Bloc 4: Gestion du risque Flashcards

1
Q

Les comportements
d’auto-destructions (automutilation)

A
  • Blessures infligée à soi-même
  • Impliquer de la violence physique sans l’intention de se donner la mort.
  • Un geste intentionnel pour ressentir une douleur physique afin de s’engourdir.
  • L’endorphine sécrété par leur corps permet de s’engourdir les amenant ainsi dans un mode dissociatif.
  • les clients qui s’automutilent passent par-dessus la sensation de douleur.
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2
Q

L’intervention lors de la commission de l’acte d’automutilation.(4)

A
  • Intervenir simplement et rapidement
  • Arrêter le geste
  • Offrir les soins de bases
  • S’assurer d’un espace sécuritaire
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3
Q

L’intervention suite au comportement d’automutilation

A
  • S’assurer que la personne n’a pas besoins de soins
  • Attitude à préconiser: bienveillance, calme et solicitude
  • Attitude à éviter: dramatization et banalisation
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4
Q

Lorsque la crise est passée le rôle de l’intervenant est le suivant:

A

1.Analyser le comportement
2.Effectuer un retour avec la personne en rencontre individuelle
3.Cibler un comportement de réparation
4.Contrat thérapeutique
5.S’assurer que le client ait un suivi

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5
Q

Urgence suicidaire

A

Probabilité que quelqu’un passe à l’acte dans les 48 prochaines heures. L’urgence peut varier rapidement dans le temps et se modifier rapidement.

Les idées suicidaires fréquentes et intenses,
la conception d’un plan suicidaire et
la létalité du moyen envisagé.

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6
Q

Manifestation ou verbalisation suicidaire

A

Comportements directement observés tendant vers une intention de suicide qui se rapprochent vers le geste ultime.

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7
Q

Menace suicidaire

A

Une menace qui fait croire à court terme à une tentative de suicide.

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8
Q

Parasuicide

A

Les comportements autodestructeurs qui pourraient être mortels mais ne sont pas clairement suicidaires ;

Le parasuicide est également un terme employé par l’Organisation mondiale de la santé et en épidémiologie, pour désigner tout comportement de tentative de suicide n’ayant pas abouti au décès.

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9
Q

Idéation suicidaire

A

idées que la personne exprime ou qu’elle laisse sous-entendre qui permet de conclure qu’il y a une intention de mort par suicide, même si elle n’a pas de plan clair dans l’immédiat.

Les idéations suicidaires sont les idées selon lesquelles le suicide pourrait constituer une solution à la situation ou bien à la douleur morale et à la détresse dans laquelle la personne se trouve et qu’elle juge insupportables.

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10
Q

Facteurs associés au suicide:

A
  • Facteurs prédisposants
  • Facteur contribuants
  • Facteurs précipitants
  • Facteurs de protection
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11
Q

Facteurs prédisposants au suicide

A

Ce sont des éléments issus du passé qui contribuent à fragiliser la personne, tels que les antécédents suicidaires de sa famille, l’isolement social et les problèmes psychiatriques.

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12
Q

Facteurs contribuants

A

accentuent la vulnérabilité de la personne : une consommation excessive de drogue ou d’alcool et l’instabilité familiale.

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13
Q

Facteurs de protection

A

s’opposent aux précédents en réduisant leurs effets ; en font
partie le fait d’avoir un réseau social soutenant, d’avoir une bonne santé globale, d’être optimiste et d’utiliser de bonnes stratégies d’adaptation.

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14
Q

Facteurs précipitants

A
  • Agissent quant à eux comme des déclencheurs du comportement ou de l’idée suicidaire ; ce sont, par exemple, une rupture amoureuse ou la mortalité
    d’un proche.
  • En plus des facteurs individuels, les dimensions sociales associées à la communauté, à la culture et à l’environnement contribuent à expliquer le suicide dans une société.
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15
Q

Les 10 prémisse de l’approche orientéee vers les solutions, selon O’Hanlon et Weiner Davis (1995)

A
  • Toute personne dispose de ressources et de forces lui permettant de se libérer d’une préoccupation.
  • L’intervenant a comme mandat de trouver l’élément à changer et d’amplifier le changement.
  • Un petit changement peut être porteur d’autres changements.
  • Il n’est généralement pas nécessaire que l’intervenant en sache beaucoup sur la préoccupation elle-même pour aider la personne qui le consulte à s’en défaire.
  • Il n’est pas indispensable que l’intervenant connaisse la cause d’une préoccupation pour aider la personne qui le consulte à s’en défaire.
  • La personne suicidaire fixe elle-même ses objectifs.
  • Il est possible d’obtenir rapidement des changements et de se libérer rapidement d’une préoccupation.
  • Il n’existe pas de perception unique et correcte des choses, seulement une pluralité de points de vue tout aussi justes les uns que les autres.
  • L’intervention doit être axée sur ce qui est réalisable et peut être changé.
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16
Q

Processus d’intervention auprès d’une personne suicidaire.

A
  • Accueillir et créer une alliance thérapeutique
  • Estimer la dangerosité du passage à l’acte
  • Effectuer une première et brève exploration de la situation
  • Fixer un but à atteindre
  • Trouver des solutions
  • Définir et suivre un plan d’action
  • Conclure en sécurité l’entretien
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17
Q

PROCESSUS D’INTERVENTON AUPRÈS D’UNE PERSONNE SUICIDAIRE

Accueillir et créer une alliance thérapeutique

A
  • Fournir de l’information à la personne suicidaire quant à l’intervention et au suivi.
  • Privilégier un lieu de rencontre agréable et privé.
  • Parler de façon calme et rassurante.
  • Écouter attentivement les propos de la personne suicidaire et résister à la tentation de fournir des solutions trop rapidement.
  • Travailler à établir et à entretenir un climat de confiance et de respect réciproque.
  • Reconnaître ses limites et ses barrières personnelles.
  • Reconnaître l’ampleur de la détresse de la personne suicidaire.
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18
Q

PROCESSUS D’INTERVENTON AUPRÈS D’UNE PERSONNE SUICIDAIRE

Estimer la dangerosité du passage à l’acte

A
  • Tentative de suicide
  • Capacité à espérer un changement
  • Consommation de substances
  • Capacité à se contrôler
  • Présence d’un proche
  • Capacité à prendre soin de soi
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19
Q

PROCESSUS D’INTERVENTON AUPRÈS D’UNE PERSONNE SUICIDAIRE

Effectuer une première et brève exploration de la situation

A
  • Adopter un vocabulaire et formuler des questions qui incitent la personne suicidaire à détourner son attention de la crise.
  • Utiliser des questions qui font supposer qu’un changement s’est déjà amorcé afin que la personne suicidaire puisse voir la situation sous un angle nouveau.
  • Inviter la personne suicidaire à décrire sa situation en termes concrets.
  • Porter une attention particulière aux stratégies que la personne suicidaire a utilisées par le passé pour se libérer d’émotions douloureuses.
  • Inviter la personne suicidaire à mettre en ordre de priorité les préoccupations qu’elle souhaite aborder
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20
Q

PROCESSUS D’INTERVENTON AUPRÈS D’UNE PERSONNE SUICIDAIRE

Fixer un but à atteindre

A

*Inviter la personne suicidaire à penser selon la perspective de buts à atteindre

*Aider la personne suicidaire à trouver une raison de vivre.

*Poser la question miracle à la personne suicidaire l’aide à se projeter dans un avenir meilleur et à entrevoir des possibilités inexplorées.

*Poser la question retour à la personne suicidaire pour savoir comment son entourage pourrait percevoir les changements positifs qui s’opéreront dans sa vie constitue un moyen de lui fournir des indicateurs supplémentaires et concrets liés à son changement.

*Utiliser régulièrement la même question graduée afin de vérifier si un changement, aussi minime soit-il, s’est produit.

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21
Q

PROCESSUS D’INTERVENTON AUPRÈS D’UNE PERSONNE SUICIDAIRE

Trouver des solutions

A
  • Amener la personne suicidaire à trouver des moments d’exception dans sa vie.
  • Questionner la personne sur son passé plus lointain afin de vérifier si elle a déjà vécu un épisode suicidaire et de connaître les solutions qu’elle a appliquées à ce moment-là.
  • Poser des questions d’adaptation à la personne suicidaire lorsqu’elle ne parvient pas à entrevoir de changement positif.
  • Aider la personne suicidaire à découvrir ses aptitudes et ses habiletés dans des sphères de son existence
  • Souligner les efforts
  • Souligner les progrès
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22
Q

PROCESSUS D’INTERVENTON AUPRÈS D’UNE PERSONNE SUICIDAIRE

Définir et suivre un plan d’action

A
  • Suggérer une tâche
    Inciter la personne à être consciente de ses habiletés
  • Revenir sur les observations
  • Placer un proche dans le plan d’action
  • Définir un plan d’action pour orienter la personne vers les aspects positifs de sa vie ou vers des solutions.
  • Supposer que le but visé est atteint pour permettre à la personne de ressentir momentanément les sentiments liés à ce futur souhaité.
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23
Q

PROCESSUS D’INTERVENTON AUPRÈS D’UNE PERSONNE SUICIDAIRE

Conclure en sécurité l’entretien

A
  • Inciter la personne à prendre conscience de ses progrès.
  • Mettre en valeur les forces de la personne.
  • Réduire l’accès aux armes et aux moyens de se suicider.
  • Élaborer avec la personne une stratégie relative à sa sécurité.
  • Appliquer, au besoin, la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui.
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24
Q

Les pratiques à promouvoir auprès des hommes

A
  • Répondre rapidement à la demande d’aide venant d’un homme.
  • Utiliser l’intervention de groupe.
  • Utiliser l’approche orientée vers les solutions, qui semble bien correspondre aux besoins des hommes.
  • Faire une place aux proches de l’homme dans le suivi lorsqu’il y consent.
  • Accorder de l’importance aux demandes d’aide faites par des proches d’un homme et traiter ces demandes.
  • Il ne faut pas perdre de vue que les hommes semblent se sentir mal à l’aise de demander l’aide. En effet, près de la moitié des demandes d’aide pour un homme viennent de son entourage.
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25
Q

Pratiques à promouvoir auprès de la population autochtone

A
  • Faire croître l’estime personnelle chez la personne autochtone.
  • Adapter l’intervention sur le plan culturel.
  • Inviter la personne à se fixer des buts à atteindre dans le futur.
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26
Q

Approches à promouvoir aurpès des LGBT

A
  • Utiliser une approche non stigmatisante, qui témoigne de l’acceptation de l’orientation de la personne homosexuelle, bisexuelle ou transsexuelle.
  • Faire preuve d’ouverture.
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27
Q

Approche à promouvoir auprès des 15 à 24 ans

A
  • Chercher à déceler les idées et les comportements suicidaires chez le jeune de 15 à 24 ans.
  • Utiliser des approches qui stimulent la naissance d’un sentiment d’appartenance sociale chez lui.
  • Établir des stratégies qui lui permettent de renforcer certaines de ses habiletés (communication, gestion de la colère et des émotions, saine résolution de problèmes, etc.).
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28
Q

Les pratiques à promouvoir auprès des personnes agées.

A
  • Réduire l’isolement social de la personne âgée de 65 ans et plus.
  • Faire croître son estime personnelle tout en l’amenant à redécouvrir un sens à la vie.
  • Faire croître son sentiment de sécurité.
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29
Q

Les pratiques à promouvoir auprès des personnes incarcérées

A
  • Organiser des activités permettant à la personne incarcérée d’évacuer son stress.
  • Prêter une attention particulière à son environnement de vie (ex. : activités pour favoriser la gestion du stress).
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30
Q

Les pratiques à promouvoir auprès des personnes ayant des problèmes de dépendances

A

Mener une entrevue de nature motivationnelle afin de vérifier si la personne ayant un problème de dépendance est prête au changement.
Tenter de déceler chez elle des symptômes liés à la dépression. Il est maintenant reconnu que la combinaison alcool et dépression accroît considérablement le risque suicidaire.

De plus, elle favorise l’émergence de pensées sombres et de divers éléments liés au suicide
.
Vérifier la possibilité de comorbidité, qui pourrait amplifier le risque suicidaire. Effectivement, ce risque est très élevé pour la personne qui a en même temps un problème d’abus d’alcool ou de drogue et un trouble mental tel que la dépression1.

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31
Q

Les pratiques à promouvoir auprès des personnes ayant des problèmes de santé - mentale

A

Pour intervenir auprès des personnes dépressives
* L’approche cognitivo-behaviorale et la psychothérapie behaviorale sont des approches dont l’efficacité a été reconnue pour l’intervention auprès de la personne dépressive.
* La capacité de ces deux thérapies à faire diminuer le désespoir et l’incidence de la tentative de suicide en fait des éléments prometteurs pour le suivi proposé à la personne suicidaire affligée par une dépression

Pour intervenir auprès des personnes ayant une personnalité limite

  • L’approche dialectique comportementale s’avère appropriée à l’intervention auprès de la personne ayant une personnalité limite
  • L’approche psychodynamique a des effets bénéfiques sur les tentatives de suicide et sur les comportements d’autodestruction.

Pour intervenir auprès des personnes schizophrènes

  • L’approche cognitivo-comportementale s’avère pertinente pour la personne schizophrène.
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32
Q

Les pratiques à promouvoir auprès des personnes parasuicidaires

A
  • Éviter de manifester de la colère ou d’adopter une attitude punitive à l’égard de la personne ayant vécu un ou plusieurs épisodes de blessures auto-infligées.
  • Aider la personne à remplacer le mécanisme d’adaptation qui l’amène à s’infliger des blessures par une stratégie d’adaptation saine.
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33
Q

Stratégies d’intervention en matière de prévention de l’homicide conjugal,

A
  • l’appréciation du risque,
  • la gestion du risque ainsi que l’évolution du risque et
  • la planification du suivi.
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34
Q

Mettre en place un suivi
Suivi de courte durée

A
  • Suivi de courte durée favorise l’acceptation et l’adhésion à un suivi à
    moyen/long terme.
  • Aux personnes qui présentent un indice de danger de passage à l’acte faible et qui traversent une crise passagère ou pour intervenir de façon temporaire auprès d’une personne en attente d’un autre type de suivi.
  • Stratégie de l’intervenant: faire prevue de patience, d’empathie et de determination;
  • Concevoir et évaluer ponctuellement un plan de traitement;
  • Élaborer un plan d’action et donner une resource 24/7
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35
Q

Qu’est-ce que le suivi étroit?

A

Un suivi rapide et intensif pour s’assurer qu’une personne qui est ou qui a été en danger grave de passage à l’acte et qui quitte l’organisation ayant effectué la gestion de sa crise suicidaire (ex. : hôpital centre de crise) ne soit plus en danger pour elle même.

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36
Q

Qui devrait avoir accès au suivi étroit ?

A

La personne suicidaire qui a été admise à l’hôpital est sujette à poser ou à répéter un geste suicidaire pendant une période qui va des jours suivant son admission, à trois mois après l’obtention de son congé de l’hôpital, et particulièrement dans les premiers jours de ce congé.

37
Q

Mettre en place un suivi
Suivi étroit

A
  • Suivi étroit permet la mise en place d’un suivi rapide et intensif pour une personne qui a été en danger grave de passage à l’acte.
  • Stratégies de l’intervenant: première rencontre dans les 24/48h;
  • relancer la personne si elle ne se présente pas au rd;
  • rencontrer et évaluer la personne à chaque semaine;
  • l’absence d’indice après trois rencontres pour la fin.
38
Q

Intervention et exploration des éléments de risque d’homicide conjugal

A

S’effectue essentiellement en
deux temps.

  • Dans un premier temps, l’intervenant‐e porte attention aux éléments de risque qui ressortent spontanément du discours tenu par le participant.
  • Une fois un risque identifié, la seconde étape consiste à approfondir le niveau de risque de la situation dans laquelle se trouve le participant rencontré.
  • En plus du discours du participant, l’intervenant‐e porte aussi attention aux attitudes et aux comportements observés lors des rencontres afin d’avoir un portrait complet de la situation vécue par la personne accueillie.

La solidité du lien de confiance
permet à l’intervenant‐e de soulever les contradictions dans le discours du participant et de lui nommer ses inquiétudes quant à la situation en se référant à son expérience avec
d’autres participants.

39
Q

La catégorie risque présent

A

Comprend des éléments de risque qui font référence à des facteurs relativement stables dans la vie du participant et qui perdurent dans le temps.

On peut donc y retrouver certaines caractéristiques personnelles des hommes comme l’impulsivité ou l’absence d’empathie ou les antécédents de violence conjugale (envers la conjointe actuelle ou les conjointes d’unions précédentes).

40
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

Les éléments de risque

Risque présent

A

Idées suicidaires
□ Changement dans les comportements
□ Surcontrôle des émotions
Habitude de violence en réponse aux conflits
Ressentiment
Antécédents de violence conjugale envers des partenaires précédentes
Antécédents de violence envers les femmes
Antécédents de violence à l’extérieur de la famille
Comportements impulsifs ou imprévisibles; rage continue
Absence d’empathie et de compassion

41
Q

Lors de l’appréciation du risque d’homicide conjugal , à quel éléments doit accorder une grande importance?

A

Les catégories aggravation du
risque et risque imminent.

42
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

La catégorie aggravation du risque

A

Comporte des éléments de risque ponctuels qui viennent aggraver la situation où le risque est présent.

On y retrouve des éléments en lien avec les cognitions de l’homme au moment de l’appréciation du risque (ex : la non‐acceptation de la séparation), ses émotions (ex : mépris, jalousie, colère) et ses comportements (ex : menaces de mort, harcèlement).

43
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

Aggravation du risque

A

N’accepte pas la séparation
□ N’accepte pas la présence d’un nouveau conjoint
□ Fantasme d’homicide conjugal et/ou familial
Manifestation de jalousie obsessionnelle
Angoisse d’abandon (difficile à gérer)
Sentiment de perte, d’échec
Rumination de vengeance
□ Sensibilité à la partenaire anéantie/ objectivation de la partenaire
□ Changement marqué dans le niveau de responsabilisation face à ses comportements (déresponsabilisation)
□ Perception que la partenaire a détruit la famille
Contrôle des comportements et fréquentations de la partenaire
□ Présence de violence envers les enfants
□ Comportements ou propos méprisants à l’égard de la partenaire (cruel) et absence de remord
□ Augmentation de la fréquence et de la sévérité de la violence conjugale au cours du dernier mois (violence physique et violence sexuelle)
□ Cruauté envers les animaux domestiques
□ Verbalisation des intentions suicidaires (tentatives de suicide dans le passé)
Harcèlement, surveillance
□ Non respect des conditions de remise en liberté
□ Introduction par effraction chez la partenaire
□ Séquestration
□ Élaboration d’un scénario homicide (planification)
Menaces de mort au cours du dernier mois
□ Menaces d’enlèvement des enfants
□ Menaces armées
□ Présence d’arme (ou du moyen prévu)
□ Abandon de la démarche d’aide

44
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

La catégorie risque imminent

A

Contient des éléments qui laissent croire à un passage à l’acte dans les 24 à 48 heures.

Par exemple, lorsque le participant a un scénario homicide complet, qu’il n’a plus d’espoir que la relation reprenne ou qu’il y a intention claire d’intenter à l’intégrité physique de la personne identifiée dans le scénario homicide.

45
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

Risque imminent

A

Perte d’espoir d’une reprise de la relation
□ Intentions claires de causer des blessures sévères
□ Tentative d’étranglement ou utilisation d’une arme
□ Verbalisation des intentions homicides
Scénario homicide complet

46
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

Comment explorer la présence d’un scénario d’homicide?

A

Suggestions de questions :
* Avez‐vous déjà imaginé la mort de votre conjointe?
* Avez‐vous imaginé votre mort à tous les deux?
* À quelle fréquence l’idée de la tuer vous vient‐elle?
* Quand envisagez‐vous de la tuer?
* Où avez‐vous prévu que ça se produise?
* Comment comptez‐vous vous prendre pour la tuer?
* Avez‐vous pris des moyens pour réaliser votre plan? Lesquels?
* Avez‐vous pensé à inclure d’autres personnes dans votre plan (enfants,
nouveau conjoint, autre personne du réseau familial ou des amis)?

47
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

Événements précipitants définition:

A

L’intervenant‐e explore les divers événements précipitants dans la situation du participant qui pourraient influencer le niveau de risque identifié.

Il cherche ainsi à identifier les divers éléments et événements significatifs pour le participant qui, s’ils survenaient dans sa vie, seraient susceptibles de déclencher les idées homicides et d’aggraver le risque.

48
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

Événements
Précipitants

A

□ Séparation imminente ou récente
□ Maintien de la cohabitation après
l’annonce de la séparation
□ Conflits après la séparation (garde)
□ Jugement de garde perçu comme
défavorable
□ Présence d’un nouveau conjoint
□ Pertes d’emploi, arrêt de travail
□ Problèmes financiers
□ Signes dépressifs

49
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

En moyenne combien de facteurs de risques il y a dans les dossiers d’homicide conjugaux?

A

sept facteurs de risque dans les dossiers d’homicides conjugaux, la gravité d’une situation ne peut être déterminée seulement par le nombre d’éléments de risque identifiés
par l’intervenant‐e.

50
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

l’identification des éléments de protection.

A

Ce sont des éléments significatifs pour le participant qui l’empêchent de mettre en oeuvre son scénario homicide.

Afin de recueillir ces éléments, l’intervenant‐e le questionne notamment sur les raisons et les motivations qui font qu’il n’est toujours pas passé à l’acte, sur les éléments qui pourraient l’aider à ne pas le faire ainsi que sur les conséquences de poser un tel geste.

51
Q

Appréciation du risque d’homicide conjugal

Éléments de protection

A

Capable d’envisager le deuil de la rupture
Garde un sentiment d’espoir face à la vie
□ Reconnaît sa capacité à agir pour son bien‐être
Reconnaît l’autonomie de l’autre comme une réalité; l’autre cesse d’être vu comme simple objet (de satisfaction ou de frustration); empathie
□ Reconnaît ses comportements violents, les impacts négatifs et démontre une volonté de changement
□ Est conscient du changement de tolérance face à sa propre violence
□ Reconnaît ses éléments déclencheurs et agit pour se protéger (capable de faire des scénarios de protection et de les appliquer)
Reconnaît la valeur de sa partenaire dans son rôle de mère
Capable de demander de l’aide, présence et support du réseau social;
□ Respecte les conditions et les lois par crainte des conséquences
□ S’investit dans la démarche; sentiment de confiance envers l’intervenante et l’organisme

52
Q

Le risque et la sécurité

A
  • Selon l’article 7 de la charte Canadienne des droits et libertés: Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamental
  • Selon l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme: Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne
53
Q

Selon le Centre collaborateur OMS du Québec pour la promotion de la sécurité et la prevention des traumatismes, le Réseau de santé
publique et le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec(1998)

A

La sécurité est un état où les dangers et les conditions pouvant provoquer des dommages d’ordre physique, psychologique ou matériel sont contrôlés de manière à préserver la santé et le bien- être des individus et de la communauté. C’est une ressource indispensable à la vie quotidienne qui permet à l’individu et à la communauté de réaliser ses aspirations.

54
Q

L’appropriation de la sécurité et la police par la criminologie

A

Le ministère de la Justice du Québec ajoutait un mandat important au rôle de la police.

La «prévention active» prévoir l’action criminelle et à agir sur la source du danger, tout en apportant une certaine contribution à la resocialisation des délinquants.

4 phases d’études traitant de la question policière.
* l’intervention policière comme un processus qui module la déviance en fonction du pouvoir discrétionnaire.
* L’imputabilité de la police
* Tactique de contrôle du crime
* Modèle de la gouvernance de la sécurité

55
Q

1.L’intervention policière comme un processus qui module la déviance en fonction du pouvoir discrétionnaire.

A

Le milieu universitaire et la population étaient préoccupés par les abus policiers alors que les publications gouvernementales soulignaient les limites de l’intervention policière dans les initiatives de contrôle du crime.

On observait une grande disparité entre ce que le public assume que la police devait faire et ce que la police était en mesure de faire

56
Q

2- L’imputabilité de la police

A

Pendant cette période, des études ont soulevé la non-adéquation des mesures prises pour contrôler et rendre la police imputable de ses actions.

Ce fut notamment le cas des phénomènes comme la discrimination raciale et la violence policière que l’on percevait comme des situations où l’intervention policière avait un impact sur les citoyens

C’est aussi durant cette même période que les chercheurs ont commencé à travailler sur la question de la politisation de la police.

Ces changements ont mis de la pression sur les institutions afin qu’elles adaptent leur gouvernance en fonction de cette nouvelle réalité.

57
Q

3-Tactique de contrôle du crime

A

Plus précisément, on a soulevé que le crime était un problème affectant profondément le quotidien de la population et que la recherche devrait se concentrer sur des “tactiques de contrôle du crime” qui sont concrètes et applicables immédiatement.

C’est dans le prolongement de ce contexte qu’appa- raîtra quelques années plus tard, aux États-Unis, le système Compstat qui met de l’avant l’utilisation des statistiques pour évaluer la performance policière et orienter plus directement les efforts de l’institution pour contrôler le crime

58
Q

4-Modèle de la gouvernance de la sécurité

A

une refonte des concepts de police et d’intervention policière (policing), vers un modèle de la gouvernance de sécurité.

Ce nouveau paradigme se caractérise par deux idées maîtresses :

1) les activités traditionnellement associées aux fonctions policières ne relèvent plus du monopole de la police publique; et
2) la police publique traverse une crise identitaire

59
Q

Selon Geoffrion et Ouellet, il existerait des facteurs qui pourraient prédire les risques de victimisation pour les intervenants qui travaillent dans un centre de réadaptation.

A
  • La récurrence des comportements agressifs
  • L’exposition prolongée à la violence
  • La victimisation psychologique
  • Le contexte de travail
  • L’âge et la loi justifiant le placement du jeune
60
Q

facteurs qui pourraient prédire les risques de victimisation pour les in

La récurrence des comportements agressifs

A

La récurrence des comportements agressifs est nettement plus élevée dans les unités à l’enfance qu’à l’adolescence (en moyenne 3,4 par semaine vs 0,8 par semaine).

Certains éducateurs interviewés nous ont rapporté que cette récurrence pèse davantage que la gravité des coups.

61
Q

facteurs qui pourraient prédire les risques de victimisation pour les in

L’exposition prolongée à la violence

A

Peu importe le sexe de l’intervenant et ses années d’expérience, plus il sera affecté par l’exposition à la violence, plus il sera à risque d’être la cible des comportements violents des jeunes.

Souvent qualifiés par les éducateurs rencontrés comme des « capteurs d’émotion », les jeunes agresseront davantage un individu affecté par l’exposition à la violence. Ils s’en prendront d’autant plus à l’intervenant qui n’arrive pas à « mettre sa limite »

62
Q

facteurs qui pourraient prédire les risques de victimisation pour les in

La victimisation psychologique

A

la victimisation psychologique prédisait la victimisation physique.

En n’arrêtant pas les agressions verbales, l’éducateur échoue à cadrer un jeune qui cherche la limite de l’intervenant.

Tolérant ce type de violence, il augmente de façon importante la probabilité de devenir la cible d’une agression physique. Notons que ces facteurs de prédiction demeurent importants quels que soient les caractéristiques de la clientèle ou le type d’encadrement de l’unité où travaille l’intervenant.

63
Q

facteurs qui pourraient prédire les risques de victimisation pour les in

Le contexte de travail

A

Travailler auprès des enfants augmente considérablement les risques de victimisation

64
Q

facteurs qui pourraient prédire les risques de victimisation pour les in

L’âge et la loi justifiant le placement du jeune

A

Les éducateurs qui travaillent auprès des jeunes placés en vertu de la LSJPA ont près de 2,8 fois moins de risques d’être victimes de violence physique que leurs homologues qui œuvrent dans des unités de jeunes placés sous la LPJ.

la peur de l’augmentation de la durée de cette détention soit un incitatif puissant à la bonne conduite.

65
Q

Promotion de la santé

Définition du rôle de criminologue à cette fin

A

Prévenir le risque de suicide, faire la prévention de crime

66
Q

Fatigue de compassion

A

Cette fatigue se produit lorsque le soignant perd sa capacité à prendre soin, à être empathique ou à éprouver de la compassion. Dans un tel état, le soignant pourrait démontrer une hypersensibilité et une intolérance face aux émotions des usagers, voire de ses proches. Il peut ressentir une impression de vide, ne plus se sentir aidant et fera de l’évitement.

  • réactions d’impulsivité qui peuvent blesser un usager
  • possibilité de transgresser les limites professionnelles
  • dépersonnalisation (traiter les gens comme s’ils étaient des objets)
  • prise de distance avec les usagers
  • critiques et sous-estimation des usagers
  • cynisme
  • création d’un environnement toxique
  • affaiblissement de l’esprit d’équipe
  • absentéisme
  • « contamination » des collègues
67
Q

Traumatisme vicariant

A
  • Un traumatisme apparu chez une personne « contaminée » par le vécu traumatique d’une autre personne avec laquelle elle est en contact.
  • Système des neurones miroirs joue probablement un rôle dans cette transmission, notamment par contamination physiologique et sensorielle.
68
Q

Résilience vicariante

A

La résilience vicariante est le processus « caractérisé par l’effet singulier et positif » de transformation des thérapeutes « en réponse à la résilience de leurs clients survivants de traumas »

Les intervenants peuvent aussi tirer parti de la force qu’ils acquièrent en travaillant auprès des victimes (résilience vicariante)

69
Q

Autosoins

A

« la pratique de l’activité que les individus initient et effectuent pour maintenir leur vie, leur santé et leur bien-être »

70
Q

Processus explicatifs à la détresse professionnelle.

A
  • Processus de surcharge émotionnelles
  • Contamination d’une structure de peur post-traumatique
  • Confrontation de croyances fondamentales et blessures morale
  • Mauvaise application des autosoins
  • Événement précipirant fragilisant et conjugaison de facteurs de risqué
71
Q

Processus de surcharge émotionnelles

A

« C’est trop lourd, trop dur, je n’en peux plus. »
le potentiel fragilisant d’encaisser physiquement les révélations de notre clientèle, de soutenir la détresse souvent intense de l’autre, d’écouter des récits quelques fois bouleversants et de traiter des charges émotives de façon répétée.

L’importance d’une bonne posture d’intervention et de frontières claires: il peut arriver que, sans nous en rendre compte, nous ne soyons plus positionnés en zone empathique. Nous nous retrouvons plutôt en mode sympathique ou de distanciation, en situation de contre-transfert ou d’identication projective.

la distance saine entre l’expérience de notre client et la nôtre est devenue vague ou a même disparu. Nous avons perdu notre regard professionnel sur l’autre, sur la relation et sur nous-même. Cela nous rend particulièrement vulnérables à la fatigue de compassion et au trauma vicariant.

Le rôle du mimétisme corporel et des neurones miroirs.

Nous avons naturellement et inconsciemment tendance à adopter les expressions faciales et posturales des personnes que nous observons ou avec lesquelles nous sommes en interaction.

peut devenir fragilisant lorsque nous ne réalisons pas que nous encaissons et que nous restons imprégnés par une charge émotionnelle qui ne nous appartient pas, lorsque nous restons contaminés, sans nous en rendre compte, par des expressions faciales, des gestuelles et des émotions de personnes en détresse.

72
Q

Confrontation de croyances fondamentales et blessures morale

A

« Ce à quoi j’ai assisté au travail m’a bouleversé. »

Cette conceptualisation illustre combien ce métier a le potentiel d’ébranler de nombreuses certitudes

: il expose l’intervenant à des récits, des événements, des systèmes sociaux qui peuvent confronter de plein fouet ses croyances antérieures. Ce modèle considère que plus nous sommes exposés à des remises en question de nos croyances fondamentales positives sur la vie (« la vie a un sens »), la nature humaine (« les gens sont bienveillants »), la société (« le monde est juste ») et notre valeur personnelle (« je suis utile »), plus nous serons vulnérables au trauma vicariant et à la fatigue de compassion.

Blessure morale au travail:
Il s’agit d’événements qui confrontent violemment notre code moral et qui induisent des remises en question profondes sur le sens de notre travail et notre valeur personnelle.

73
Q

Événement précipirant fragilisant et conjugaison de facteurs de risques

A

« Je me sens plus fragile depuis cet événement. Sur le coup, je n’y ai pas porté attention, mais cela a constitué le stress de trop. »
Ce dernier modèle considère que c’est le rôle d’un événement déclencheur perturbant conjugué à l’accumulation de facteurs de risque qui fragilisent l’intervenant

L’événement déclencheur fragilisant

Il peut s’agir d’un contact houleux avec une cliente, d’une plainte d’un patient, d’un geste agressif de la part d’un usager, de comportements d’automutilation chez notre clientèle, d’un rapport négatif d’un supérieur, d’une poursuite du syndic, d’une réactation imposée, d’une scène qui nous a bouleversé, etc. Tout particulièrement, le suicide d’une personne dont nous nous occupions

Facteurs aggravants pré-événement

Cet événement précipitant noté précédemment ne se présente pas dans un terrain vierge. Il se produit alors que nous sommes plus ou moins vitalisés, plus ou moins en équilibre, plus ou moins en sentiment de contrôle et de compétence. Notre état antérieur à cet événement va donc affecter notre capacité à gérer ce dernier.

**Facteurs aggravants post-événement
**
Des éléments aggravants peuvent aussi se présenter à la suite de l’événement perturbateur déclencheur et a

74
Q

Mauvaise application des autosoins

A

« Je comblais sans cesse les besoins d’autrui, mais je trouvais égoïste de penser aux miens. »

Ce quatrième modèle considère que c’est surtout une mauvaise mise en place des stratégies d’adaptation et de vitalisation qui fragilise l’intervenant.

Cette conceptualisation rejoint souvent des intervenants qui se sont perdus de vue, qui présentaient une mauvaise connexion émotionnelle ou une méconnaissance de leurs besoins essentiels. Un surinvestissement professionnel, des objectifs de travail trop ambitieux, des horaires surchargés constituent aussi des facteurs qui favorisent cette mauvaise application des autosoins.

75
Q

Contamination d’une structure de peur post-traumatique

A

« Je réagis maintenant de la même façon que les victimes que j’aide. »

76
Q

Résilience à la fatigue de compassion

A

Le renforcement de la résilience est essentiel pour prévenir et combattre la fatigue de la compassion ; la résilience ne se produit cependant pas de manière isolée. Elle s’inscrit dans un contexte commun et comporte un fort élément interpersonnel.

la Satisfaction de compassion peut être un facteur de protection et un
levier intéressant pour bâtir une résilience à la Fatigue de compassion

77
Q

Satisfaction de compassion

A

La satisfaction de la compassion est le plaisir qu’une personne ressent lorsqu’elle a la capacité de venir en aide à quelqu’un et de contribuer positivement à la société

78
Q

Gestion du stress

A
  • Stratégies dysfonctionnelles
  • Stratégies proactives
  • Conscience de ses pensées
  • Pratique de la restructuration cognitive
  • Détecter ses distorsions cognitives
  • Identifier l’émotion et la réaction
    physiologique
  • S’entraîner au contrôle et à la modulation des émotions
  • Connaissance de ses besoins et les satisfaire
  • Gérer ses réactions physiologiques
79
Q

Gestion du stress

  • Stratégies dysfonctionnelles
A
  • La négation (le déni)
  • La diversion, l’évasion ou la mise à distance
  • L’évitement, la fuite ou l’isolement
  • Le défoulement émotif
80
Q
  • Stratégies proactives
A

Connaissance de soi
* Comprendre son stress
* Conscience de ses pensées
* Connaissance de ses besoins

Gérer les réactions physiologiques

Habitudes de vie saine

81
Q

Conscience de ses pensées (CINE)

A

Vous pouvez sentir que vous perdez le Contrôle, que la situation est Imprévisible, qu’elle est Nouvelle ou encore que quelque chose menace votre Ego. C’est du CINÉ.!

82
Q

Gestion du stress

Pratique de la restructuration cognitive

A

il consiste à repérer l’ensemble de ses pensées automatiques, qui sont peu nombreuses, en analysant son comportement dans des situations stressantes, à élaborer des processus de pensées alternatifs qui pourront être utilisés à l’avenir et récolter ainsi les fruits d’une émotion mieux maîtrisée donc d’un stress réduit. Modifier un nombre restreint de pensées et d’émotions apportera un grand changement dans votre relation à la vie.

83
Q

Gestion du stress

Détecter ses distorsions cognitives

A

Les cognitions étant par nature plus ou moins subjectives, elles peuvent conduire à une vision approximative, déformée, voire totalement inexacte du monde. Les distorsions cognitives sont des façons de penser stériles, souvent stéréotypées, qui s’appliquent de manière quasi automatique (on parle également de “pensées automatiques”), et amènent souvent la personne à avoir une vision très sombre du monde. Il est donc important de les identifier afin de pouvoir les modifier.

84
Q

Gestion du stress

Identifier l’émotion et la réaction physiologique

A

Par rapport au besoin, à soi-même: Amertume, chagrin, désœuvrement, mécontentement, peine, tristesse.
Par rapport au responsable, à l’environnement: choqué, colère, dégoût, exaspération, exécrer, fureur, haine, impatience, rage, révolté,
D’anticipation, à l’avenir: effroi, épouvante, frayeur, peur, terreur.

Une fois les pensées identifiées, on identifie ses réactions émotionnelles et physiologiques. Il est important de ressentir et de reconnaître nos émotions, car elles jouent un rôle essentiel dans notre équilibre et notre santé. De plus, en permettant au processus naturel de l’émotion de se dérouler, on s’assure de recevoir le message que nous apporte l’émotion et de pouvoir la moduler et prendre en main la satisfaction de nos besoins. Vous pouvez vous aider à l’aide de l’échelle des réactions physiologiques vue précédemment.

85
Q

Gestion du stress

S’entraîner au contrôle et à la modulation des émotions

A

On se calme d’abord pour mieux penser et agir, car une émotivité élevée bloque le raisonnement et empêche la pensée efficace.
Nous vivons à une époque où les confidences publiques de vedettes et d’illustres inconnus sont si courantes que le partage de nos soucis et frustrations semble l’unique façon d’affronter les épreuves de la vie. Or, cela ne convient pas à tous.

Une étude américaine sur le deuil a montré que les personnes endeuillées qui évitaient de penser ou parler constamment de leur tristesse ont connu moins de problèmes de santé à court terme (nausée et diarrhée) et de problèmes psychologiques à long terme (anxiété et dépression). Cela ne signifie pas qu’il faut se refermer sur soi-même. Mais après avoir connu la peine et les sanglots, il faut rediriger notre attention sur quelque chose de positif, loin de l’élément stressant en cause. Il faut cependant être à l’affût d’un contrôle exagéré des émotions, car si on ne laisse pas l’information émotionnelle jouer son rôle d’avertissement, on risque de créer d’autres réactions somatiques ou devenir un être froid et insensible incapable de prendre de bonnes décisions.

86
Q

stratégies pour faire face à la situation stressante.

A

Axé sur la tâche : vous aimez analyser la situation et prendre des mesures pour la gérer directement.
Axé, sur les émotions : vous préférez faire face à vos sentiments et trouver un soutien social.
Axé sur les distractions : vous avez recours à des activités ou à votre travail pour oublier la situation.

En fait ces trois modes peuvent être à la fois utiles et nuisibles dépendamment de la façon dont ils sont utilisés. Tentez de trouver vos modes d’adaptation à l’aide du questionnaire COPE

87
Q

Connaissance de ses besoins et les satisfaire

A

Besoin d’autonomie
L’autonomie suppose que la personne décide volontairement de son action et qu’elle est elle-même l’agent qui réalise cette action de sorte qu’elle est en congruence avec elle et qu’elle l’assume entièrement. (deCharm, 1968; Deci et Ryan, 1985)
Besoin de compétence
La compétence réfère à un sentiment d’efficacité sur son environnement (Deci, 1975; White, 1959), ce qui stimule la curiosité, le goût d’explorer et de relever des défis. Toutefois, à elle seule, l’efficacité ne suffit pas à susciter le sentiment d’être compétent; elle doit comprendre aussi le sentiment de la prise en charge personnelle de l’effet à produire. Ces deux besoins pourraient permettre en sorte d’atteindre le besoin d’estime et d’accomplissement de Maslow, mais sous un mode plus réaliste.

**Besoin de relation à autrui
**Il implique le sentiment d’appartenance et le sentiment d’être relié à des personnes qui sont importantes pour soi. (Beaumeister et Leary, 1995; Ryan, 1993) Ressentir une attention délicate et sympathique confirme alors qu’on est quelqu’un de signifiant pour d’autres personnes et objet de sollicitude de leur part. (Reis, 1994) Vous reconnaissez ici sûrement le besoin d’appartenance, d’aimer et d’être aimé de la pyramide de Maslow

88
Q

Gérer ses réactions physiologiques

A

: Respiration, Relaxation: hypnose, autohypnose, sophrologie, visualisation, training autogène, biosynergie, tai-chi, Qi Gong, yoga, massage.
 Intériorisation: méditation, réponse de relaxation, prière, visualisation.
 Toutes les psychothérapies et les thérapies psychocorporelles.
 Biofeedback, cohérence cardiaque, exercices physiques.

89
Q

Les 3 niveaux de prévention

A

La « prévention primaire », qui regroupe les actions prises longtemps avant un délit, tel que le développement d’une éducation positive au sein des familles, dans les jardins d’enfants et les écoles primaires, et vise une forme de vie sans violence.

La « prévention secondaire »
On parle davantage de sensibilisation quant aux conséquences sur la population en général

Regroupe les actions qui ont pour but d’empêcher des délits qui sont relativement imminents.
Ces actions sont par exemple des cours d’autodéfense ou des enseignements dans les écoles qui sont effectués par les professeurs et la police.

La « prévention tertiaire » veulent éviter de délits ultérieurs après un délit qui a déjà eu lieu. On s’intéresse aux conséquences en tentant d’apaiser la souffrance des individus avec l’objectif de diminuer les récidives. Par exemple, un programme de retour au travail est mis en place à la suite d’une absence maladie