BSP 118.3 Flashcards

1
Q

Lors d’un feu de véhicule automobile à l’air libre, le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants :

A
  • réservoir d’hydrocarbure
  • réservoir sous pression (gaz, pile, azote…)
  • plancher de batteries
  • huile et pneumatiques
  • matières plastiques
  • dispositifs pyrotechniques
  • matières transportées
  • bornes de charge
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2
Q

Règle des “4I” ?

A
  • Identifier
  • Inspecter
  • Interdire
  • Intervenir
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3
Q

La distribution électrique d’un transport ferroviaire se fait ?

A
  • par ligne aérienne de contact ; pantographes ou perches (tramway ou train)
  • au niveau du sol ; frotteurs (métro)
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4
Q

Lors d’un feu de transport ferroviaire le COS doit, avant l’extinction :

A
  • abaisser le pantographe ou retirer le frotteurs : attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs
  • attendre la confirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible ; eau ou mousse
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5
Q

Les opérations d’extinction d’aéronefs comprennent simultanément :

A
  • l’attaque des feux d’hydrocarbures
  • l’attaque des parties métalliques
  • l’attaque des aménagements intérieurs
  • l’attaque de feux de bâtiments voisins
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6
Q

Quels sont les principaux types de gaz utilisés dans les véhicules ?

A
  • Gaz naturel véhicule (GNV) : méthane (CH4)
  • Gaz de pétrole liquéfié (GPL) : propane/butane (50/50)
  • Hydrogène (alimentation d’une pile)
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7
Q

Types de réservoir GPL, contenance, pression de remplissage ?

A
  • torique
  • cylindrique

30 à 150 litres

7 bars

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8
Q

Fonction de la polyvanne d’un véhicule GPL ?

A
  • limiter le remplissage du réservoir
  • limiter le débit de gaz en cas de rupture
  • d’interdire le retour de gaz dans la canalisation de remplissage
  • d’indiquer le niveau de gaz restant
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9
Q

À combien est tarée la soupape de sécurité d’un véhicule GPL ?

A

27 bars

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10
Q

Risques principaux liés aux accidents et aux feux de véhicule gaz ?

A
  • fuite de gaz pouvant engendrer un VCE (vapour cloud explosion)
  • torchère brutale et répétée
  • explosion type BLEVE
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11
Q

Quels sont les effets du BLEVE ?

A
  • projection d’éclats jusqu’à 100m
  • flux thermique avec boule de feu de diamètre 30m pendant 3 sec
  • supression ressentie jusqu’à 120m
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12
Q

Conduite à tenir pour un feu de véhicule identité GPL ou absence totale de renseignement ?

A
  • Identifier : type de véhicule
  • Inspecter : équipements, fuites …
  • Interdire : périmètre de sécurité d’au moins 50m + interdire les matériels non ATEX
  • Sauvetage : priorité sur tout
  • Établissement/Attaque : sous ARI ; attaque 3/4 avant ; 1ere lance 250 l/min + établir une seconde lance ; poursuivre avec 2 lances en rabattant les flammes en jet droit puis achever l’extinction avec la 2eme lance tandis que la 1ere procéde au refroidissement du réservoir ; soupape limite le risque d’explosion mais torchère par à-coups successifs jusqu’à 5m ; si GNV, réservoir se vide en 2min sous forme de torchère ; ne pas souffler ces flammes
  • Protection : contrôles explosimétriques
  • Surveillance : poursuivre le refroidissement + CTHE
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13
Q

À quelle pression est stockée le GNV ?

A

200 bars

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14
Q

Combien y-a-t-il de réservoirs sur les véhicules GNV ?

A

1 à 9 (leur capacité et leur localisation varient en fonction du véhicule)

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15
Q

À quelle température fondent les fusibles des réservoirs des véhicules GNV ?

A

110 °C

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16
Q

Risques principaux liés aux accidents et aux feux de véhicules GNV sont relativement réduits en raison de ?

A
  • le méthane se dilué très rapidement dans l’atmosphère (odorisé avec THT)
  • bouteilles généralement placées en haut, hors d’atteinte directe des chocs
  • les fusibles fondent rapidement
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17
Q

Rôle des SP sur un feu de véhicule GNV ?

A
  • Même procédure que sur GPL
  • Refroidissement et/ou protection impératif, que les bouteilles soient exposées ou non
  • Jet diffusé d’attaque

Bus GNV : s’assurer de la coupure du contact + permanence générale RATP prévenue

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18
Q

Type de courant dans les véhicules électriques ?

A
  • VL : continu, 400 V, batterie 250 kg
  • Bus : continu, 750 V, batterie 600 kg
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19
Q

Densités et plages d’explosibilité

A

Butane : 2,07 ; LIE : 1,8 % ; LSE : 8,4 %
Propane : 1,52 ; LIE : 2,4 % ; LSE : 9,5 %
Méthane : 0,55 ; LIE : 6 % ; LSE : 16 %
Hydrogène : 0,07 ; LIE : 4,1 % ; LSE : 74,8 %

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20
Q

Batteries de traction

A
  • Cadmium nickel : bus OREOS ; poudre ou eau +++
  • Nickel métal hydrure : ancienne Prius, Citroën, Peugeot ; eau +++
  • Lithium ion : immense majorité des véhicules électriques et hybrides ; eau +++
  • Lithium métal polymère : véhicules groupe Bolloré ; extinction impossible, pas d’eau, combustion 20 min, laisser brûler, protéger, feu de classe D
  • Nickel chlorure sodium : en cours d’étude
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21
Q

CAT en cas d’un feu de véhicule électrique non raccordé à sa station

A
  • si possible, enlever les clefs
  • mettre sur neutre ou point mort
  • manœuvrer le frein à main
  • manœuvrer le bouton de coupure d’urgence électrique (bus principalement)
  • ne pas toucher la carcasse du véhicule
22
Q

CAT générale en cas d’incendie à l’air libre d’un véhicule électrique ou hybride

A
  • Identifier : type de véhicule, type de batterie
  • Inspecter : véhicules en charge, supprimer l’alimentation
  • Interdire : périmètre de sécurité de 50 mètres minimum, ne pas toucher le véhicule
  • Intervenir : TDF/ARI ; intervention rapide et précoce : LDT obligatoire, 3/4 avant ; emballement de batterie : NIMH = extinction classique, Li-ION = éteindre les flammes claires et peu fumigènes avec eau +++, LMP : pas de projection d’eau sur la batterie ; thermos fusibles ou trappes = jet brisé pour les remplir ; pas d’évent ou de trappe = eau +++ en ciblant les orifices ; LMP avec batterie emballée = ne pas arroser, protéger l’environnement, attendre la fin de la combustion
    Protection : immeubles, fermer les fenêtres, écoulements = NRBC
    Dégarnissage/Déblai : néant
    Surveillance : batterie de traction endommagée = réel risque, information à donner à la police.

Afin de pouvoir quitter les lieux, si la batterie n’a pas brûlé : vérifier l’absence de fumées blanches et épaisses et la stabilité de la température (intervalle de 20 minutes)

Cas contraire : Batterie Li-ION refroidira assez vite, LMP restera chaude plusieurs heures = ronde deux heures après (300°C considéré comme normal)

23
Q

Véhicules hydrogène

A
  • Combustion : Flamme peu visible, extrêmement chaude (environ 2000°C), peu radiante ; très faible densité = se diffuse rapidement et pas de création de nappe
  • Usage préconisé durant toute la MGO de la CTHE et l’explosimètre
  • Production de l’électricité via une pile à combustible (PAC) ne présentant pas de risque
  • Réservoirs de 50/70 litres à 700 bars
24
Q

Dispositifs de sécurité véhicules H2

A
  • électrovannes de sécurité : fermeture des canalisations ; si fuite H2 détectée = permet la coupure d’arrivée de gaz
  • valve H2 : se déclenche à 110°C ; création d’une torchère continue de 1 à 3 min en partie haute ou basse
25
Q

CAT feu de véhicule H2

A
  • Identifier : type de véhicule
  • Inspecter : attentif au bruit ; CTHE tout au long de la MGO ; risques de brûlures
  • Interdire : périmètre de sécurité à minima de 50 mètres, risque d’explosion (pas de matériel non ATEX)
  • Intervenir : TDF/ARI ; deux moyens hydrauliques = refroidir le réservoir d’hydrogène si accessible en jet diffusé d’attaque et éteindre le feu d’habitacle pour diminuer le flux thermique sur le réservoir + batterie avec le second moyen
    Si emballement = attaque massive à l’eau
    Portes lances se protègent derrière des écrans
    Déblai : sous ARI si nécessaire
    Surveillance : refroidissement jusqu’au retour de la T° ambiante
    Relevés de température
26
Q

Généralités sur les stations charge hydrogène

A

4 unités :
- de stockage source basse pression (200 à 300 bar) : réservoirs ou tube “trailers”
- de compression (500 à 1000 bar)
- de gestion : “Utilités”
- de distribution avec borne de remplissage

Réparties en deux zones :
- Zone de distribution, accessible au public + SP
- Zone technique, périmètre clos et non accessible

27
Q

Dispositifs de sécurité des stations de charge hydrogène

A
  • Boutons d’arrêt d’urgence (BAU) : 3 par site = entrée, zone de distribution, intérieur zone technique. Mise à l’arrêt de toute l’installation
  • Détecteurs gaz
  • Détecteurs incendie
28
Q

CAT selon la situation lors d’un feu dans une station de charge hydrogène

A
  • Feu sur l’installation et/ou fuite enflammée : refroidissement des stockages + protection de l’environnement. Fuite H2 enflammée haute pression ne peut pas être éteinte.
  • Fuite de H2 non enflammée : protection de l’environnement, établissement de moyens hydrauliques à titre préventif, attendre la fin de la vidange (plusieurs heures)
  • Feu de véhicule en cours de remplissage et/ou camion en cours de livraison : protection de la station et mise en œuvre MGO feu de véhicule H2
29
Q

CAT générale lors d’un feu de station de charge hydrogène

A
  • Identifier : demande d’intervention du responsable de sécurité de l’installation (Air Liquide ou ENGIE/GN VERT) ; identifier le risque (court-circuit, fuite enflammée ou non, feu…)
  • Inspecter : mise en sécurité en manœuvrant un BAU qui entraîne la fermeture de toutes les vannes sauf celle de stockage source (à manœuvrer quand cas de sauvetage) ; CTHE tout au long de la MGO ; contrôle à l’explosimètre permanent
  • Interdire : matériel non ATEX en zone d’exclusion ; périmètre de sécurité 50 métres
  • Sauvetage : accès zone technique interdit sauf en cas de sauvetage et après avoir actionné les 3 BAU
  • Intervenir : moyens hydrauliques nécessaires = canaliser la flamme et refroidir le cadre et matériaux à proximité avec une seconde lance ; extinction des matières et matériaux en ignition
    Déblai : sous ARI si nécessaire
    Surveillance : relevés de température à CTHE
30
Q

Les tunnels routiers se caractérisent par une grande diversité au niveau :

A
  • du génie civil (monotubes/bitubes, unidirectionnels/bidirectionnels)
  • de l’exploitation : centre d’exploitation et de surveillance (CES) ou poste de contrôle tunnels et trafic (PCTT)
  • équipements de sécurité, IS, désenfumage, résistance au feu
  • volume du trafic

Cinquantaine de tunnels de plus de 300 mètres secteur BSPP (60km de voies)

31
Q

Typologie des feux

A
  • VL à 600 °C : 250 °C à 50M, 150°C à 100M, 100°C à 250M ; combustion de 30 à 60 min ; 70 000 m3 de fumée
  • PL à 900 °C : 600°C à 50M, 300°C à 100M, 200°C à 250M ; combustion de 70 min ; 380 000 m3 de fumée
  • CC à 1300 °C : 700 °C à 50M, 400°C à 100M, 300 °C à 250M ; 90 min de combustion ; 1 600 000 m3 de fumée
32
Q

Les principes fondamentaux d’une intervention dans un tunnel consistent à mener simultanément :

A
  • les opérations de sauvetage et d’évacuation du public dans les véhicules et/ou le tunnel
  • les opérations d’extinction en établissement les moyens hydrauliques les plus puissants sur les PI alimentés (lorsqu’ils existent)
33
Q

Les principaux fondamentaux d’une intervention dans un tunnel sont complétés par :

A
  • des reconnaissances dans l’ensemble de l’ouvrage
  • prise en compte du public extrait
  • maîtrise permanente des liaisons internes et externes
  • contacte permanent avec le CES
34
Q

Toutes les actions lors d’une intervention dans un tunnel sont menées en considérant en permanence :

A
  • le tunnel comme zone d’exclusion
  • la stabilité au feu de l’ouvrage au regard de la nature du sinistre : être en mesure de commander le retrait des intervenants et/ou reconnaissances ou évacuation du niveau supérieur
35
Q

Engagement des premiers engins lors d’une intervention dans un tunnel

A
  • 1er engin : AMONT, IS en amont ou par la voie qui correspond au sens de circulation présumé du sinistre
  • MGO : guide les premières actions du COS, demande les renforts nécessaires et renseigne le commandement
  • 2eme engin : SOUTIEN, reconnaissance du tube non sinistré
  • 3eme engin : AVAL, IS en aval ou par le débouché du sens de circulation présumé du sinistre
  • 1er OGC : accès principal
  • Second OGC : CES, si absence de CES = accès principal
  • MEA et VSAV : accès principal
  • Autres engins : accès principal

Cas particulier :
Pour les tunnels bitubes et dans le cas où la localisation du sinistre ne correspond pas à l’adresse de départ mais se situe dans l’autre sens de circulation :
- rôles des engins AMONT et SOUTIEN inversés
- l’engin AVAL est redirigé par le COS

36
Q

INTERFER

A

Toute intervention pour accident en gare ou station, feu de train ou de rame en espace clos (gare ou station), accident en inter-gare ou en inter-station ou feu en tunnel dans le réseau ferré implique d’appliquer le concept tactique INTERFER

37
Q

Dispositions de sécurité lors d’une intervention INTERFER

A
  • PG RATP, permanent des réseaux ferrés (PRF)
  • CIL ou CIP
  • le centre opérationnel de gestion de la circulation (COGC)
  • PCC TRANSDEV sur le réseau ferré de l’aéroport Charles de Gaulle
  • un poste central de sécurité incendie (PCSI) ou centre de surveillance ou local de gestion d’intervention (LGI) ou bureau de vente (billetterie) = plans, clefs pentocurvilignes ou poumared
  • CS avec prises incendie tous les 100 mètres dans le tunnel
  • GOL RATP
  • téléphones de bout de quai
  • rupteurs d’alarme
  • prises pour généphones
  • éventuellement des dispositifs spécifiques d’accès des secours
  • éclairage de sécurité et de jalonnement
  • cheminements d’évacuation des passagers en tunnel
38
Q

Les sinistres sur le réseau ferré ont généralement pour origine :

A
  • un problème technique avec émission de fumées voire de flammes
  • le déraillement d’une voiture
  • un arrêt brutal ou collision entre trains ou contre les butoirs
  • un attentat
39
Q

Dangers spécifiques lors d’une intervention INTERFER et limites d’intervention des SP

A

Dangers :
- risque de panique
- développement des fumées
Limites = la longueur des cheminements qui a des conséquences directes sur :
- le balisage
- les liaisons physiques et les communications
- l’établissement des moyens hydrauliques
- le rayon d’action du personnel

40
Q

Les principes fondamentaux d’une intervention INTERFER en tunnel sont :

A
  • mise en sécurité du réseau
  • évacuation du public ou extraction des victimes
  • maîtrise du désenfumage
  • attaque précoce du sinistre
  • reconnaissances simultanées de part et d’autre du sinistre
  • coordination des moyens
  • maîtrise permanente des liaisons internes et externes
41
Q

Pour parvenir à respecter les principes fondamentaux d’une intervention INTERFER en tunnel, il est nécessaire d’appliquer une doctrine d’intervention spécifique qui permet de :

A
  • systématiser l’encadrement du lieu de l’intervention au moyen des éléments de reconnaissance
  • dédoubler si possible les organes de commandement en : PCA = au plus près du sinistre activé par le chef de garde puis OGC (si OSG prend le COS) ; PCP = local disposant des moyens de communication (PCSI, centre de surveillance, billetterie…)
42
Q

Principes d’engagement des moyens lors d’une intervention INTERFER en tunnel :

A
  • l’envoi d’un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la MGO
  • des principes d’engagement pour chacun des premiers engins
  • une structure de commandement avec le PCA et le PCP
43
Q

Envoi des moyens pour intervention INTERFER, il faut distinguer 4 cas :

A
  • L’intervention se situe en station/gare en espace clos ou à l’air libre : 1er module à la station ou gare concernée, le second en station, gare ou puits d’accès aval le plus proche
  • L’intervention se situe entre 2 stations/gares en espace clos : 1er module en gare, station la plus proche. Le second en gare, station, puits d’accès encadrant le plus proche
  • L’intervention se situe sur une ligne à l’air libre entre deux stations/gares : 1er module à l’adresse de l’intervention à l’accès pompier le plus proche. Le second est engagé à la gare, station ou accès pompier encadrant le plus proche
  • l’intervention se situe entre 2 gares dont l’une est hors secteur BSPP : 1er module à l’adresse de l’intervention ou accès pompier le plus proche. Le second à la gare, station ou accès pompier encadrant le plus proche
44
Q

Engagement des premiers engins lors d’une intervention INTERFER

A

Les deux premiers engins :
- alimentent les CS
- se rendent au PCSI ou LGI ou bureau de vente (sauf LGV) afin de prendre les renseignements
- prennent les premières mesures de mise en sécurité du réseau et appliquent la MGO
- réalisent le balisage non entravant

Le troisième engins-pompe :
- passe au PCSI et rejoint les premiers engins avec le matériel approprié

Le chef de garde CSTC :
- fait réaliser les premières mesures de la MGO
- demande des moyens de renforcement si nécessaire
- renseigne le commandement
- constitue l’embryon du PCA
- point de situation à l’OGC au PCSI ou PCP

Le VSAV :
- se rend au PCSI ou LGI et à disposition du COS
- prend en charge les premières victimes
- propose une zone de PRV/PMA

Le MEA :
- à disposition du COS

L’OGC :
- se rend à l’adresse principale
- levée de doute NRBC

Second module :
- se rend au second accès et mêmes actions
- l’OGC prend contact et coordonne son action avec le COS

Troisième OGC :
- réseau RATP : PG RATP
- réseau SNCF : COGC SNCF

45
Q

Qu’est-ce-que la zone d’aérodrome (ZA) et la zone voisine d’aérodrome (ZVA) ?

A

ZA : définie par ses limites domaniales et ses prolongements dans ses aires d’approche finale, jusqu’à 1200 mètres. Emprise aéroportuaire elle-même et certains ouvrages urbains particuliers. 100% des moyens SSLIA engagés.

ZVA : zone extérieure à l’aérodrome dans laquelle l’action des moyens d’intervention aéroportuaires est prévue. 50% des moyens SSLIA engagés pour CDG et 100% pour LBG et ORLY.

46
Q

Volume des moyens ZA BSPP

A

1er départ point zoulou ou à l’adresse :
- 1 GETARE
- 1 GMED BSPP
- renfort Cdt

Complément ZDI :
- plan rouge + 1 VPMA
- renfort habitation (sans eq. med.)
- 1 équipe NRBC

47
Q

Volume des moyens ZVA BSPP

A

Idem que volume ZA BSPP + 1 groupe incendie en ZDI

48
Q

Principes fondamentaux lors d’un accident d’aéronefs

A
  • lutte contre le sinistre (reconnaissances, extraction des victimes, extinction)
  • ramassage et transfére rapide vers PRV
  • assurer la catégorisation et médicalisation au PMA
  • sécuriser et sectoriser
49
Q

Lors d’un accident d’aéronefs, l’engagement ordonné des secours vise à :

A
  • déployer les moyens rapidement sur les lieux de l’accident
  • mettre en place une structure de commandement adaptée

Cet engagement ordonné impose aux secours de transiter selon le schéma suivant :
- 1er départ au point Zoulou (zone côté piste) ou à l’adresse si en dehors
- moyens complémentaires en ZDI

50
Q

Missions lors d’un accident d’aéronefs

A
  • Extraction
  • Extinction : massive avec des moyens mousse sur le foyer + tapis de mousse + couloir de survie et/ou évacuation (ouverture/moyens existants/mise en surpression)
  • Ramassage
  • PRV
  • PRI
  • PMA
  • Poste de commandement
  • Axes logistiques et les zones
  • Messages radio
  • SINUS
  • Gestion des victimes
  • Établissements des bilans