GRAND-CONCEPTS-ET-COURANTS Flashcards

LFILO1160

1
Q

Les 3 objectifs du cour ?

A
  1. réfléchir aux finalités de la philosophie
    -comme structure du monde (classification / savoir causal)
    -comme compréhension (controverse avec explication)
    -critique du langage (raisonnement)
    -pratique d’émancipation («changer le monde»)
  2. comprendre les grandes opposition conceptuelles. ex: matérialisme/idéalisme

3.savoir les grandes traditions et les centres intellectuels de l’histoire de la philo. «amour de la sagesse»
-recherche de la vie bonne
-logique
-théorie de la connaissance / épistémologie
-anti-dogmatique ; ouverture d’esprit.

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2
Q

occurence du therme «philosophia»?

A
  1. médecin réflexion, maitrise de la composition du monde, gens qui scrutent la nature, de quoi la nature et l’homme sont faits.
  2. Hokhma - judaïsme
    Hikma - islam
    idéal du savoir, présente dans toutes civilisations.
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3
Q

pourquoi la trame grecque est importante?

A
  1. explication alternative
    -remise en question de la mytho
    -première controverse de la religion
    -conflit de primautés explicatives avec les autres sciences humaines
  2. leur organisation du savoir est resté longtemps dominante.
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4
Q

def doxographie :

A

étudier l’évolution des idées à travers le temps, examiner et analyser les divergences entre les penseurs et les collecter ensemble (Diogène Laërce)

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5
Q

4 caractéristique de la philo ?

A
  1. un savoir
  2. savoir absolu «divin»
  3. science de la nature, science des moeurs, science des raisonnements (physique->morale->dialectique)
  4. élitaire
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6
Q

def doctrine :

A

décrire les principes fondamentaux ou les croyances qui sous-tendent une idéologie, une religion, une théorie, ou une pratique particulière.

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7
Q

4 contre arguments philo :

A
  1. destinée à la pratique. le Savoir seul n’a pas de sens.
  2. on ne peut pas tout savoir (critique utilitaire et fondamentale)
  3. n’est pas la totalité des sciences
  4. Savoir Utile à Tous; accessible et acceptable au + grand nombre.
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8
Q

Les chronologies et leur caractère :

A
  1. Chro. européen classique:
    -époque ancienne, médiévale , moderne, contemporaine.
    –> modèle croissance, pensées meilleures que avant, mis en avant par Georg Wilhem Friedrich Hegel
  2. Chro. islamique classique:
    -époque de l’ignorance (jahiliyya)
    -Hégire
    –> remplacement d’une époque par l’autre

=
°ethnocentrique : considérer sa culture supérieur aux autres (Hegel: les allemands sont meilleure)
°idéologiques : victoire du présent sur le passé
°artificielles: masque les anciennes doctrines sous les nouvelles traditions.

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9
Q

objectifs du cours ; 2° classification des choses.

A

-comprendre comme un discours qui organise le monde
-établissement de classes et hiérarchisation
-courant philo se distinguent par le choix de ces classes.

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10
Q

def ontologie : (l’étant + savoir)

A

branche de la philosophie qui étudie l’être en tant qu’être, la nature de l’existence, et les catégories fondamentales de la réalité et qui se posent des questions fondamentales liées à l’existence, à la réalité, aux catégories d’êtres, et aux relations entre eux.

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11
Q

caractéristique de Quine?

A

-«On what there is» (de ce qu’il y a)
-empirisme logique :
distinction entre les vérités analytiques et synthétiques.
-désaccord ; structure des composante du monde. matériel/spirituel ou les deux ?

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12
Q

ex de distinctions abstraites :

A

immatériel / matériel (Platon)
vivant / non vivant
corporel / incorporel (stoïciens)
dépend de nous / ne dépend pas de nous (stoïciens)
permanent / transitoire
éternel / temporel
substantiel / accidentel (Aristote)

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12
Q

distinction entre nécessité / contingent (aristotélicien)

A

Contingent : temporaire (courte duré) ; a un commencement et une fin (météo). pas essentiel. => accident : caractéristique qui peuvent changer sans changer la nature du fondement substantiel.

Nécessaire : valable à tous moments (mouvements célestes). essence d’un être, existante indépendante. => substance

-le but est de trouver des choses nécessaire pas contingentes.

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12
Q

comment établir des distinctions triviales (évidentes) ?

A

-impossible que le même «attribut» appartienne et n’appartienne pas en même temps au même «sujet» et selon le même «rapport». (être ou ne pas être, mais selon le corps ou l’esprit, on ne peut pas être a deux endroits diff)
-pas de catalogues, mais des relations d’opposition.

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13
Q

def empirisme logique (positivisme logique) :

A

mouvement philosophique qui cherche à établir une philosophie scientifique basée sur une stricte vérifiabilité empirique.

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14
Q

origines des 6 classes ?

A
  1. objets matériels
  2. objets idéaux
  3. propriétés, modes, accidents etc..
  4. actions
  5. événements
  6. relations
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15
Q

comment ordonner les différentes classes ?

A

une classification repose sur la loi d’opposition, les classes sont au même niveau logique. opposition binaire (animaux => soit vertébrés soit invertébrés)

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16
Q

définition de substance première (Aristote) :

A

c’est une entité individuelle, concrète et distincte. ce qui fait q’un être particulier est ce qu’il est. (objets physique, entités individuelles) ex: un arbre spécifique, un cheval particulier, un être humain en tant qu’individu.

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17
Q

définition de substance seconde :

A

C’est l’essence ou la nature générale qui caractérise une classe d’êtres. cela englobe les caractéristiques communes à tous les membres d’une même espèce. ex : essence général d’humanité.

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18
Q

définition prédicat :

A

Indique ce que fait (action) ou ce qui est attribué au sujet (caractéristique). souvent c’est un sujet + un prédicat. ex: le chat dort

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19
Q

carré ontologique d’Aristote

A
  1. L’universel : aussi appelé substance seconde, il n’est pas dans un sujet mais est prédicat. ex : «tous les hommes sont mortels» Ici, “Tous les hommes” est universel, et la proposition concerne tous les individus de la classe «hommes».
  2. l’accident particulier : est dans un sujet mais n’est pas le prédicat. ex : cette blancheur. “Aucun homme n’est une licorne.” nie l’inclusion d’une caractéristique particulière pour tous les membres d’une classe spécifique.
  3. l’accident universel : est dans un sujet et prédicat. ex : la blancheur
    “Certains hommes ne sont pas chauves.” Cela nie l’inclusion de la caractéristique d’être chauve dans la catégorie de certains hommes.
  4. substance individuelle : aussi appelé substance première, elle n’est ni dans un sujet et ni un prédicat. ex : Socrate, Platon, “Certains hommes sont savants.” Ici, “Certains hommes” est particulier, et la proposition concerne certains individus spécifiques de la classe “hommes”
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20
Q

définition inhérence :

A

être physiquement dans la chose

la substance est inhérente a l’accident. rouge ne peut pas exister sans support

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21
Q

définition intelligible

A

c’est la capacité d’un concept, d’une idée ou d’un phénomène à être compris ou saisi par l’esprit humain.

22
Q

l’arbre de Porphyre : principe

A
  1. certaines classes sont + générales que d’autres. Homme et animal.
  2. principe de subordination : les prédicats des genres + élevés s’appliquent aux genres moins élevés (substance, pensé, en haut de la hiérarchie)
23
Q

l’arbre de Porphyre : formation

A

division en 2 formées sur des oppositions contradictoires, arborescence. classe la totalité du monde en hiérarchie et catégories.

24
Q

les 10 catégories aristotéliciennes :

A
  1. substance
  2. qualité
  3. quantité
  4. relation
  5. action
  6. passion
  7. possession ou avoir
  8. situation
  9. espace ou lieu
  10. temps
25
Q

les 3 classes :

A

pensée - réalité - langage

26
Q

les universaux def :

A

concerne la nature de la réalité et la manière dont nous conceptualisons et comprenons les caractéristiques partagées par les objets du monde (qualité, propriété, idée abstraite) (ex: bleu). Il a des implications profondes en métaphysique et en épistémologie, et il est lié à des questions telles que la nature de la connaissance (langage), de la réalité, et de la pensée.

–> quelque chose qui s’applique a tous les membres de la classe (bleu s’applique au ciel, a la mer, a mon pull)
–>quelque chose que l’esprit humain a formé pour former le réel (Vision conceptualiste)

27
Q

les 3 positions philosophique sur les universaux :

A
  1. réalisme
  2. conceptualisme
  3. nominalisme
28
Q

la position réaliste :

A

les universaux sont considérés comme ayant une réalité objective. Il y a une existence réelle des catégories générales, indépendamment des individus concrets qui les incarnent. c’est un fait réel, les qualités ne sont pas seulement des perceptions attribués aux choses.

Exemple : Si vous croyez que la “beauté” est une qualité réelle qui existe intrinsèquement dans certaines entité ou phénomène, indépendamment de chaque choses belle. (la beauté peut être perçue de manière subjective en fonction de la perception de chacun)

un réalisme n’est pourtant pas nécessairement un physicalisme ou un matérialisme, c’est justement le probleme de l’ontologie réaliste (par rapport a celle des nominalistes qui eux justement peuvent être matérialistes) il faut admettre, au de la des choses matérielles individuelles, une existence extra-mentale réelle des universaux, des nombres etc. Comme pour les idées de Platon. (Cette position est encore défendue par nombre de logicien et mathématiciens).

les classes sont en fait objectives dans le monde extra-mental, extralinguistique : le bleu ça existe, les qualités aussi : ces mots structurés dans notre esprit correspond à l’organisation de la réalité. Si on prend un mur blanc : le corps minéral est le concept le plus fondamental.

philosophe :

Platon : souvent associé à l’idéalisme en raison de sa théorie des Formes, également considérer comme un réaliste dans la mesure où (croyance en l’existence d’une réalité objective et indépendante) il attribue une réalité indépendante aux Formes en dehors des objets particuliers du monde sensible (qui sont des copies imparfaites des formes)

Aristote : C’est parce qu’il y a des individus que notre pensée peut en dire quelque chose. matière antérieur.

29
Q

la position conceptualiste :

A

les universaux existent, mais seulement en tant que produits de l’esprit humain. les concepts généraux existent en tant que constructions mentales ou conventions linguistiques. Ils n’ont PAS d’existence indépendante en DEHORS de l’esprit humain.

ex : La “beauté” existe en tant que concept ou idée créée par l’esprit humain, mais elle n’a pas d’existence indépendante en dehors de cet acte de conceptualisation. (d’autres êtres sensibles pourraient également avoir des expériences sensorielles et des préférences esthétiques)

philosophe :
George Berkeley
John Locke

30
Q

la position nominaliste :

A

nie l’existence réelle des universaux (les catégories générales, les concepts , les qualités) en dehors des objets individuels, ils ne sont que des étiquettes ou des noms attribués à des entités individuelles similaires en apparence, sans qu’il y ait une réalité abstraite. Affirme que les catégories générales ne sont que des constructions linguistiques pratiques pour parler de groupes d’objets similaires plutôt que des réalités abstraites existant en dehors des objets particuliers.

Exemple : Dans une perspective nominaliste, la “beauté” n’est qu’un mot que nous utilisons pour décrire des objets individuels qui semblent partager certaines caractéristiques, mais il n’y a pas d’entité abstraite appelée “beauté” qui existe indépendamment.

«un japonais ou un français ne voit pas le monde de la meme manière» les classes sont en faits des noms donc notre vision du monde dépend du langage qu’on parle.

philosophe : Thomas Hobbes
Guillaume d’Ockham ; père du nominalisme «le rasoir d’Ockham» il ne faut pas multiplier les êtres sans nécessité. prédicat blancheur, ce blanc-ci existe mais le blanc n’existe pas.

31
Q

2 manière d’appréhender la notion de langage :

A
  1. naturaliste (moyen-âge) universelle
  2. science cognitives, structure linguistique de notre pensée. en fonction des cultures ont a des manières différentes de classer les choses.
    un réaliste dira que c’est la réalité qui commande notre perception.
    un conventionnaliste dira que chaque culture a sa propre manière de décrire la réalité.
32
Q

problème catégorial Kant : but d’une critique

A

déterminer les limites de qlq chose
-de la raison pure «que puis-je savoir?»
-de la raison pratique «que dois-je savoir»

33
Q

deux sources de connaissance de l’esprit humain :

A
  1. la sensibilité ; impression sensorielle par stimuli extérieurs grâce à nos sens. fournissant ainsi les données brute spécifiques et particulières liées à des objets concrets dans l’espace et le temps.
  2. l’entendement ; organise et structure ces données en concepts et catégories. opère selon des principes a priori.

«dieu est grand» est faux, il n’y a pas de référence sensible. dieu ne fait pas l’objet d’un savoir. une discipline sans expérience n’est pas une science.

34
Q

qu’est ce qu’une connaissance pure ?

A

c’est une forme de connaissance qui n’est pas contaminé par l’expérience. cette forme transcende les contingentes de l’expérience individuelle et qui possède une validité universelle.

35
Q

qu’est que sont les catégories ?

A

les catégories de l’entendement sont des principes indépendants de l’expérience sensorielle.

1.QUANTITÉ
-unité
-pluralité
-totalité

2.QUALITÉ
-réalité
-négation
-limitation

3.RELATION
-substance / accident
-cause / effet
-réciprocité

4.MODALITÉ
-possibilité - impossibilité
-existence - non-existence
-nécessité - contingente

–> les connaissances sont structurées, ces éléments a priori sont nécessaire pour donner une signification et une compréhension cohérente à nos expériences.

36
Q

l’expérience pour kant :

A

combinaison de 2 éléments : l’intuition sensible (sensible)+ la pensée conceptuelle (entendement)

37
Q

les catégories sont des «formes pures» ?

A

1.car elles sont produites spontanément par la pensé, elle cherche a lier les choses entre elles. fonction de liaison logique.

  1. n’est pas contaminé par l’expérience, transcende les contingences de l’expérience individuelle.
  2. appliqué à une intuition sensible (dans l’espace et le temps) pour devenir une connaissance objective.
38
Q

néo kantisme

A

ré interprétation des idées kantiennes tout en tenant compte des critiques formulées par d’autres philosophes contemporain.

39
Q

kant

A

il ne dit pas ou sont les idées, les catégories surgiraient dans notre esprit.

40
Q

comprendre les classifications ontologique :

A

elles sont des façons de regrouper et de décrire les différentes entités ou objets dans le monde en fonction de leur nature ou de leur essence. La façon dont nous classons ou organisons ces entités détermine notre conception de l’ontologie.

  1. Selon la complexité -nombre d’entités ou de divisions admises- :

Certains systèmes ontologiques peuvent être plus simples, avec un petit nombre d’entités ou de divisions admises. D’autres peuvent être plus complexes, reconnaissant une diversité plus grande d’entités ou de catégories.

  1. Selon le point de départ :

-Entités logiques- (ontologies formelles) : Certains systèmes commencent par des entités logiques, des concepts abstraits et des structures formelles de pensée. Ces ontologies sont souvent liées à la logique et à la structure du raisonnement.

-Entités physiques- (ontologies matérielles) : D’autres ontologies commencent par les entités physiques, mettant l’accent sur la matière, l’énergie et les objets concrets comme éléments fondamentaux de la réalité.

-Termes linguistiques- (ontologies sémantiques) : Certains systèmes ontologiques se concentrent sur les termes linguistiques, explorant comment le langage reflète ou construit notre compréhension du monde.

-La perception subjective, les émotions- (ontologie existentielle, ontologie fondamentale) : Certains philosophes, tels que Heidegger et Sartre, ont développé des ontologies qui partent de la perception subjective, des expériences individuelles, et même des émotions. Ces ontologies se concentrent sur l’existence humaine et la façon dont nous interprétons notre propre réalité.

41
Q

définition épistémologie :

A

L’épistémologie est une branche de la philosophie qui se consacre à l’étude de la nature de la connaissance. Elle examine les questions fondamentales liées à la connaissance, telles que la façon dont nous acquérons des connaissances, la nature de la vérité, la justification des croyances, et la relation entre la perception, la pensée et la réalité.
Également les méthodes qui peuvent être utilisées pour distinguer la connaissance de la simple opinion. Ils examinent également la nature des concepts tels que la certitude, la probabilité, le doute, la justification et la croyance.

K. R POPPER : dans son livre sur le totalitarisme, il explique que Staline et Hitler trouvent leur origines dans Platon. Il est devenu un des pères de l’épistémologique de la science.

42
Q

qu’est ce qu’un jugement ?

A

C’est la réflexion qui est faite pour former des énoncés complexes en associant des items simples. On construit un jugement sous forme de proposition Sujet est Prédicat : S est P
(les prédicats formes les catégories)

«je juge que» en français a un sens d’approbation mais au sens techniquement parlant ça vaut «je formule que» : «je fais la proposition que S est P»

43
Q

2 manières d’évolution d’un jugement émis ?

A
  1. l’axe de certitude : je suppose —> je sais
  2. l’axe de détermination; d’un aspect descriptif à une attitude qui nous pousse à avoir une action relative à la proposition : j’espère —> je déduis
44
Q

2 manières d’émettre un jugement ?

A

Aristote :

affirmatif : union => composition

négatif : division => retranchement

Kant :

analytique : le prédicat peut être déduis (=trouvé par raisonnement) de la définition du sujet
ex : un corps -a une extension dans l’espace-

synthétique : le prédicat ne peut pas être déduis du sujet.
ex: le pull -est rouge-

45
Q

2 manières de classer les propositions ?

A
  1. selon le mode d’être du sujet et du prédicat
    -Selon qu’ils désignent des objets existants
    ou inexistants
    -Selon qu’ils désignent des objets particuliers ou des items généraux
  2. par le types de jugements qui les constituent.
    Je sais que… assertion de connaissance
    Je crois que… croyances
    Je pense que… opinion
    J’imagine que… imagination
    Il est impossible que… négation de possibilité
    In est incroyable que… étonnements
46
Q

définition d’état doxastiques :

A

Les attitudes doxastiques se réfèrent aux différentes manières dont une personne peut adopter une attitude mentale envers une proposition, une croyance ou une affirmation. Le terme “doxastique” provient du grec ‘’doxazein’’ qui signifie juger, «doxa» c’est “opinion” , et il est lié à l’idée de jugement ou d’attitude envers des énoncés.

47
Q

une même proposition peut susciter des attitudes doxastiques différentes. Pourquoi ? Comment résoudre ce problème ?

A

en fonction d’une personne à une autre, d’un groupe social à un autre, ou d’une situation à une autre.

« Jésus est mort pour tous les hommes»

pour le pape : il est nécessaire
pour un athée : la phrase n’a pas de sens.

pour résoudre ce problème il y a 2 voies possible :

  1. approche ontologique :
    cherche a déterminé si les propositions elles-mêmes ont une réalité objective indépendante de l’individu ou si elles sont des constructions mentales subjectives.
    ex: une voiture roule très vite –> notre jugement est lié a la perception sensible, l’objet que l’on voit.
  2. approche pragmatique :
    ananlyse le rôle pratique et fonctionnel des attitudes doxastiques considéré que la signification d’une proposition et les attitudes envers elle sont étroitement liées à leur utilité dans la vie quotidienne.
    ex: le monstre du Lock Ness existe.
    La question serait de comprendre comment les attitudes doxastiques envers cette proposition sont influencées par des facteurs pragmatiques. Une personne vivant près du Loch Ness, pourrait être plus encline à croire à l’existence du monstre en raison de facteurs culturels et sociaux. Dans ce cas, les attitudes doxastiques sont davantage façonnées par des considérations pragmatiques et contextuelles plutôt que par une réalité objective indépendante.
    Ce n’est pas la vérité qui compte mais l’utilité. Expliqué par les besoins, les objectifs, les contextes sociaux et culturels. Le terme provient du 19e siècle et désigne la vérité d’une proposition par son utilité.
48
Q

Par rapport a l’allégorie de la caverne, Platon crée un tableau des différentes partie de l’esprit. Dans quel but ? Explique les différentes parties.

A

Ce tableau représente une hiérarchie des opérations de l’esprit en relation avec les différentes parties de l’âme.

  1. Noesis (intelligence, science) :
    C’est la plus haute fonction de l’esprit, associée à la section la plus élevée de l’âme. L’intelligence, dans ce contexte, se réfère à la capacité de comprendre les Idées éternelles et immuables. Les philosophes, selon Platon, sont capables d’intelligence, car ils peuvent percevoir la réalité au-delà des apparences sensibles et saisir les Idées.
  2. Dianoia (raison, pensé discursive, connaissance discursive) :
    2eme section de l’âme. Il s’agit d’une forme de pensée analytique et rationnelle qui traite des objets du monde sensible. C’est la capacité de raisonner et de déduire à partir de principes. Elle concerne la compréhension des choses qui ne sont pas éternelles, mais qui sont encore stables et non changeantes.
  3. Pitis (foi) :
    C’est la capacité de croire en des vérités qui ne sont pas éternelles ni immuables, mais qui sont stables dans le monde sensible. Elle concerne la conviction basée sur des preuves sensibles et des probabilités, plutôt que sur une connaissance certaine.
  4. Eikasia (conjecture (les ombres)) :
    C’est la capacité de former des opinions basées sur des images et des apparences sensibles. C’est la forme la moins claire de pensée, car elle concerne la perception sensible directe sans nécessairement une compréhension rationnelle approfondie.
49
Q
A
  1. Objectiviste :
    Platon adopte une perspective objectiviste, ce qui signifie que la nature de l’objet détermine le type d’attitude doxastique appropriée. Selon lui, il existe une réalité objective et immuable, constituée par les Idées ou Formes éternelles, et c’est cette réalité qui doit guider nos croyances. Les différentes sections de l’âme, correspondant à différentes attitudes doxastiques, sont hiérarchisées en fonction de la manière dont elles peuvent appréhender cette réalité.

ex : c’est parcequ’il y a des nombres que les maths sont certains. c’est parce que le monde sensible est changeant que les sciences humaines ne sont que des croyance incertaines.

  1. Intégrale :
    La vision platonicienne de la connaissance est intégrale, ce qui signifie que la totalité du réel est potentiellement connaissable. Platon croyait en la possibilité d’atteindre une compréhension approfondie et exhaustive de la réalité en se tournant vers les idées. Il n’y a pas de partie du réel, du cosmos qui n’est pas connaissable. L’intelligence (noûs) est considérée comme la faculté qui permet d’accéder à cette connaissance intégrale. Certaine personne peuvent percer le secret.
  2. Conséquences Sociales :
    Selon Platon, les différences entre les modes de connaissance correspondent à des différences sociales entre les individus. Il attribue l’intelligence (noûs) à une élite restreinte, qualifiant cette faculté de l’apanage “des dieux et d’une petite catégorie d’humains”. Cette perspective a des implications sociales importantes, suggérant une hiérarchie naturelle des capacités intellectuelles. Cette idée a eu un impact notable dans les traditions médiévales, en particulier dans le monde juif et musulman, où la “double faith theory” (théorie de la double foi) de H.A. Wolfson a été développée. Cette théorie suggère que certains individus ont une foi intellectuelle supérieure basée sur la compréhension rationnelle, en plus de la foi religieuse plus commune. Ainsi, il y a une distinction sociale entre ceux qui peuvent atteindre une compréhension plus profonde de la réalité et les autres.

ex :
° L’immam dommine la société au même titre que le philosophe roi car il a accès a la connaissance.
° L’autorité du rabbin et les fidèles obéissent.

—> un platonicien est reconnaissable a sa forme d’élitisme intellectuel. La société dans son enssemble ne peut pas accéder à la philo. on doit accorder de bon jugement a la bonne sphère de réalité. On ne peut pas avoir une intelligence du vivant mais des idées.

50
Q

Explique le tableau de John Locke sur le degrés de probabilité et le degrés de crédibilité :

A

La règle général « l’assentiment doit être réglé en fonction des degrés de probabilité» c’est une réflexion sur l’épistémologie.

la philosophie empiriste (=fondé sur l’expérience) de Locke, qui met l’accent sur l’expérience comme source fondamentale de la connaissance et sur la nécessité de la raison pour organiser et évaluer cette expérience.

La notion de ‘‘degrés de probabilité’’ peut refléter l’idée que les croyances et les connaissances ne sont pas simplement binaires (vrai ou faux), mais qu’elles peuvent varier en termes de degrés de certitude. Locke a souligné que nous évaluons souvent la probabilité des choses en fonction de l’évidence et de la concordance avec notre expérience.
(Lock insiste sur la confrontation des témoignages)

Le tableau est scindé en deux parties.
La connaissance par soir et la connaissance par autrui.

  1. Connaissance par Soi (Knowledge by Self) :
    Locke a introduit la distinction entre la connaissance intuitive, la démonstrative et la sensitive. La connaissance par soi, dans le contexte de Locke, peut se rapporter à la connaissance intuitive et démonstrative, où la raison et les idées claires jouent un rôle crucial. Cela peut inclure des vérités évidentes par elles-mêmes ou dérivées de raisonnements clairs.

—> correspond aux Idées Claires :
Pour Locke, la raison et les idées claires sont des fondements importants de la connaissance. La clarté et la distinction des idées sont des critères pour évaluer la validité de la connaissance. La raison, selon Locke, permet de discerner et de démontrer des vérités.
Ex: le bleu n’est pas le jaune.

  1. Connaissance par autrui :

°Assurance

—> correspond aux expériences physiques validées par tous :
Grande importance à l’expérience sensorielle. Les expériences physiques validées par tous peuvent être considérées comme des éléments qui contribuent à la formation de connaissances solides, en particulier lorsque plusieurs individus peuvent partager et confirmer ces expériences.

connaitre implique de donner les conditions de vérification de l’expérience. Ce n’est pas certain mais très fortement probable.

°Confiance

—> concordance entre mon expérience et celle des autres.

—> Ces termes reflètent différents niveaux de certitude ou d’assentiment envers une proposition. du plus au moins certain : Locke pourrait envisager que ces termes représentent des degrés variés de probabilité. Par exemple, la confiance peut découler d’une évidence perçue ou d’une expérience répétée, tandis que la croyance conjecturale peut être moins solide en termes de preuves.

51
Q

Problème/difficulté de ces modèles :
Platon et Locke

A

difficulté ontologique : suppose que la totalité du réel nous est accessible en soi

difficulté gnoséologique : On ne peut pas expliquer les phénomènes de croyance. foi irrationnel. Ils nous font comprendre par l’argument de la folie le fait que les individus croient en des choses «incroyables» ex : la terre est plate = complotiste.

ex : ambassadeur d’hollande qui parle au Siam «l’eau devient si dure dans le froid qu’on peut marcher dessus» –> si la connaissance par témoignage va a l’encontre de mes expériences, c’est une improbabilité total et prend le dessus sur la potentiel confiance.

52
Q

les lumière

A

Mainmise de l’etat de plus en plus forte sur l’enseignement philosophique. le principe est de fabriquer les citoyens, on ne peut s’entendre qu’avec des gens qui pensent comme nous. promotion de la philo plus formative limité la diversité de ce qu’on peut dire.

53
Q

la vérité inconnaissable

A

la vérité est caché au fond du puit, elle n’existe pas ou elle est y est caché.

contrairement a Locke ou platon , il est impossible d’arriver a une connaissance certaine.

le froid et le chaud n’existe pas ce son des croyances des jugements incertains ils ne sont telles que par rapport a notre propre appareil perceptif. a l’inverse d’aristotélismes qui prétend que le froid et le chaud sont des variations qualitatives d’une substance,ce donc elles existent.

54
Q
A