Psychologie #1 Flashcards

1
Q

(1) Définition de la psychologie générale ?

A

Étude scientifique des comportements et des processus mentaux de l’individu

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Q

(1) Définition de la psychologie sociale ?

A

Étude scientifique de l’individu, donc des comportements et processus mentaux de celui-ci, mais dans un contexte social

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3
Q

(1) Distinction entre la psychologie sociale et celle générale ?

A

Les mêmes thèmes peuvent être abordés, mais seulement lorsqu’il y a plus d’une personne lorsque l’on parle de psychologie sociale

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4
Q

(1) Qu’est-ce que signifie les “comportements” ?

A

Ce sont réactions, expressions, actions ; ce qui est observable facilement

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5
Q

(1) Qu’est-ce que signifie les “processus mentaux” ?

A

C’est tout le reste de ce qu’englobe les comportements, mais attention ce n’est pas juste le raisonnement (analyse), c’est aussi ce qui relève de l’affectif (les émotions)

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6
Q

(1) Quel est le cœur de la psychologie sociale ?

A

C’est la notion d’influence

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7
Q

(1) Qu’est-ce que signifie la notion d’influence ? Elle englobe quoi ? Donnez un exemple.

A

C’est le cœur de la psychologie sociale. Nous influençons les autres, et les autres nous influencent. C’est une influence qui peut être directe ou inconsciente, elle sera d’ailleurs le plus souvent inconsciente. De plus, c’est une influence qui peut être interne ou externe. Ex. : je me mets à écrire sur mon ordinateur pendant que le prof parle, inconsciemment d’autres élèves pourraient être influencés et commencer eux-aussi à écrire.

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8
Q

(1) Quelles sont les conclusions de l’étude Strahan (2008) ? (étude sur la mémoire avec des images de belles femmes)

A

Il y a eu trois grandes conclusions - pour les femmes qui avaient été exposées aux images de belles femmes* ; 1. ces femmes portaient plus attention à leur apparence 2. ces femmes étaient moins satisfaites de leur apparence 3. ces femmes étaient plus préoccupées par la perception d’autrui.

En résumé, c’est un exemple de la notion d’influence indirecte ; une influence qui s’est faite sans qu’elles s’en rendent compte.

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9
Q

(1) Comment distinguer le processus/l’influence interne de celui/celle externe ? Donnez des exemples selon l’expérience du “billet perdu”. Les deux concepts sont-ils liés ?

A

Le processus externe aura une influence sur ce qui est plutôt observable comme les comportements. C’est l’exemple de la présence d’un témoin.
Versus le processus interne qui aura une influence sur les émotions de la personne.
C’est l’exemple de la valorisation, des compliments.
Les deux concepts sont liés oui, car une personne valorisée aura plus tendance à adopter un comportement d’aide par la suite.

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10
Q

(1) Qu’est-ce qu’il faut retenir des processus internes et externes ?

A

L’influence est autant sur nos comportements que sur ce que nous ressentons intérieurement, donc à l’intérieur de nous (émotion, estime de soi).

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11
Q

(1) Qu’est-ce que permet un test d’association implicite ?

A

Permet de déterminer l’attitude d’une personne en calculant le temps d’association puisqu’après tout il est plus facile d’associer deux choses qui font du sens dans notre esprit.

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12
Q

(1) Dans quels contextes un test d’association implicite pourrait être pertinent ?

A

Pour déterminer si la personne a des préjugés, des attitudes discriminatoires, etc.

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13
Q

(1) Est-ce que la psychologie sociale peut être utilisée dans d’autres domaines que la psychologie générale ? Si oui, nommez deux exemples.

A

Absolument. Presque dans tous les autres domaines scientifiques. Ex. : En publicité, on utilise des techniques de persuasion pour la préparation des publicités. OU En médiation familiale, en utilisant/travaillent les styles d’attribution des conjoints pour réduire les conflits dans un couple OU En sciences infirmières en informant sur l’importance des soins sensibles pour favoriser un lien d’attachement de qualité

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14
Q

(1) Est-ce que les psychologues font de la psychologie sociale ? Et d’autres professions ? Donnez deux exemples de professions.

A

Oui tous les psychologues en font, PAS besoin de titre spécial “psychologue sociale”, car ils interviennent auprès d’humain. Et d’ailleurs toutes les professions dans lesquelles il y a un contact avec les gens. Ex. : journaliste, avocate, policier…

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15
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Quelle est la grande différence entre ce qui se faisait auparavant (à l’Antiquité) et ce qui se fait aujourd’hui en psychologie sociale ?
A

La grande différence réside dans le fait qu’aujourd’hui l’EXPÉRIMENTATION est au centre de la psychologie sociale

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16
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

-Qui est considéré comme le père de la SOCIOLOGIE ? Et brièvement, pourquoi ?

A

Auguste Comte

Car il s’intéressait aux liens entre l’individu et la société + de façon plus scientifique + propose une classification des sciences dont la sociologie en faisait partie

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17
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Qui est le sociologue qui s’intéressait à comment les foules nous influencent ?
A

Gustave Le Bon

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18
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Qui est Gabriel Tarde ? Quelle approche utilisait-il pour étudier les liens entre l’individu et la société ?
A

C’est un sociologue, dont le principal champ d’intérêt est le phénomène de l’imitation, l’influence sociale qui en découle. Il proposait d’utiliser une approche psychologique (donc accent mis sur l’individu, dans son contexte)

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19
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Qui est le père de la sociologie en France ? Expliquez brièvement, pourquoi ? Quelle est son approche pour étudier les liens entre les individus et la société?
A

Il s’agit d’Émile Durkheim.

Étant donné qu’il a milité pour que la sociologie devienne une science autonome (avant c’était seulement dans les départements de philosophie) + il a été le premier a développer un département de sociologie en France

Il a proposé une approche sociologique (accent mis sur la société)

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20
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Après la sociologie, il y a eu naissance de la psychologie ; qui en est considéré comme le père ? Et brièvement, pourquoi ?
A

Wilhelm Wundt

premier à proposer une méthode plus scientifique + premier qui a créé un laboratoire de psychologie

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21
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Qui est le premier psychologue en Amérique du Nord ? Et qu’est-ce qui l’a démarqué de Wilhelm par exemple ?
A

C’est William James.

Ce qui le démarque beaucoup c’est son aspect scientifique plus rigoureux

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22
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Qui sont les deux premières personnes à faire des expériences liées à la psychologie sociale lors même que la psychologie sociale N’EXISTAIT PAS à proprement parler ? Et quel était le phénomène étudié ?
A
  • Norman Triplett : facilitation sociale - avoir une meilleure performance en présence des autres - courses de cyclistes en groupe versus contre soi-même
  • Max Ringelmann : paresse sociale le fait de fournir moins d’efforts dans une tâche collective (même tâche pour tous) - plus il y aurait d’individus, moins les individus se forcent/fournissent des efforts
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23
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

Qui est l’auteur de l’un des premiers volumes consacrés à la psychologie sociale qui a eu énormément de succès ? Brièvement, pourquoi ?

A

C’est Floyd Allport avec le volume “Social psychology”

  • Met une direction définitive - emphase sur l’individu dans les recherches et non les groupes
  • Aspect expérimental privilégié
  • Divers thèmes
  • Premier livre de base en psychologie sociale en tant que discipline

EN SOMME = a permis à la psychologie sociale de devenir une discipline autonome - faire un cours à part entière sur la psychologie sociale

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24
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

Qui est le père de la psychologie sociale ? Brièvement, pourquoi ?

A

Kurt Lewin.

Étant donné son expérience, son vécu, ses observations

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25
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

  • Durant les années 1960, quelles sont les critiques à l’égard de la psychologie sociale ? (4)
A
  1. n’aide pas à résoudre les problèmes sociaux concrets
  2. difficilement généralisable à une population - ce sont des échantillons
    - aspects artificiels des recherches (validité externe)
  3. conclusions limitées historiquement (ex. : 2e guerre mondiale tellement précis que ça ne peut pas être généraliser à d’autres phénomènes)
  4. problèmes éthiques
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26
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

-Quels sont les thèmes qui recevaient une attention particulière dans les années 1970-1990 ? (4)

A
  • La cognition sociale
  • Le soi
  • La psychologie sociale appliquée (problèmes concrets importants comme le terrorisme, le sida, etc.)
  • Les nouvelles techniques statistiques dans les recherches
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27
Q

(2) Historique de la psychologie sociale

-Quels sont les thèmes qui recevaient une attention particulière dans les années 2000 ? (5)

A
  • Les cognitions inconscientes
  • Les aspects biologiques
  • La culture
  • La psychologie positive
  • Internet et les médias sociaux
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28
Q

(2) Définition de la psychologie sociale

  • Quel est le SENS COMMUN de la psychologie sociale ?
A

nos propres théories personnelles, c’est normal qu’on le fasse étant donné nos observations, tout ce qu’on accumule comme information nous sert à faire nos propres théories = Ensemble des mécanismes mentaux que nous utilisons pour interpréter les événements, et plus spécifiquement les comportements des autres et nos propres comportements.

“psychologie naïve”
subjectif, mais ne veut pas nécessairement dire que c’est faux, la possibilité d’erreur est juste plus grande

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29
Q

(2) Définition de la psychologie sociale

  • Quelle est la définition de la psychologie sociale en tant que discipline scientifique ?
A

Discipline scientifique qui vise à comprendre et à expliquer comment les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite des autres

OU plus courte : l’étude de l’influence sociale

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30
Q

(2) Définition de la psychologie sociale

  • Expliquez la différence entre la présence réelle, imaginaire et implicite des autres par rapport à l’influence.
A
  • Présence réelle : impact direct, présence de la personne
  • Imaginaire : 1. quelqu’un que l’on connait à qui on pense
    2. personnes fictives comme des personnages de télévision ou de film
    ex. : texter une personne = influence par la présence imaginaire
  • Implicite : objets, situations qui nous amènent à penser qu’il y a des gens derrière
    ex. : caméras de surveillance, sirène d’ambulance, pierre tombale, regarder son téléphone et penser à quelqu’un

Attention va dépendre du point de vue de la personne qui se fait influencer *** ex. : si la personne pense avant tout à la personne derrière la caméra, ça serait plus imaginaire versus si la personne pense à l’objet même de la caméra derrière laquelle il y aurait une personne… c’est plus implicite

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31
Q

(2) Définition de la psychologie sociale

  • Quelle est la division tripartite de l’esprit (Platon) ? Et donnez des exemples pour chacun.
A
  1. Cognitif : intellectuel, raisonnement, évaluation, jugement…
  2. Affectif : ce que l’on ressent ; émotions, sentiments, humeur
  3. Conatif : ce qui nous pousse à faire une action ; motivation, intention, pulsion, volonté, désirs, souhaits
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32
Q

(2) Psychologie sociale par rapport aux autres sciences

  • Où se trouve la psychologie sociale sur le continuum d’explication intégratif-réductionniste ?
A

En plein centre, la psychologie sociale est dans un cadre modéré entre l’explication réductionniste et celle intégrative

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33
Q

(2) Psychologie sociale par rapport aux autres sciences

  • Quels sont les deux types de psychologie sociale ? Expliquez brièvement chacun d’eux.
A
  1. La psychologie sociale psychologique : comment l’individu est influencé par le contexte social ; on s’intéresse plus è ce qui est interne = ses pensées, sa perception d’elle-même
  2. La psychologie sociale sociologique : comment l’individu est influencé par les groupes ; plus externe = les comportements…
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34
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Quelles sont les 8 étapes d’une recherche ?
A
  1. Identification d’un problème
  2. Revue des connaissances existantes
  3. Formulation d’hypothèses ou d’objectifs de recherche
  4. Choix de la méthode de recherche
  5. Collecte des données
  6. Analyse des données
  7. Interprétation des résultats
  8. Partage des nouvelles connaissances

IRFCCAIP

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35
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Quelles sont les 4 grandes méthodes de recherche ? (pour le choix de la méthode)
A
  1. L’observation
  2. L’enquête
  3. La méthode corrélationnelle
  4. La méthode expérimentale
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36
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Expliciter la méthode de l’observation. En quoi elle consiste? Où ? Intervention ou non ?
A

C’est une méthode qui consiste à observer et à noter = surtout pour décrire, comprendre comment ça se passe/ça se produit = plus une description
Elle peut être en milieu naturel ou en laboratoire
Elle peut être systématique ou participante
Elle peut être directe ou filmée

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37
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Expliciter la méthode de l’enquête.
A

C’est une méthode qui consiste à demander des questions directes ou indirectes à des individus appartenant à un GROUPE dont on désire connaître les comportements, opinions, etc.

Faiblesse : éléments cruciaux à considérer pour favoriser la validité

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38
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Expliciter la méthode corrélationnelle ? (fait partie des deux méthodes les plus utilisées)
A

C’est une méthode utilisée pour établir le degré de relation (corrélation) entre deux variables ou plus.

Attention ne permet pas de dire qu’il existe une relation de cause à effet entre ces deux variables, seulement de dire qu’elles sont liées.

Se situe entre -1 et 1.
-1 = corrélation négative
1 = corrélation positive
0 = par de corrélation

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39
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Qu’est-ce que démontre l’étude d’Anderson et al. sur les jeux vidéos violents?
A

Que plus les enfants jouent à des jeux vidéos violents, plus ils sont agressifs envers les autres

Mais on ne sait pas quelle variable cause l’autre, une troisième variable pourrait expliquer la présence des deux autres

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40
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Expliciter la méthode expérimentale. (fait partie des deux méthodes les plus utilisées)
A

Toujours deux étapes : 1. groupe de personnes aléatoires (dont souvent un est valorisé et l’autre non) 2. on soumet les personnes à la même tâche/expérience

Pour ainsi déterminer dans des conditions rigoureusement contrôlées l’effet de une ou plusieurs variables indépendantes sur une ou plusieurs variables dépendantes

**permet dans ce cas-ci d’inférer sur la relation de cause à effet

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41
Q

(2) Recherche en psychologie sociale

  • Quels sont les principes fondamentaux de l’éthique en recherche ? (4) Expliquer brièvement.
A
  1. Protection contre les dommages et préjudices : exemple simulateur de conduite, avertir qu’il pourrait avoir mal au cœur
  2. Consentement libre et éclairé : pas de pression, il peut il y avoir compensation, mais pas exagéré
  3. Confidentialité et vie privée : pas l’anonymat, juste la non-divulgation des noms, s’en tenir aux informations qu’on a besoin pour la recherche
  4. Duperie et démystification : on peut duper, mais après la collecte des données, on va dire le vrai but = rétablissement du consentement (démystification) = EXPLIQUR POURQUOI ON A DUPÉ + REDEMANDER S’IL VEUT QUAND MÊME PARTICIPER (offrir de se retirer de la recherche)

PCCD

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42
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Quelles sont les 3 grandes étapes dans la formation d’impressions ? (les processus mentaux avant tout et parallèlement, les résultats de ceux-ci)
A
  1. Observation
    - apparence physique, comportement, contexte
  2. Attribution : on se pose des questions sur qui est cette personne, pourquoi elle a fait ça
    - dispositions
  3. Intégration
    - IMPRESSION
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43
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Comment nomme-t-on la personne observée par l’observateur/le percevant dans la formation d’impression ?
A

c’est l’acteur ou la cible

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44
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Qu’est-ce qu’est l’étape de “l’attribution” dans la formation d’impressions ?
A

On se sert des observations ; on se pose des questions sur qui est cette personne, pourquoi elle a fait ça

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45
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Qu’est-ce qu’est l’étape des “dispositions” dans la formation d’impressions ?
A

Un synonyme = caractéristiques
Ex. : on constate que la personne semble anxieuse, irritable, etc.

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46
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Qu’est-ce que l’étape de “l’intégration” dans la formation d’impressions ?
A

On combine toutes les informations (toutes les dispositions) pour se faire une seule image globale de la personne

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47
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Résumez le processus de formation d’impressions.
A

J’observe, je me pose des questions, je retiens certaines informations - en en tirant des dispositions - ces informations me donnent une impression générale (intégration) et il pourrait y avoir des biais confirmatifs

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48
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Expliquez brièvement ce que sont les biais confirmatifs.
A

Ne se produisent pas toujours

Il s’agit de processus cognitifs qui consistent à confirmer des croyances qu’on a déjà.
Donc, notre croyance globale qui a été intégrée pourrait confirmer la croyance qu’on avait au départ

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49
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Quelles sont les trois circonstances où on est plus portée à faire une analyse plus approfondie ?
A
  1. Quand on est très motivé (ex. : à connaître quelqu’un)
  2. Quand on a beaucoup d’informations disponibles ( on observe beaucoup de choses de la personne, l’analyse est plus simple)
  3. Quand on a plus de temps (ça nous offre ainsi plus la possibilité de réfléchir)
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50
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • La formation d’impression est quel genre de processus ?
A

C’est un processus continu, c’est-à-dire que notre impression peut évoluer, changer au fil du temps

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51
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Discutez un peu de la première impression, notamment en parlant de l’étude de Willis et Todorov et en disant si elle peut changer.
A

La première impression est cruciale, c’est souvent cette impression qui sera utilisée pour juger les autres informations sur la personne.
Or, elle peut changer oui.
Selon l’étude de Willis et Todorov : on est très rapide pour se former une impression sur quelqu’un (peu importe le temps d’exposition aux photographies dans cette expérience, tous arrivaient à peu près à une conclusion semblable - corrélations positives/élevées entre les perceptions)

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52
Q

(3&4) Étapes générales dans la formation d’impressions

  • Pourquoi on est aussi rapide à se former une impression de l’autre ? Expliquez selon l’approche évolutionniste et celle neurocognitive.
A

Approche évolutionniste : on serait programmés depuis toujours pour reconnaître rapidement les individus qui peuvent être des menaces pour nous, c’est une question de survie et de protection

Approche neurocognitive : confirmée avec les études sur le cerveau

Ces deux approches se combinent pour expliquer pourquoi on est si rapide)

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53
Q

(3&4) Observation de l’autre

  • Nommez les 3 grandes catégories d’influence lors de l’OBERVATION de l’autre.
A
  1. Influence de l’apparence physique
  2. Influence des comportements et des expressions non verbales
  3. Influence du contexte
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54
Q

(3&4) Observation de l’autre

  • Nommez un ou deux exemples de l’influence de l’apparence physique dans la formation de notre impression/perception.
A

D’abord, des résultats d’étude ont démontré que des poils sur le visage d’un homme influence notre perception de manière à percevoir l’homme comme étant plus masculin, plus mature, plus courageux, plus dominant… ayant une meilleure confiance en soi
versus un homme bien rasé donnerait l’impression que la personne est plus sociable, plus digne de confiance, plus professionnel

Ensuite, la beauté physique en général particulièrement un beau visage, cela amène une variété d’attentes positives = plus de qualités, plus de réponses positives…

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55
Q

(3&4) Observation de l’autre

  • Nommez un ou des exemples de l’influence des comportements et des expressions non verbales
A

Par exemple, le regard envoie des messages sur la qualité de l’interaction et de la relation (regard maintenu, regard fuyant, regard vers le bas…)
Mais aussi, à travers le toucher (serrer la main, pousser quelqu’un…)

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56
Q

(3&4) Observation de l’autre

  • Quelles sont les 6 familles d’états émotionnels universels qui résultent de l’évolution de l’espèce humaine ?
A

La colère, la peur, le dégoût, la surprise, la joie et la tristesse
CPDSJT

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57
Q

(3&4) Observation de l’autre

  • Comment le contexte nous influence-t-il concrètement ? Et comment cela peut nuire à notre interprétation/nous induire en erreur ? Donnez un exemple concret.
A

Le contexte va nous faire interpréter la situation, par exemple un joueur de violon professionnel qui serait déguisé et qui jouerait dans un métro = les gens pourraient ne pas s’en préoccuper alors qu’il est l’un des meilleurs joueurs de violon et que normalement les gens payent pour le voir jouer

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58
Q

(3&4) Observation de l’autre

  • Quelle est l’expérience de Rosenhan sur l’influence du contexte - hallucinations des patients ?
A

Globalement, il s’agit d’une expérience par rapport à l’influence du contexte sur notre formation d’impression - au fait que celui-ci peut nuire à notre interprétation. En résumé, des personnes faisaient semblant d’avoir des hallucinations pour se faire admettre à l’hôpital psychiatrique et après ils agissaient le plus normalement possible, mais le personnel ne s’en rendait même pas compte - ils se disaient que si ces patients étaient à l’hôpital, c’est qu’ils avaient un problème

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59
Q

(3&4) L’attribution

  • Donnez la définition de l’attribution, dites envers qui celle-ci peut être faite et le nom de ces types d’attribution.
A

C’est le jugement porté sur une personne, une situation, un événement. C’est une interprétation personnelle de la réalité.
**INFÉRENCE
L’attribution peut être faite…
- pour les autres = attribution de l’observateur ou hétéro-attribution
- pour soi-même = attribution de l’acteur ou auto-attribution

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60
Q

(3&4) L’attribution

  • Quels sont les trois grands types d’attribution ? Et expliquez brièvement.
A
  1. attribution causale
    - “POURQUOI” : déterminer les causes d’un comportement ou expliquer un manque de contrôle sur l’environnement
  2. attribution dispositionnelle
    - “QUI” : faire ressortir les caractéristiques de la personne
  3. attribution de responsabilité
    - déterminer le niveau de responsabilité d’un individu ; du domaine légale surtout, responsabilité civile ou criminelle
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61
Q

(3&4) L’attribution

  • Quels sont les deux grands types de théories d’attribution ?
A
  1. Les théories de l’attribution
  2. Les théories attributionnelles
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62
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • De manière générale, nous avons deux possibilités pour les expliquer les comportements des autres ou nos comportements ? Quelles sont-elles ?
A
  1. La cause est la personne - cause interne, dispositionnelle ou reliée à la personne
  2. La cause est la situation - cause externe, situationnelle ou reliée au contexte *** attention même ici ce peut être une personne, mais autre que la personne observée ou l’observateur
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63
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Expliquez pour la théorie des inférences correspondantes les 3 caractéristiques à considérer/obligatoires.
A
  1. Il faut absolument qu’il s’agisse d’une attribution dispositionnelle “qui est cette personne”
  2. Il faut absolument que l’attribution soit faire par un observateur
  3. il faut absolument que l’attribution soit faite pour la première fois (une seule observation de la cible)
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64
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Quelles sont les 3 grande étapes de la théorie des inférences correspondantes ? Expliquez brièvement chacune.
A
  1. Étape de l’observation : de l’action ET les conséquences/effets de cette action
  2. Étape d’analyse : la personne qui a fait l’action avait-elle le CHOIX ? est-ce que son comportement suit les normes sociales, les ATTENTES de la société ?
    C’est que si c’était son choix et/ou que cela n’était pas dans le respect de la norme, que l’on pourra attribuer des dispositions (passer à l’étape suivante), autrement on ne PEUT PAS utiliser la théorie, car c’est une cause externe qui expliquera le comportement
  3. Étape d’attribution : sur les intentions - les dispositions que l’on fait de la personne
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65
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Quels sont les effets distinctifs ? Font-ils partie de l’analyse dans la théorie des inférences correspondantes ? Quel est l’impact “plus il y a d’effets distinctifs” ?
A

Ce sont des conséquences qui découlent UNIQUEMENT de l’action que la personne a choisi de faire en comparaison aux autres actions que la personne auraient pu faire.
Oui ça fait partie de l’analyse.
Plus il y a d’effets distinctifs, plus ce sera difficile de faire une attribution, car les effets distinctifs peuvent aller dans des sens différents, ne pas avoir de liens entre eux, donc moins précis

66
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Quelles sont les 3 conditions cumulatives de la théorie de la covariation ?
A
  1. Il faut absolument que ce soit une attribution causale (“pourquoi”)
  2. Ça peut être une attribution faite autant par un observateur qu’un acteur
  3. Il faut que la personne qui fait l’attribution ait beaucoup d’informations + un lien avec le consensus, la distinction ou la constance
67
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Quelles sont les trois dimensions d’informations pour la théorie de la covariation ? Expliquez brièvement.
A
  1. Consensus : comportement de la personne observée est comparé au comportement des AUTRES PERSONNES
  2. Distinction : comportement de la personne observée par rapport à cette entité est comparé au comportement qu’elle adopte À D’AUTRES ENTITÉS
  3. Constance : comportement de la personne observée à ce MOMENT PRÉCIS est comparé À D’AUTRES MOMENTS SEMBLABLES
68
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Quelle est l’approche pragmatique ? Donnez un exemple avec la théorie de l’économie cognitive.
A

L’approche stipule que le plus souvent nous raisonnons en utilisant des raccourcis mentaux - donc de permettre de porter des jugements plus rapidement et avec moins d’efforts cognitifs
En suivant cette idée, la théorie de l’économie cognitive : on part d’une attribution (événement –>sans examiner aucune information, on identifie un cause plausible) et seulement par la suite on vérifie notre attribution en allant chercher des informations

69
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Quel est le risque des raccourcis mentaux ?
A

Le risque d’erreurs est plus important/ça augmente le risque d’erreurs

70
Q

(3&4) Les théories de l’attribution

  • Quelle est l’approche du traitement de l’information ?
A

stipule que nos attribution sont affectées par notre façon de mémoriser et de traiter les informations (ex. : comment fonctionne notre mémoire et comment ça peut affecter notre attribution)

71
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Les théories attributionnelles s’intéressent à quoi exactement ?
A

S’intéressent à comprendre les conséquences d’une attribution ; donc comment ça peut nous affecter

72
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Quelles sont les deux théories qui entrent dans la théorie attributionnelle ?
A
  1. La théorie de la motivation à l’accomplissement
  2. La théorie de la résignation acquise
73
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Quels sont les trois éléments (trois dimensions causales) à prendre en compte dans la théorie de la motivation à l’accomplissement ? Expliquez brièvement chacun.
A
  1. Le lieu de causalité : Interne (moi) ou externe
  2. Le contrôle : a-t-il un contrôle sur la situation ou non
  3. La stabilité : est-ce que ça lui arrive souvent ou non (unique)

du point de vue de la personne qui fait l’attribution

74
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Quelles sont les 2 grandes conséquences des 3 dimensions causales de la théorie de la motivation à l’accomplissement ? Et chacune est surtout relié à quelle(s) dimension(s) ?
A
  1. Conséquences cognitives - reliées à la dimension de la stabilité
  2. Conséquences affectives - reliées aux dimensions du lieu de causalité et du contrôle
75
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Selon la théorie tridimensionnelle (de la motivation à l’accomplissement), quand la cause est externe ou la cause instable, quel impact cela a-t-il sur la motivation ? Et pourquoi ?
A

Aucun impact sur la motivation, car ça ne vient pas toucher notre perception de nous-même

76
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Qu’est-ce que la théorie de la résignation acquise/apprise ? Dans quel contexte l’utilise-t-on surtout ?
A

Surtout dans le domaine de l’apprentissage.
États émotionnelles cognitifs et motivationnels déficitaires suite à une venue fréquente d’événements désagréables

77
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Explicitez une étude qui a été faite dans le contexte de la théorie de la résignation acquise sur des chiens. Quel est le parallèle à faire avec les adultes (humains) ?
A

Il y a eu une étude qui a été faite avec des chiens ; quand les chiens avaient vécu de façon répétée un événement désagréable (chocs) et ne pouvaient pas s’en sortir (manque de contrôle), donc le chien se résignait, même quand il avait maintenant la possibilité de s’en sortir

Pour les humains, cela peut aller de se résigner au fait qu’elle n’est pas capable de faire quelque chose

78
Q

(3&4) Les théories attributionnelles

  • Explicitez les 3 conclusions de l’étude qui a été faite dans le contexte de la théorie de la résignation acquis et sur le phénomène de la dépression.
A
  • le fait d’être optimiste ou pessimiste nous amène à faire des attributions différentes
  • de manière générale, quand on est optimiste, on fait des attributions plus positives pour nous et quand on est pessimiste on fait des attributions plus négatives
  • corrélation entre l’attribution et la dépression ; si nos attributions sont davantage positives, moins de risque de dépression et au contraire, plus nos attributions sont négatives plus le risque de dépression est grand
79
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Comment définir les biais d’attribution ?
A

C’est une tendance à émettre des attributions qui semblent rompre avec la logique ou avec les principes théoriques usuels.

80
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Lorsque l’attribution est faite par l’OBSERVATEUR, quels biais d’attribution peut-on faire ? Expliquez brièvement chacun. (2)
A
  1. Erreur d’attribution fondamentale : on ne tient pas compte du contexte, même si les causes externes peuvent être évidentes, on exagère l’importance des facteurs internes (dispositionnels)
  2. Biais de responsabilité injustifiée : tendance à porter le blâme à la victime plutôt qu’à la cause réelle
81
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Lorsque l’attribution est faite par l’ACTEUR, quels biais d’attribution peut-on faire ? Expliquez brièvement chacun. (2)
A
  1. Biais de complaisance : tendance à attribuer nos succès et bons comportements à des facteurs dispositionnels (internes) versus nos échecs et mauvais comportements à des facteurs situationnels (externes)
  2. Autohandicap : création d’une excuse toute prête en cas d’échec ou pour se valoriser davantage après un succès
82
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Quelle est l’étude de Jones et Harris ? Et quel biais d’attribution met-elle en lumière ?
A

Met en lumière le biais d’attribution de l’erreur d’attribution fondamentale
Les gens s’étaient laissés influencés par le texte, et non pas le CONTEXTE, où on avait imposé des idéologies politiques à l’auteur du texte - ils n’ont pas tenus compte du contexte

83
Q

Quelle est l’étude de Taylor et Fiske sur les différences de point de vue ?

A

Grosso modo dépendamment comment les participants étaient placés, ils avaient une vision différente par rapport à la conversation qui se passait devant eux, donc retenait pas la même chose/ce qui captait leur attention était différent

84
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Lorsque l’attribution est faite par l’observateur et qu’il y a erreur d’attribution fondamentale, comment cela peut s’expliquer ? (2)
A
  1. Effet de saillance : information marquante qui attire et retient l’attention = plus facilement retenue (peut dépendre du contexte, point de vue du percevant) = plus de chances d’être utilisé pour faire l’attribution
  2. Jugement rapide : se limiter à ce que la personne nous dit, plutôt que d’observer le contexte (car des attributions internes sont généralement plus facile que les attributions situationnelles)
85
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Qu’est-ce qui explique qu’un observateur va avoir tendance à faire un biais de responsabilité injustifiée ? (4)
A
  • Se rassurer quant à la possibilité que ça nous arrive (“moi je fais pas ça, donc ça m’arrivera pas”)
  • Surcharge émotive qui nuit à la réflexion
  • Croyance en un monde juste (“elle le mérite sûrement, elle doit avoir fait quelque chose de mal”)
  • Biais rétrospectif (on a l’impression que “c’était prévisible”, on a la fausse impression qu’on savait déjà)
86
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Lorsque l’attribution est faite par l’acteur et qu’il y a biais de complaisance, on peut dire qu’il y a influence “du biais égocentrique” jumelé à une perception positive de soi, qu’est-ce que cela signifie ?
A

Cela signifie qu’on a l’impression qu’on fait plus de choses comparativement aux autres - on retient plus sur le plan de la mémoire ce que l’on fait soi-même, et de toutes les choses positives que l’on fait que celles négatives

87
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Quelle est la conclusion de l’étude de Bergquist sur les biais de complaisance ?
A

De manière générale, les participants se perçoivent comme étant plus respectueux de l’environnement que les autres. Ils ont des convictions exagérées quant à leur propre contribution à l’atténuation des changements climatiques

88
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Quels sont les deux types d’autohandicap ? Expliquez brièvement.
A
  1. Revendiqué : revendiquer la présence d’obstacle AVANT de s’engager dans une tâche, “je me suis blessée hier”
  2. Comportemental : mettre de l’avant des obstacles AVANT de participer à une tâche, “s’arranger pour être en mauvais état avant sa compétition”
89
Q

(3&4) Les biais d’attribution

  • Quelles sont les deux conclusions de l’étude de Hansen, Kimble et Biers sur la différence acteur-observateur ?
A

L’observateur a tendance à expliquer le comportement de l’autre par des raisons dispositionnelles, car la personne attire notre attention, c’est elle que l’on observe
L’acteur a tendance à expliquer son propre comportement par des raisons situationnelles, car on voit ce qui se passe autour, j’ai plus d’informations disponibles sur moi-même

90
Q

(3&4) Intégration de l’information

  • Quels sont les 3 approches/mécanismes d’INTÉGRATION de l’information ? Expliquez brièvement.
A
  1. Approche gestaltique : traitement spontannée comme des ensembles structurés - le tout est plus grand que la somme des parties
  2. Approche associationniste : on évalue CHACUNE des caractéristiques et ensuite on aura le tout
  3. Approche cognitive : façon dont on mémorise ; on fait souvent des regroupements pour se faire
91
Q

(3&4) Intégration de l’information

  • Quelles sont les 3 grandes conclusions de l’étude d’Asch sur l’approche gestaltique dans l’intégration de l’information ?
A
  • il y a une interaction entre les traits observés : ex. : quand on dit que quelqu’un est agressif et colérique contrairement au fait si on dit que la personne est agressif et déterminé → le mot agressif n’aura pas le même sens, les traits sont interprétés selon les autres traits - le fait de changer UNE seule caractéristique peut changer l’image globale que l’on se fait d’une personne
  • effet de centralité observé : côté subjectif - les informations auxquelles on accorde plus d’importance = influence davantage le sens donné aux autres informations reçues
  • effet de primauté : phénomène de la première impression = mieux retenues - l’ordre de présentation des caractéristiques influence notre perception globale
92
Q

(3&4) Intégration de l’information

  • Qu’est-ce que la règle de la moyenne pondérée proposée par Anderson pour l’approche associationniste ?
A

Il s’agit d’évaluer chaque caractéristique selon :
1. sa présence (plus objectif - valeur)
2. selon l’importance qui lui est accordée (plus subjectif- poids)

93
Q

(3&4) Intégration de l’information

  • Quels sont les 4 facteurs qui peuvent influencer le poids accordé à chacun des traits dans la règle de la moyenne pondérée ?
A
  • La source de l’information (source de confiance = plus importante)
  • La valence de l’information (informations négatives ont généralement plus d’importance)
  • La normalité de l’information (choses inhabituelles ont plus d’importance normalement)
  • La séquence des informations recueillies (plus d’importance aux premières informations recueillis)
94
Q

(3&4) Exactitude des impressions
- Nommez des exemples de ce qui peut nous aider à former des informations plus exactes.

A
  • Indices visuels venant de la personne observée
  • Notre volonté à être exact
  • Notre connaissance des risques d’erreur
  • L’utilisation de stratégies mentales efficaces …
95
Q

(3&4) Exactitude des impressions
- Comment appelle-t-on le fait de juger une personne de manière trop générale (en ne tenant pas compte du contexte) ? Et quelle type d’erreur sommes-nous susceptible de commettre ?

A

Il s’agit de l’exactitude globale et l’erreur d’attribution fondamentale

96
Q

(3&4) Exactitude des impressions
- Comment appelle-t-on le fait de juger quelqu’un dans un contexte précis ?

A

Il s’agit de l’exactitude circonscrite

97
Q

(3&4) Exactitude des impressions
- Quel est l’impact de l’ajout de nouvelles informations dans la formation d’impression ? Et le risque associé ? Le changement s’il en est, est-il complet ?

A

Normalement, cela permet de clarifier l’impression
Par contre, si les nouvelles informations ne concordent pas avec l’impression initiale, le percevant peu éprouver de la difficulté à adapter son impression - donc laisser son impression initiale intacte
Le changement de l’impression initiale est généralement qu’en partie ou de manière graduelle

98
Q

(3&4) Biais confirmatifs
- Quel est le but ? À quel moment apparaissent-ils ?

A

Leur but premier est de confirmer des croyances ou des préjugés qu’on avait déjà avant de rencontrer la personne - donc la nouvelle information vous la transformer de manière à ce qu’elle vienne confirmer votre information de départ

99
Q

(3&4) Biais confirmatifs
- Quels sont les trois moyens de biais confirmatifs ? Expliquez brièvement chacun.

A
  1. Confirmation d’hypothèse : on porte attention SEULEMENT aux informations qui nous conviennent - en accord avec nos croyances
  2. Persistance de croyances : on porte attention à TOUTES les informations, mais en réinterprétant celles qui nous conviennent pas pour qu’elles finissent par être en accords avec nos croyances
  3. Prophétie qui s’auto réalise : processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amènent à adopter certains comportements qui eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant
100
Q

(3&4) Biais confirmatifs
- Quel est le résultat de l’étude de Chapman et Chapman sur la confirmation d’hypothèse (biais confirmatifs) ?

A

Le fait de savoir la problématique d’un patient, les participants surestimaient la fréquence des signes présent dans le dessin en fonction de cette problématique

101
Q

(3&4) Biais confirmatifs
- Quel est le résultat de l’étude de Darley et Gross sur la persistance des croyances ?

A

Selon les attentes initiales (croyances initiales) des participants, les participants ont interprété différemment la performance d’Hannah - donc ils ont interprété les nouvelles informations pour aller dans le même sens que leurs croyances initiales

102
Q

(3&4) Biais confirmatifs
- Donnez un exemple de “prophétie qui s’autoréalise” - l’exemple de la nouvelle collègue.

A

Soupçonner que sa nouvelle collègue est snob et égocentrique (croyance du percevant) –> j’évite donc de lui parler (comportement du percevant envers la cible) –> de son côté, la collègue ne se sent pas apprécié et reste à l’écart (comportement de la cible envers le percevant) –> j’interprète l’attitude de cette nouvelle collègue comme une confirmation de ses soupçons, sans réaliser que J’EN SUIS LA CAUSE

103
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Quelles sont les trois étapes du processus de base du traitement de l’information sociale ? Expliquez brièvement.

A
  1. Acquisition : au moment qu’on perçoit les choses, perception
    2 . Emmagasinage : stockage, on retient dans notre mémoire - mais pas nécessairement fidèlement
  2. Récupération : quand on utilise les informations emmagasinées
104
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Quels sont les trois grands types de mémoire ? Expliquez brièvement chacun.

A
  1. Mémoire sensorielle : moment précis où nos récepteurs sensorielles sont activés, les informations n’y restent pas longtemps (pas plus de 2 secondes environ)
  2. Mémoire à court terme : permet de consolider les nouvelles informations et c’est la mémoire de travail, c’est-à-dire que les utilisations que l’on utilise maintenant sont dans notre mémoire à court terme ; ex. : les lettres, les mots, l’orthographe QUAND on est ENTRAIN d’écrire (avant ça, c’était dans notre mémoire à long terme) - entre 5 et 9 éléments seulement
  3. Mémoire à long terme : les informations dont on a pas besoin dans l’immédiat, où la consolidation continue
105
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Qu’est-ce qui fait en sorte que l’on retient plus l’information ?

A

C’est l’attention que l’on porte ; plus on est attentif, plus on est propice à retenir

106
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Quels sont les 4 problèmes liés à l’attention ? Expliquez brièvement.

A
  1. Problème d’attention sélective : on porte notre attention sur quelque chose que l’on choisit/sélectionne nous-même, ex. : notre téléphone
  2. Problème d’attention partagée : causé par le fait de diriger son attention sur plusieurs stimuli à la fois
  3. Problème de distraction : stimuli externes ou internes NON VOULUS qui viennent nous déranger
  4. Problème de vigilance : rêverie, absences psychologiques, réflexion, somnolence
107
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Quels sont les 4 processus de récupération de l’information ? Expliquez brièvement chacun.

A
  1. Rappel : en cherchant dans notre mémoire
  2. Rappel sériel : dans un ordre précis (ex. : alphabet)
  3. Reconnaissance : reconnaitre une information familière après y avoir été exposée
  4. Amorçage : un stimulus nous fait penser à un autre stimulus (donc AUTRE CHOSE que le stimulus initial sinon c’est de la reconnaissance)
108
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Quelle est la grande différence entre la reconnaissance et l’amorçage ? Donnez un exemple concret.

A

C’est le fait que pour la reconnaissance il s’agit du même “stimulus” alors que pour l’amorçage on passe d’un stimulus et celui-ci nous fait penser à un autre stimulus.

Par exemple, si je vois un gâteau et que celui-ci me fait penser à celui que ma grand-mère me faisait = reconnaissance versus si le gâteau me fait penser à ma grand-mère = amorçage

109
Q

(5) Traitement de l’information sociale
-Qu’est-ce que l’étude “dans l’œil de la caméra” démontre ?

A

Démontre que l’on aura pas la même perception, on ne retiendra pas la même chose selon sur quoi notre attention est portée

110
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Comment fait-on pour retenir plus d’informations sur une personne ? Sous quelle forme va-t-on classer les caractéristiques individuelles “TYPIQUES” ? Donnez un exemple.

A

En catégories.

Ex. :

Profession –> Psychologue, médecin, travailleur social… –> ….

111
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Comment nomme-t-on les structures mentales qui incluent des informations reliées entre elles ? Donnez un exemple.

A

Schémas.

Ex. : avocat –> habillement, diplôme, famille, expériences personnelles

112
Q

(5) Traitement de l’information sociale
-Quelle est la distinction entre les catégories et les schémas ?

A

les catégories regroupent un ensemble de PERSONNES qui se ressemblent/qui ont des caractéristiques typiques versus les schémas qui est un ensemble D’INFORMATIONS à propos d’UNE chose/personne

113
Q

(5) Traitement de l’information sociale
-Quelles sont les utilités des catégories et des schémas ?

A
  • Permettre d’organiser/simplifier les informations dans notre mémoire à long terme
  • Guider notre attention
  • Évaluer et interpréter plus rapidement les nouvelles informations
114
Q

(5) Traitement de l’information sociale
-Quels sont les inconvénients des catégories et des schémas ?

A
  • Sauter trop rapidement à des conclusions
  • Augmentation du risque d’erreur
  • Transformer les informations recueillies (persistance des croyances)
  • Sélectionner certaines informations plutôt que d’autres
115
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Comment appelle-t-on les raccourcis mentaux qui réduisent les activités mentales complexes en des jugements simples et rapides ? - pour juger rapidement quelque chose

A

Ce sont les heuristiques

116
Q

(5) Traitement de l’information sociale
- Quels sont les 5 types d’heuristique ? Expliquez brièvement chacun.

A
  1. De représentativité : voir si ça correspond à notre schéma - donc la réponse est oui ou non ça représente ou pas
  2. De disponibilité : relié à l’accessibilité de l’information - se servir de l’information qui nous vient donc plus rapidement en tête
  3. D’ancrage (et d’ajustement) : relié à des points de référence - des estimations, selon nos connaissances
  4. Affective : on se sert de comment on se sent maintenant
  5. Par simulation : se faire/s’imaginer un scénario pour imaginer ce qui s’est passé/ce qui se passera

ADAR

117
Q

(5) Erreur de jugement
- Lorsqu’on utilise mal les heuristiques ou qu’il y a des erreurs dans notre mémoire, comment appelle-t-on ces erreurs ?

A

Ce sont des erreurs de jugement

118
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que la reconstruction des souvenirs ? Et quelle est la conclusion de l’étude de Loftus et Palmer à propos de la vitesse de circulation des voitures ? À quel produit de l’heuristique cette erreur peut elle être reliée ?

A

C’est-à-dire que l’on va pas retenir de façon exact nos souvenirs, ils vont être parfois reconstruits.

Dans cette expérience, on s’est rendus compte que selon le mot qu’on utilisait pour qualifier la collision des deux voiture, la vitesse estimée de la circulation des voitures en était influencée

C’est parfois un produit de l’heuristique affective

119
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que le faux consensus ? Et quelle est la conclusion de l’étude de Krueger et Clement sur une liste d’affirmations dont les participants devaient donner leur opinion personnelle + le pourcentage d’accords dans la population en général ? À quels produits de l’heuristique peut-il être relié ?

A

On surestime l’ampleur à laquelle les autres partagent notre opinion, nos attitudes et nos comportements - on a l’impression qu’il y a plus de gens qui pensent comme nous que le contraire.

Dans cette étude, il y avait un pourcentage plus élevé de participants qui pensent que la population a la même opinion qu’eux - montre le phénomène du faux consensus

Aux produits de l’heuristique d’ancrage et l’heuristique de disponibilité + permet de nourrir notre image de soi

120
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que la corrélation illusoire ? Et quelle est la conclusion de l’étude de Hamilton et Gifford ? Donnez un exemple autre par rapport aux crimes.
Ça implique quels produits de l’heuristique ?

A

C’est une erreur de jugement, on a l’impression que deux choses sont reliées alors que ce n’est pas le cas

Selon l’étude, on conclut que l’on retient de manière générale plus les défauts (le négatif) + ce qui est minoritaire/plus rare –> donc ce qui est minoritaire + négatif = DOUBLE EFFET DE SAILLANCE

Par exemple, de lier la commission d’un crime crapuleux et l’appartenance ethnique est une corrélation illusoire.

L’heuristique de disponibilité et de représentativité

121
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que l’erreur de combinaison des probabilités ? Et quelle est la conclusion de l’étude de Tversky et Kahneman ?
Ça implique quels produits de l’heuristique ?

A

C’est lorsque nous présumons qu’une série de conditions spécifiques est plus PROBABLE qu’une seule condition.

POURTANT, quand on parle de PROBABILITÉ, plus il y a d’éléments/plus de caractéristiques dans une réponse, moins c’est probable = RELIÉE À DES STATISTIQUES

C’est relié à l’heuristique de représentativité

122
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que la négligence de la ligne de base ? Et quelle est la conclusion de l’étude de Kahneman et Tversky ?
Ça implique quels produits de l’heuristique ?

A

C’est l’oubli de la fréquence à laquelle les choses apparaissent dans la réalité - on se fie plutôt aux informations autres qu’on a, qu’elles soient pertinentes ou non

La ligne de base = les statistiques de base

L’étude était sur une répartition de 70 ingénieurs et 30 avocats… or les participants avaient oublié ces statistiques de départ pour formuler leur jugement

Produit de l’heuristique de représentativité et de disponibilité

123
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que l’effet de formulation et l’effet de contexte? Et quelle est la conclusion de l’étude de Kahneman et Tversky ? Expliquer l’exemple sur la gravité des sentences.

A

Notre jugement est influencé par le contexte d’où proviennent les informations et la façon dont elles sont présentées

Selon l’étude, on conclue qu’on fait un choix basé sur des certitudes quand on veut absolument quelque chose et au contraire on choisira de rester dans les probabilités quand on ne veut pas que quelque chose se produise

Pour ce qui est de l’exemple de la gravité des sentences ; on se rend compte que les choix de réponse deviennent un contexte qui influence notre interprétation/perception + dans le contexte précis si on propose des choix moins sévères, ça nous amène à penser que ce qui est arrivé était moins grave, donc à donner une sentence moins sévère

124
Q

(5) Erreur de jugement
- Expliquer la théorie des perspectives.

A

Théorie économique qui décrit la manière dont les individus évaluent de façon asymétrique leurs perspectives de perte et de gain

Autrement dit :
- nous percevons les aspects négatifs plus négatifs qu’ils le sont en réalité
- tandis que nous percevons les aspects positifs de manière assez réaliste

125
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que la pensée magique ?

A

C’est une pensée impliquant des suppositions qui ne se basent sur aucun rationnel

126
Q

(5) Erreur de jugement
- Quelles sont les 3 lois de la pensée magique ? Expliquez brièvement chacune en donnant des exemples.

A
  1. Loi de l’influence sur le monde physique : les pensées, les paroles et les actes… comme un vêtement chanceux, la danse de la pluie
  2. Loi de la contagion : quand deux objets se touchent ou se trouvent à proximité, ils se transmettent des propriété qui peuvent durer longtemps après la transmission “machine qui a donné un billet de loterie gagnant, on irait au même endroit, car on pense qu’il est porteur de billets gagnants”
  3. Loi de la similarité : les choses qui se ressemblent ont des propriétés communes, “ les araignées qu’elles soient vivantes ou en plastique j’ai peur “
127
Q

(5) Erreur de jugement
-Qu’est-ce qui explique que l’on fasse appelle à la pensée magique ? (3)

A

-Le manque de réflexion
- Les croyances acquises par la socialisation
-L’effet du stress

128
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que l’effet de primauté et l’effet de récence ?

A

Effet de primauté : les premières informations reçues influencent davantage notre jugement normalement

Effet de récence : les informations récentes influencent davantage notre jugement (on parle de quelques minutes, quelques heures - PAS de semaines)

129
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que l’effet de dilution ? Quelle est la conclusion de l’étude de Nisbett et de Zukier sur le temps d’étude?

A

Lorsque l’information inutile se trouve à la fin d’une série d’informations, l’extrémité du jugement premier est alors diluée par cette information - l’information inutile réduit l’impact de l’information utile

Pour l’étude : l’information pertinent est le nombre d’heure d’étude qui et le même pour les deux personnes, or dans l’un des cas l’effet de dilution entre en ligne de compte

130
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que l’effet de nos affects ?

A

C’est-à-dire qu’il y a une relation entre ce que nous ressentons et notre fonctionnement cognitifs

Normalement :
- affect positif = jugement positif
- affect négatif = jugement négatif

131
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que le modèle d’infusion des affects ?

A

selon ce modèle, l’influence des affects est plus grande quand l’individu s’engage dans un processus de réflexion plus approfondi

132
Q

(5) Erreur de jugement
-Quels sont les deux mécanismes qui s’activent parfois dans le contexte de l’effet de nos affects ? Et quand est-ce que ça sera le cas ?

A
  1. Heuristique affective - quand le sujet a moins d’importance pour l’individu et que ce dernier ne cherche pas à avoir le maximum d’exactitude
  2. Le mécanisme d’amorçage - quand le sujet à évaluer est important pour l’individu et que ce dernier est motivé à examiner toutes les informations importantes
133
Q

(5) Erreur de jugement
- Qu’est-ce que la contamination mentale (Edwards et Bryan) ?

A

lorsque l’on demande à quelqu’un de faire abstraction d’une information dans notre jugement social, nous sommes influencés par l’émotion qui y est associée

134
Q

(6&7) Définition des concepts de base
- Définissez de façon brève et générale ; croyance, objet, attribut

A

Croyance : c’est une information qu’on connaît - c’est personnel - c’est subjectif

Objet : n’importe quoi que l’on peut se représenter mentalement, c’est l’objet psychologique

Attribut : n’importe quoi que l’on peut attribuer à l’objet - évaluation générale, positive ou négative, d’une personne à l’égard d’un objet psychologique

135
Q

(6&7) Définition des concepts de base
- est-ce que l’on vient au monde avec des attitudes ?

A

non, on les développe au cours de notre vie, de nos expériences

136
Q

(6&7) Définition des concepts de base
- Quelles sont les 3 caractéristiques importantes de l’attitude ?

A
  1. État mental (côté cognitif)
  2. État neuropsychologique (ce qu’on ressent, côté affectif)
  3. De préparation à répondre (ce qui nous insiste à faire un comportement plutôt qu’un autre ; côté conatif)
137
Q

(6&7) Définition des concepts de base
- Expliquez les caractéristiques de l’attitude ; direction, intensité, centralité, certitude subjective, accessibilité, ambivalence, niveau de conscience

A

Direction : valence - évaluer quelque chose selon un point de vue négatif ou positif

Intensité : la force affect de ce que je ressens

Centralité : l’importance relative - la place que prend une attitude versus les autres attitudes

Certitude subjective : conviction par rapport à ma croyance

Accessibilité : la facilité à laquelle on peut penser à une attitude - facilité d’activation

Ambivalence : contradiction entre des informations

Niveau de conscience : sera explicite si on est conscient ou implicite si on en est pas conscient

138
Q

(6&7) Formation des attitudes
- Quels sont les mécanismes de formation des attitudes ?

A
  1. Conditionnement évaluatif
  2. Conditionnement opérant
  3. Simple exposition
  4. Apprentissage social
139
Q

(6&7) Formation des attitudes
- Qu’est-ce que le modèle de croyance-évaluation de l’attitude ? Dans ce contexte, qu’est-ce que signifie la “valeur” et “la probabilité” ?

A

selon ce modèle, lorsque nous faisons l’acquisition de nouvelles informations par rapport à un objet psychologique = il y a évaluation de chacune de ces informations et l’évaluation globale correspondra à la somme de toutes les évaluations individuelles

La valeur et le côté plus subjectif et la probabilité est le côté plus objectif

140
Q

(6&7) Formation des attitudes
- Est-ce qu’il y a des influences génétiques sur nos attitudes ?

A

Il peut il y avoir une influence, mais c’est un lien indirect !! car ce bagage génétique nous rend plus propice à certaines activités par exemple, mais c’est qu’une possibilité indirecte

141
Q

(6&7) Formation des attitudes
- Est-ce qu’il y a des influences sociales et culturelles sur nos attitudes ?

A

Oui, permet de rendre saillant dans notre environnement certains stimuli au détriment de d’autres stimuli, valeurs subjectives différentes à un objet ou une activité

142
Q

(6&7) Influence des attitudes sur le comportement
-Est-ce que nos attitudes influences TOUJOURS nos comportements ?

A

NON

143
Q

(6&7) Influence des attitudes sur le comportement
- Donnez un exemple où notre attitude est négative, mais nos comportements seront incohérents

A

On va au restaurant et on n’aime pas notre plat - le serveur nous demande si on l’aime - on dit que oui et on continue à manger

144
Q

(6&7) Influence des attitudes sur le comportement
- Qu’est-ce que le modèle du processus attitude-comportement ?

A

En résumé, notre attitude est activée en fonction de plein de croyances, mais au même moment on pense aux normes sociales et on filtre les informations –> les deux se combinent par la suite, pour former un nouveau comportement qui va être en accord avec les deux (autant la perception immédiate que l’évaluation en fonction de la situation)

145
Q

(6&7) Influence des attitudes sur le comportement
-Qu’est-ce que la théorie de l’action raisonnée, LES VARIABLES? Est-ce que c’est conscient ?

A

Peut être un raisonnement autant conscient qu’inconscient

Les variables :
- l’intention spécifique
Cette intention qui dépendra de …
1. attitude (croyances comportementales)
2. norme subjective (croyances normatives de mon entourage)
3. contrôle comportemental perçu ( les ressources internes et externes…)

146
Q

(6&7) Influence des attitudes sur le comportement
-Il y a trois contextes dans lesquels la théorie de l’action-raisonnée ne peut pas être utilisés, quels sont-ils ? Pourquoi ?

A
  1. phobie
  2. dépendance
  3. émotion forte

Parceque ce sont 3 situations où la notion de contrôle n’est pas appliquée “régulièrement”, la perception de contrôle est déformée

147
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- Quels sont les éléments qui composent le processus de persuasion ?

A

“Qui dit quoi, à qui et comment ?”

Qui = SOURCE
Quoi = MESSAGE
À qui = AUDITOIRE/ personne que l’on tente de persuader
Comment = CANAL

148
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- Quels sont les 3 éléments qui peuvent nous influencer quant à la confiance que l’on accorde en une SOURCE ?

A
  1. La crédibilité
  2. L’apparence physique
  3. La similarité
149
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- La crédibilité a-t-elle un impact continu ?

A

Non, avec le temps l’impact de la crédibilité de la source se dissipe, à moins qu’on la rappelle (étude de Keman et Hovland)

150
Q

(6&7) Changement par la persuasion
-Quel est l’élément indispensable pour que l’élément de la similarité ait un effet plus persuasif?

A

Que la similarité ait un rapport avec le contenu du message

151
Q

(6&7) Changement par la persuasion
-Quel est l’impact de la quantité d’informations dans un MESSAGE ? Dépend de deux autres éléments en plus de la quantité d’informations, quels sont-ils ?

A

Cela va dépendre de l’attention que l’on porte au message et de la force des arguments dans le message. Mais a tout de même une importance qui sera modérée selon le niveau d’attention et la qualité des arguments

Par exemple c’est seulement dans le cas où :

  • Peu d’attention + beaucoup d’informations = CONVAINQUANT
  • Beaucoup d’attention + beaucoup d’informations + arguments forts = CONVAINQUANT
152
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- Est-ce que ça vaut la peine de répéter un message pour qu’il soit persuasif ?

A

Généralement il faut répéter modérément, mais sinon va dépendre beaucoup de plein d’autres variables

153
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- Quel est l’impact de l’écart entre le message et l’attitude initiale ?

A

Idéalement, il faut un message ni trop semblable ni trop différent que ce que la personne pense

Autrement, un écart trop faible ou trop élevé fera en sorte que le changement sera faible/ pas très persuasif

154
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- Quel est l’impact de l’ordre de présentation des arguments dans un message ?

A

Primauté - récence

155
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- Comment peut-on avoir recours aux émotions négatives de façon efficace dans un message ?

A

il faut que l’émotion négative que nous produisons chez l’autre soit accompagnée de moyens pour la contrer (d’une solution)

Autrement,
- la sévérité de l’information
- les probabilités que le problème survienne (en chiffre)
- efficacité personnelle à agir “faites le”

156
Q

(6&7) Changement par la persuasion
- Comment avoir recours aux émotions positives dans un message ferait en sorte de nous persuader ?

A

Car de manière générale cela fait en sorte qu’on se sent bien, nous fait réfléchir différemment, voire moins

157
Q

(6&7) Maintien de la consistance cognitive
- Qu’est-ce que signifie “la consistance cognitive” ?

A

c’est le besoin ressenti par l’être humain de garder une cohérence interne - donc la tendance à vouloir rétablir la cohérence quand on est dans un état d’incohérence

158
Q

(6&7) Maintien de la consistance cognitive
- Selon la théorie de l’équilibre, comment fait-on pour savoir si on est dans un cas d’équilibre ou de déséquilibre ?

A

il faut multiplier les 3 signes

159
Q

(6&7) Maintien de la consistance cognitive
- Quelles sont les 4 stratégies pour rétablir l’équilibre ?

A
  1. Changer d’attitude à l’égard de l’objet
  2. Convaincre l’autre de changer d’attitude à l’égard de l’objet
  3. Changer d’attitude à l’égard de l’autre
  4. S’imaginer que la situation est complètement différente
160
Q

(6&7) Maintien de la consistance cognitive
- Expliquez la théorie de la dissonance cognitive - dont l’étude de Festinger et Carlsmith.

A

Il faut qu’il y ait aucune raison logique de faire quelque chose que l’on vous demande/ de changer votre avis, mais vous le faites quand même

Dans l’étude les gens qui mentaient sur le plaisir éprouvé face à l’expérience alors même qu’ils n’avaient pas aimé l’expérience et qu’ils étaient seulement payer 1$ pour le faire = DISSONANCE COGNITIVE

161
Q

(6&7) Maintien de la consistance cognitive
- Quelle est la conclusion de l’étude de Pasca et Poggio sur la dissonance cognitive - consommation d’essence plus élevée alors qu’on est plus conscients de l’urgence de s’attaquer à la crise climatique ?
Une solution ?

A

Les gens banalisent leurs comportements en pensant qu’il y a pire encore et cela diminue leur sentiment de culpabilité

Solution : supprimer ces justifications qui agissent comme des barrières au changement

162
Q

(6&7) Maintien de la consistance cognitive
- Qu’est-ce que la dissonance postdécisionnelle ?

A

C’est lorsque l’on doit choisir entre deux options (ou plus) qui nous paraissent de valeur égale
Donc :
-on va valoriser l’option choisie
-dévaloriser l’option rejetée