reproduction chez les poissons Flashcards

1
Q

portrait de l’aquaculture

A

L’industrie aquacole est le domaine agricole qui connaît le plus grand essor au niveau mondial

aquaculture augmente
la pêche reste stable

+ grande quantité de poisson en aquaculture continentale
+ gros producteur en Chine

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2
Q

facteurs critiques de la reproduction chez les poissons

A

environnement et nutrition

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3
Q

caractéristiques sexuelles des poissons

A

il existe une plasticité chez les poissons / changement de sexe

mâle peut devenir une femelle et vice versa

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4
Q

domestication des poissons

A

Les efforts de domestication sont directement liés à la quantité de poissons produite

+ il y a de poisson X, + ils seront domestiqués

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5
Q

proportion de domestication par rapport au espèces

A

sur 202 espèces produites en 2020, 42 espèces sont dites domestiquées et seulement 13 connaissaient des programmes de sélection

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6
Q

poisson domestiqué au Canada

A

– Saumon atlantique (Terre-Neuve, Nouveau-Brunswick, Colombie Britannique)

– Truite arc-en-ciel (Ontario)

– Morue atlantique (Terre-Neuve)

– Ombles chevalier et de fontaine (Québec)

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7
Q

en quoi consiste un programme de sélection

A

1- Identification des géniteurs
2- Induction de la maturation et de la ponte
3- Récolte, mélange des œufs et de la laitance
4- Incubation des œufs
5- Éclosion larvaire
6- Première alimentation
7- Puberté

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8
Q

caractéristiques lors de la récolte

A
  • Croissance rapide et homogène
  • Absence de dimorphisme sexuel
  • Incapable de se reproduire avec les populations sauvages
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9
Q

stratégie de reproduction chez les espèces aquacoles

A

o Sexuée (échanges de gamètes)
o Gonochorisme (mâle ou femelle avec un sexe distinct et séparé)
o Fécondation et éclosion externes des oeufs (oviparité)
o Peu ou pas de soins parentaux

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10
Q

augmentation du nombre de descendants = peu de certitude parentale, pourquoi

A

o Unions volages et brèves
o Production massive d’œufs et fécondation externe
o Aucun ou peu de soin parental (voir même du cannibalisme)
o À même un substrat ou directement dans la colonne d’eau

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11
Q

augmentation de la certitude parentale chez le mâle = peu de descendants

A

o Couples « durables »
o Mâles portants
o Fécondation et/ou développement interne (viviparité ou ovoviviparité)
o Nids et soins à la couvée
o Dimorphisme sexuel important

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12
Q

type de ponte

A

pélagique (oeuf flottant)
- ++ oeuf , mais pas gros
- morue, daurade, turbot

adhésive sur substrat végétal (oeuf collant)
- ++ oeuf, mais pas gros
- carpes, silures

benthique (graviers)
- moins d’oeuf, mais + gros
- salmonidés

couvée buccale ou sur substrat (nid)
- moins d’oeuf, mais + gros
- barbu, tilapias, arowana

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13
Q

Principaux caractères sélectionnés

A

– Individus à forte croissance
– Qualité supérieure de la chair et des gamètes
– Résistance aux maladies, stress, etc.
– Bien de situations spécifiques/ particulière (même au Québec!)

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14
Q

Absence de dimorphisme sexuel & âge tardif de la puberté, qu’est-ce que ça nécessite

A

– Nécessite de monopoliser des infrastructures spécifiques pour les géniteurs
– Nécessité de trouver des indicateurs fiables du sexe des individus

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15
Q

différenciation des gonades

A

présence d’oestrogène = femelle

androgène ou absence d’oestrogène = mâle

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16
Q

maturation sexuelle

A

o Production et maturation des gamètes
o Changement drastique dans la synthèse des stéroïdes sexuelle
o Sous contrôle de l’axe hypothalamopituitaire
o Production de la vitellogénine et autres protéines par le foie chez les femelles
o Inhibition de la croissance somatique

17
Q

différence oestrogène des poissons vs animaux

A

différence des animaux : oestrogène impact au niveau du foie : déposer l’énergie au niveau des oeufs

18
Q

Facteurs environnementaux déterminants dans la puberté et la synchronisation du cycle de reproduction

A

– Photopériode (salmonidés, perches, morues, poissons plats, bars, etc.)
– Température de l’eau (cyprinidés)

– Crues (niveau de l’eau)
– Salinité
– Pression hydrostatique
– Conductivité
– Disponibilité et qualité alimentaire
– Nage active
– Phéromones
– Facteurs sociaux
* Visuels
* Sonores
* Tactiles
* Chimiques
* Hiérarchie

19
Q

2 types de testicules

A

tubulaire

lobulaire

20
Q

spermatogenèse

A

elle est cystique

o Durée varie en fonction des espèces (12-21 jours) et de la température

o Nombre de divisions mitotiques dépend du niveau phylogénique de l’espèce

o Les cellules de Sertoli se prolifèrent toute la vie de l’animal

21
Q

VRAI OU FAUX
comme les mammifères, les spermatozoïdes des poissons possède un acrosome

A

FAUX
Il n’y a pas d’acrosome sur les spermatozoïdes des
poissons.

22
Q

oogénèse

A

entrée en méïose
réplication d’ADN

vitellogenèse

rupture de la vésicule germinale

expulsion du 1er globule polaire

23
Q

le poids des ovaires peut atteindre jusqu’à _____ du
poids des poissons (comparé à ____ après l’ovulation).

A

25%
1%

24
Q

vitellogenèse

A

o Le stockage de réserve énergétique permet de couvrir les besoins de l’embryon et de la larve

o Glycolipophosphoprotéines hépatiques

o Synthèse régulée principalement par les estrogènes ovariens ainsi que les hormones folliculostimulante (FSH) et gonadolibérine (GtHII) de la glande pituitaire.

25
Q

Type de maturation des œufs dépends de la stratégie de reproduction de l’espèce

A

o Clarification du vitellus est due à une réorganisation des lipoprotéines (enzymes protéolytiques)

o Ions et acides aminés causent un déséquilibre osmotique qui fait entrer l’eau dans les œufs et qui permet la flotte

26
Q

incubation des oeufs

A

Stade critique (faible tolérance au stress)
o Éviter les chocs physiques, thermiques ou salins
o Qualité de l’eau identique à celle de la ponte

Période de tri
o Retraits des œufs non fécondés, morts, formes anormales, infectés, etc.
o On vise des lots ayant moins de 10% d’œufs anormaux

27
Q

embryogénèse

A

= différentiation et croissance de tous les organes

28
Q

durée de l’embryogénèse

A

o Ponte printanière (jours) vs. automnale (mois)

o Œufs de grande taille se développent généralement plus lentement

o Durée est fonction de la température (degrés-jours)

29
Q

pourquoi on synchronise les pontes

A

o Périodes reproductives plus ou moins prolongées de sorte que les individus ne sont pas au même stade reproductif.

o Méconnaissance ou complexité des conditions de déclenchement des pontes

o Espèces tempérées avec des cycles de reproduction saisonniers empêchent une production constante tout au long de l’année

30
Q

moyens pour synchroniser les pontes

A
  • Modulation de l’environnement (température, photopériode, etc.)
  • Traitements hormonaux (extraits pituitaires, gonadolibérines, etc.)
31
Q

modulation de la photopériode

A

Un régime photopériodique étendu (EX) ou comprimé (CO) aura comme conséquence de devancer la maturation des gonades

La compression (CO) provoquera une spermiation bimodale

32
Q

synchronisation par traitements hormonaux

A

o Injection, buccale, puces à libération lente

o Plusieurs types de traitements

o Extraits hypophysaires

o Gonadotropine « maturante » (GtH2)

o Gonadolibérine (GnRH) parfois associées à des bloqueurs des récepteurs dopaminergique

33
Q

cryonconservation

A

Chez les poissons, la technique de cryoconservation fonctionne bien pour le sperme alors que peu de succès ont été obtenus pour les embryons et les œufs.

34
Q

cryonconservation-avantages

A
  • Accès à du sperme sur demande (simplifie la synchronisation des pontes)
  • Libère de l’espace dans les écloseries (au profit des femelles et des larves)
  • Préserver des lignées/souches de poissons (maintien de la variabilité génétique)
35
Q

Problématiques environnementales et reproduction

A

Croisement des individus d’élevage peut avoir des conséquences néfastes sur la survie des populations sauvages.

o Sélection de caractères de production (forte croissance, résistance aux maladies, etc.)
o Faible variabilité génétique
o Gènes sélectionnés ne sont pas nécessairement adaptés à la rigueur des conditions naturelles

36
Q

stérilisation par triploïdisation

A

Traitements-choc par lesquels on force la rétention du second globule polaire peu après la fertilisation normale des œufs

37
Q

production mono-sexuée

A

o Chez certaines espèces des différences de croissance sont rencontrées entre les femelles et les mâles

o La production mono-sexuée permet de produire à grande échelle des poissons d’un seul sexe

o Le choix de la production « tout-femelle » ou « tout-mâle » dépend de l’espèce de poisson

o Ce type de production dépend de notre capacité à faire
- Renversement sexuel
- Production de super-mâles ou super-femelles

38
Q

la production mono-sexuée “tout-femelle”

A

traitement testostérone : femelles XX avec testicules

39
Q

transfert génétique (OGM)

A

Hormone de croissance (GH)
- grossit + vite