
  • De hauts coûts sont associés à cette pathologie, notamment au niveau de la perde de productivité des malades.
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16
Q
A
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17
Q

C’est quoi le pic d’incidence de la schizophrénie pour les hommes? (1)

A

Un pic d’incidence est noté entre 15 et 26 ans pour les hommes (début plus précoce chez l’homme)

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18
Q

C’est quoi le pic d’incidence de la schizophrénie pour les femmes? (2)

A
  • Un premier pic d’incidence à 24-32 ans pour les femmes
  • Un deuxième pic d’incidence à 55-64 ans pour les femmes, probablement relié à la baisse d’oestrogènes.
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19
Q

Décrire les conséquences d’un début précode de schizophrénie chez les hommes (1)

A

Un début précoce met à risque d’une évolution plus morbide. Une différence de quelques années peut parfois permettre l’adoption d’attitudes sociales plus adaptées et prévenir la morbidité.

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20
Q

Comparez le temps d’hospitalisation des hommes et femmes avec schizophrénie (1)

A

Hospitalisation des hommes plus longtemps que les femmes en général

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21
Q

Comparez le ratio des hommes et femmes avec schizophrénie (2)

A
  • Ratio d’environ 1,28 à 1,56 H pour 1 F.
  • Le ratio entre les hommes et les femmes s’équilibre à l’adolescence.
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22
Q

La répartition de l’incidence de la schizophrénie se fait donc globalement comment? :

  • ___ avant 14 ans
  • ___ avant 18 ans
  • ___ avant 25 ans
  • ___ avant 35 ans
  • ___ avant 12 ans
  • ___ entre 40-60 ans
A
  • 5% avant 14 ans
  • 20% avant 18 ans
  • >50% avant 25 ans
  • 80% avant 35 ans
  • Moins de 10% pour avant 12 ans et entre 40-60 ans
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23
Q

Il peut être intéressant de noter que 10% des patients atteints de schizophrénie sont nés en fin d’hiver. Pourquoi? (1)

A

car une infection virale de la mère en fin de 2ie trimestre augmente le risque via l’atteinte du développement cérébral fœtal.

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24
Q

C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : dans la population générale

A

1 %

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25
Q

C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si parent du 2e degré touché (oncle / tante / cousin / cousine)

A

3 %

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26
Q

C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si parent du 1er degré touché (mère / père / frère / sœur)

A

10 %

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27
Q

C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si jumeau dizygote touché

A

10 %

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28
Q

C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si les 2 parents sont atteints

A

40 %

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29
Q

C’est quoi le risque de transmission de la schizophrénie : si jumeau monozygote atteint

A

50 %

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30
Q

C’est quoi la cause unique du développement de la schizophrénie? (6)

A
  • Comme bien des maladies, il n’existe pas de causes uniques permettant le développement de la schizophrénie.
  • Ce serait plutôt l’interaction entre une multitude de causes potentielles.
  • Le modèle de compréhension vise plutôt à unifier ces facteurs disparates et s’appuie sur le modèle de vulnérabilité au stress qui permet de réunir les diverses facettes.
  • Ce modèle démontre bien que la seule présence des facteurs physiologique est insuffisante pour provoquer l’apparition de la maladie.
  • Effectivement, il doit s’ajouter certains types de stress pour que la maladie arrive.
  • Voici les différentes composantes approchées :
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31
Q

Décrire l’influence des anomalies génétique dans le développement de la schizophrénie (3)

A
  • Impact variable dû à un effet d’addition de risques génétiques entraînant une hétérogénéité des tableaux cliniques.
  • On considère d’ailleurs que la schizophrénie relève d’un bon nombre de gènes combinant leurs effets pour déclencher la maladie quand le risque dépasse un certain seuil.
  • Il existe aussi un facteur d’épigénétique (20 %).
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32
Q

Décrire les marqueurs génétiques dans le développement de la schizophrénie (1)

A

On retrouve différents signes neuropsychologique mesurables chez les individus atteints ou à risques tels que la poursuite oculaire anarchique.

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33
Q

Par rapport au développement de la schizophrénie, décrire les résultats des études familiales (3)

A
  • Plus les parents porteurs sont génétiquement proches, plus le risque est grand.
  • De plus, le risque double si le proche débute la maladie en âge précoce par rapport à l’âge adulte.
  • Le tableau le plus courant est un patient dont les parents auraient le génotype sans le phénotype (porteurs asymptomatiques) et des seconds proches atteints.
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34
Q

Par rapport au développement de la schizophrénie, décrire les résultats des études de jumeaux (3)

A
  • Les jumeaux homozygotes ont une concordance de 50 %.
  • C’est la meilleure preuve qu’il y a une composante génétique, malgré que celle-ci soit insuffisante pour déterminer l’apparition de la maladie.
  • De plus, ceci soutient la thèse que l’élément déclencheur est après la naissance, mais que des complications obstétricales (santé et périnatales) peuvent aussi potentiellement expliquer l’atteinte, selon le fait que l’enfant de plus faible poids est plus souvent atteint.
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35
Q

Par rapport au développement de la schizophrénie, décrire les résultats des études d’adoption (1)

A

Le facteur d’adoption n’a pas d’influence (sauf si la mère biologique est atteinte de schizophrénie et famille d’accueil ayant une communication perturbée).

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36
Q

Décrire les anomalies cérébrales HISTOLOGIQUES de la schizophrénie (1)

A
  • Il existe des anomalies de la migration des cellules dans la région limbique (hippocampe, cortex entorhinal, amygdale, thalamus, cingulum, septum), ce qui renforcie l’idée d’une trouble du développement du cerveau lors de la phase fœtale.
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37
Q

Décrire les anomalies cérébrales IMMUNOLOGIQUES de la schizophrénie (2)

A
  • Des lésions cérébrales pourraient être reliées à une atteinte auto-immune chez certains patients.
  • Des virus neurotrophiques (CMV, HSV, rétrovirus, VIH) peuvent directement infecter le cerveau, ou alors des autoanticorps viendraient perturber le développement cérébral et causer des symptômes de schizophrénie.
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38
Q

Décrire les anomalies cérébrales STRUCTURALES de la schizophrénie (2)

A
  • Il est de plus en plus admis que la schizophrénie est une maladie neurodéveloppementale avec des composantes neurodégénératives puisqu’il existe des changements (ex : élargissement des ventricules) qui arrivent avant l’apparition des symptômes
  • et que certains changements (ex : perte progressive de matière grise) se perpétue dans le temps.
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39
Q

Décrire les anomalies cérébrales dans l’IMAGERIE FONCTIONNELLE de la schizophrénie (3)

A
  • On voit des changements fonctionnels lors de certains symptômes (ex : aire de Broca activée lors des discours intérieur et aire de Wernicke lors des hallucinations auditives)
  • et une diminution de l’activité de certaines aires cérébrales chez les schizophrènes.
  • Les trois zones interreliées affectées sont le cortex préfrontal, le cortex temporal et le cortex limbique, et dépendamment de quelles zones sont les plus touchées, il y a variabilité des symptômes.
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40
Q

Décrire les effets d’une surproduction de dopamine (3)

A
  • La DA serait associée à la vigilance ;
  • une surproduction de DA mènerait à une survigilance aux stimuli et pourrait provoquer les symptômes.
  • Un évènement normal peut être considéré comme un évènement d’une grande signification pour l’individu.
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41
Q

Nommez les changements du taux de dopamine pour les personnes atteintes de schizophrénie présentent (3)

A
  • Une plus grande synthèse de DA
  • Une décharge plus importe de DA selon un stimulation
  • Une plus grande quantité de DA dans la synapse
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42
Q

Il est à noter que les antipsychotiques utilisés dans le traitement de la schizophrénie ont tous la propriété de bloquer quoi? (1)

A

la transmission de la DA au niveau des récepteurs DA1 et DA2.

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43
Q

La DA et sa transmission ne peut à elle seule expliquer les symptômes de la schizophrénie. Pourquoi? (3)

A
  • Il est à noter que les antipsychotiques utilisés dans le traitement de la schizophrénie ont tous la propriété de bloquer la transmission de la DA au niveau des récepteurs DA1 et DA2.
  • Considérant que 30% des patients ne répondent pas aux antipsychotiques, il faut en déduire que la DA et sa transmission ne peut à elle seule expliquer les symptômes
  • Ils agissent au niveau des différentes voies dopaminergiques
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44
Q
A
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45
Q

C’est quoi l’effet d la sérotonine dans la schizophrénie (1)

A

La sérotonine a un effet modulateur sur l’expression émotive, et elle semble plus élevée (diminution de l’enzyme la dégradant) chez les schizophrènes.

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46
Q

C’est quoi l’effet d la Glutamate dans la schizophrénie (2)

A
  • On pense que la surstimulation glutaminergique a un effet toxique sur les neurones et cause une dégénérescence neuronale aboutissant à une hyperactivité dopaminergique.
  • La mauvaise régulation de la transmission dopaminergique chez les schizophrènes serait la voie commune finale de la pathologie, précédemment causée par un trouble au niveau du système glutaminergique (origine neurochimique).
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47
Q
A
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48
Q

Nommez les stresseurs biologiques associé à la schizophrénie (2)

A
  • Cannabis et autres drogues
  • Complications obstétricales
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49
Q

Nommez les stresseurs Psychosocial associé à la schizophrénie (6)

A
  • Événements de la vie quotidienne
  • Émotionnalité exprimée
  • Urbanicité
  • Immigration
  • Pression de performance
  • Soutiensocial
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50
Q

Expliquez comment le canabis et autres drogues sont associés à la schizophrénie (4)

A

Ces drogues surstimulent la dopamine et augmentent le risque d’être atteint de schizophrénie de 2 à 25 fois.

On pense que ces substances peuvent précipiter la schizophrénie en :

  • Produisant des symptômes psychotiques transitoire chez tout individu
  • Déclenchant une schizophrénie plus précocement chez les patients prédisposés
  • Intensifiant les symptômes d’un patient schizophrène
  • Provoquant des rechutes des patients en rémission ou qui cessent leur médication
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51
Q

Expliquez comment les complications obstréticales sont associés à la schizophrénie (4)

A

Sauf chez les patients dont la survenue de la schizophrénie est précoce (< 12 ans), la survenue d’événement obstétrical augmente le risque de schizophrénie, probablement en affectant le développement cérébral / potentialisant l’effet de l’hypoxie cérébrale.

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52
Q

Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Événements de la vie quotidienne (2)

A
  • La survenue de plusieurs événements rapprochés peuvent compromettre les capacités d’adaptation et provoquer des rechutes chez le patient.
  • Par contre, chez un sujet sain, il ne provoquera pas la pathologie puisque le filtrage des stimuli est compétent.
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53
Q

Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Émotionnalité exprimée (2)

A
  • Les taux de rechutes chez les patients sont augmentés par la présence de familles ayant une expression émotive forte.
  • Cet effet est annulé lors de la prise de neuroleptiques.
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54
Q

Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Urbanicité (2)

A
  • Plus la ville est densément peuplée, plus la personne y va vécu longtemps et moins il y a de cohésion sociale, plus la personne est à risque.
  • Il est à noter que la schizophrénie entraîne une dérive sociale.
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55
Q

Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Immigration (3)

A
  • L’immigration, particulièrement lorsqu’il y a discrimination, entraîne une augmentation du risque de schizophrénie.
  • Le risque de souffrir de schizophrénie chez les immigrants de 1ère génération est 2,3X plus élevés et de 2,1X pour leurs enfants.
  • S’il y a présence de discrimination sociale, le risque grimpe à 5-10X.
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56
Q

Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Pression de performance (3)

A
  • les exigences de la vie moderne entravent l’insertion sociale des patients schizophrènes.
  • Les tensions éprouvées par un employé au travail, l’approche des examens et de la pression de performance que vit un étudiant sont plus difficiles à supporter quand on souffre de schizophrénie puisque
  • Le schizophrène a plus de difficulté à composer avec la pression de performance.
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57
Q

Par rapport à la schizophrénie, explique l’influence de ce stresseur psychosocial : Soutien social (1)

A

La perte du soutien social,que ce soit par l’objectif d’autonomie des thérapies ou d’une autre cause, peut affecter grandement le patient, surtout si la maladie est à début précoce (le patient est dans une phase où il développe ses habilitées sociales et relationnelles et de s’affranchir de sa famille).

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58
Q

Nommez les sx pré-morbides de la schizophrénie (4)

A

Comportements et idées bizarres :

  • Difficulté de socialisation
  • Anomalies développementales
  • Rituels / habitudes bizarres
  • Difficultés cognitives
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59
Q

Nommez les sx prodromaux de la schizophrénie (8)

A
  • Symptômes négatifs
  • Détérioration du niveau de fonctionnement antérieur (s’installe sur 2 – 3 ans)
  • Sentiment de malaise
  • Plaintes somatiques vagues
  • Difficultés cognitives
  • Angoisse qui s’intensifie
  • Perte du sommeil
  • Sentiment de perte de contrôle sur ses pensées
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60
Q

Nommez les sx en phase aigue de la schizophrénie (4)

A

Symptômes psychotiques :

  • Hallucinations
  • Délires
  • Incohérence des propos
  • Désorganisation du comportement
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61
Q

Lorsque l’on regarde la clinique d’un schizophrène, son épisode aigu de psychose est empreint de symptômes dit « positifs ». Or, il existe plusieurs symptômes que l’on qualifie de précurseurs à un épisode psychotique.

Nommez les. (6)

A
  • Troubles psychologiques (perturbation du sommeil, perte d’appétit, sentiment de malaise sans raison apparente)
  • Troubles affectifs (anxiété, perplexité, tension, surexcitation, perte d’intérêt envers l’entourage, sentiment d’inutilité, dépression)
  • Troubles comportementaux (agitation, nervosité, bizarreries, diminution des contacts avec les amis)
  • Troubles cognitifs (diminution de la concentration, pertes de mémoire)
  • Élaboration délirantes (impression d’être persécuté, ridiculisé, que les autres parlent de soi, accroissement des préoccupations religieuses)
  • Troubles perceptuels (illusions, couleurs apparaissent plus ternes / plus brillantes, apparition d’hallucinations fugaces)
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62
Q

Il ne faut pas oublier que les patients vivent des perturbations psychologiques même lorsqu’ils ne sont pas en psychose aiguë. Ceux-ci sont notamment représentés par quoi? (3)

A
  • des symptômes négatifs,
  • des troubles cognitifs
  • et des symptômes affectifs :
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63
Q

Par rapport à la schizophrénie, décrire : Symptômes négatifs (4)

A
  • Ils se caractérisent par une absence de comportements attendus.
  • On peut les concevoir comme une diminution (idée de soustraction) des aptitudes usuelles d’un individu.
  • Ce sont des symptômes précurseurs de la schizophrénie et leurs apparitions est insidieuses dès le début de la maladie, mais peuvent également persister après la disparition des symptômes positifs.
  • Ils sont donc résiduels, déficitaires et souvent permanents.
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64
Q

Par rapport à la schizophrénie, nommez les symptômes négatifs (5)

A
  • Affect inapproprié, aplati ou émoussé
  • Alogie
  • Aboulie ou apathie
  • Anhédonie et associalité
  • Déficit de l’attention
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65
Q

Par rapport à la schizophrénie, décrire : Affect inapproprié, aplati ou émoussé (2)

A
  • en phase aigüe, une réponse émotive incongrue et excessive (par exemple : une anxiété massive et morcelante) accompagne certains délires ou certaines hallucinations.
  • C’est une discordance idéoaffective, soit une dissociation entre l’affect (ce que la personne semble éprouver) et la pensée (ce que la personne croit éprouver).
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66
Q

Par rapport à la schizophrénie, décrire : Alogie (4)

A

difficulté de conversation manifestée par :

  • Manque d’initiative pour amorcer ou entretenir une conversation
  • Augmentation du délai de réponse
  • Pauvreté du discours avec des réponses évasives et brèves (même si une réplique peut être longue, elle ne contient que très peu d’information)
  • Interruption subite de la conversation, un blocage.
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67
Q

Par rapport à la schizophrénie, décrire : Aboulie ou apathie (4)

A
  • Manque d’énergie physique
  • Négligence de l’hygiène
  • Manque d’intérêt ou d’énergie
  • Manque de persistance
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68
Q

Par rapport à la schizophrénie, décrire : Anhédonie et asocialité (5)

A

Perte de plaisir à socialiser . C’est un manque d’intérêt social (asocialité), mais différent du comportement antisocial où dans ce dernier la personne profite des autres.

  • Perte d’intérêt dans les activités de détentes, agréables (par exemple des fêtes)
  • Diminution de la qualité et de la quantité des activités récréatives et des loisirs
  • Incapacité à entretenir des relations intimes avec les membres de sa famille
  • Effritement des relations avec les amis et les pairs
  • Rareté des activités sexuelles impliquant des contacts avec des partenaires.
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69
Q

Par rapport à la schizophrénie, décrire : Déficit de l’attention (1)

A

Tant sur le plan de l’attention sociale que fonctionnelle (activités)

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70
Q

Décrire les troubles cognitifs dans la schizophrénie (2)

A
  • Présents chez 85% des personnes atteintes de schizophrénie, ils sont souvent les premiers symptômes à apparaître.
  • Ils se caractérisent par une difficulté à réagir aux stimuli appropriés et à inhiber ou filtrer les stimuli inappropriés qui interfèrent avec le traitement des informations et la réponse adéquate.
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71
Q

Nommez les grands troubles que l’on observe dans la schizophrénie (3)

A
  • Trouble de concentration / d’attention / faible tolérance à l’effort
  • Troubles de la mémoire globale / de travail / contextuelle et autobiographique
  • Troubles des fonction exécutives (lobes frontaux → difficulté à planifier, conceptualiser, et réaliser une tâche ; organiser des séquences d’actions ; anticiper les conséquences)
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72
Q

Vrai ou Faux

Il est à noter que les personnes atteintes de schizophrénies ne sont pas au courant de leur déficit cognitif

A

Faux

Il est à noter que les personnes atteintes de schizophrénies sont au courant de leur déficit cognitif, mais ne savent pas comment les corriger, d’où l’importance de leur proposer des solutions.

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73
Q

Décrire : Trouble de l’attention, faible tolérance à l’effort mental (3)

A
  • Ne réussit pas à conserver une attention soutenue lors de la réalisation d’une tâche
  • Difficulté à suivre ses cours ou à se concentrer sur un film.
  • Difficulté à extraire des informations spécifiques dans un contexte où plusieurs informations sont données
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74
Q

Décrire le test-observation pour détecter : Trouble de l’attention, faible tolérance à l’effort mental (3)

A
  • Prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations qui demandent une réponse rapide
  • Distrait par des stimuli non pertinents
  • Test de Stroop met en évidence ce type de difficulté : on montre des cartes de couleur avec des mots écrits, et on lui demande d’uniquement nous dire la couleur sans s’attarder aux mots.
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75
Q

Décrire : Troubles de la mémoire (3)

A
  • Trouble de mémoire global / de travail / contextuel et autobiographique
  • La mémoire contextuelle ou mémoire source est déficitaire (information concernant le lieu ou le moment où est survenu un événement).
  • Mémoire autobiographique affectée :
    • les patients oublient des évènements de leur histoire personnelle.
    • Il continue de se percevoir comme le Moi d’autrefois (« je peux bien retourner à l’école même si ça fait 4 ans que je n’y suis pas allé, je réussissais, j’aimais ça, je suis capable! »).
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76
Q

Décrire le test-observation pour détecter : Troubles de la mémoire (4)

A
  • Difficulté à raconter ce qu’elle lit, à suivre une conversation ou se rappeler ce que les autres disent
  • Altération de la mémoire de travail (conserver et manipuler une information sur une brève durée, comme retenir un numéro de téléphone le temps de le composer).
  • Test d’empan de mémoire des chiffres
    • lire au patient une liste de chiffres à une vitesse donnée puis à lui demander de les redire dans l’ordre. Habituellement à 7 éléments le rappel est ardu
  • Test de traçage de piste A et B
    • dans A il doit relier les nombres en ordre croissant et dans B il doit relier les nombres et les lettres alternativement en ordre croissant (1-A, 2-B, 3-C, etc.)
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77
Q

Décrire : Troubles des fonctions exécutives (3)

A
  • Gérées par les lobes frontaux, sont essentielles à tout comportement dirigé, autonome ou adapté. Par exemple : préparer un repas.
  • Difficulté à conceptualiser les gestes à faire pour y arriver
  • Manque de flexibilité cognitive : difficulté à s’adapter.
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78
Q

Décrire le test-observation pour détecter : Troubles des fonctions exécutives (3)

A
  • Elle a de la difficulté à formuler, initier et exécuter un plan d’action en vue de résoudre un problème
  • Wisconsin Card Sorting Test : bonne façon d’assembler des carters par essais et erreurs. Mesure la flexibilité mentale.
  • Test de la tour de Londres : permet d’évaluer les capacités de planification et mesure les erreurs persévératives.
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79
Q

Décrire les symptômes affectifs dans la schizophrénie (3)

A
  • L’intensité des émotions vécues est exprimée de façon inappropriée à cause d’une dysrégulation affective.
  • Les personnes atteintes de schizophrénie ne réussissent pas à communiquer leurs expressions faciales ou l’intonation de leur voix.
  • Chez l’enfant, il faut différencier cette présentation d’un syndrome autistique. Bref, ils ont des émotions mais ne sont pas aptes à les exprimer
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80
Q

Kraepelin (1896) distingue 2 grandes maladies mentales en se basant sur leur évolution différente.

Nommez les.

A
  • la démence précoce
  • et psychose maniaco-dépressive.
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81
Q

Kraepelin (1896) distingue 2 grandes maladies mentales en se basant sur leur évolution différente : la démence précoce et psychose maniaco-dépressive.

Décrivez les. (3)

A
  • La démence précoce regroupe l’hébéphrénie, la paranoïa et la catatonie, leurs évolutions étant plus morbides.
  • La psychose maniaco-dépressive n’évolue pas vers la détérioration mentale.
  • C’est une conception fataliste qui imprègne encore aujourd’hui l’idéologie de certains cliniciens. Il est à la base de la compréhension de la schizophrénie actuelle.
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82
Q

Bleuler (1911) remplace le diagnostic de démence précoce par le terme « schizophrénie », ce qui veut dire quoi? (1)

A

« esprit divisé ».

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83
Q

Bleuler (1911) remplace le diagnostic de démence précoce par le terme « schizophrénie », ce qui veut dire « esprit divisé ».

Il remarque la fragmentation de la personnalité. Il observe également les symptômes primaires de la maladie, regroupés sous les 4 A

A
  • Affect inadéquat ou aplati
  • Associations d’idées incohérentes
  • Ambivalence : incapacité de s’activer par manque de motivation, d’organisation de la pensée
  • Autisme : introversion comportementale associée à une pensée idiosyncrasique (qui lui seul peut comprendre) bizarre.
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84
Q

Jenn Morel - Ponteme (1957) définit une série de symptômes de premier rang qui ont servi de base aux critères du DSM-III-5, explicable par la théorie du déficit de l’esprit.

Nommez les. (2)

A
  • Délires, troubles de la pensée
  • Hallucinations, troubles des perceptions
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85
Q

Jenn Morel - Ponteme (1957) définit une série de symptômes de premier rang qui ont servi de base aux critères du DSM-III-5, explicable par la théorie du déficit de l’esprit.

Nommez les sx dans la catégorie «Délires, troubles de la pensée» (6)

A
  • Perception délirante ou idée de référence
  • Délire de contrôle / expérience corporelle passive
  • Sentiment délirant d’étrangeté
  • Pensée imposée / automatisme de la pensée
  • Vol de la pensée
  • Divulgation / diffusion de la pensée
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86
Q

Jenn Morel - Ponteme (1957) définit une série de symptômes de premier rang qui ont servi de base aux critères du DSM-III-5, explicable par la théorie du déficit de l’esprit.

Nommez les sx dans la catégorie «Hallucinations, troubles des perceptions» (2)

A
  • Écho de la pensée / pensée audible
  • Hallucinations auditives sous forme de conversation
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87
Q

Décrire : Perception délirante ou idée de référence (1)

A

acquisition de la conviction de quelque chose

(ex : lorsqu’un camion blanc passe dans la rue, c’est parce que j’ai fait quelque chose de bien)

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88
Q

Décrire : Délire de contrôle / expérience corporelle passive (1)

A

perte de contrôle du patient de ses paroles et désirs puisqu’il est convaincu que ses sentiments et actes sont contrôlés par autrui

(ex : c’est un mauvais esprit qui dirige mes actions et je ne peux rien y faire)

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89
Q

Décrire : Sentiment délirant d’étrangeté (1)

A

se sent mal à l’aise / a l’impression que quelque chose d’inhabituel se passe autour de lui (ex : j’ai l’impression d’être dans un film)

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90
Q

Décrire : Pensée imposée / automatisme de la pensée (1)

A

le patient pense que les pensées qui surgissent dans son esprit proviennent d’une autre personne

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91
Q

Décrire : Vol de la pensée (1)

A

le patient se sent vide de l’esprit / a l’impression qu’on a retiré ses pensées

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92
Q

Décrire : Divulgation / diffusion de la pensée

A

perte de maîtrise de ses pensées / divlgation de ses pensées les plus secrètes

(ex : je n’ai pas besoin de répondre à votre question puisque vous avez entendu ma pensée)

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93
Q

Décrire : Écho de la pensée / pensée audible (1)

A

le patient entend sa pensée à haute voix dans sa tête comme un écho (ex : j’entends quelqu’un répéter mes pensées)

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94
Q

Décrire : Hallucinations auditives sous forme de conversation (1)

A

des voix parlent entre elles du patient à la 3e personne (majorité de commentaires négatifs)

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95
Q

C’est quoi le risque suicidaire (3)

A
  • Chez le patient schizophrène, le risque suicidaire est augmenté de 20 à 25 fois.
  • 4 patients sur 10 feront une tentative et 1 / 10 décèdera de son geste.
  • Puisque le patient démontre un affect émoussé ou discordant, les idées suicidaires et la dépression sont plus difficiles à détecter.
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96
Q

Nommez les moments particulièrement à risque de suicide chez le patient schizophrène (5)

A
  • Période s’accompagnant de fluctuations rapides de l’état mental
  • Première année suivant le diagnostic
  • Rechutes avec intensification des symptômes psychotiques, notamment les hallucinations impérieuses
  • Période post-hospitalisation ou transfert d’équipe traitante
  • Phase précoce du rétablissement, associée à des difficultés d’adaptation
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97
Q

Nommez les facteurs de risque du suicide chez le patient schizophrène (7)

A
  • sexe masculin,
  • jeune âge,
  • célibat,
  • fonctionnement prémorbide élevé,
  • abus de substances,
  • tentatives précédentes,
  • dépression comorbide.
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98
Q

Nommeez les risques d’abus et de violence chez le patient schizophrène (3)

A
  • en raison de l’altération du jugement présent, les patients psychotiques sont plus vulnérables à la maltraitance (surtout les femmes). Ils ont également souvent une histoire passée de victimisation (abus verbal, physique ou sexuel, durant l’enfance, à l’école, au travail, itinérance, blessures accidentelles, etc.).
  • Notons que la plupart des gens atteints de maladie mentale ne sont pas violents, mais les schizophrènes sont plus sujets à faire violence surtout s’ils ne sont pas traités ou en interruption de traitement.
  • Malheureusement, plusieurs patients apprennent leur diagnostic de schizophrénie dans un processus légal qui suit le geste violent, dans lequel le verdict est de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.
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99
Q

Nommez le ddx de la schizophrénie (3)

A
  • une cause organique,
    • qui explique 5 % des cas.
    • maladies neurologiques, systémiques, métaboliques, infectieuses et génétiques.
  • Il ne faut pas oublier les psychoses dues aux drogues et alcool.
    • faire attention lors du suivi puisque 75 % des psychoses dites « toxiques » ont en fait un diagnostic de bipolarité ou de schizophrénie associée.
    • L’histoire collatérale est alors très pertinente à obtenir.
  • des maladies mentales : la bipolarité et l’autisme
    • Les arguments en faveur d’un diagnostic de bipolarité sont une expansivité et une sociabilité récemment accrues, un sentiment d’exaltation ou d’euphorie, un grand besoin de parler à tout moment / à n’importe qui ainsi qu’une diminution du besoin de sommeil.
    • Il est à noter que les sx psychotiques peuvent prédominer au sommet de la phase aiguë d’un patient atteint de maladie bipolaire
    • On pense davantage au diagnostic d’autisme lorsque la maladie commence lors de la jeune enfance.
  • une possibilité de trouble psychotique bref ainsi qu’un trouble factice.
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100
Q

Nommez le tx préventif de la schizophrénie (1)

A

Aucun traitement préventif n’est connu à ce jour pour empêcher le développement de la maladie.

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101
Q

Avant le diagnostic de schizophrénie, l’intervention vise à faire quoi? (6)

A
  • Atténuer l’effet des stresseurs chez une personne vulnérable à la psychose
  • Prévenir ou retarder l’effet de la psychose
  • Limiter le développement d’une psychose franche ainsi que ses effets sur sa vie et son fonctionnement
  • Soulager la souffrance
  • Améliorer ou rétablir le fonctionnement
  • Surveiller l’évolution de la psychopathologie
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102
Q

Vrai ou Faux

Expliquez

Une période critique d’intervention au début de la schizophrénie permet de prévenir les déficits psychosociaux. (2)

A

Vrai

  • l’évolution du début de la maladie prédit l’évolution à long terme.
  • En ce sens, une période critique d’intervention, d’une durée de 3-5 ans, au début de la schizophrénie, permet de prévenir les déficits psychosociaux.
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103
Q

Décrire le tx de la schizophrénie en phase aiguë (2)

A
  • une pharmacothérapie pour traiter la phase et permettre la rémission.
  • Lorsque l’hospitalisation est nécessaire, elle doit être la plus brève possible et les hôpitaux de jour doivent servir de lieux de transition.
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104
Q

Nommez le tx biologiques de la schizophrénie en phase aiguë (3)

A
  • Médication dirigée contre les symptômes (ex : la dépression, l’anxiété, risque suicidaire)
  • Antipsychotiques seulement si :
    • Intensification des symptômes
    • Détérioration du fonctionnement
    • Risque élevé de dangerosité pour la personne ou envers autrui
    • Contrôle de l’abus de substances
  • Selon les antipsychotiques utilisés, des effets secondaires sont possibles :
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105
Q

Nommez le médicament arrivé en 1951 qui a changé le tx de la scizophrénie de façon majeur

A

(1er antipsychotique) la chlorpromazine.

106
Q

Nommez les effets : Antipsychotiques de 1ière génération (classique ou typique) (2)

A
  • Bloque la DA au niveau nigrostriée
  • Peuvent causer des troubles du mouvement
107
Q

Nommez les effets : Antipsychotiques de 2ième génération (nouveau ou atypique) (3)

A
  • Bloque les récepteurs de la DA et de la 5HT au niveau de la voie mésolimbique.
  • Peuvent entraîner une prise de poids et des troubles métaboliques
  • Entraînent rarement des troubles du mouvement
108
Q

Nommez les effets : Antipsychotique de 3ième génération (3)

A
  • Agoniste partiel des récepteurs à DA et 5HT1A
  • Maintiennent une transmission de base de ces neurotransmetteurs
  • Ils peuvent entraîner du nervosisme et une baisse de poids
109
Q

Lors d’une phase aigue de schizophrénie, on prescrit habituellement quoi? (1)

A

On prescrit habituellement un antipsychotique atypique lors d’une phase aigüe, à faible dose qu’on augmente graduellement.

110
Q

On prescrit habituellement un antipsychotique atypique lors d’une phase aigüe de schizophrénie, à faible dose qu’on augmente graduellement. Si ce médicament ne fonctionne pas, on essait quoi? (1)

A

On essait la Clozapine, qui est l’antipsychotique le plus puissant.

111
Q

Avec l’utilisation de la Clozapine, il faut faire attention à quoi? (2)

A
  • Il faut par contre surveiller le patient de près puisque ce médicament présente un risque d’agranulocytose (1 %) qui peut être mortel.
  • On fait des FSC aux semaines pour 6 mois, aux 2 semaines pour 6 mois puis au mois.
112
Q

Nommez les effets indésirables des Antipsychotiques (7)

A
  • la sédation,
  • le gain de poids,
  • les troubles métaboliques (hyperglycémie et dyslipidémie),
  • les effets anticholinergiques (atropiniques),
  • les troubles sexuels (secondaire à l’hyperPRL et anticholinergique),
  • cardiovasculaire (tachycardie, HTO et étourdissement),
  • effets extrapyramidaux (parkinsonisme)(surtout par les antipsychotiques atypiques, dyskinésie tardive.
113
Q

Décrire le traitement psychologiques de la scizophrénie (3)

A

même s’il s’agit d’une garde forcée, le psychiatrique ou les intervenants doivent trouver une façon de créer une alliance thérapeutique et de faire parler le patient de son vécu.

  1. Acceptation du traitement
  2. Thérapie psychoéducative
  3. Interventions sociales
114
Q

Décrire ce tx psychologiques de la schizophrénie : Acceptation du traitement

A

une approche en 4 étapes qui permet au patient d’accepter son traitement : Écoute active → empathie → accord → partenariat.

115
Q

Décrire ce tx psychologiques de la schizophrénie : Thérapie psychoéducative (2)

A
  • constitue le fondement de l’approche thérapeutique, lorsqu’adressée avec médication.
  • On insiste sur l’enseignement de la maladie et des symptômes ainsi que de la planification du suivi.
116
Q

Décrire ce tx psychologiques de la schizophrénie : Interventions sociales (4)

A
  • Gestion de cas
  • Entraînement aux habiletés sociales
  • Intervention dans le milieu naturel (psychoéducation familiale et engagement des proches
  • Soutien aux études ou au travail par des services éducationnels et occupationnels
117
Q

La Phase de stabilisation et de maintien se fait quand dans le tx de la schizophrénie? (1)

A

se produit après l’hospitalisation de la psychose.

118
Q

Décrire l’adhésion au tx biologiques des patients schizophrènes (2)

A
  • L’adhésion au traitement est un défi chez cette clientèle :
    • 25% la prennent la médication de temps en temps,
    • 50% arrêtent après un an et 75% après 2 ans.
119
Q

Nommez le facteur prédicteur de rechutes et hospitalisation de la schizophrénie (1)

A

Le taux de rechute par non-observance

120
Q

Dans le tx biologiques de la schizophrénie, c’est quoi le taux de rechute par non-observation ? (2)

A
  • 65% à 1 an
  • 80% à 2 ans
121
Q

Est-ce que médication de la schizophrénie permet d’améliorer l’ajustement personnel et social?

A

Non

  • La médication ne permet pas d’améliorer l’ajustement personnel et social (les thérapies psychosociales s’en chargent)
  • Par contre, l’efficacité de la thérapie dépend grandement de l’efficacité de la médication.
122
Q

C’est quoi la durée de prescription des médicaments bio de la schizophrénie?

  • Après 1 épisode
A

1 – 2 ans puis, si ø sx → diminue de 25 % au 3 – 6 mois

123
Q

C’est quoi la durée de prescription des médicaments bio de la schizophrénie?

  • Après 2e épisode
A

5 ans puis, si ø sx → proposer la diminution de 25 % an 3 – 6 mois

124
Q

C’est quoi la durée de prescription des médicaments bio de la schizophrénie?

  • Après 3e épisode
A

Après 3e épisode ou 1er avec danger pour soi-même ou autrui : prescription jusqu’à environ 45 ans ou à vie

125
Q

Les interventions psychologiques de la schizophrénie visent à faire quoi? (7)

A

l’objectif est d’améliorer l’évolution, permettre au patient d’être autonome, d’occuper un emploi, et de « vivre » comme le fait la population générale. La TCC, l’entraînement aux habiletés sociales, la psychoéducation familiale sont les thérapies le plus souvent proposées, mais elles ne sont efficaces qu’en présence de la médication.

Elles visent plus précisément :

  • Le développement d’une relation de confiance
  • L’enseignement répété
  • L’augmentation de l’adhésion pharmacologique
  • La gestion des comorbidités
  • La prévention des rechutes
  • La résolution de problèmes quotidiens
  • La prise de conscience de sa vulnérabilité
126
Q

En aidant la personne et sa famille à intégrer l’expérience de la maladie, à faire le deuil d’attentes passées, en élaborant des plans réalistes et optimistes en relation avec la nouvelle réalité, les thérapies psychosociales favorisent quoi?

A

la reprise du pouvoir sur sa vie (empowerment) plutôt que d’accepter passivement le rôle de la maladie.

127
Q

Décrire les interventions sociales pour la schizophrénie (4)

A
  • le premier niveau d’intervention est l’identification des sources de stress sociaux (isolement, hébergement précaire, pauvreté, etc.) et la réduction de leurs effets.
  • Ensuite, il faut rechercher à optimiser les capacités de la personne pour qu’elle s’adapte au stress.
  • La thérapie psychoéducative familiale vise l’amélioration de l’évolution de la schizophrénie, le bien-être des proches.
  • Plusieurs thérapies sont proposées : psychoéducation, thérapie de groupe multifamilles, stratégies d’adaptation à la maladie, intervention de crise et résolution de problèmes notamment.
128
Q

Décrire la réadaptation pour la schizophrénie (4)

A
  • généralement, la schizophrénie entraîne une détérioration qualitative et quantitative du niveau de fonctionnement antérieur, un handicap qui se manifeste en particulier par une difficulté de réinsertion sociale.
  • Le but principal est de déterminer les objectifs de vie du patient aussi précisément que possible.
  • À partir des objectifs de long terme, on peut établir des objectifs intermédiaires.
  • Même si les objectifs long terme semble inaccessibles, ils peuvent servir de motivation au patient.
129
Q

Nommez les facteurs de bon pronostic de la schizophrénie (15)

A
130
Q

Nommez les facteurs de mauvais pronostic de la schizophrénie (15)

A
131
Q

Nommez les critères diagnostiques du trouble schizophréniforme

A
132
Q

Nommez les critères diagnostiques du trouble schizo-affectif

A
133
Q

Décrire l’épidémiologie : Trouble délirant (4)

A
  • La prévalence est estimée à 0.03 % et il est constitué de 7 H : 3 F.
  • Le début est généralement graduel et le patient ne se rend pas compte de sa maladie (égosyntome).
  • De plus, il ne semble pas avoir de pic d’incidence, quoique certaines études mentionnent 35 – 45 ans.
  • La prévalence de cette pathologie est difficile à évaluer étant donné une définition imprécise / changeante.
134
Q

Décrire l’étiologie du trouble délirant

A
  • L’étiologie serait probablement multifactorielle, mais non précisément connue.
  • Biologique
  • Psychologiques
  • Sociales
135
Q

Décrire l’étiologie biologique du trouble délirant (2)

A
  • le cerveau engendre des croyances qui sont perçues comme vraies, quand il y a congruence (isomorphisme) entre l’objet et la croyance.
  • L’atteinte de la vérité procure du plaisir, ce qui entraîne une stimulation dopaminergique
136
Q

Décrire la composante génétique de l’étiologie du trouble délirant

A
  • Aucune relation selon l’étude des jumeaux
  • Aucune relation avec le lien de parenté
  • Les paranoïdes n’engendrent pas plus de schizophrènes
137
Q

(Perturbations organiques et neuropsychologiques)

Plusieurs entités peuvent provoquer un trouble délirant.

Nommez les. (7)

A
  • Substances (alcool, drogues, médicaments)
  • Maladies physiques (endocrinopathies, infections, troubles électrolytiques, Mx métaboliques, auto-immune, malnutrition, troubles vasculaires cérébraux, hémodialyse, modifications du tissu cérébral)
  • Chirurgies
  • Interprétations erronées secondairement à des déficits sensoriels
  • Théorie des deux déficits/hémisphère droit
  • Hyperactivité de l’hémisphère gauche
  • Surplus de DA
138
Q

Décrire l’étiologie psychologique du trouble délirant (4)

A
  • le trouble délirant proviendrait la plupart du temps de perturbations psychogéniques durant le développement de l’enfant ou de l’adulte.
  • Le facteur déclenchant est le plus souvent trivial (sans importance). 45% des patients présentent des traits paranoïdes avant le Dx.
  • Plusieurs auteurs et plusieurs théories différentes, dont Cameron et sa notion de «pseudo communauté hostile», selon lequel le délire découle bien souvent d’une estime de soi déficiente et le Surmoi exigeant du patient et projeté sur des persécuteurs harassants.
  • Il dit qu’avant d’arriver à la cristallisation du délire, le patient passe par plusieurs étapes
139
Q

Cameron dit qu’avant d’arriver à la cristallisation du délire, le patient passe par plusieurs étapes.

Nommez les. (3)

A
  • Observe un nombre de faits qu’il juge suspects.
  • Élabore des idées de référence en remarquant l’hostilité et les sarcasmes dirigés contre lui par des inconnus. La télévision émet des messages lui étant destinés
  • Il cherche une explication et comprend subitement que tous ces gens sont connectés et qu’ils lui veulent du mal.
140
Q

Décrire l’étiologie sociale du trouble délirant (2)

A

des stresseurs sociaux sont des facteurs de risque qui peut déclencher une réaction psychotique.

  • Ignorance de la langue et des coutumes d’un pays d’adoption et sentiment d’ostracisme associé
  • Isolement social (vieillesse, handicap physique ou mental, emprisonnement).
141
Q

Nommez le sx central du trouble délirante (1)

A

délire relativement plausible (le patient ne semble pas en psychose), présenté clairement par un patient convaincu et convaincant.

142
Q

Décrire : Délire (1)

A

une conviction erronée, irréductible par la logique et non conforme aux croyances de son groupe

  • Conviction : pas seulement une croyance ou opinion
  • Conclusions erronées : il faut parfois vérifier
  • Raisonnement irréductible par la logique : ne n,est pas présentant des preuves qu’on peut convaincre un patient délirant
  • Croyances non conformes à celles de son groupe : croyances de religion, secte, idéologie pas délirante, mais dont les membres reconnaissent qu’il va trop loin.
143
Q

Est-ce qu’on peut avoir des hallucination dans le trouble délirant? (2)

A
  • Possible hallucination auditive ou visuelle, mais elle n’est pas envahissante.
  • Si elles sont fréquentes, le Dx est peu probable.
144
Q

Le délire peut être teinté par la culture

Expliquez (2)

A
  • un blanc nord- américain croit être surveillé électroniquement,
  • le noir haïtien est plus souvent menacé par les esprits, etc.
145
Q

Nommez les critères diagnostiques du trouble délirant

A
146
Q

Nommez les sous-types de trouble délirant (6)

A
  • Type persécution
  • Type somatique
  • Type érotomane
  • Type mégalomane
  • Type de jalousie
  • Type mixte ou non spécifié
147
Q

Décrire le sous-type persécution du trouble délirant (2)

A
  • le type le plus fréquent,
  • il est convaincu que lui ou un de ses proches est traité de manière malveillante.
148
Q

Décrire le sous-type somatique du trouble délirant (3)

A
  • le patient est convaincu d’être porteur d’une maladie grave ou que certains de ses organes ne fonctionnent plus.
  • Il peut croire qu’il pue, avoir des insectes dans sa peau.
  • Il n’est pas persuadé si on lui montre des examens normaux
149
Q

Décrire le sous-type érotomane du trouble délirant (3)

A
  • porte sur le soi-disant amour qu’une personne, habituellement de statut élevé, manifeste envers la patiente, qui occupe souvent un emploi peu valorisant et est esseulée.
  • Plus souvent de type spirituel que sexuel.
  • Elle interprète souvent des messages dans les chansons, discours de la personnalité.
150
Q

Décrire le sous-type mégalomane du trouble délirant (2)

A
  • délire de grandeur,
  • il pense avoir été désigné pour accomplir une grande mission ou d’occuper un statut très important.
151
Q

Décrire le sous-type de jalousie du trouble délirant (3)

A
  • plus fréquent chez l’homme, porte sur la conviction des infidélités de la conjointe.
  • Se développe à partir de la mauvaise interprétation et de l’amplification de faits anodins.
  • Les preuves de jalousie ne sont pas convaincantes pour le médecin, mais le patient les trouve irréfutables.
152
Q

Décrire le sous-type mixte ou non spécifié du trouble délirant (1)

A

atypique, il ne peut être précisé dans aucune catégorie

153
Q

Nommez le ddx du trouble délirant (4)

A
  • À faire avec les autres troubles psychotiques, qui incluent :
    • Le trouble délirant induit, ou à deux,
    • Le trouble délirant simultané
  • À faire avec l’idée surinvesti (moins irréaliste que le délire), l’obsession (qui est égodystone) et l’obsession dysmorphie corporelle.
  • À faire avec une cause organique
  • À faire avec une maladie mentale associée (démence, délirium, schizophrénie paranoïde, trouble affectif majeur, forme grave de TOC et TP paranoïde et schizotypique.
154
Q

Décrire : Le trouble délirant induit, ou à deux (1)

A

dans lequel une personne vivant isolée avec une autre personne dans une relation intime de longue durée développe un délire paranoïde auquel les 2 partenaires croient.

155
Q

Décrire : Le trouble délirant simultané (1)

A

simplement deux malades cohabitent et partagent un thème délirant similaire, mais chacun porte un Dx personnel.

156
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Âge de début

A
157
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Délire

A
158
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Hallucinations

A
159
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Contact avec la réalité

A
160
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Style de comportement

A
161
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Détérioration du foncitonnement

A
162
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Durée moyenne de l’hospitalisation

A
163
Q

Différenciez la personnalité paranoïde, trouble délirant et schizophrénie paranoïde selon : Adaptation sociale

A
164
Q

C’est quoi le tx biologique du trouble délirant (7)

A
  • on prescrit aisément un antipsychotique atypique sédatif dès l’apparition des symptômes psychotiques.
  • La thérapie ressemble essentiellement à celle de la schizophrénie.
  • Les idées dépressives étant fréquentes, on prescrit souvent aussi un antidépresseur
  • Agit en atténuant l’inquiétude, la souffrance et le tourment associé au délire (via la voie mésolimbique).
  • Il est conseillé de continuer un antipsychotique durant 3-6 mois pour éviter la rechute.
  • Si une cause physique est identifiée, la corriger.
  • Si le délire est associé à une autre maladie mentale, la corriger prioritairement
165
Q

C’est quoi le tx Psychothérapie du trouble délirant (6)

A
  • il est inutile, voire néfaste, de confronter le patient directement.
  • Cela ne renforce que l’hostilité.
  • Il est inutile de faire des démonstrations savantes puisque les convictions sont irréductibles par la logique.
  • Il est conseillé de s’attarder à la relation de confiance avec empathie (sans faire semblant d’y croire).
  • Deuxièmement, il faut semer le doute chez le patient, en posant des questions pour l’amener à réfléchir, sans contredire les perceptions du patient.
  • Par une approche psychoéducative, le thérapeute tente d’expliquer au patient comme l’isolement, les drogues, le stress, etc. peuvent altérer les perceptions et produire un délire et comment l’antipsychotique et l’anxiolytique peuvent aider.
166
Q

C’est quoi l’évolution et pronostic du trouble délirant (5)

A
  • Ce diagnostic reste stable au cours des années subséquentes.
  • Seulement 3 – 22 % des patients seront diagnostiqués schizophrènes paranoïdes.
  • Le trouble délirant n’amène généralement pas de changement dans la personnalité ni de raccourcissement de la durée de vie.
  • Un début brutal et un stresseur bien identifié sont un bon facteur pronostic, comparativement à la forme insidieuse.
  • Des facteurs de mauvais pronostic de la thérapie peuvent réduire l’efficacité du traitement
167
Q

Des facteurs de mauvais pronostic de la thérapie peuvent réduire l’efficacité du traitement dans le trouble délirant.

Nommez des exemples. (9)

A
  • contre-transfert,
  • tonus émotionnel intense,
  • importance démesurée accordée à des détails,
  • des demandes multiples,
  • relations conflictuelles entre les rdv,
  • jugement et comportements influencés par le délire,
  • risque de devenir partie intégrante du délire (le thérapeute devient un persécuteur imaginé),
  • efficacité relative des médicaments,
  • risque de violence.
168
Q

Décrire l’épidémiologie du trouble psychotique bref (5)

A
  • 10X plus prévalent dans les pays en développement
  • 0,74 H et 1,99F pour 100 000H et 100 000F
  • 60-86% sont des femmes ou 1,7F-1H selon les études
  • Pic en mi- trentaine dans les pays industrialisés et mi- vingtaine dans les pays en développement
  • Niveau de scolarité des TPB est plus élevé et occupent plus d’emploi que les schizophrènes
169
Q

Décrire l’évolution et pronostic du trouble psychotique bref (4)

A
  • L’évolution par définition d’un trouble psychotique bref est de courte durée (jours / semaines).
  • Le pronostic est bon :
    • 20 % de chronique
    • 30 % avec épisode unique
    • 50 % avec successions d’épisodes et de rechutes
  • Il est à noter que la prise d’antipsychotiques réduit la longueur des symptômes.
  • De plus, il est à noter que ce diagnostic est peu stable dans le temps ; 48 % auront un autre diagnostic à 1 an.
170
Q

Nommez les critères diagnostiques du trouble psychotique bref

A
171
Q

Décrire : Principe d’agitation (4)

A
  • c’est une perturbation de l’activité motrice perçue tant sur les plans quantitatifs (une augmentation) que qualitatif (inadéquation par rapport à la situation).
  • C’est une traduction motrice de la souffrance et de la désorganisation psychiques ressenties lorsque les moyens d’élaboration mentale sont débordés.
  • C’est associé à une perte de contrôle de ses actes, de la parole et de la pensée et il peut s’accompagner de violence verbale et comportementale, avec des gestes dirigés contre soi, contre les objets ou contre les autres personnes.
  • Représente 10% des consultations en urgence psychiatrique.
172
Q

C’est quoi la prise en charge de l’agitation (2)

A

la prise en charge initiale comporte deux objectifs majeurs

  • Maîtrise de la situation de façon sécuritaire pour tous
  • Identification de la cause du comportement agité ou violent
173
Q

Dans cette étape de la prise en charge de l’agitation : Maîtrise de la situation de façon sécuritaire pour tous (2)

A
  • Prévenir les actes de violence par tous les moyens nécessaires,en respectant le confort du patient et des autres.
  • Attention aux signes précurseurs de violence
    • Agitation, nervosité, fébrilité, marche de long en large d’un air préoccupé
    • Comportements désorganisés et bizarres, ou changement subit de comportement
    • Rage, colère, cris
    • Incohérence du langage
    • Tentative de fuite
174
Q

Les causes de comportements injustifiés sont regroupées en deux sous-groupes.

Nommez les.

A
  • Affection médicale responsable
  • Causes psychiatriques
175
Q

Décrire les causes médicales d’agitation (6)

A
  • Le patient présente une altération des fonctions cognitives (altération niveau de conscience, désorientation, onirisme et confusion mentale)
  • 3,5 % cause médicale
  • Diverses causes :
    • hypoglycémie, AVC, IM, insuffisance respiratoire aigüe, hypoxie, hypercapnie, épilepsie, hémorragie méningée, tumeur cérébrale, méningo-encéphalite, rétention urinaire aigue.
  • Démence :
    • associe au trouble cognitif des changements de caractère, des épisodes de perturbation nocturne, des troubles de la conscience avec onirisme et des actes agressifs
  • Toxiques :
    • à rechercher systématiquement dans les urines
  • Attention aux benzodiazépines, les ISRS et les antidépresseurs tricycliques.
176
Q

Décrire l’agitation dans : Schizophrénie et trouble psychotique bref (2)

A
  • Évoqués lorsque l’agitation est associée à des interprétations délirantes, des hallucinations, des symptômes dissociatifs, des troubles du cours de la pensée et un affect méfiant, perplexe ou inapproprié.
  • L’agitation est souvent le premier plan du montée psychotique
177
Q

Décrire l’agitation dans : La manie (2)

A
  • À considérer devant une humeur expansive (exaltation, grandiosité et un affect exubérant, souvent labile, pouvant passer de l’euphorie à l’hostilité ou aux pleurs).
  • Excitation physique et psychique caractérisée par agitation, irritabilité, colère, hyperactivité ludique, désinhibition globale, tachypsychie et logorrhée
178
Q

Décrire l’agitation dans : La dépression majeure (4)

A
  • Agit motrice qui tire plus vers le nervosisme.
  • Il parait inconfortable, bouge sur sa chaise, marche de long en large, l’air hagard.
  • Souvent déclenchée par une anxiété importante ou des symptômes psychotiques associés
  • Peut alimenter une poussée suicidaire
179
Q

Décrire l’agitation dans : L’attaque de panique (2)

A
  • Survenue brutale d’une peur intense accompagnée d’un sentiment de mort imminente, de la peur de devenir fou ou la crainte de catastrophe.
  • Des signes somatiques peuvent dominer le tableau clinique
180
Q

Décrire l’agitation dans : Agitation caractérielle (3)

A
  • Crise explosive chez une personne impulsive, intolérante à la frustration.
  • Agitation généralement réactionnelle à un évènement stresseur
  • Surtout chez les patients avec TP antisocial ou limite
181
Q

Décrire : L’Intervention en situation d’urgence pour l’agitation (3)

A
  • Si les mesures cognitivo-comportementales ne réussissent pas à calmer l’agitation, l’utilisation d’une médication sédative peut être utile.
  • Si la communication verbale et de la médication, la chambre d’isolement peut être utilisée.
  • Lorsque l’isolement est inefficace, les mesures de contentions physiques peuvent indiquées temporairement.
182
Q

Le recours à la contention dans l’agitation nécessite de respecter certains faits.

Nommez les. (6)

A
  • Disposer d’au moins 5 intervenants
  • Expliquer les raisons de la mise en contention
  • Ne pas comprimer les membres du patient
  • Administrer une médication sédative
  • Assurer une surveillance étroite du patient et le réexaminer périodiquement.
  • Retirer la contention graduellement dès le retour au calme
183
Q

C’est quoi le BUT dans le traitement pharmacologique de l’agitation (1)

A

le but est d’obtenir rapidement une sédation, de la conserver sans nécessairement endormir le patient : maintenir la communication afin de permettre une évaluation diagnostique et garder un contact rassurant avec le patient.

184
Q

Nommez les principaux médicaments utilisés dans l’agitation (2)

A
  • les benzodiazépines
  • et les antipsychotiques.
185
Q

Le médicament utilisé dans l’agitation devrait tenir compte des caractéristiques.

Nommez les. (6)

A
  • Début d’action rapide
  • Sécurité d’emploi
  • Mode d’administration adapté
  • Effet cumulatif nul
  • Fenêtre thérapeutique large
  • Évaluation possible de l’état de conscience du patient.
186
Q

La réticence à communiquer d’un patient agité témoigne de quoi? (3)

A
  • témoigne d’un besoin de rester maître d’une situation pour laquelle l’individu n’entrevoit pas d’issue.
  • Beaucoup craignent de dire des choses qui pourraient être utilisées contre eux.
  • La méfiance se traduit parfois par du mutisme et complique l’évaluation psychiatrique.
187
Q

Vrai ou Faux

Le refus de collaborer dénote nécessairement de la méfiance

A

Faux

Le refus de collaborer ne dénote pas nécessairement de la méfiance

188
Q

Lorsque la barrière de la communication ne peut être franchie pour les patients agités, il est possible de faire quoi? (3)

A
  • il est possible d’aller rechercher l’information par les tiers, l’observation, l’examen physique afin de déterminer les mesures thérapeutiques à prendre.
  • Il est préférable de rencontrer le tiers en compagnie du patient.
  • Si on perçoit un risque suicidaire ou pour autrui, il convient de garder le patient à l’hôpital afin de clarifier les informations, en accord ou contre son gré (garde préventive).
189
Q

Vrai ou Faux

Au Québec, des mesures d’exception dans le but d’assurer la sécurité du patient et d’autrui sont encadrées par le Code civil du Québec et la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes.

A

Vrai

190
Q

Au Québec, des mesures d’exception dans le but d’assurer la sécurité du patient et d’autrui sont encadrées par le Code civil du Québec et la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes.

Nommez les. (5)

A
  • Garde préventive
  • Garde provisoire en vue d’une évaluation psychiatrique
  • Garde en établissement
  • Mesures urgentes sans consentement
  • Requête d’autorisation de soins
191
Q

Décrire : Garde préventive (1)

A

la LPPEM prévoit que tout médecin pratiquant dans un établissement désigné peut garder un patient contre son gré pour une durée maximale de 72h s’il croit que son état mental présente un danger grave et immédiat pour lui-même ou pour autrui.

192
Q

Nommez les étapes pour faire : Garde préventive (4)

A
  • Il remplit le formulaire prévu à cet effet et l’achemine au directeur des services professionnels.
  • Il doit démontrer que tous les éléments graves et immédiats sont présents
  • Elle dure 72h (ni plus ni moins) et doit la lever en tout temps s’il constate que la dangerosité grave et immédiate est résolue. À l’issue des 72h le patient doit être libéré (à moins qu’une démarche légale soit active)
  • Pendant ces 72h, si le patient consent, 2 psychiatres doivent procéder à une évaluation.
193
Q
A
194
Q

Pour faire une garde préventive, le médecin doit démontrer que tous les éléments graves et immédiats sont présents.

Nommez les. (4)

A
  • Altération de l’état mental
  • Danger grave de suicide, de violence ou de détérioration de sa condition physique (ex : DB insulinodépendant refuse ses injections pour cause délirante).
  • Un danger immédiat (prochaines heures/jours)
  • Risque imminent de passage à l’acte
195
Q

Décrire : Garde provisoire en vue d’une évaluation psychiatrique (1)

A

si le patient en garde préventive pour 72h refuse de collaborer avec les psychiatres, l’établissement doit, à l’intérieur du délai de 72h, entreprendre les démarches pour qu’une garde provisoire soit prononcée par le juge afin que le patient soit soumis à une évaluation psychiatrique contre son gré.

196
Q

Nommez les étapes pour : Garde provisoire en vue d’une évaluation psychiatrique (5)

A
  • Le juge doit avoir un motif sérieux de croire que la personne représente un danger
  • Suivant une ordonnance de garde provisoire suivant une garde préventive, les 2 psychiatres ont 48h pour compléter leurs évaluations
  • La LPPEM permet que cette requête soit demandée pour un patient en externe
  • Toute personne proche du patient peut s’inquiéter de l’état mental d’un individu et de la dangerosité ; des organismes communautaires comme les CLSC peuvent guider les proches pour les démarches
  • La LPPEM permet aux policiers d’amener une personne à l’urgence contre son gré, sans l’accord d’un tribunal, si elle représente une dangerosité.
197
Q

Décrire : Garde en établissement (2)

A
  • à la suite d’une ordonnance de garde provisoire en vue de procéder à une évaluation psychiatrique, la personne doit subir un premier examen psychiatrique dans les 24h suivant sa prise en charge à l’urgence.
  • Si ce premier examen conclut la nécessité de placer le patient sous garde en établissement, il doit subir un second examen, au plus tard dans les 96h suivant sa prise en charge par l’établissement (donc 24h après les 24h de la consultation après les 72h de la garde préventive).
198
Q

Décrire les étapes : Garde en établissement (7)

A
  • Les deux résultats sont soumis au juge qui décide si le patient doit être gardé en établissement contre son gré ou libéré.
  • La garde en établissement n’est pas nécessairement immédiate après le mot du juge
  • La garde en établissement est d’une durée déterminée par le juge, habituellement entre 21-30 jours.
  • La garde peut être levée en tout temps si le psychiatre juge que la dangerosité est finie
  • Le patient peut demander en tout temps une réévaluation.
  • Si la garde est de plus de 21 jours, le patient doit passer des examens périodiquement
  • La garde provisoire permet la sécurité du patient, mais non d’entreprendre des traitements contre son gré (sauf en situation d’urgence)
199
Q

Décrire : Mesures urgentes sans consentement (2)

A
  • dans un contexte d’inaptitude et dans le cas d’un refus du patient à subir des examens, dans le but d’évaluer les sphères biopsychosociales il est possible de procéder à des examens de base sans son consentement s’ils sont urgents et afin de lui sauver la vie ou de préserver son intégrité.
  • (par exemple un patient ivre qui refuse de passer un TACO pour une commotion peut être contraint de le faire sous sédation).
200
Q

Nommez les étapes : Mesures urgentes sans consentement (2)

A
  • Dans cette situation, il est toujours préférable, mais non obligatoire, de demander le consentement d’un proche
  • Des traitements d’urgence peuvent être donnés sans le consentement du patient si la condition menace sa vie et que son consentement ne peut être obtenu à temps.
201
Q

Décrire : Requête d’autorisation de soins (2)

A
  • il est recommandé de lire attentivement le libellé du jugement afin d’en connaître les détails et de s’assurer de la conformité des interventions prévues.
  • Ces jugements obligent habituellement le patient à se soumettre au traitement recommandé, aux examens de laboratoire ainsi qu’à des conditions d’hébergement parfois.
202
Q

Décrire l’absorption des antipsychotique administré par voie orale (1)

A
  • en règle générale, plus la vitesse et le degré d’absorption d’un antipsychotique sont grands, plus la molécule a un pic plasmatique élevé, ce qui entraîne des effets thérapeutiques rapides, mais aussi des risques d’induire des effets indésirables plus marqués.
203
Q

Est-ce que l’absorption des antipsychotique est modifiée par la nourriture? (1)

A

L’absorption n’est pas modifiée par la nourriture (sauf exception)

204
Q

Nommez les précautions à prendre avec l’Asépine (1)

A

L’Asépine est absorbée par la muqueuse buccale et le patient doit donc éviter de boire ou de manger.

205
Q

La plupart des antipsychotiques PO ont un effet de combien de temps? (1)

A

en 1-3h

206
Q

Décrire la distribution des Antipsychotiques (3)

A
  • La grande liposolubilité des antipsychotiques assure leur distribution dans le cerveau et la redistribution vers les tissus adipeux périphériques.
  • tous les antipsychotiques (sauf la palipéridone) se lient aux protéines plasmatiques à un degré variant de 90 à 98%.
  • Uniquement la portion libre peut pénétrer la BHE et avoir un effet au cerveau.
207
Q

La grande majorité des antipsychotiques sont métabolisés par quel système? (1)

A

le système hépatique

208
Q

Décrire la métabolisation des antipsychotiques (2)

A
  • Une première métabolisation via le cyp-450 → métabolite hydrophile → excrétion rénale
  • Une seconde métabolisation lors de la liaison avec l’acide glucuronique → excrétion biliaire
209
Q

On y distingue deux types d’antipsychotiques par voie IM.

Nommez les

A
  • Les antipsychotiques à courte durée d’action
  • Les antipsychotiques à longue durée d’action
210
Q

Les antipsychotiques à courte durée d’action IM sont habituellement réservés pour quoi? (1)

A

pour les situations exigeant une sédation rapide.

211
Q

C’est quoi la durée de l’efficacité des antipsychotiques à courte durée d’action IM?

A

est limitée dans le temps et nécessite dans les 24-48h la prise PO pour maintenir l’effet.

212
Q

Il est parfois recommandé d’utiliser un anticholinergique avec les antipsychotiques à courte durée d’action IM.

Pourquoi?

A

pour prévenir l’apparition de symptômes parkinsoniens.

213
Q

Les antipsychotiques à longue durée d’action IM sont utiles quand? (2)

A
  • pour les patients dont l’observance pharmacologique est douteuse, mais commencent à être de plus en plus proposés d’emblée.
  • Peuvent être utiles pour les patients avec problèmes gastro-intestinaux
214
Q

L’injection des antipsychotiques à longue durée d’action IM se fait quand? (1)

A

L’injection se fait au 2, 3 ou 4 semaines selon le type et l’effet thérapeutique maximalest atteint après la 3e ou 4e injection

215
Q

Avant de faire un traitement IM à longue action, il est recommandé quoi? (1)

A

d’essayer la même molécule en voie PO afin de tester

216
Q

L’innervation dopaminergique des régions corticales et sous-corticales impliquées dans la psychose est issue d’où? (3)

A
  • des neurones dopaminergiques localisés dans le mésencéphale ventral, principalement l’aire tegmentale ventrale et la substance noire.
  • Ces régions sont le cortex frontal et préfrontal, ainsi que le striatum, le thalamus et l’amygdale.
  • Le signal transmis via la DA active deux types de récepteurs : DA1 et DA2.
217
Q

Vrai ou Faux

À partir d’un blocage de 50% de la DA du faisceau tubéro-infundibulaire, il a une augmentation de la prolactine qui peut entraîner une galactorrhée.

A

Faux

À partir d’un blocage de 70% de la DA du faisceau tubéro-infundibulaire, il a une augmentation de la prolactine qui peut entraîner une galactorrhée.

218
Q

Vrai ou Faux

Il n’existe aucun antipsychotique efficace totalement dépourvu
d’activité dopaminergique.

A

Vrai

Toutefois, les A2G (antipsychotiques de 2e génération) ont un effet antagoniste au niveau sérotoninergique.

219
Q

C’est quoi la classification des antipsychotiques?

A

A1G et A2G

220
Q

Comparez les antipsychotiques A1G et A2G (2)

A
  • Les antipsychotiques atypiques (A2G) provoquent moins d’effet extrapyramidaux et ont une efficacité semblable à ceux typiques (A1G).
  • Les atypiques présentent une plus forte affinité pour les récepteurs sérotoninergiques (5HT2A) comparativement à l’affinité dopaminergique, ce qui pourrait expliquer cette baisse d’effets secondaires.
221
Q

Décrire l’observance des antipsychotiques (3)

A
  • À cause d’un manque d’insight, peu de patients acceptent de prendre ces médicaments pour des pensées qui leur apparaissent comme authentiques.
  • Le médecin a donc avantage à proposer une médication visant à atténuer la souffrance reliée à ces symptômes.
  • L’observance reste malheureusement globalement faible pour les patients schizophrènes.
222
Q
A
223
Q

Trois profils sont à définir avant que le médecin décide du choix de molécules. Nommez les.

A
  • le profil du patient,
  • celui de la maladie
  • et celui de la médication.
224
Q

Comment faire l’évaluation du profil du patient dans le choix de l’antipsychotique (3)

A
  • évaluation complète du patient et du milieu est nécessaire par le médecin.
  • Il faut documenter les comorbidités, la vulnérabilité aux effets indésirables, l’autocritique du patient, les bénéfices qu’il perçoit.
  • Le réseau de soutien doit également être documenté et constitue un point de départ pour les thérapies psychoéducatives familiales.
225
Q

Comment faire l’évaluation du profil de la maladie dans le choix de l’antipsychotique (7)

A

les différents domaines (symptômes positifs, négatifs, cognitif, fonctionnement, qualité de vie) sont peu reliés les uns aux autres et l’évaluation spécifique pour choisir l’antipsychotique est importante.

  • Les symptômes positifs sont précisés à l’entrevue. Ils répondent bien à un antipsychotique.
  • Les symptômes négatifs. Il faut documenter ceux qui sont secondaires à la prise d’un antipsychotique de 1ière génération (A1G) ou la prescription de doses trop élevées.
  • Les troubles cognitifs peuvent être documentés de manière plus rigoureuse (évaluation en neuropsychologie). Les A2G seraient plus efficaces que les A1G, mais les résultats restent décevants.
  • Les symptômes affectifs sont souvent présents (75% des patients) et prennent la forme de Sx dépressifs, d’angoisse. La prescription d’antipsychotique est habituellement indiquée, mais les modalités de dosage et de choix de molécule varient.
  • Le fonctionnement social peut être évalué avec des échelles facilement
  • L’évaluation de la qualité de vie doit être faite, et des antipsychotiques peuvent avoir un impact.
  • La phase de la maladie influence le choix de l’antipsychotique. Globalement on retient que les A2G sont le plus souvent de meilleures efficacités.
226
Q

Comment faire l’évaluation du profil de la médication dans le choix de l’antipsychotique (3)

A
  • L’efficacité à court terme est à considérer.
  • Si aucun bénéfice n’est noté après 2 semaines de pharmacothérapie, il est peu probable que la molécule utilisée ait un effet à 4 semaines.
  • Il est tout de même recommandé d’attendre 1-2 mois avant de changer de molécule à moins d’une intolérance importante.
227
Q

Décrire le début du tx des antipsychotiques (6)

A
  • Il faut procéder à un bilan bien spécifique avant d’entreprendre une médication antipsychotique
  • Il recommandé d’utiliser des doses faibles lors d’un premier épisode psychotique
  • Un suivi attentif des effets bénéfiques et secondaires permet de déterminer la dose minimale efficace.
  • La durée recommandée des essais est de minimum 2 semaines et idéalement 6 semaines pour une réponse optimale.
  • Suit le principe du start slow, go slow
  • Prescription quotidienne HS est utile, particulièrement pour ceux associés à de la somnolence ou de la fatigue (ce sont des E2 parmi les plus fréquents).
228
Q

Décrire le tx d’entretien des antipsychotiques (3)

A
  • vise d’abord le contrôle soutenu des symptômes et la diminution du risque de rechute.
  • Il est connu que l’arrêt de la médication constitue le principal (et le seul selon une étude) facteur prédictif de rechute.
  • Il est à noter que les A2G semblent plus efficaces pour prévenir les rechutes.
229
Q

Vrai ou Faux

À la suite du premier épisode, une diminution progressive des antipsychotiques est possible de la médication

A

Vrai

230
Q

À la suite du premier épisode, une diminution progressive des antipsychotiques est possible de la médication.

Et à lasuite du 2e épisode?

A

il faut considérer de maintenir la médication indéfiniment ou un arrêt après 5 ans

231
Q

C’est quoi les indications pour les antipsychotiques et la grossesse? Et l’allaitement? (2)

A
  • il n’est pas recommandé d’utiliser des antipsychotiques durant la grossesse,
  • mais l’allaitement est autorisé (mais non encouragé).
232
Q

C’est quoi les indications pour les antipsychotiques chez les parkinsoniens? (1)

A

Il est conseillé de réduire les doses et d’utiliser la clozapine pour le traitement de la psychose chez les parkinsoniens.

233
Q

Nommez les indications des antipsychotiques (7)

A
  • Schizophrénie
  • Trouble délirant
  • Manie
  • Dépression bipolaire ou psychotique
  • Psychose due à une affection médicale
  • Psychose due à une substance
  • Délirium
234
Q

Pour les antipsychotiques, nommez les possible indications comme adjuvant et pour les cas réfractaires des troubles (8)

A
  • TSPT
  • TOC
  • TAG
  • Insomnie
  • TP et impulsivité
  • Syndrome de Gilles de la Tourette
  • TSA
  • Agitation dans la démence
235
Q

Nommez les contre-indications des antipsychotiques (2)

A
  • Aucune contre-indication absolue
  • Surveillance accrue si condition neurologique avec troubles moteurs.
236
Q

Décrire l’observance des antipsychotiques (3)

A
  • Rappelons que bien qu’ils soient très efficaces, l’observance est très faible, et ce particulièrement chez les schizophrènes pour les traitements à base d’antipsychotiques.
  • L’abandon est souvent secondaire aux effets indésirables et il faut savoir les reconnaître pour prévenir cet abandon.
  • Il n’y a pas une molécule meilleure qu’une autre pour son efficacité sur la psychose, il faut guider le choix de molécule selon le profil d’effets secondaires ainsi que leur posologie.
237
Q

Les antipsychotiques ont une affinitiés pour quels récepteurs? (3)

A
  • Les antipsychotiques, toutes sortes confondues (A1G, A2G, A3G) ont une affinité pour les récepteurs dopaminergiques et en tirent leur efficacité thérapeutique.
  • Toutefois, certains ont des affinités pour d’autres molécules (que ce soit la molécule active ou son métabolite) qui peuvent engendrer des effets bénéfiques ou indésirables.
  • On note des affinités pour les récepteurs sérotoninergique, cholinergiques, adrénergiques et histaminiques où (sauf quelques exceptions) l’effet sera celui d’un antagoniste.
238
Q

Nommez les effets indésirables principaux des antipsychotiques (18)

A
  • Symptômes extrapyramidaux
  • Parkinsonisme
  • Dystonie
  • Akathisie
  • Dyskinésie tardive
  • Sédation et sommeil
  • Dysfonction sexuelle
  • Manie
  • Symptômes obsessionnel- compulsif
  • Syndrome métabolique
  • Élévation enzymes hépatiques
  • Tachycardie, hypotension
  • Myocardite
  • Hyperprolactinémie
  • SIADH
  • Convulsions
  • Syndrome malin des neuroleptiques
  • Effets indésirables hématologiques
239
Q

Qu’est-ce qui est à l’origine des comportements moteurs possiblement modifiés par les antipsychotiques?

A

Les neurones des noyaux gris centraux

240
Q

En bloquant les récepteurs DA2 des noyaux gris centraux, quels symptomes peuvent survenir?

A

des symptômes extrapyramidaux d’intensité variable

241
Q

En bloquant les récepteurs DA2 des noyaux gris centraux, des symptômes extrapyramidaux d’intensité variable peuvent survenir.

Nommez les (4)

A
  • Parkinsonisme
  • Akathisie
  • Dystonie
  • Dyskinésie tardive
242
Q

Décrire le parkinsonisme dû aux antipsychotiques (5)

A
  • Origine d’un blocage du faisceau nigrostrié (surtout de la part des A1G).
  • Tremblement de repos, rigidité et bradykinésie
  • Apparaissent environ 2 sem après le début de la médication, lorsque 80% des récepteurs DA2 du striatum sont bloqués.
  • L’ajout d’un médicament anticholinergique s’avère efficace pour contrer ces symptômes
  • Le risque de parkinsonisme est plus élevé chez les patients avec trouble bipolaire traité avec un antipsychotique
243
Q

Décrire la dystonie dû aux antipsychotiques (6)

A
  • Contraction musculaire soutenue et involontaire
  • Peut être aigue après le début du traitement
  • Les A2G présentent une incidence moindre que les A1G
  • Les plus fréquentes sont les suivantes :
    • Torticolis
    • Contraction de la mâchoire
    • Crise oculogyre
    • Opisthotonos (contracture des extenseurs)
  • Attention à la dystonie laryngée ou pharyngée et l’étouffement
  • Si tardive, la dystonie sera surtout axiale.
244
Q

Décrire l’akathisie dû aux antipsychotiques (3)

A
  • Éprouve de la difficulté à demeure immobile tout en ressentant une anxiété diffuse ou de la dysphorie (le plus souvent).
  • Se manifeste dans les premières semaines, mais apparition tardive possible avec les tx de longue durée
  • Une diminution de la dose ou un changement pour un A2G demeure les solutions les plus efficaces
245
Q

Décrire la Dyskinésie tardive dû aux antipsychotiques (3)

A
  • Mouvement involontaire anormal qui peut se présenter spontanément chez les personnes âgées ou à la suite d’un traitement antipsychotique ou avec la lévodopa (pour le parkinson).
  • Atteinte prédominante des muscles de la région orofaciale, mais d’autres contractions anormales sont possibles
  • Le risque est moindre avec A2G
246
Q

Décrire la Sédation et sommeil dû aux antipsychotiques (5)

A
  • Les antipsychotiques qui ont une action sérotoninergique, histaminique et cholinergique causent souvent une sédation ou de la somnolence
  • Il est préférable de prescrire HS
  • Ce ne sont pas des symptômes négatifs
  • E2 pouvant être recherché si patient présente de l’insomnie!
  • Ils modifient aussi le sommeil paradoxal et peuvent favoriser les éveils nocturnes
247
Q

Décrire la dysfonction sexuelle dû aux antipsychotiques (3)

A
  • Une diminution de l’érection ou de l’éjaculation chez l’homme et de libido chez la femme et l’homme
  • Une hyperprolactinémie peut être en cause (secondaire au blocage dopaminergique antipsychotique) dans la voie tubéro-infundibulaire (bref, l’axe hypothalamo-hypophysaire).
  • On peut substituer par un antipsychotique avec affinité moins forte pour les récepteurs DA2.
248
Q

Décrire la manie dû aux antipsychotiques (2)

A
  • Associé à l’introduction d’un A2G surtout
  • Le blocage sérotoninergique (5HT2A) serait potentiellement en cause
249
Q

Décrire les Symptômes obsessionnel- compulsif dû aux antipsychotiques (2)

A
  • Observée jusqu’à 23% des schizophrènes traités après 1-4 semaine de traitement à l’aide d’un A2G
  • Il est recommandé de réduire l’antipsychotique et d’ajouter un ISRS
250
Q

Décrire le Syndrome métabolique dû aux antipsychotiques (5)

A
  • Incidence élevée avec l’utilisation d’A2G
  • Aurait une prévalence de 20-25%
  • Gain de poids
    • Le blocage histaminique (H1) et sérotoninergique (5HT2C) serait en cause via la dysrégulation de peptides impliqués dans la satiété (leptine, ghréline, orexine)
    • Conséquemment, les A2G sont plus souvent impliqués
  • Diabète
    • Le traitement antipsychotique, plus il est long, plus le risque de diabète est grand.
  • Dyslipidémie
    • Hypertg, hyperldl, hypohdl
    • La causalité directe des antipsychotiques est difficile à défini et peut secondaire à d’autres conséquences
251
Q

Il est recommandé de faire quoi en cas de syndrome métabolique dans dû aux antipsychotiques? (3)

A
  • Réduire les doses
  • Substitué pour un autre antipsychotique
  • Prendre en charge le syndrome métabolique
252
Q

Décrire l’Élévation enzymes hépatiques dû aux antipsychotiques (2)

A
  • Asymptomatique et présent jusqu’à 32% des patients après 1-6 mois
  • Dans des rares cas, l’élévation peut survenir jusqu’à 3-4X la normale et il est recommandé de cesser ou de substituer l’antipsychotique
253
Q

Décrire Tachycardie, hypotension dû aux antipsychotiques (3)

A
  • Un blocage adrénergique α1 et cause une vasodilatation, entraînant une HTO, des étourdissements
  • Une élévation du QTc
  • Risque d’AVC et embolie veineuse pulmonaire chez les personnes à risque
254
Q

Décrire la myocardite dû aux antipsychotiques (2)

A
  • Rare
  • Urgence!
255
Q

Décrire l’Hyperprolactinémie dû aux antipsychotiques (4)

A
  • La DA inhibe la PRL, donc si DA ↓ secondairement à l’antipsychotique la PRL ↑
  • Les antipsychotiques à faible affinités pour la DA causent moins de hyperPRL
  • Il recommandé de doser la PRL avant le début, quand le Tx est stable, lorsque des Sx sont présents et annuellement ou tous les 2 ans.
  • Une réduction de dose ou une substitution est recommandée en cas d’hyperPRL
256
Q

Décrire la SIADH dû aux antipsychotiques (4)

A
  • Augmente la libération d’ADH
  • Dilution du Na et possible hypoNa
  • Peut se manifester de 1 semaine à qqes mois après le début
  • Troubles cognitifs, confusion, convulsions jusqu’au coma
257
Q

Décrire les convulsions dû aux antipsychotiques (4)

A
  • Varie de 0,5-0,9% pour la plupart des antipsychotiques
  • Le risque est plus haut chez les A2G que les A1G
  • L’acide valproïque est parfois recommandé en prévention lors de hautes doses de clozapine
  • Il existe des changements non spécifiques à l’EEG associés aux antipsychotiques, mais non associés aux convulsions
258
Q

Décrire les syndromes malins des neuroleptiques dû aux antipsychotiques (4)

A
  • Réaction idiosyncrasique rare (0,02%)
  • Taux de décès de 10-20% chez les A1G et moins chez les A2G
  • Fièvre, Sx extrapyramidaux, akinésie et hypertonie, instabilité du SNA, augmentation des CK, enzymes hépatiques et leucocytes, altération de l’état de conscience
  • Le tx consiste à cesser l’antipsychotique et la réhydratation.
259
Q

Décrire les Effets indésirables hématologiques dû aux antipsychotiques (3)

A
  • Risque de leucopénie et neutropénie chez tous les antipsychotiques, sauf avec la clozapine où le risque est 10X plus élevé.
  • 70% des cas surviennent dans les 18 premières semaines, il est donc conseillé de faire un bilan hebdomadaire pendant les 26 premières semaines, aux deux semaines dans les 26 suivantes et toutes les 4 semaines après 1 an de traitement à la clozapine.
  • Thrombocytopénie et thrombocytose sont également à risque
260
Q

Décrire : Interactions pharmacocinétiques (1)

A

une interaction pharmacocinétique d’un médicament produit une modification du taux plasmatique d’un autre médicament. Peut survenir à l’étape d’absorption, de distribution, du métabolisme ou de l’élimination.

261
Q

Décrire : Interactions pharmacodynamiques (1)

A

fait référence aux effets indésirables cumulatifs de deux médicaments, par exemple l’effet sédatif des antipsychotiques est potentialisé avec une benzodiazépine.