Cours 9 Échappement Évitement Punition Flashcards

1
Q

L’échappement et l’évitement:

A

Les deux font référence au renforcement négatif

L’échappement: l’exécution du comportement met fin au stimulus aversif (désagréable). (Pleut sur la tête, ouvre le parapluie = on a déjà vécu la conséquence, on veut arrêter de subir la conséquence

L’évitement: prévient la manifestation d’un stimulus aversif. On veut éviter un stimulus. Je vais prévoir la pluie et venir à l’école en auto afin de ne pas être sur la pluie.

Décharge -> franchir la barrière -> suppression de la décharge
SDRSR
Lumière -> franchir la barrière -> évitement de la décharge
SDRSR

Évitement par va-et-vient du rat:
Le rat va subir une décharge = il va vouloir l’échapper et sauter par-dessus la barrière

Le rat remarque que lorsque la lumière allume, peu de temps après, il y a une décharge, il va donc pouvoir éviter celle-ci

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2
Q

La théorie de l’évitement fondé sur deux processus
Mowrer

A

Formulée par Mowrer (1947, 1960) (figure 1; évitement comment expliquer que c’est du renforcement, il n’a pas besoin d’avoir un choc, il va voir la lumière et sauter)

Le comportement d’évitement serait le résultat de deux processus.
1. Un conditionnement classique, en vertu duquel une réponse de peur est déclenchée par un stimulus conditionnel (SC).
Lumière: __________ décharge -> peur
SN SI RI
Lumière -> peur
SC RC
Lumière génère de la peur conditionnelle (renforcement négatif par conditionnement opérant et par classique)

  1. Un conditionnement opérant, en vertu duquel un amoindrissement de la peur produit un renforcement négatif de l’action de s’éloigner du SC.
    Lumière -> franchir la barrière -> amoindrissement de la peur
    SD R SR
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3
Q

Difficultés avec la théorie de Mowrer

A
  1. Les réponses d’évitement son souvent très persistantes (= présentent une forte résistance à l’extinction). Il n’y a plus de choc, mais les rats/chiens continue non-stop

Pourquoi le comportement d’évitement ne s’éteint-il pas? (comme d’habitude)
Rép possible: L’hypothèse du maintient de l’anxiété

Selon cette hypothèse, une réponse d’évitement survient si rapidement que l’exposition au SC est insuffisante pour que la peur conditionnelle s’éteigne complètement.

À noter que les partisans de la théorie de Mowrer ont souligné que les réponses d’évitement ne sont pas aussi persistantes qu’on le prétend parfois.

  1. Après des essais d’évitement répétés, ils ont observé que les animaux ne semblaient manifester aucun signe de peur, mais continuaient néanmoins à produire la réponse d’évitement.

Si les animaux n’avaient plus peur du SC, comment accorder une crédibilité à l’explication du fait qu’un amoindrissement de la peur pouvait générer un renforcement négatif de l’évitement du SC? La peur n’a pas disparu, elle est juste plus faible en intensité, mais le conditionnement opérant de la peur est toujours présent

Lévis (1989) a avancé que la peur n’avait peut être pas complètement disparue mais avait simplement diminué en intensité; il y avait donc un amoindrissement de la peur du SC par la réponse d’évitement, même si cette peur était de faible intensité.

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4
Q

Le conditionnement d’évitement et les phobies et les limitations:

A

L’apprentissage de l’évitement semble bien être un processus fondamental dans l’apparition et le maintien d’un comportement phobique.

Est-ce que les trouvailles en conditionnement d’évitement qui sont faites auprès d’animaux en laboratoire peuvent se transposer à l’humain ?

Il existe 2 limitations qui restreignent l’application des modèles d’évitement expérimentaux aux phobies humaines.
1. La nature de ce qui est évité
Chez l’animal : le rat va éviter la décharge (SI) dès qu’il voit la lumière.,
Chez l’humain : on veut éviter le stimulus conditionnel qui vont s’associer au stimulus

        2. Le comportement d’évitement expérimental semble moins se prêter à un conditionnement et tend à être moins net que le comportement d’évitement issue d’une phobie. 

Humain: 1 appariement entre les deux stimulus pour générer la phobie

Animal: quelques pairages entre les deux stimulus (C et I)

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5
Q

Procédure de Strampfl (1987):

A

3 critères afin de venir about des failles dans les dispositifs expérimentaux utilisé chez les animaux afin d’étudier les comportements des animaux, et avec ses études, on peut comprendre les comportements humains

1) Un seul appariement de courte durée du SC et du SI pour établir la réponse de peur

2) L’évitement du SC et du SI par la suite (peur des ascenseurs, on prévoit nos déplacements d’avance afin de ne pas devoir prendre un ascenseur)

3) La manifestation de l’évitement dans la totalité des essais

La procédure de Stampfl est basée sur le fait que les personnes phobiques produisent généralement la réponse d’évitement au tout début de la chaîne d’événements qui aboutissent au stimulus craint.

Point 3: La procédure de conditionnement de Stampfl offre la possibilité à l’animal de produire une réponse d’évitement hâtive, une possibilité typiquement absente des procédures de conditionnement d’évitement.

Le dispositif de Stampfl:
1. Compartiment sombre
Le rat explore et ils vont se rendre au compartiment sombre, ils vont recevoir un choc
Lorsque le tapis roulant s’active, les rats attendent de voir les parois noires avant de s’enfuir. Lorsque les rats passent devant le faisceau lumineux, celui-ci arrête le tapis roulant. On fait cette scène pendant 2h.

  1. Il ne faut pas passer 1 fois, mais 10 fois avant que le tapis arrête

Conclusion:
- N’attendent plus de voir les parois, ils vont aller à la lumière.
- Ils évitent donc le stimulus aversif (compartiment noir)
- Il n’y aura pas extinction de la peur car on évite
- Évitement du stimulus conditionnel (tout ce qui peut être associe au choc donc paroi et compartiment)
- Réduit les possibilités d’exposition au stimulus conditionnel qui est aversif
- Explique les phobies humaines puisque l’évitement ce fait au début et à cause de l’évitement, on ne peut pas éteindre la peur

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6
Q

Le conditionnement d’évitement et le trouble obsessionnel-compulsif

A

TOC = obsessions (pensée, impulsions) ET compulsions (comportement répétitif)

Les TOC ont déjà été considérés comme des troubles particulièrement difficiles à traiter, mais ce n’est plus le cas depuis que les cliniciens se sont mis à les analyser sous l’angle du conditionnement d’évitement, notamment des deux processus de Mowrer. (Les gens qui ont des tocs en sont conscient, mais c’est plus fort qu’eux) classique et opérant
- Obsessions = ↑ anxiété
- Compulsions = ↓ anxiété

  1. Microbes : tomber dans un égout -> grande anxiété
    SN SI RI
    Microbes -> grande anxiété
    SC RC

C’est l’association qui se ferait si on suit la théorie des 2 processus.
Mais la théorie n’explique pas pourquoi beaucoup de personnes n’arrivent pas à relater ce qui a enclenché la peur…ce qui nous porte à émettre l’hypothèse du fait que l’association se ferait de manière inconsciente.

  1. Douche/lavage mains -> baisse de l’anxiété
    R SR
    Les compulsions renforcent négativement (baisse l’anxiété)
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7
Q

Différence dans l’évitement du TOC vs des phobies

A

Toc : réponse est active (me laver les mains afin d’éviter les microbe) vs phobie: passive (éviter les chiens)

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8
Q

Exposition avec prévention de la réponse (EPR) et les failles

A

Cette méthode de traitement consiste à s’exposer longuement à l’événement anxiogène sans recourir au comportement compulsif qui atténue le niveau d’anxiété. Sans se laver les mains = extinction à la longue

C’est un traitement qui associe:
(Intervient sur le CC et le CO établis)
- La désensibilisation systématique (cas de Mme Rita et les oiseaux)
- La thérapie d’immersion
L’exposition sera relativement longue (ex. 1h30) afin que l’anxiété diminue.

Dans le TOC, les obsessions augmentent le niveau d’anxiété alors que les compulsions le diminuent. L’idée est de trouver des moyens autres que les comportements compulsifs pour réduire l’anxiété (p.ex., l’EPR ou prévenir les pensées obsessives).
Ex: relaxation

Les failles de la théorie:
- Parfois les gens ne se rappelle pas l’évènement qui les a conditionnés, c’est inconscient
- Facteurs de vulnérabilité (covid), peuvent enclencher un trouble
- Prédispositions génétiques

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9
Q

La punition:

A

Diminuer le comportement en ajoutant négatif ou enlever positif

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10
Q

2 types de punitions négatives :

A
  1. La mise à l’écart : toute forme de renforcement est limitée (voir supprimée)

Ne devrait pas durer plus qu’une minute pour être efficace (ex: mettre dans un coin, dans sa chambre (si dans la chambre, il faut que ça ne soit pas un renforcement) lorsqu’on rapporte, il faut faire un renforcement dès le premier bon comportement

  1. Le coût de la réponse : un renforçateur particulier est supprimé. (Enlever quelque chose d’apprécié ex: jeu video)
     - Avantage : on peut ajuster la baisse de renforçateur à la sévérité du comportement inapproprié
    
     - Désavantage : On doit savoir ce qui agit en tant que renforçateur pour l’individu qu’on veut punir (pas nécessaire dans la mise à l’écart). Retirer les jeux aujourd’hui ne change rien car il ne voulait pas jouer aujourd’hui.
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11
Q

Différence entre l’extinction et la punition négative

A

Points en commun :
1. Comprennent la suppression des renforçateurs
2. Entrainent une baisse de la force d’un comportement

Différence :
1. Extinction : un comportement qui produisait auparavant un renforçateur ne le fait plus, ce qui fait que la personne cesse de manifester ce comportement.

  1. Punition négative : la manifestation d’un comportement entraîne la perte d’un renforçateur que le sujet aurait autrement eu.

Se demander si le comportement s’affaiblit parce que sa manifestation cesse d’entraîner quelque chose (= extinction) ou parce qu’elle entraîne la suppression de quelque chose que le sujet aurait autrement obtenu (= punition négative) ?

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12
Q

Punition intrinsèque vs extrinsèque

A

Punition intrinsèque : punition constituant un élément inhérent au comportement puni (faire le comportement en soi, c’est une punition ex: pushup = désagréable); l’activité en elle-même est punitive

Punition extrinsèque : est une punition qui ne constitue pas un élément inhérent du comportement puni ; elle est simplement une conséquence de ce comportement (tu as parlé en classe et il va avoir une punition extrinsèque (conséquence du comportement)
ex. une réprimande

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13
Q

Punisseur primaire vs secondaire

A

Punisseur primaire (ou inconditionnel) : événement qui est intrinsèquement punitif (on le déteste de façon innée).
Ex. décharge électrique, chaleur intense, bruit assourdissant

Punisseur secondaire (ou conditionnel) : c’est un événement qui est devenu punitif parce qu’il a été associé, dans le passé, à un autre punisseur.
Ex: 5iem ordre. Exemple en dessous

Tonalité: décharge (punisseur primaire)-> peur
SN, SI, RI
Tonalité (stimulus aversif conditionnel) -> peur
SC, RC
Courir dans une roue -> tonalité (punisseur secondaire)
R, SP

Tonalité = punisseur secondaire (pas nécessairement punitif en soi, mais lorsqu’il est associé = oui)

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14
Q

Le punisseur généralisé (ou secondaire généralisé) (argent):

A

Un type particulier de punisseur secondaire

C’est un événement devenu punitif parce qu’il a, dans le passé, été associé à de nombreux autres punisseurs.

Ex. le regard glacial, regard désapprobateur (il a déjà été associé à de nombreux événements déplaisants, comme une réprimande ou une dispute)

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15
Q

Quelques problèmes liés à l’emploi de la punition (conséquence à la punition)
7

A

1) La punition d’un comportement inapproprié peut causer une suppression généralisée (enfant ne veut plus jouer avec les autres enfants après avoir été mis dans le coin)

2) La personne appliquant la punition peut devenir un SD de la punition (enfant ne fait pas le comportement quand son père est là mais oui lorsqu’il n’est pas là)

3) La punition peut amener l’individu à éviter la personne qui applique la punition (éviter ma mère)

4) La punition peut déclencher une réponse émotive forte (colère, enfant ne sera pas prêt à apprendre le bon comportement / pas réceptif)

5) La punition peut déclencher une réaction agressive (attaquer)

6) La punition peut être modelée (ou imitée) pour contrôler le comportement (l’enfant va utiliser la punition (car très efficace pour contrôler les autres))

7) La punition est souvent renforcée car elle fait cesser rapidement un comportement indésirable (renforce le punisseur ?)

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16
Q

Les bienfaits de la punition
Bataille de bouffe

A

1) La punition peut favoriser un comportement social plus étendu (punition = pas accepter socialement donc veut être accepter = sociale)

2) Une punition suscite parfois un apaisement de l’humeur (sortir du cercle, distraire de la chaine de comportement négatif)

3) La punition peut aiguiser l’attention accordée au milieu environnant (enfant qui ne sais pas comment bien agir, la punition (sourcils froissé) pourrait l’aider à remarquer ce qui l’entoure et l’aider à voir par lui-même ce qui est bon ou non (autisme)

17
Q

Le bon emploi de la punition
6 lignes directrice

A

Donc, dans certaines situations, utiliser la punition est pertinent et justifié et peut même être bénéfique!

Dans ce dernier cas, elle devrait respecter ces 6 lignes directrices:
1. La punition doit être immédiate.

  1. La punition doit toujours suivre chaque manifestation du comportement indésirable.
  2. La punition doit être assez intense dès le début pour supprimer le comportement visé.
  3. Une punition négative (retirer quelque chose de fun) est généralement préférable à une punition positive.
  4. Pour les personnes qui possèdent le langage, une punition devrait être accompagnée d’une explication.
  5. La punition d’un comportement inapproprié doit être associée au renforcement du comportement approprié. ** montrer ce qu’il peut faire afin de bien agir
18
Q

La punition : non contingente

A

Réception d’une punition indépendante/aléatoire
Se faire punir pour aucune raison = souffrance

19
Q

L’impuissance acquise
Expérience de Seligman et Maier (1967)

A

L’impuissance acquise= l’altération de la capacité d’apprendre qui résulte d’une exposition répétée à des événements aversifs incontrôlables. Paralyser dans l’apprentissage

1ère phase de l’expérience: des chiens étaient suspendus à un harnais et exposés à une des 3 situations suivantes :
1.Situation de décharge évitable (chaque chien ici était apparié à un chien de la situation #2) (peuvent sauter et éviter le choc)

  1. Situation de décharge inévitable (dépendent des chiens de la situation #1) (on met chien 1 et deux et ils ne reçoivent pas les chocs en même temps. Les chiens 2 n’ont pas de contrôle)
  2. Situation témoin d’absence de décharge (témoin des chiens qui ne reçoivent pas de décharge)

2ème phase de l’expérience : tous les chiens doivent apprendre à éviter une décharge en franchissant une barrière (procédure d’évitement par va-et-vient)

Chaque décharge était précédée d’une période d’obscurité de 10 secondes (le SD).

Résultats
Les chiens de la situation de décharges évitables (situation #1 de la phase 1) et du groupe témoin (situation #3 de la phase 1) : ils ont rapidement appris à éviter la décharge en sautant la barrière pendant la période d’obscurité

Les chiens de la situation de décharge inévitables (situation#2 de la phase 1) n’ont pas appris le comportement d’évitement…ils n’ont pas essayé d’échapper à la décharge.
Ils se mettent à courir partout, souffrance, très peur. Les chiens n’ont même pas essayé de sauter la barrière. Les chiens n’était même pas capable d’apprendre comment se sauver (lorsqu’un chien, par accident, va de l’autre côté, il n’apprend pas comme les autres chiens

Pourquoi les chiens sont-ils devenus impuissants et ont renoncé à échapper à toute décharge dans une nouvelle situation ?

Parce qu’ils ont appris, au cours de leur exposition à la décharge inévitable, que toute tentative de lui échapper était inutile.

Car il y avait une absence de contingence entre la
production d’une réponse et l’obtention d’un certain résultat 
(dans ce cas la présence ou l’absence d’une décharge)

D’autres chercheurs ont un autre avis:
Lorsque les chiens reçoivent un stimulus de rétroaction très notable à chaque fois qu’ils produisent une réponse d’échappement fructueuse (ex. son de cloche très forte lorsque le chien va de l’autre côté par accident), l’effet de l’impuissance va disparaître.

Se transpose aux humains…
Ex. devenir allergique aux math (1000 exercices de math qui sont insalubre et après des tests faciles, on ne va pas être capable de les faires)

Ex. certains types de dépression (covid, une personne peut penser que la situation ne peut pas changer)

20
Q

Moyen d’éliminer l’impuissance acquise et moyen de prévenir l’instauration:

A

Mettre en lumière les succès, mettre de l’attention forte sur les succès. Obliger la répétition de l’échappement

Moyen de prévenir l’instauration de l’impuissance acquise:
Avoir déjà vécu une expérience d’échappement/succès. Si les chiens avaient été exposé à un fois où il aurait pu échapper la décharge, ça aurait été un facteur protecteur de l’impuissance acquise

Si on est capable d’avoir un succès, on va être plus capable de convaincre les nouvelles situations difficiles

21
Q

La punition non contingente : La névrose expérimentale de Masserman

A

Déf : c’est un trouble d’origine expérimentale que présentent les animaux qui, après avoir été exposés à des événements imprévisibles, affichent des Sx de type névrotique.

Masserman (1943) a développé une variante de la procédure de Pavlov avec des chats qui comporte l’emploi de stimuli aversifs plutôt qu’appétitifs. (Bourrasque d’air/décharge électrique imprévisible lorsqu’il mange, 2/3 fois les chats ont développer des symptômes névrotiques pendant des mois (dépression, comportements étranges, phobie de la nourriture et problême alimentaire)

Résultats:
- Les chats habituellement calmes vs actifs
- Réponses phobiques et «anti-phobiques»
Il n’a fallu que 2 ou 3 présentations du stimulus aversif pour déclencher ces symptômes, qui ont ensuite parfois duré plusieurs mois.

  • Beaucoup de ces symptômes seraient semblables à ceux observés chez les êtres humains ayant un état de stress post-traumatique (ESPT). L’EPST résulte de l’exposition à des événements imprévisibles qui peuvent être mortels. (Ex: agressions physiques) Symptômes:
  • Des problèmes de sommeil (incluant de fréquents cauchemars),
    - Une réaction de sursaut exagérée,
    - Des souvenirs incontrôlables du traumatisme,
    - Un évitement des stimuli en lien avec le traumatisme (phobies)
    - Une torpeur générale (peu de réactions émotives).
    Accentue les symptômes
22
Q

En quoi la névrose de Masserman diffère de l’impuissance acquise?

A
  • L’impuissance acquise implique une exposition fréquente à des événements aversifs prévisibles mais incontrôlables.
    - La névrose de Masserman implique une exposition peu fréquente à des événements aversifs imprévisibles et incontrôlables.