Le récit policier Flashcards

1
Q

Décrit globalement les 6 éléments du déroulement d’un récit policier (Situation initiale - élément déclencheur - objet - enquête - climax - situation finale)

A
  1. SI : scène du crime, répond au qui? quand? quoi? mais certains éléments peuvent rester dans l’ombre
  2. Élément déclencheur : le crime qui est commis. Ce peut être un meurtre, un vol, un enlèvement, etc.
  3. Objet : but principal = retrouver le coupable.
    buts seconds = retrouver la victime avant que le tueur ne frappe, retrouver le corps de la victime, arrêter les complices.
  4. Enquête : l’enquêteur découvre des pistes en lien avec le criminel (son identité, son passé, ses motifs, etc.). Il interroge des témoins, rencontre des spécialistes (expert balistique, coroner, expert en analyse d’ADN, etc.), fait des liens avec d’autres enquêtes et plus encore. ouverture des possibilités
  5. Climax : . L’enquêteur (et le lecteur) découvre qui est le criminel et doit l’arrêter. C’est à cette étape que l’enquête réussit ou échoue.
  6. SF : fin de l’enquête, début du procès du criminel, à son jugement ou à sa mise en détention.
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2
Q

Quelles sont les 9 règles de base du récit policier (qui ne sont pas toujours respectées)?

A

1- Le lecteur et le détective doivent pouvoir résoudre le crime.
2- Il ne doit pas y avoir d’intrigue amoureuse entre les personnages (sauf les suspects qui peuvent, par exemple, être dans un triangle amoureux).
3- Le coupable ne doit pas être un membre des forces de l’ordre (policier, détective, etc.).
4- C’est la résolution de l’enquête qui permet d’identifier le coupable. On ne peut pas se fier au hasard ou à la confession pour découvrir l’identité du coupable
5- Il doit obligatoirement y avoir un crime (meurtre, vol, enlèvement, etc.).
6- Il doit obligatoirement y avoir un policier, un détective ou un justicier, de même qu’un criminel
7- Le spiritualisme (comme la clairvoyance) n’est pas une option pour découvrir le coupable.
8- Le coupable doit être suffisamment présent dans le récit pour que le lecteur puisse s’y intéresser.
9- Il ne faut pas qu’il y ait de trop longs passages descriptifs.

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3
Q

À quel médium peut-on attribuer le début des récits policiers?

A

La presse à bon marché :
En 1836, Émile de Girardin crée la presse à bon marché. En effet, les inventions technologiques de
l’époque permettent d’améliorer les techniques d’impression et de réduire ainsi les couts de production des journaux

Les journaux sont plus accessibles à l’ensemble de la population et particulièrement aux classes ouvrière
et populaire. Ceux-ci se passionnent pour les faits divers, désormais à portée de main.

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4
Q

Quel est le rôle des feuilletons littéraires dans le développement des récits policiers?

A

Vers 1860, les feuilletons littéraires publiés dans certains journaux se transforment progressivement en récits policiers. Des récits de crime, mêlant les genres gothique et mélodramatique, apparaissent dans les journaux. Ils
puisent dans la même matière sombre (basfonds de la société,
mystères, énigmes, secrets, révélations, suspense, culpabilité,
frayeur, passion dévastatrice, etc.) à laquelle la population s’intéresse de plus en plus

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5
Q

Pourquoi beaucoup de récits policiers sont-ils basés sur des faits divers?

A

Parce que les écrivains jouent habituellement un double rôle : écrivain et journaliste. Par contre, lorsqu’ils rapportent certains faits divers dans les articles de journaux, il n’est pas rare qu’ils
manipulent les faits, exagèrent légèrement la vérité ou versent carrément dans le sensationnalisme afin de vendre plus d’exemplaires.

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6
Q

Qu’est-ce que le true crime?

A

Récit policier basé sur un fait réel qui s’efforce d’être le plus vrai possible et qui nécessite un gros travail journalistique

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7
Q

Quand est-ce que le polar est apparu en Islande?

A

Autour des années 2000

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8
Q

Quel rôle joue le territoire islandais dans l’attrait des polars?

A

Rien qu’à voir le mot “islandais” sur un livre, le lecteur est attiré Il imagine ce pays froid, les glaciers, les volcans, les légendes de trolls et d’elfes, les personnages exotiques et atypiques. On attend certaines choses d’un polar à l’islandaise, les auteurs se doivent disposer de ces ingrédients attendus

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9
Q

Pourquoi dit-on que les polars sont plus poussés/deep que les autres romans policiers?

A

Parce qu’on y retrouve la complexité humaine, le questionnement sur soi, les difficiles relations avec les autres, les questions sur la réalité de la vie, le monde ou la destinée, l’emprise de la technologie, etc.

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10
Q

Quel rôle joue la mythologie islandaise dans l’attrait des polars?

A

Nombre de polars ont pour point de départ une intrigue autour des sagas ou des vikings, des elfes ou des trolls

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11
Q

Nomme deux des plus grands auteurs de polar.

A

Arnaldur Indridason
Yrsa Sigurdardóttir

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