BSP 118.1 Flashcards

1
Q

Acronyme de R.O.F.S.I.S. ?

A

Règlement sur l’Organisation et le Fonctionnement du Service d’Incendie et de Secours

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2
Q

De quoi est chargée la BSPP ?

A

– La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
– La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
– La protection des personnes, des biens et de l’environnement

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3
Q

A quoi concourt la BSPP ?

A

– La protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
– L’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
– Les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation

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4
Q

Quels départements défendent la BSPP ? Combien cela représente-t-il de communes et quelle est cette superficie ?

A

– Paris (75)
– Hauts-de-Seine (92)
– Seine-Saint-Denis (93)
– Val-de-Marne (94)
→ 124 communes, superficie de 800km²,
→ Population de 6,5 millions d’habitants + 2 millions de franciliens et 10 millions de personnes en transit

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5
Q

De combien de militaires se compose la BSPP ?

A

8500 militaires dont plus de 500 en détachement. Chaque jour elle comporte près de 2000 militaires de garde ou d’astreinte

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6
Q

Quel est le document annuel qui définit l’armement en moyens et en ressources partagées par lieux de stationnement ?

A

Le S.I.D.A.C.R. (Schéma InterDépartemental d’Analyse et de Couverture des Risques)

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7
Q

A quoi participe également la BSPP ?

A

– Des dispositifs prévisionnels de secours (DPS) sur ordre de l’autorité de tutelle à l’occasion de grands rassemblements susceptibles de présenter des risques (rencontres sportives, manifestations du 14 juillet, nuit de la Saint-Sylvestre, salons aéronautiques…)
– Des détachements temporaires sur demande de l’état-major de zone tels que :
- le détachement de renfort urbain à l’occasion des feux de forêts (DRUFF)
- la participation à la constitution de colonnes zonales de secours au profit d’autres zones de défense et de sécurité
– La participation à la constitution de modules zonaux intégrés au sein d’un détachement français projeté dans le cadre de missions de secours internationales

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8
Q

Acronyme de R.E.D. ?

A

Règles d’Engagement des Détachements

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9
Q

Que comprend la garde au niveau du centre de secours ?

A

– 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement
– 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
– Le personnel équipant les engins en service
– Le personnel du PVO
– Le service de jour

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10
Q

Que comprend la garde au niveau du groupement ?

A

– 1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi
– 1 officier poste de commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »
– Le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
– Le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel
– Les conducteurs

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11
Q

Que comprend la garde au niveau de la Brigade ?

A

– Le commandant opérationnel Brigade
– Le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO)
– Le médecin-chef Brigade de garde
– L’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO
– Le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du centre de mise en œuvre santé [CMO San et officier CMO San (OCS)] et du véhicule d’accompagnement santé (VAS)
– Les officiers ou sous-officiers « garde environnement PC TAC » : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel
– L’officier communication opération
– Les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, chef de section RSMU, ELD, chefs de groupes IMP, CYNO, représentant des cultes, le personnel de garde RCCI
– Les officiers de liaison Brigade : CCZ2 - CIC DOPC / renfort CCZ - COPP/SIC DSPAP
– Le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle
– Le sous-officier du service général
– Les conducteurs de la section transport
– Le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative

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12
Q

Quels sont les 4 niveaux d’alerte de la Brigade ?

A

– Niveau Alpha : Absentéisme à moins de 10% dans 1 ou plusieurs GIS
– Niveau Bravo : Absentéisme de 10% à 20% dans 1 ou plusieurs GIS
– Niveau Charlie : Absentéisme de 20% à 40% dans 1 ou plusieurs GIS
– Niveau Delta : Absentéisme supérieur à 40% dans au moins 1 GIS

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13
Q

Quelles sont les 3 familles des fonctions opérationnelles de la BSPP ?

A

– Fonctions intégrantes : Il s’agit des fonctions incontournables pour assurer la capacité opérationnelle de la BSPP (CDT, SIC, LOG, SIO)

– Fonctions d’engagement : Il s’agit des fonctions nominales pour intervenir (INC/EXT, SAUV, RECO/ELD, SAP/AMU/SR, VENT)

– Fonctions d’environnement (NRBC, RSMU, NAUT, IMP, CYNO, PROTEC, ECL, COM)

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14
Q

Quels sont les 3 niveaux de réponse de la Brigade ?

A

– La réponse de niveau 1 : Réponse autonome et initiale au risque courant, sous l’autorité d’un COS du niveau de chef d’agrès ou de chef de garde.
– La réponse de niveau 2 : Réponse autonome initiale ou complémentaire au risque particulier, sous l’autorité d’un COS du niveau d’officier de garde compagnie au moins.
– La réponse de niveau 3 : Réponse initiale, au moins partielle au risque majeur, sous l’autorité d’un COS du niveau minimum d’officier supérieur de garde.

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15
Q

Où sont implantées les U.E.S. (Unités Élémentaires Spécialisées) ?

A

A Kourou, à Biscarosse, au Louvre, à Balard et à la Bibliothèque nationale de France

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16
Q

Des détachements permanents sont installés dans certains édifices publics tels que ?

A

– La présidence de la République
– Les ministères des Armées et de l’Intérieur
– Le Palais de la Cité
– L’Assemblée Nationale
– Le musée d’Orsay
– L’Hôtel National des Invalides

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17
Q

Quelle est la dénomination des engins-pompes pour chacun des 3 différents chef d’agrès ?

A

– A : Sous-officier ou caporal chef-titulaire du CT1 SP
– B : Titulaire du CCGI (Certificat du Chef de Garde Incendie)
– C : Chef de garde du centre de secours

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18
Q

Par qui est commande le départ normal ?

A

Il est commandé par un chef de garde indifféremment à bord d’un EP ou d’un VLR. En l’absence, un OGC est sélectionné et le commande. Il est la réponse initiale à tout feu ou explosion de contenant.

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19
Q

En anticipation, et au maximum, par quoi le sous-officier de garde CO/STA/112 peut renforcer un départ pour feu de contenant ou dans un ETARE ?

A

– Le groupe « habitation » répondant à une problématique habitation, ERP…
– Le groupe « incendie » répondant à un risque « feu majeur » de type industriel, entrepôt, garage, installations précaires…

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20
Q

Définition de groupe habitation ?

A

En cas de risque de propagation ou propagation avérée au volume contigu, il permet d’apporter rapidement des capacités supplémentaires pour remplir les premières étapes de la MGO.

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21
Q

Définition de groupe incendie ?

A

Il permet de disposer d’emblée de moyens hydrauliques puissants.

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22
Q

Définition de groupe ETARE ?

A

Il constitue la réponse initiale pour feu ou explosion dans un ETARE. Ses ressources spécifiques (CTHE, CCR, échelle 3 plans) varient en fonction de la nature de l’ETARE. Dans ce cas, il permet de compléter les étapes de la MGO, notamment les reconnaissances et l’attaque.

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23
Q

Définition de groupe hydrocarbure ?

A

Il constitue la structure de commandement indispensable à la mise en œuvre du concept tactique d’un feu de type « dépôt hydrocarbure » et permet d’engager les moyens hydrauliques lourds définis dans le POI qui y sont obligatoirement associés.

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24
Q

Définition de groupe SAP ?

A

Il permet de compléter la réponse opérationnelle en matière de prompt secours et/ou d’évacuation. La coordination médicale est obligatoirement prévenue.

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25
Q

Définition de groupe médical ?

A

Il permet de compléter la réponse opérationnelle en matière de tri, de prises en charge médicalisées de prompt secours et/ou d’évacuation. La demande d’un groupe médical doit systématiquement être accompagnée ou précédée d’un contact avec la coordination médicale.

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26
Q

Définition de groupe ramassage ?

A

Il permet de mettre en place une structure de ramassage organisée, en complément de l’action des premiers intervenants.

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27
Q

Définition de groupe PMA ?

A

Il permet de mettre en place une structure médicale organisée destinée à la prise en charge de nombreuses victimes.

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28
Q

Définition de groupe évacuation ?

A

Il permet d’organiser une manœuvre d’évacuation.

29
Q

Définition de groupe CAI ?

A

Le groupe centre d’accueil des impliqués (CAI) est un détachement composé de personnels provenant des associations agréées de sécurité civile (AASC). Il permet d’organiser la prise en charge des impliqués sur une intervention.

30
Q

Définition du complément de 1er départ ?

A

Lorsqu’un COS se présente sur une intervention dont la nature ne correspond pas au code motif d’alerte, il peut demander le complément afférent selon les modalités définies dans le BSP
115.2. En cas de nouvelles informations obtenues par le CO avant la présentation du 1er engin, le CO peut également compléter le départ initial.

31
Q

Quels sont les trois renforts à la Brigade?

A

– Le renfort habitation
– Le renfort incendie
– Le renfort secours

32
Q

Définition du renfort habitation ?

A

Le renfort habitation est un concept d’engagement destiné à répondre à une problématique simultanée de reconnaissances, sauvetages, secours aux victimes, attaque et extinction dans des feux de bâtiments généralement élevés et dont les communications verticales peuvent être impraticables.

33
Q

Définition du renfort secours ?

A

Le renfort secours permet la recherche, le sauvetage et la prise en charge médicale de militaires du corps victimes d’un accident.

34
Q

Définition du renfort incendie ?

A

Il est composé :

 - d’un ensemble grande puissance/EGP (qui peut constituer une demande de moyens supplémentaire au renfort incendie)
 - d’un ensemble attaque/alimentation/RECO
 - d’un ensemble de soutien

Il permet d’apporter une réponse massive notamment en termes d’attaque.

35
Q

Quels sont les détachements spécialisés ?

A

– Fonction CYNO (cynotechnique / risque animalier)
– Fonction IMP (intervention en milieu périlleux)
– Fonction NRBC
– Fonction RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain)
– Fonction NAUTIQUE (SIA et SIS)
– Fonction EXPLORATION LONGUE DUREE (ELD)
– Groupe ROBOT D’EXTINCTION (REX)
– Groupe D’ETABLISSEMENT PAR L’EXTERIEUR (GEPE)
– Groupe MOUSSE VENTILATION (GMV)
– Groupe EXTRACTION SPECIALISEE (GES)
– Groupe REMISE EN CONDITION DU PERSONNEL (GRCP)

36
Q

Sur quels principes immuables se fonde la conduite des opérations à la BSPP ?

A

– L’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience
– Le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission
– La coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants

37
Q

A qui revient la responsabilité de l’intervention ?

A

S’il y a plusieurs chefs en titre de même niveau (chef d’agrès, chef de garde ou officier de garde) dans le départ de première intervention et dans le complément de 1er départ, c’est celui du CSTC qui est de fait COS. En l’absence d’un chef du CSTC concerné dans un niveau donné, il revient au plus ancien dans le grade le plus élevé de prendre la fonction. Lorsqu’un responsable fait connaître sa décision de prendre le commandement de l’intervention, il devient le COS.

38
Q

La discipline requiert de la part de l’exécutant :

A

– La stricte observation des ordres reçus
– La recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

39
Q

En particulier, la discipline au feu impose :

A

– De se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…)
– De conserver son sang-froid et sa sérénité
– D’opérer en silence en toute circonstance
– De rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
– De rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

40
Q

Définition de l’anticipation ?

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines.

41
Q

Elle est le grand principe qui régit l’action des secours :

A

– En amont, par la prévention et la planification opérationnelle, lors de l’élaboration des plans de secours et de la répertorisation des établissements les plus dangereux
– Au moment de la demande de secours, lorsque le nombre ou la gravité des appels incitent à compléter préventivement le volume d’engins dépêchés sur les lieux et à prévoir leur relève

42
Q

Au bout de combien de temps le chef d’agrès peut redemander la police et au bout de combien de temps peut-il se désengager si cette dernière ne se présente pas après ce deuxième message ?

A

Après 15 minutes d’attente, le chef d’agrès redemande la police par message. Le CSO contacte alors une nouvelle fois la salle CIC DTSP du département concerné, puis communique au chef d’agrès les éléments obtenus.
Après une nouvelle attente de 20 minutes, le chef d’agrès passe le message suivant :
« police demandée à telle heure non présentée… ».
Il peut alors se désengager.

43
Q

Quelles sont les trois zones sur une intervention ?

A

– Zone d’exclusion (rouge) : Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

– Zone contrôlée (orange) : Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

– Zone de soutien (verte) : Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP, zone des PC, zone de remise en condition du personnel…

Au delà de la zone de soutien se trouve la zone publique

44
Q

Où se tiennent obligatoirement les gradés et sapeurs disponibles ?

A

Les gradés et sapeurs disponibles se tiennent obligatoirement dans les engins auxquels ils sont affectés, à la disposition de leur chef d’agrès.

45
Q

Quel est le devoir du militaire isolé qui est témoin ou a connaissance d’un sinistre ou d’un accident proche ?

A

– S’y rend immédiatement et donne les premiers secours tout en faisant le nécessaire pour alerter les secours
– A l’arrivée du détachement, il se présente au 1er chef d’agrès, lui rend compte de la situation et des premières mesures prises. Il se met ensuite à sa disposition.
– A l’issue de l’intervention, il rend compte à son chef dès sa reprise de service

46
Q

Éthique du Sapeur-pompier de Paris ?

A

« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur.»

Général CASSO, 1er commandant de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1963 - 1970)

47
Q

De quoi doit faire preuve en permanence le sapeur-pompier de Paris ?

A

– d’Altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé
– d’Efficience : capacité de rendement de performance
– de Discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer

Pleinement conscient de ses devoirs, il veille à entretenir sa forme physique et ses connaissances professionnelles afin de remplir au mieux sa mission

48
Q

Devise de la Brigade ?

A

Sauver ou Périr

49
Q

Le secret professionnel est général et absolu sauf dans deux cas, lesquels ?

A

– Obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
– Lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause

50
Q

De quoi s’abstient le SP de Paris lors de l’accueil du public sur les lignes d’urgences ?

A

Il s’abstient de tout tutoiement, toute familiarité, de propos désobligeants, de réflexions inappropriées et d’attitudes déplacées.

51
Q

Quel est le comportement général à avoir en opération ?

A

– Politesse : La politesse élémentaire impose le vouvoiement systématique. Le ton autoritaire ne doit pas être employé envers les tiers. Il n’est réservé qu’aux cadres et chefs d’agrès dans l’exercice du commandement.

– Respect : Le respect des lieux de l’intervention doit permettre de limiter les dégradations déjà provoquées par un sinistre, notamment lors des opérations de protection.

– Discipline : L’observation des règles de discipline sur intervention est de mise, notamment sur la conservation d’une tenue appropriée et réglementaire dans tous les moments d’une opération. Seules les zones de reconditionnement du personnel permettent au sapeur- pompier de se déséquiper et de se réalimenter.

52
Q

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeur-pompier à porter une attention particulière :

A

– A ses paroles et au ton de sa voix
– A son regard
– A sa posture physique

53
Q

Quelle est la conduite à tenir lors de la découverte d’une arme sur intervention ?

A

Lorsqu’une arme est utilisée comme telle, qu’elle soit une arme d’origine ou par destination, les secours devront sans délai demander l’intervention des forces de l’ordre pour maîtriser le ou les individus. À contrario, en l’absence de notion de violence, seul le port ou le transport d’une arme de la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie constitue un délit pénal que le sapeur-pompier dans l’exercice de ses fonctions doit dénoncer.
En aucun cas, une victime armée ne doit entrer dans une structure des urgences.

54
Q

Quelle est la conduite à tenir lors de la découverte de stupéfiants sur intervention ?

A

En cas de découverte de stupéfiants en intervention et même s’il s’agit d’un délit pénal, les secours doivent, avant toute décision d’information des forces de l’ordre, faire coïncider la notion de dénonciation avec celle de secret professionnel. Il faut faire la différence entre un simple consommateur, détenteur d’une faible quantité de drogue pour son usage personnel, et un passeur ou un trafiquant détenteur d’une quantité importante.
Dans le 1er cas, s’il y a un lien avec une victime, les secours doivent informer le médecin coordinateur de la suspicion de consommation. Dans le 2nd cas, l’appel des forces de l’ordre doit être réalisé discrètement mais sans délai, afin qu’elles réalisent la saisie de la drogue.
Dans tous les cas, la confiscation des produits par les secours est interdite.

55
Q

Quels sont les 3 types de feu que l’on distingue ?

A

– Feux de contenant : feux de locaux (appartement, bureau, cave…), feux d’éléments constitutifs de bâtiments (escalier, mur, terrasse)
– Feux de contenu : feux de matières ou de produits en général
– Feux divers : feux d’espace naturel, feux de véhicule VP

56
Q

Quel est le principe de la manœuvre incendie ?

A

– Sauvetages et mises en sécurité
– Lutte contre les propagations
– Ventilation
– Attaque et extinction
– Protection

57
Q

Quel est l’engagement tactique sur feu du 1er engin-pompe ?

A

– Dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention, afin de faciliter la mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement de(s) l’échelle(s) sur la façade de l’immeuble, se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion, permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert
– S’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche
– S’engager conformément aux principes de la manœuvre
– Pouvoir être désengagé facilement dès que possible

58
Q

Quel est l’engagement tactique sur feu du 1er moyen élévateur aérien ?

A

– Se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
– Laisser la place à la mise en station éventuelle d’un 2e MEA
– S’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA

59
Q

Quel est l’engagement tactique sur feu du 2ème engin-pompe ?

A

– S’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention
– S’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre
– Veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement
– S’engager conformément aux principes de la manœuvre

60
Q

Qu’est ce qu’un BOPE 12 ?

A

Imprimé de fin d’intervention (COS-RATP-SNCF) – Transfert de responsabilité soumis à la convention – Autorisation de rétablissement de la circulation

61
Q

Quels sont les 3 phases actives d’un incendie ?

A

– Feu circonscrit : Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

– Maître du feu : On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. À cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.

– Feu éteint : Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.

62
Q

Quelle est la marche générale des opérations incendie ?

A

– Reconnaissances
– Sauvetages et mises en sécurité
– Établissements
– Ventilation
– Attaque
– Protection
– Déblai et dégarnissage
– Surveillance
– Rondes
– Retour d’expérience (RETEX)

63
Q

En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu afin :

A

– De se faire une idée générale de la situation
– De demander les moyens qui lui semblent nécessaires
– D’ordonner immédiatement les premiers sauvetages

64
Q

Dans les établissements hospitaliers ou les structures d’accueil pour les personnes âgées, quelles mesures préventives privilégiera-t-on si possible et par ordre de priorité ?

A

– Confinement
– Transfert horizontal
– Transfert in-situ

65
Q

Qui est la seule personne habilitée à manœuvrer un barrage « réseau » ou un barrage déjà fermé ?

A

Un agent GRDF

66
Q

Le dispositif médical et de secours français repose sur 3 piliers, lesquels ?

A

– La permanence des soins
– Le secours à personne (SAP)
– Les structures hospitalières de médecine d’urgence

67
Q

Quelles sont les étapes de la prise en charge d’une victime ?

A

– La sécurité
– L’alerte des services de secours
– La réalisation des gestes de secours par un témoin
– La prise en charge par les sapeurs-pompiers
– La médicalisation pré-hospitalière
– La prise en charge hospitalière

68
Q

Qui sont les acteurs de la chaîne du secours à victime ?

A

– Citoyens
– Médecins libéraux
– Entreprises de transport sanitaire agrées
– Associations agréées de sécurité civile
– Gendarmerie et police nationale
– Sapeurs-pompiers, civils et militaires
– Structures d’aide médicale d’urgence
– Structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU), cliniques…