Historique de la thérapie cognitivo-comportementale Flashcards

1
Q

L’histoire de la TCC débute quand ?

A

Vers 1905

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Q

La TCC s’est développée en opposition à quel courant ?

A

La TCC s’est développée en opposition à la psychanalyse
Le courant psychodynamique est celui qui prédomine au début du 20e siècle, avec les fameuses études de cas de Freud. (L’histoire d’Anna O.)

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3
Q

Dans la théorie psychodynamique, qu’est ce qui est à l’origine d’un problème émotionnel/ difficulté d’adaptation ?

A

Un conflit inconscient
- par ex. la réapparition du complexe d’Œdipe.
- le fameux cas de Hans

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4
Q

Qu’est- ce que le cas de Hans ?

A

Selon Freud, dans le fameux cas de Hans, qui avait une phobie des chevaux, le problème résulterait d’un conflit inconscient, à savoir l’angoisse de castration du petit garçon.

Un peu plus tard, utilisant le principe de parcimonie ( = expliquer quelque chose par la théorie la plus simple, selon les behavioristes), les behavioristes évoqueront un évènement qui a peut-être bouleversé l’enfant.

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5
Q

Pourquoi les béhavioristes critiquent la théorie psychodynamique ?

A

En raison du manque d’appui scientifique et d’objectivité.
- Plus tard, les behavioristes remettront en question l’efficacité de la thérapie psychanalytique (ils disent que la psychanalyse ne marche pas vraiment)

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6
Q

Qu’elle est l’une des principales idées de la TCC ?

A

L’être humain acquiert ses comportements, adaptés ou inadaptés, par apprentissage.

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7
Q

Qui est Pavlov ?

A
  • un physiologiste russe
  • au début du 20e siècle (même époque que Freud), il menait des études sur la digestion chez le chien
  • Il s’intéressait plus particulièrement au reflexe, c.-à-d. à la relation entre un stimulus déclencheur et une réponse qu’il déclenche de façon régulière.
  • Il a découvert qu’en associant de manière répétée un son à de la nourriture, les chiens en venaient à saliver seulement en entendant le son
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8
Q

Les travaux de Pavlov ont menés à quoi ?

A
  • Les travaux de Pavlov ont mené accidentellement à la découverte du conditionnement classique, concept clé dans les théories de l’apprentissage.
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9
Q

Quels sont les autres noms pour le conditionnement classique ?

A

conditionnement pavlovien ou répondant

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10
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique ?

A

Dans le conditionnement classique, un nouveau stimulus acquiert le pouvoir de produire une réponse après avoir été pairé à un stimulus qui déclenche cette réponse de manière inconditionnelle.

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11
Q

Qu’est-ce qui est nécessaire pour que le conditionnement fonctionne ?

A

Le pairage doit souvent être fait un certain nombre de fois pour que le conditionnement fonctionne, mais dans certain contexte, une seule fois est suffisante

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12
Q

Quel est le processus derrière le conditionnement classique ?

A

Stimulus inconditionnel –> Réaction inconditionnel

Stimulus Inconditionnel + Stimulus Conditionnel –> Réponse inconditionnelle

Stimulus conditionnel –> réponse conditionnel

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13
Q

Est-ce que le conditionnement classique explique le développement de tous les comportements ?

A

Non

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14
Q

Quel est le phénomène d’extinction (conditionnement classique) ?

A
  • L’extinction est la contrepartie du conditionnement classique.
  • Elle consiste à présenter de façon répétée le stimulus conditionné sans le stimulus inconditionnel d’origine.
  • On brise l’association
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15
Q

Quelle technique découle de l’extinction ?

A

L’exposition in vivo graduée, qui consiste à exposer l’individu à ce qui l’effraie de manière graduelle.

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16
Q

Qui est le pionnier du béhaviorisme ? En quelle année ?

A

Watson, vers 1920.

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17
Q

À quoi s’intéresse Watson ?

A
  • Il s’intéresse au conditionnement classique chez l’humain.
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18
Q

Quel est l’objet de la psychologie selon Watson ?

A

C’est l’étude du comportement observable.

  • La psychologie doit être une science objective qui étudie les relations entre les stimuli de l’environnement et les réponses de l’organisme.
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19
Q

Qu’est-ce que Watson a démontré ?

A

Watson a démontré comment on peut conditionner expérimentalement une phobie chez un individu
- le cas du petit Albert.

20
Q

Qu’est-ce que le cas du petit Albert ?

A
  • Watson cherchait à conditionner le petit Albert pour qu’il ait peur d’un rat blanc, qu’il ne craignait pas du tout au préalable.
  • Il a repris la théorie du conditionnement de Pavlov.
  • Watson présente le rat au petit Albert. À chaque fois qu’Albert touche le rat, il entend le son d’un marteau qui frappe une barre de métal.
  • Au bout de quelques répétitions, le petit Albert finit par avoir peur en voyant le rat. Il a associé le rat au bruit effrayant.
  • Watson a aussi observé que le conditionnement s’était généralisé à d’autres objets ou animaux (lapin, chien, manteau de fourrure) –> concept de la généralisation
21
Q

Qu’est ce que Watson a pu prouver avec le cas du petit Albert ?

A

Watson a pu prouver que le conditionnement simple, qui n’était observé que chez les animaux, pouvait également s’appliquer aux humains.

  • Il a prouvé que les comportements humains peuvent être appris par conditionnement
22
Q

Vrai ou faux ? Les travaux de Watson ont permis d’apporter un nouvel éclairage à la compréhension de la psychopathologie ? Pourquoi ?

A

Vrai, on peut dire que Watson a révolutionné la psychologie, car il a montré que les phobies pouvaient être apprises, alors que la psychologie les associait auparavant à des conflits inconscients.

23
Q

Quel est l’autre nom pour « la modification du comportement » ?

A

la thérapie behavioral

24
Q

L’éclosion de la modification du comportement comme discipline distincte et unique voit le jour quand ?

A

seulement dans les années 1950

25
Q

Au début, elle suit 3 courants distincts. Quels sont-ils ?

A
  • l’école sud-africaine de Wolpe
  • l’école anglaise de Eysenck
  • l’école américaine de Skinner
26
Q

Que peut-on dire sur l’école sud-africaine de Wolpe ?

A

Au début des années 1940, Joseph Wolpe travaille dans un hôpital militaire qui reçoit des soldats traumatisés. Déçu par les résultats obtenus avec des procédures de traitement psychodynamiques, il se tourne vers la littérature sur la névrose expérimentale.

  • Wolpe mène des études sur l’établissement et l’élimination d’une réaction névrotique d’anxiété chez le chat (choc électrique, nourriture et cage). (il apprend au chat a avoir peur de la cage en donnant des chocs, puis il amène les chats ne plus avoir peur des cages en leur donnant de la nourriture comme récompense)
  • À partir de ces travaux, il formule le principe théorique de “l’inhibition réciproque” (le principe)
    «Si une réponse inhibitrice de l’anxiété peut être émise en présence de stimuli évoquant l’anxiété, elle affaiblira le lien entre ces stimuli et l’anxiété.» (on paire quelque chose d’agréable avec le stimuli qui déclenche l’anxiété, ainsi la personne deviendra moins anxieuse avec le temps)
  • À la suite de la formulation du principe, Wolpe développe des applications cliniques, comme la désensibilisation systématique (la technique thérapeutique) , qui consiste à exposer un individu à un stimulus anxiogène alors qu’il est en état de relaxation. (toujours par rapport à la relaxation et à l’imagination, sinon c’est de l’exposition)
    ○ Wolpe s’en est servi pour traiter différents problèmes, comme les phobies, l’anxiété sociale et les dysfonctions sexuelles.
    ○ Les travaux de Wolpe constituent un moment crucial dans l’histoire de la thérapie béhaviorale.
27
Q

Que peut-on dire sur l’école anglaise ?

A
  • Tout comme Wolpe, Eysenck remet en question la thérapie psychodynamique.
  • Eysenck insiste sur l’importance du conditionnement dans le développement des comportements inadaptés
  • Contrairement à Wolpe qui a d’abord élaboré un modèle théorique pour ensuite l’appliquer à des cas cliniques, Eysenck a surtout développé son analyse à partir de cas cliniques individuels (exposition plus proche de la réalité du patient)
28
Q

Que peut-on dire sur l’école américaine ?

A
  • L’école américaine a joué un rôle majeur dans le développement de la thérapie béhaviorale, d’abord avec les travaux de Watson, puis avec ceux de Skinner sur le conditionnement opérant (ou skinnérien ou instrumental).
  • Certains considèrent d’ailleurs Skinner comme le psychologue le plus important du 20e siècle.
  • Grâce à des études expérimentales réalisées avec des rats (cage de Skinner), Skinner a élaboré sa théorie liée au conditionnement opérant
    ○ Quand un comportement est suivi d’un stimulus agréable, il devient plus fréquent. (principe qui a énormément de répercussion en thérapie)
    ○ Quand le comportement n’est suivi d’aucun stimulus, il disparait.
    ○ Quand le comportement est suivi d’une conséquence désagréable, il disparait encore plus vite.
29
Q

Quel est le lien de l’école américaine avec la loi de l’effet ?

A

loi de l’effet = précurseur au conditionnement opérant de Skinner

  • Pour Skinner, tout comportement est contrôlé par ses consequences dans l’environnement. Pour lui, tout comportement humain, qu’il soit adapté ou inadapté, est appris selon un même mécanisme, celui du conditionnement opérant.
  • Pour comprendre un comportement, il faut faire une analyse fonctionnelle des liens entre ce comportement et l’environnement dans lequel il est émis. (pour comprendre pourquoi un comportement à été fait)
30
Q

Quel est le concept clé dans le conditionnement opérant ?

A

le renforcement

31
Q

Qu’est-ce que le renforcement ?

A

Le renforcement POSITIF
- AJOUTER un stimulus suite à un comportement, pour AUGMENTER la probabilité d’apparition de ce dernier.
- Ex. Se faire dire merci après avoir rendu un service
- Renforcement social = grand impact

Le renforcement NÉGATIF
- ENLEVER un stimulus suite à un comportement qui va AUGMENTER la probabilité d’apparition de ce dernier.
Ex. Bien faire ses devoirs, pas besoin de faire la vaisselle

32
Q

Qu’est-ce que la punition ?

A

La punition POSITIVE
- DIMINUER la probabilité d’apparition d’un comportement en AJOUTANT un stimulus.
- Ex. punition corporelle après avoir émis un comportement
- Ex. Retenue après avoir niaisé en classe

La punition NÉGATIVE
- DIMINUER la probabilité d’apparition d’un comportement en RETIRANT un stimulus.
- Ex. retirer les jouets d’un enfant qui frappe son ami avec ceux-ci

–> Note sur le terme punition : la punition doit être approprié, sinon on n’a plus de minution rendu au moment ou un comportement plus «grave» survient (ex. ne pas acheter un chien après une bonne action)

33
Q

Que peut-on dire sur le début des premières thérapies béhaviorales ?

A
  • Il faut attendre 1954 (Lindsey) et 1965 (Azrin) pour voir appliquer le conditionnement opérant dans les hôpitaux psychiatriques.
  • Puis les méthodes se diffusent à la psychothérapie, au domaine de l’éducation, de l’enseignement, à la solution de problèmes sociaux.
    -C’est alors que le mouvement pour la modification du comportement est né
  • Les techniques utilisées en thérapie découlent des principes mis en évidence par Skinner, notamment en ce qui touche au façonnement d’un comportement par approximations successives (plus le sujet fait un comportement qui se rapproche du comportement souhaité, plus on renforce le comportement. On renforce toutes les étapes pour se rendre au comportement visé. Puis, peu a peu on augmente nos exigences pour que le jeune ajuste son comportement dans le sens à atteindre l’objectif).
  • Elles sont surtout utilisées avec des enfants avec des difficultés graves dans le but de structurer leurs comportements.
  • On les utilise aussi dans les institutions psychiatriques pour rééduquer des personnes avec des troubles schizophrènes ou des déficiences intellectuelles

Quelques exemples
○ L’économie de jetons (stratégie très efficace), basée sur le renforcement positif, sert à augmenter les comportements désirés chez des personnes autistes, déficientes ou schizophrènes (p. ex. hygiène de base, habiletés sociales de base).
○ Elle consiste à accorder une récompense pour chaque amélioration du comportement.
§ Par exemple, l’individu reçoit un jeton en plastique à chaque fois qu’il fait son lit ou se lave les dents. Il peut ensuite échanger ses jetons contre des agents de renforcement primaires : cigarettes, sorties, nourriture, etc.

- La thérapie aversive, basée sur le concept de punition, sert à diminuer des comportements jugés indésirables (p. ex. alcoolisme, pédophilie). Elle a été utilisée longtemps (et de manière controversée!) pour modifier l’homosexualité. (ce type de thérapie existe encore, mais seulement dans des cas extrêmes)

La désensibilisation systématique aide les individus à diminuer leurs symptômes phobiques.

34
Q

Que peut-on dire de la théorie de l’apprentissage social ?

A
  • Avec les années (années 60-70) , il devient de plus en plus évident que les procédures dérivées des principes d’apprentissage opérant et répondant ne permettent pas de réduire tous les problèmes cliniques. (on souhaite pousser les recherches)
    • Ainsi, des procédures comme l’économie de jetons et la désensibilisation systématique sont relativement faciles à appliquer et très efficaces, mais elles se limitent à des problèmes particuliers.
    • Ces techniques sont peu efficaces pour des problèmes où la composante cognitive est importante, par exemple la dépression, l’anxiété ou les troubles de la personnalité.
    • Les stratégies d’intervention mettront donc de plus en plus l’accent sur phénomène conscience, incluant les émotions et les cognitions.
    Au plan théorique, on postule que même si beaucoup de comportements relativement complexes peuvent être expliqués à la lumière des principes du conditionnement opérant et de sa technique de façonnement, nombreux sont les comportements sociaux qui ont pour base l’observation des actes produits par d’autres individus. (on apprend en observant –> il faut faire plus de place aux variables cognitives)
    • L’apprentissage vicariant est un concept clé dans la théorie de Bandura
    • Plusieurs de nos comportements sont en effet appris en observant d’autres individus plutôt qu’en étant soumis à des contingences.
    Le modelage a des implications très intéressantes en intervention.
    - Si on peut apprendre des comportements inappropriés de cette façon, on peut aussi apprendre de nouveaux comportements appropriés en observant d’autres individus (p. ex.. des pairs qui ont de bonnes habiletés sociales. (apprentissage vicariant)
    • Un concept important dans la théorie de Bandura est l’auto-efficacité, c’est-à-dire les attentes qu’a l’individu de son efficacité personnelle à faire face (cope) à des situations. (grand impact sur sa performance)

À la suite à Bandura, surtout à partir des années 1960, de plus en plus d’auteurs présentent l’idée que ce ne sont pas tant les conséquences qui influencent le comportement de l’individu, que sa perception des événements. (amène le développement des thérapies cognitives)

35
Q

Que peut-on dire sur le développement des thérapies cognitives ?

A
  • À la même époque que les premiers thérapeutes behavioristes, certains psychanalystes comme Ellis et Beck, déçus de leurs résultats thérapeutiques avec la technique analytique, tentent de développer des moyens d’intervention différents où le thérapeute, plus actif et plus directif, vise à modifier les distorsions cognitives tenues responsables des troubles émotifs et comportementaux.
36
Q

Quels sont les grands principes de la thérapie cognitive ?

A
  • constructivisme
  • thérapie cognitive de Beck
37
Q

Qu’est-ce que le constructivisme ?

A
  • Le constructivisme est une théorie de la connaissance qui repose sur l’idée que notre image de la réalité, ou les notions structurant cette image, sont le produit de l’esprit humain en interaction avec cette réalité, et non le reflet exact de la réalité elle-même. (ma perception des choses, qui n’est pas le reflet de la réalité, à un gros impact)
    • La restructuration cognitive ne vise donc pas nécessairement à trouver ce qui est vrai dans une pensée, mais parfois ce qui est aidant.
    • Les émotions sont causées par leurs pensées plutôt que par les événements;
      Ex. un étudiante coule un examen et pense qu’elle est pas bonne –> déprimée, découragée
      VS une étudiante coule –> raisonnement différent qui la met en action, pensée plus aidantes (la prochaine fois je vais mieux performer) –> mobilisée
    • Les événements, les pensées, les émotions, les comportements et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement; (à chaque fois que j’influence une de ces sphères, les autres sont influencées. En changeant un comportement, je change aussi mes pensées. Ex. suite à un examen oral qui se passe bien, la prochaine fois je me dit pas « je suis nulle» )
    • Pour modifier nos émotions, il faut modifier nos pensées;
    • La tendance à percevoir les événements de manière négative serait innée; elle serait ensuite renforcée par l’environnement; (Ex. avoir peur de quelque chose et ma mère réagit dans le même sens que moi –> ma crainte est renforcée)
    • L’être humain est responsable en partie de sa détresse parce qu’il entretient ses pensées irréalistes (on a le pouvoir de changer nos pensées lorsqu’une situation difficile nous arrive);
    • Pour modifier les pensées négatives, les efforts doivent être soutenus;
    • Modifier les pensées irrationnelles permet de réduire les affectifs négatifs, pas de les éliminer!
38
Q

Quelles sont les étapes de la thérapie cognitive ?

A

✓ Comprendre le lien entre les événements, le pensées, les comportements et les réactions physiologiques;
✓ Prendre conscience de nos pensées au moment où nous avons des émotions dysfonctionnelles
✓ Apprendre à questionner nos pensées pour vérifier leur véracité;
✓ Changer nos pensées irréalistes par des pensées plus réalistes ou adaptées;

39
Q

Qu’est-ce que la thérapie cognitive de Beck ?

A

Comme Ellis, Beck était d’orientation psychodynamique. En étudiant la théorie selon laquelle la dépression est de la colère dirigée vers soi, il a fait la découverte que les individus dépressifs entretiennent des croyances négatives selon trois catégories (triade cognitive) : soi, l’avenir et le monde (relation significative avec les autres)

- Les travaux de Beck ont eu une influence majeure en psychothérapie (surtout pour le traitement de la dépression) . Certains parlent d’une révolution! 
- La thérapie cognitive qui est née des travaux de Beck, encore largement utilisée, vise à identifier les pensées négatives chez l’individu, à les questionner et à tenter de les remplacer par des pensées plus réalistes, dans le but de réduire les émotions négatives extrêmes. 

- Beck est aussi à l’origine de concepts importants, comme ceux de pensées automatiques et de distorsions cognitives (une façon rigide de voir les choses qui ne colle pas la réalité. Ex: la généralisation, le tout ou rien).
40
Q

Que peut-on dire sur l’intégration de la thérapie comportementale à la thérapie cognitive (la deuxième vague)

A
  • La première vague = l’aspect comportemental seulement
    (puis, on se rend compte que la cognition influence le comportement et le comportement influence la cognition)
    • À partir des années 1960 et 1970, la thérapie comportementale auprès des enfants a évolué de manière considérable (avant c’était plus auprès des adultes), élargissant ses applications à des domaines comme l’autisme, les comportements d’opposition, l’hyperactivité, l’agressivité, la dépression et l’anxiété (autre que les phobies), et ce, dans des milieux de vie variés.
      • Elle est alors devenue ce qui est convenu d’appeler maintenant thérapie cognitivo-comportementale (cognitive-behavior therapy), en mettant de plus en plus l’accent sur le rôle des variables de nature cognitive. C’est ce qui a été appelé la TCC de « deuxième vague ».
41
Q

Que peut-on dire sur le développement de la TCC dans la francophonie ?

A
  • Les premiers livres:
    - Au Québec : Robert Ladouceur, Jean-Marc Bouchard et Luc Granger (1977) Principes et applications de la thérapie béhaviorale
    - En Belgique : Ovide Fontaine (1978) Introduction aux thérapies comportementales
    - En France : Jean Cottraux (1978) Les thérapies comportementales
  • Dans la pratique clinique
    • Vers la fin des années 1960 :
      ○ Création de l’unité de thérapie béhaviorale de l’Hôpital Douglas
      ○ Création du module de thérapie béhaviorale à l’Hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu
      ○ Mais durant plusieurs années, la TCC est accueillie avec méfiance, parce qu’on reproche entre autres à la TCC d’être « superficielle » et de ne pas traiter les problèmes en profondeur.
42
Q

Quels sont les principaux développements dans les années 1980?

A

Durant cette période, la TCC a beaucoup évolué.
Parmi les changements majeurs, on peut souligner :
- Une plus grande sensibilité aux différences individuelles, culturelles (pas encore super fort pour les différences culturelles) et biologiques;
- un plus grand intérêt pour les variables modératrices et médiatrices liées à l’efficacité des interventions (on cherche a comprendre ce qui permis l’amélioration, qu’elle intervention a été efficace?);
- un plus grand accent sur la prévention;
- une plus grande importance accordée à la participation de la famille dans la planification du plan d’intervention;
- le développement de nouvelles stratégies pour de nouvelles populations;
- le développement d’approches multimodales (utilise plusieurs modalités de traitement);
- le souci de développer des interventions efficaces et efficientes (qui donnent des résultats dans le moins de temps possible).

43
Q

Qu’est-ce que la TCC contemporaine ?

A
  • Approche transdiagnostique (intervenir sur des composantes communes aux troubles. Ex. intervenir sur le perfectionnisme pour améliorer à la fois l’anxiété et les troubles alimentaires)
    • Programmes ciblant les troubles comorbides
    • 3e vague
    • Nouvelles technologies (pratiques/interventions en ligne, etc.)
44
Q

Quelles sont les associations de la TCC ?

A
  • Institut de formation en thérapie comportementale et cognitive (IFTCC)
    • Association canadienne des thérapies cognitives et comportementales
    • Association française de thérapie comportementale et cognitive,
    • Association francophone de formation et de recherche en thérapie comportementale et cognitive,
    • Association for Behavioral and Cognitive Therapies
    • European Association for Behavioural and Cognitive Therapies World Confederation of Cognitive and Behavioural Therapies
45
Q

Quelques périodiques de la TCC ?

A
  • Science et comportement
    • Revue Francophone de Clinique Comportementale et Cognitive
    • Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive
    • Behaviour Research and Therapy Behavior Modification