Week 10 - préjudices, stéréotypes et discrimination Flashcards

1
Q

Comment définir les relations intergroupes?

A

Ce sont sont des relations entre des groupes de personnes, définies par leurs appartenances catégorielle.

Elles sont imposées (âge, origine ethnique) ou choisies (adhésion à un parti politique) et elles diffèrent quant à leur visibilité (genre) et leur stabilité (origine ethnique).

Traditionnellement, trois concepts sont utilisés en psychologie sociale pour étudier les relations intergroupes : les préjugés, les stéréotypes et la discrimination.

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2
Q

Préjuges

A

Un préjugé est un jugement préconçu concernant un groupe de personnes. On définit un préjugé comme une attitude négative/hostile envers l’exogroupe.

Un préjugé consiste à agir d’une façon défavorable envers un groupe de personnes sur la seule base de son appartenance catégorielle (ex. racisme, sexisme, etc).

Il est constitué de trois composantes :

  • La composante cognitive : le stéréotype
  • La composante affective : les sentiments négatifs
  • La composante comportementale : les comportements discriminatoire

On considère qu’il n’y a pas de préjugé envers l’endogroupe.

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3
Q

Stéréotypes

A

En psychologie sociale, on définit les stéréotypes comme des croyances socialement partagées concernant les attitudes perçue comme typique aux membres d’un groupe sociale de personnes et les différenciations des autres groupes.

À la différence des préjugés, les stéréotypes ne sont pas forcément négatifs. Un stéréotype peut être positif ou négatif (jamais neutre). Il s’applique à l’exogroupe, mais aussi à l’endogroupe ; on parle alors d’auto-stéréotype.

Un stéréotype n’est pas nécessairement entièrement faux, mais ils deviennent problématiques lorsqu’ils sont inexacts, lorsqu’ils résistent aux changements face aux informations contredictoires et conduisent à des jugements erronés, à cause d’une sur-généralisation.

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4
Q

L’expérience de Rudman et al. (1995) sur les conséquence comportementales des hommes exposé au stéréotype sexiste des femmes comme objets sexuels

A

Tâche : Évaluation des candidates feminine.

Les résultats montrent que les concepts sexistes sont plus accessibles chez les participants amorcés par des publicités sexistes que chez les participants non amorcés. Les participants amorcés par des concepts sexistes pensent plus à la femme comme “objet sexuel” que comme candidate pour l’emploi durant l’interview et se comportent en conséquence.

Au niveau comportemental, les sujets “amorcés” sélectionnent davantage de questions plus sexistes et inappropriées. En outre, ils la jugent plus sympathique ainsi que l’évalue comme significativement moins compétente. De plus, les sujets “amorcés” se rappellent plus d’informations sur son apparence physique que sur ses qualifications professionnelles que les sujets contrôles.

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5
Q

Les conséquences des stéréotypes

A

Les stéréotypes peuvent avoir des conséquences chez ceux qui les détiennent, au niveau de traitement d’information et au niveau du comportement .

Ces comportements peuvent ensuite avoir des conséquences sur le développement de l’enfant qui va développer certaines capacités et pas en développer d’autres, selon leur genre, en fonction des jouets avec lesquels il a joués pendant son enfance (ex. jeux vidéo → + apptitude spatiale).

Menace de stéréotypes

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6
Q

Expérience de Dunning & Sherman (1997) sur les stéréotypes de genre et la traitement d’information

A

Les participants ont lu un liste de phrases initiales contenant des informations à propos d’une personne. Ex. Elissa n’a pas été surprise lorsqu’elle a vu son score au test de mathématiques.

Au phase test, les participants doivent lire des phrases tests. Ces phrases sont soit consistante avec le stéréotype (femme mauvaise en maths), soit inconsistante avec le stéréotype (bien en maths).

Les résultats montrent que les participants “reconnaissent” par erreur davantage des phrases consistantes avec le stéréotype.

Les stéréotypes guident l’interprétation de l’encodage. Cette interprétation influence la mémorisation des éléments et va biaiser le rappel des informations.

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7
Q

La discrimination

A

Ce sont alors des comportements négatifs non justifiables produit à l’encontre des membres d’un groupe.

Ils sont fondés sur la base de catégories naturelles ou sociales, catégories qui sont sans rapport des capacités et conduites vraies de la personne.

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8
Q

Quel est le lien entre la préjuge, les stéréotypes et la discrimination?

A

Personnes avec préjugés faibles n’utilisent pas de stéréotype, n’ont pas de comportements discriminatoires et n’ont pas de sentiments hostiles. En revanche, d’autres personnes à préjugés forts vont utiliser le stéréotype, vont avoir des sentiments hostiles et vont avoir des comportements discriminatoires à l’égard de certaines personnes.

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9
Q

C’est quoi le racisme moderne et quels sont ses différentes théories?

A

Lorsque les personnes ont des sentiments hostiles à l’égard d’un groupe, bien qu’ils ne vont pas le manifester. On dit que ce racisme est plus moderne car ils n’utilisent pas des comportements discriminatoire ni des stéréotypes. Cela ne signifie pas nécessairement une absence de préjugé. Le racisme moderne est caractérisé par l’ambivalence : des attitudes égalitaires coexistent avec des sentiments négatifs envers certains exogroupes.

On distingue plusieurs théories du racisme moderne :

  • Le racisme symbolique : expression subtile des préjugés.
  • L’ambivalence-amplification : réactions positives/négatives amplifiées concernent membres groupe stéréotypé
  • Le racisme régressif : régression vers les comportements discriminatoires dans les situations stressantes
  • Le racisme aversif : préjugés activement combattus mais peut avoir effets paradoxaux possibles. C’est le fait de supprimer les stéréotypes peut, paradoxalement, les amener à réapparaître discrètement (effet rebond).
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10
Q

Les conséquences des préjuges pour les victimes

A

Perte d’estime de soi : Sentiment d’infériorité, sentiment de perte de contrôle → maladies cardio-vasculaires.

Menace du stéréotype : peur de confirmer le stéréotype négatif à l’égard de son groupe.

  • Cette menace du stéréotype peut affecter la mémoire de travail et la motivation, mais peut aussi provoquer de la peur et du stress, ce qui vont tout gêner la performance.

La prophétie qui s’auto-réalise (effet Pygmalion / effet Rosenthal).

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11
Q

L’expérience de Huguet & Régnier (2007) sur la prophétie qui s’auto-réalise

A

Les élèves font le même exercice, présenté soit comme une tâche de géométrie, soit comme une tâche de dessin.

À partir de la figure de Rey, ils avaient 90 secondes pour la mémoriser. Puis, ils disposaient de 5 minutes pour la reproduire de mémoire.

Alors que les élèves ont tous faits le même exercice, la performance dépend de l’habillage de la tâche. Lorsque la tâche était présentée comme une tâche de géométrie, les garçons sont plus performants que les filles, tandis que, lorsqu’elle était présentée comme une tâche de dessin, on voit que les filles sont plus performantes que les garçons.

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12
Q

La prophétie qui s’auto-réalise

A
  1. Les attentes et les croyances du percevant

influence

  1. le comportement du percevant envers la cible stéréotypée

influence

  1. le comportement de la cible stéréotypée

confirmation

  1. Les attentes et les croyances du percevant

C’est un cercle vicieux!

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13
Q

D’où viennent les préjuges et la discrimination?

A

La théorie de conflits réels (Shérif, 1966) : Elle part du principe que les attitudes négatives à l’encontre d’un exogroupe sont fonction du niveau de concurrence et de compétition entre deux groupes avec des ressources limitées.

La théorie de l’identité sociale (Tajfel, 1971) : la catégorisation minimale des sujets en deux groupes “nous / eux” suffit à voir apparaitre des conflits et de la discrimination.

  • Quand on a de la simple catégorisation, on a tendance à surestimer les différences entre les membres de l’endo et de l’exogroupe, et cela par effet de contraste. C’est un mécanisme perceptif, qui est causé directement par la catégorisation.
  • A l’inverse, on a un effet d’assimilation qui peut se mettre en place, où on minimise les différences entre les membres d’un même groupe lorsqu’ils sont catégorisés.
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14
Q

Expérience de Tajfel sur la catégorisation minimale

A

Il a utilise un paradigme de groupes minimaux.

Pour appliquer ce paradigme, il faut une répartition aléatoire des participants dans les groupes, pas de conflit préalables entre eux, pas de contact entre chaque participant (même dans le même groupe), que les participants soient anonymes et pas d’intérêt personnel entre les participants.

Il a vu trois stratégies possibles :
- Stratégie de parité (ou d’équité) : guidée par les valeurs plutôt que par la VI.
- Stratégie de favoritisme pro-endogroupe : récompense intragroupe maximale et discrimination maximale de l’exogroupe
- Stratégie de favoritisme pro-exogroupe : Ex. la discrimination positive.

Ce que Tajfel observe est que les individus ont plus tendance à favoriser l’endogroupe, mais d’autres études relèvent plutôt une stratégie égalitaire (valeurs restent prioritaires). Les stratégies pro-exogroupe sont très rare.

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15
Q

L’expérience de Jane Elliott

The blue eyes, brown eyes expereince

A

Son première expérience était fait dans une classe d’enfants. Elle les a dit que les gens avec des yeux bruns sont meilleures que les gens avec des yeux bleus. “melanin increases brain functionnality. people with blue eyes get a lot of sunlight in their eyes which burns some brain functionnality. thus they are inferior”.

Les personnes dont le stéréotype dit sont inférieures ont effectivement par la suite des performances inférieures, ce qui confirme ce même stéréotype. Cela fait référence à deux concepts psychologiques : les prophéties auto-réalisatrices et la menace du stéréotype.

Cette expérience se rapproche de la plupart des formes de discrimination, telles que le racisme, l’homophobie, la xénophobie, le sexisme, etc.

Les résultats démontrent la nature arbitraire des stéréotypes, mais également leurs effets néfastes. En effet, ce n’est pas parce que les gens sont inférieurs qu’on les considère comme inférieurs, c’est parce qu’on les considère inferieurs qu’ils deviennent inférieurs. Les résultats ont été contestés car ils ont montré qu’il n’y avait pas de valeur objective au stéréotype.

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