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Flashcards in 200.2 Deck (292)
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1
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

La chaîne des secours est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables :

A
  • la sécurité
  • l’alerte des services de secours
  • la réalisation des gestes de secours par un témoin
  • la prise en charge par les sapeurs-pompiers
  • la médicalisation pré-hospitalière
2
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Que doivent effectuer les premiers témoins et les premiers intervenants afin d’assurer la sécurité individuelle et collective ?

A
  • supprimer le danger
  • baliser la zone dangereuse
  • dégager en urgence la (les) victime(s), si possible
3
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Quels sont les principaux acteurs des secours d’urgence en France ?

A
  • des services d’incendie et de secours (BSPP, Sdis, BMPM) lorsque l’on compose le 18
  • de la police ou de la gendarmerie, lorsque l’on compose le 17
  • des structures d’aide médicale urgente (Samu), lorsque l’on compose le 15
4
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Le citoyen. Il doit maintenant acquérir les savoirs et les comportements nécessaires pour :

A
  • prévenir une situation de danger (baliser, alerter…)
  • se protéger
  • porter secours.
5
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Que doit on transmettre aux services d’urgance lors d’un message d’alerte ?

A
  • le numéro de téléphone ou de la borne d’où l’on appelle (si nécessaire, donner son nom)
  • la nature du problème, maladie ou accident
  • la localisation très précise de l’événement
  • le nombre approximatif de personnes concernées et leur état apparent
  • les premières mesures prises et les gestes effectués
  • les risques éventuels persistants: incendie, explosion, effondrement, produits chimiques et tout autre danger
6
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Le sapeur-pompier n’est ni médecin, ni infirmier. Son action doit se limiter à …

A

la mise en pratique des gestes de secours enseignés

7
Q

Que veut dire SAMU ?

A

Structures d’aide médicale urgente

8
Q

Que veut dire SMUR ?

A

Structures mobiles d’urgence et de réanimation

9
Q

Que veut dire CRRA ?

A

Centre de réception et de régulation des appels

10
Q

Que veut dire CTA ?

A

Centres de traitement des appels

11
Q

Que veut dire SU ?

A

structure des urgences

12
Q

Que veut dire DPS ?

A

Dispositifs prévisionnels de secours à personne

13
Q

Que veut dire PAPS et de quoi est il composé ?

A

Point d’alerte et de premiers secours

composé d’un binôme composé d’un équipier secouriste et d’un secouriste

14
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Quelles sont les qualités du sapeur-pompier dans le cadre de ses missions de secours à victimes ?

A
  • l’efficacité et la crédibilité
  • un comportement et une attitude irréprochables vis-à-vis des victimes et des tiers
15
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Que doit faire le personnel à la prise de garde ?

A
  • vérifier et contrôler la présence, l’état et le fonctionnement du matériel
  • vérifier la présence, les dates de péremption et la quantité des consommables
  • compléter ou remplacer les matériels et consommables, si nécessaire
  • vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer la désinfection.
16
Q

Lors d’un SAV sur les voies ferrées, quels matériels spécifiques doivent emporter les personnels (y compris hors VSAV) ?

A
  • Plan dur
  • Projecteur portatif
  • Courts-circuiteurs (métro, sauf VSAV)
  • Bleus de travail (sauf VSAV)
17
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Qu’est ce que l’empathie ?

A

faculté de ressentir ce que la victime éprouve sans souffrir avec elle

18
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

quelle est la tenue pour un secours à victime ?

A

Tenue F1 avec polo ou veste

19
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Qu’est ce que la discrétion professionnelle ?

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont soumis à la discrétion professionnelle et n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un magistrat.

20
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Qu’est ce que le secret professionnel ?

A

Les sapeurs-pompiers de Paris sont également soumis au secret professionnel qui s’applique à tout ce qui a été vu, entendu ou compris concernant un tiers qu’il soit victime ou non.

21
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Avant de quitter les lieux de l’intervention, le personnel s’assure de :

A
  • la récupération de l’intégralité du matériel
  • la récupération de tous les déchets de soins
  • du nettoyage de la zone d’intervention et en particulier des traces de liquides biologiques.
22
Q

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Dans quels cas les sapeurs-pompiers peuvent-ils affirmer la réalité d’un décès ?

A
  • la décapitation (tête séparée du tronc)
  • la putréfaction (signes de décomposition du cadavre)
  • la raideur cadavérique (rigidité de l’ensemble des articulations)
  • Δ Les situations d’arrêt cardiaque accompagnées d’importants délabrements crâniens avec perte de matière cérébrale peuvent être assimilées à une décapitation.
23
Q

Quels sont les 3 systèmes principaux du corps humain ?

A
  • le système neurologique
  • le système respiratoire
  • le système circulatoire
24
Q

Quelles sont les régions du corps humain comprises dans le tronc ?

A
  • Dos
  • Épaule
  • Thorax
  • Abdomen
  • Bassin
25
Q

Quelles sont les régions du corps humain comprises dans les membres supérieurs ?

A
  • Bras
  • Coude
  • Avant-bras
  • Poignet
  • Main
26
Q

Quelles sont les régions du corps humain comprises dans les membres inférieurs ?

A
  • Cuisse
  • Genou
  • Jambe
  • Cheville
  • Pied
27
Q

Quelles sont les 3 composantes principales du système locomoteur ?

A
  • les os
  • les articulations
  • les muscles
28
Q

Quelles sont les différentes catégories d’os ?

A
  • les os longs
  • les os courts
  • les os plats
  • les os irréguliers
  • les os sésamoïdes
29
Q

Quelles sont les 3 types d’articulations ?

A
  • les articulations fixes
  • les articulations semi-mobiles
  • les articulations mobiles
30
Q

Quels sont les 3 types de muscles ?

A
  • les muscles squelettiques
  • les muscles lisses
  • le muscle cardiaque
31
Q

Citer les 6 parties principales du squelette.

A
  • la tête
  • la colonne vertébrale
  • la cage thoracique
  • le bassin
  • les membres supérieurs
  • les membres inférieurs
32
Q

Citer les 7 os principaux du crâne.

A
  • l’os frontal
  • l’os occipital
  • les 2 os pariétaux
  • les 2 os temporaux
  • l’os sphnéoïde
33
Q

Citer les os principaux de la face.

A
  • la mandibule (ou maxillaire inférieur)
  • le maxillaire supérieur
  • les deux malaires qui forment les pommettes
  • les os propres du nez
  • auxquels s’ajoute une partie de l’os frontal
34
Q

De quoi est composé le rachis ?

A
  • le rachis cervical : 7 vertèbres
  • le rachis thoracique (dorsal) : 12 vertèbres
  • le rachis lombaire: 5 vertèbres
  • le rachis sacré (ou sacrum): 5 vertèbres soudées
  • le rachis coccygien (ou coccyx): 4 ou 5 vertèbres soudées
35
Q

De quoi est constituée la cage thoracique ?

A
  • le rachis thoracique (ou dorsal) en arrière
  • le sternum en avant
  • les côtes, au nombre de 24
36
Q

De quoi est composé le bassin ?

A
  • le sacrum et le coccyx en arrière
  • les deux os iliaques, de chaque côté, qui se réunissent en avant par une articulation fixe : le pubis
37
Q

Quelles sont les 4 cavitées du corps humain ?

A
  • la cavité crânienne
  • la cavité thoracique
  • la cavité abdominale
  • la cavité pelvienne
38
Q

De quoi est constituée la fonction nerveuse ?

A
  • Le cerveau
  • La moelle épinière
  • Les nerfs périphériques
39
Q

De quoi est constitué l’appareil respiratoire ?

A
  • les voies aériennes supérieures composées de haut en bas :
    • des fosses nasales et de la bouche
    • du pharynx
    • du larynx
  • Les voies aériennes inférieures composées :
    • la trachée
    • des bronches
    • des alvéoles pulmonaires
  • Les poumons et la plèvre
40
Q

Donner la composition de l’air.

A
  • 21 % d’oxygène (O2),
  • 78 % d’azote (N2)
  • 1 % de gaz rares
41
Q

A quoi sert la fonction circulatoire ?

A
  • assure le transport de l’O2 des poumons vers tout l’organisme
  • participe à l’élimination des déchets
  • participe au bon fonctionnement de l’organisme
42
Q

De quoi est composé le système circulatoire ?

A
  • le coeur
  • les vaisseaux sanguins
  • le sang
43
Q

Quels sont les 3 types de vaisseaux sanguin ?

A
  • les artères
  • les capillaires
  • les veines
44
Q

Quelle est la composition du sang ?

A
  • le plasma
  • les globules rouges
  • les globules blancs
  • les plaquettes
45
Q

Qu’entraîne un trouble de la conscience, chez une victime allongée sur le dos ?

A
  • une chute de la langue
  • une diminution des réflexes
  • La diminution de l’oxygénation
46
Q

Combien l’être humain a-t-il d’os ?

A

206

47
Q

Quelles sont les 3 membranes constituant les méninges ?

A
  • la dure mère
  • l’arachnoïde
  • la pie mère
48
Q

Quelle est le rôle du liquide céphalo-rachidien ?

A
  • maintenir le système nerveux central dans un environnement à pression constante
  • constituer un amortisseur de choc entre les os du crâne et le cerveau
49
Q

Qu’enveloppe la plèvre et de quoi est-elle constituée ?

A
  • Chaque poumon est enveloppé dans sa propre plèvre
  • 1 feuillet viscéral qui tapisse l’extérieur des poumons
  • 1 feuillet pariétal qui adhère à la face interne de la cage thoracique
50
Q

Quel est le muscle inspirateur principal ?

A

le diaphragme

51
Q

Pour une oxygénation correcte de l’organisme, quel pourcentage d’O₂ doit contenir l’air au minimum ?

A

18 % d’O₂

52
Q

Que permet le système lymphatique ?

A
  • le drainage tissulaire
  • le transport des grosses protéines absorbées au niveau de l’intestin grêle
  • participe à l’épuration de certains déchets
  • participe à l’immunité de l’organisme
53
Q

Comment s’appelle la partie du corps ou est situé le coeur ?

A

Le médiastin

54
Q

Quelles sont les 3 couches tissulaire qui forment le coeur ?

A
  • le péricarde
  • le myocarde
  • l’endocarde
55
Q

D’où part et où se termine la grande circulation ?

A

La grande circulation (ou circulation systémique) part du ventricule gauche et finit à l’oreillette droite.

56
Q

D’où part et où se termine la petite circulation ?

A

La petite circulation part du ventricule droit et se termine dans l’oreillette gauche.

57
Q

Par quoi est assuré la circulation sanguine ?

A

La circulation sanguine entre le coeur, les organes et les tissus périphériques, est assurée par des artères (qui s’éloignent du coeur) et des veines (qui reviennent au coeur).

58
Q

Quelles sont les fonctions essentiels de la peau ?

A
  • protéger
  • réguler la température
  • informer l’organisme
59
Q

Comment s’appelle l’unité fonctionnelle du rein ?

A

le néphron

60
Q

Quelles sont les fonctions du foie ?

A
  • stockage du glucose sous forme de glycogène
  • synthèse des facteurs de coagulation
  • détoxification de l’organisme (alcool, médicaments…)
  • production de chaleur
61
Q

Quel organe produit l’insuline ?

A

Le pancréas

62
Q

Que veut dire “PQRST” ?

A
  • Provoqué par…: les circonstances de survenue et le ou les facteurs déclenchant
  • Qualités : ses caractéristiques : brûlures, oppression…
  • Région du corps atteinte : sa localisation précise
  • Sévérité : son intensité qui doit être évaluée au moyen de l’échelle verbale simple (EVS) et son évolution
  • Temps de la plainte (la durée et l’évolution dans le temps) : depuis combien de temps dure la plainte, en précisant si possible l’heure du début de la plainte ou de la douleur et son évolution (disparition, atténuation), en précisant les facteurs aggravants ou calmants celle-ci
63
Q

Quelles sont les échelles d’évaluation de la douleur pouvant être utilisé à la BSPP ?

A
  • l’échelle verbale simple (EVS)
  • l’échelle numérique
64
Q

Comment évalue-t-on l’intensité de la douleur chez l’enfant pas encore en âge de s’exprimer ?

A
  • Pleurs
  • Grimaces
  • Refus d’être touché
  • Positon antalgique
  • Prostration
  • Agitation
65
Q

Que veut dire “MHTA” ?

A
  • Maladies ou malaises : rechercher si la victime présente une ou des maladie(s) connue(s) où si elle a déjà ressenti des malaises identiques ; les antécédents familiaux doivent également être recherchés (infarctus, diabète, cancer…)
  • Hospitalisation : rechercher si la victime a déjà été hospitalisée et pourquoi (opération chirurgicale, pose de stent, oedème aigu du poumon…)
  • Traitement médical : rechercher si la victime a des traitements en cours (nom des médicaments, dosage et posologie), et en particulier si elle dispose de médicaments adaptés au trouble ressenti
  • Allergies : rechercher les allergies connues que peut présenter la victime
66
Q

A l’aide de quel moyen évalue-t-on la conscience ?

A

Le score de Glasgow

67
Q

Quelles sont les limites du score de Glasgow ?

A

3 a 15

68
Q

Score de Glasgow. A quoi correspond Y3 ?

A

A la demande

69
Q

Score de Glasgow. A quoi correspond V2 ?

A

Grognements

70
Q

Score de Glasgow. A quoi correspond M4 ?

A

Evitement non adapté

71
Q

Score de Glasgow. A quoi correspond M2 ?

A

Extension + rotation interne des bras

72
Q

Score de Glasgow.

A quel notation correspond la description suivante (chiffrée et nature de la réponse) ? “La victime commet des erreurs, montre des signes de désorientation, d’amnésie ou se répète régulièrement.”

A

Confuse, V4

73
Q

Score de Glasgow.

A quel notation correspond la description suivante (chiffrée et nature de la réponse) ? “Les réponses données ne correspondent pas aux questions posées.”

A

Inappropriée, V3

74
Q

Score de Glasgow.

A quel notation correspond la description suivante (chiffrée et nature de la réponse) ? “Aucune ouverture des yeux, même en cas de stimulus douloureux.”

A

Aucune, Y1

75
Q

Score de Glasgow.

A quel notation correspond la description suivante (chiffrée et nature de la réponse) ? “Les yeux sont fermés, mais la personne les ouvre lorsqu’on lui demande.”

A

À la demande, Y3

76
Q

Score de Glasgow.

A quel notation correspond la description suivante (chiffrée et nature de la réponse) ? “Le mouvement ne recherche plus avec précision à se soustraire à la douleur, il n’est plus adapté ou à peine ébauché.”

A

Repoussement non adapté, M4

77
Q

Score de Glasgow.

A quel notation correspond la description suivante (chiffrée et nature de la réponse) ? “Lors de la stimulation douloureuse, les avant-bras ont tendance à se mettre en flexion sur les bras (décortication).”

A

Flexion des avant-bras, M3

78
Q

Score de Glasgow.

A quel notation correspond la description suivante (chiffrée et nature de la réponse) ? “Lors de la stimulation douloureuse, les bras ont tendance à se mettre en extension et en rotation interne (poings souvent fermés etpaumes tournées vers l’extérieur) (décérébration).”

A

Extension des bras, M2

79
Q

Une victime doit être mise en PLS systématiquement à partir d’un score de Glasgow inférieur ou égal à …………. (sauf arrêt cardiaque ou respiratoire).

A

10

80
Q

Comment appelle-t-on la durée qui sépare la survenue du traumatisme crânien (avec ou sans PCI) de la perte de connaissance secondaire ?

A

L’intervale libre

81
Q

Quelles stimulations douloureuse peut-on éfféctuer pour évaluer la profondeur du coma à la BSPP ?

A

Stimulation douloureuse par roulement appuyé d’un stylo sur le lit de l’ongle uniquement.

82
Q

Peut-on utiliser la stimulation douloureuse avec le stylo pour maintenir une victime éveillée ?

A

Non.

La stimulation douloureuse n’a pas pour objectif de réveiller la victime mais uniquement d’estimer laprofondeur du coma en déclenchant éventuellement une réponse motrice ou verbale.

83
Q

Qu’est ce qu’une parésie ?

A

une diminution de la force motrice

84
Q

Qu’est ce qu’une paralysie ?

A

une absence de mouvement

85
Q

Qu’est ce qu’une aphasie ?

A

incapacitée à parler

86
Q

L’étude des pupilles peut apporter des informations capitales sur l’état de la victime lorsqu’elle présente :

A
  • traumatisme crânien
  • troubles neurologiques (coma, convulsions…)
  • ntoxication
  • traumatisme de l’oeil
87
Q

Quels sont les points important à vérifier lors de l’observation des pupilles ?

A
  • la réactivité à la lumière: on parle de pupilles réactives ou non (aréactives)
  • la symétrie : les deux pupilles doivent avoir la même taille et doivent réagir de la même manière. On parle alors de pupilles symétriques ou asymétriques
  • le diamètre: les pupilles peuvent être soit :
    • de taille intermédiaire
    • dilatées (mydriase)
    • resserrées (myosis).
88
Q

Qu’est ce qu’une anisocorie ?

A

Une différence nette de la taille des pupilles

89
Q

Une victime, quel que soit son âge (sauf le nouveau-né à la naissance), sera considérée en arrêt respiratoire si :

A
  • si sa fréquence est inférieure ou égale à 6 mouvements par minute
  • si elle présente des pauses respiratoires supérieures ou égales à 10 secondes
90
Q

Quelles sont les valeurs normales de la fréquence respiratoire pour l’adulte, l’enfant, le nourisson et le nouveau-né ?

A
  • 12 à 20
  • 20 à 30
  • 30 à 40
  • 40 à 60
91
Q

A partir de combien de seconde de pause respiratoire peut-on considerer une victime comme étant en arrêt respiratoire ?

A

10s

92
Q

Que veut dire IRC ?

A

Insuffisants respiratoires chroniques

93
Q

Quels sont les signes d’une détresse respiratoire ?

A
  • Le battement des ailes du nez
  • Le tirage
  • Les bruits anormaux
  • Le balancement thoraco-abdominal
  • La cyanose
  • Les sueurs et la moiteur
  • Les signes d’épuisement
94
Q

Qu’entraîne un l’emphysème sous-cutané ?

A

L’emphysème sous-cutané entraîne le passage d’air de l’arbre respiratoire(bronche, trachée, poumons) vers le tissu sous-cutané

95
Q

Qu’est ce qu’un gasp ?

A

Un gasp est un mouvement réflexe d’apparence respiratoire, inefficace, que l’on peut parfois observer chez une personne inconsciente, en train d’agoniser (un pouls peut encore être perçu à ce stade).

96
Q

Un adulte et un nouveau-né seront considérés en arrêt cardiaque si :

A
  • aucun battement n’est perçu sur une durée de 10 secondes lors d’une prise de pouls carotidien
  • le rythme est inférieur à 60 battements par minute chez le nouveau-né à la naissance
97
Q

Quelles sont les valeurs normales de la fréquence circulatoire pour un adulte, un enfant, un nourisson et un nouveau-né ?

A
  • 60 à 100
  • 70 à 140
  • 100 à 140
  • 120 à 160
98
Q

Qu’est ce que la pression systolique et la pression diastolique ?

A
  • la pression systolique (ou maxima) qui est la pression qui règne dans les artères au moment de la contraction des ventricules
  • la pression diastolique (ou minima) qui est la pression qui règne dans les artères au moment ou le coeur est au repos (elle n’est jamais nulle)
99
Q

Quand parle-t-on d’hypertension ou d’hypotension artérielle (hormis chez la femme enceinte) ?

A
  • d’hypertension artérielle, lorsque la pression artérielle systolique est supérieure à 160 mm Hg au repos
  • d’hypotension artérielle, lorsqu’elle est inférieure ou égale à 100 mm Hg
100
Q

Que traduit une décoloration de la peau et des muqueuses ?

A

Une décoloration de la peau et des muqueuses traduit souvent une altération importante de la circulation sanguine.

101
Q

Que veut dire TRC et quand en effectue-t-on un ?

A

Temps de recoloration cutané

  • Détresse circulatoire suspectée
  • Traumatisme de membre
102
Q

Que traduisent les marbrures ?

A

Les marbrures traduisent une altération très grave de la fonction circulatoire.

103
Q

Que traduit la sensation de soif chez une victime ?

A

La sensation de soif traduit une diminution importante du volume sanguin circulant (hémorragie).

104
Q

Citer les différentes zones de l’abdomen.

A
  • Hypochondre droit
  • Epigastre
  • Hypochondre gauche
  • Flanc droit
  • Région ombilicale
  • Flanc gauche
  • Fosse iliaque droite
  • Hypogastre
  • Fosse iliaque gauche
105
Q
  • Donner les intervalles de température pour :
    • Une hypothermie sévère
    • Une hypothermie modérée
    • Une température normale
    • Une hyperthermie modérée
    • Une hyperthermie sévère
A
  • < 32
  • 32 - 35
  • 35 - 37,5
  • 37,5 - 41
  • > 41
106
Q

BILANS

Que permet le bilan circonstenciel ?

A

d’apprécier la situation, dans sa globalité, d’en évaluer les risques et de prendre les mesures adaptées, notamment en ce qui concerne la sécurité

107
Q

BILANS

Quel est le but du bilan primaire ?

A

rechercher une détresse vitale qui menace immédiatement et à très court terme la vie de la victime et nécessite la mise en oeuvre rapide de gestes de secours

108
Q

BILANS

Que permet le bilan secondaire ?

A

compléter et d’affiner les données des deux précédents bilans. Il est constitué par une partie systématique et une partie spécifique. Il permet au médecin de la coordination médicale d’établir un diagnostic et de déterminer les modalités de prise en charge adéquates

109
Q

BILANS

Quelles sont les 4 étapes chronologique et indispensable du bilan primaire ?

A
  • Sauvegarde: observer la situation en focalisant son attention sur la victime pour se faire une idée générale de son état et prendre les premières mesures afin de la garder en vie.
  • Conscience : questionner et stimuler doucement la victime pour rechercher une inconscience, sinon l’écouter pour identifier sa plainte principale.
  • Respiration: apprécier rapidement une détresse respiratoire évidente ou un arrêt respiratoire et libérer les voies aériennes si nécessaire.
  • Circulation: apprécier rapidement une détresse circulatoire évidente ou un arrêt circulatoire.
110
Q

BILANS

Que fait-on pour une victime inconsciente s’il existe un doute sur la présence d’un pouls ?

A

la victime doit être considérée comme étant en arrêt cardiaque.

111
Q

BILANS

Que fait un sauveteur isolé en présence d’un noyé, d’un enfant, d’un nourisson ou d’un nouveau né en arrêt cardio-respiratoire avant de passer l’alerte ?

A
  • 5 insufflations + 5 cycles RCP 30/2 pour un noyé
  • 5 insufflations + 10 cycles RCP 15/2 pour les autres
112
Q

Quels sont les 3 types de causes d’une détresse neurologique ?

A
  • traumatiques
  • non traumatiques
  • réflexes
113
Q

Citer 4 signes d’un trouble ou d’une détresse neurologique:

A
  • perte de connaissance
  • troubles de la conscience
  • coma
  • convulsions
  • diminution ou perte de sensibilité
  • diminution ou perte de motricité
  • anomalie des réactions pupillaires
  • altération de la parole
  • trouble du comportement
  • céphalées inhabituelles
  • troubles de l’équilibre
114
Q

Quelles sont les causes d’une détresse respiratoire ?

A
  • une insuffisance d’O2 dans l’air inspiré
  • une insuffisance du débit d’air dans les poumons
  • une perturbation des échanges gazeux alvéolaires
  • une perturbation des échanges gazeux cellulaires
  • une atteinte des commandes nerveuses de la respiration
115
Q

Citez 4 signes respiratoires d’une détresse respiratoire:

A
  • polypnée, respiration rapide et superficielle
  • bradypnée
  • impossibilité ou difficulté à parler qui peut être évaluée par la capacité de la victime à compter jusqu’à 10 sans reprendre sa respiration (très grave si inférieur à 5)
  • battements des ailes du nez
  • tirage
  • balancement thoraco-abdominal
  • bruits respiratoires anormaux
  • baisse de la saturation en O2
116
Q

Quelle est la position d’attente d’une victime consciente lors d’une détresse respiratoire ? Que doit-on lui interdire ?

A
  • Mettre impérativement en position assise toute victime consciente et ne jamais l’allonger
  • Laisser au repos strict, interdire tout effort
117
Q

L’obstruction des voies aériennes peut être :

A
  • totale (ou quasi-totale)
  • partielle
118
Q

Quels sont les signes d’une obstruction totalle des voies aériennes ?

A
  • ne peut plus parler ou fait un signe « oui » de la tête lorsqu’on lui demande si elle s’étouffe
  • ne peut pas crier s’il s’agit d’un enfant
  • aucun son n’est audible hormis, parfois, le bruit de l’effort respiratoire (obstruction quasi-totale)
  • garde la bouche ouverte
  • ne peut pas tousser
  • ne peut pas respirer ou fait des efforts respiratoires sans que l’air ne sorte ou ne rentre
119
Q

Quelle est la conduite à tenir, pour l’adulte et l’enfant, lors d’une obstruction totale des voies aériennes ?

A
  • Laisser la victime dans la position où elle se trouve, en général debout ou assise
  • Donner de 1 à 5 « claques » vigoureuses dans le dos
  • Réaliser 1 à 5 compressions abdominales (manoeuvre de Heimlich), en cas d’inefficacité des « claques » dans le dos
  • Vérifier l’efficacité des manoeuvres de désobstruction par:- le rejet du corps étranger ;- l’apparition d’une toux chez l’adulte et de cris ou de pleurs chez l’enfant et le nourrisson ;- la reprise de la respiration
  • Calmer et rassurer la victime en lui parlant, après rejet du corps étranger
  • Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire
  • Contacter la coordination médicale
120
Q

Quel est le cas particulier lors d’une obstruction totale des voies aériennes chez une victime obèse ou une femme enceinte ?

A

les compressions abdominales seront remplacées par des compressions thoraciques

121
Q

Quel est le cas particulier lors d’une obstruction totale des voies aériennes chez un nourisson ?

A

les compressions abdominales seront remplacées par des compressions thoraciques identiques à celles de la réanimation cardio-pulmonaire mais réalisées plus lentement et plus profondément

122
Q

Quelles sont les 3 premières étapes lors d’une obstruction totale des voies aériennes lorsque la victime est devenue inconsciente ?

A
  • Allonger au sol
  • RCP d’emblée avec cardiopompe, canule oro-pharyngée (si besoin chez NRS et NN) et DSA, en débutant par les compressions thoraciques
  • Rechercher dans la bouche la présence du corps étranger après chaque série de compressions thoraciques
123
Q

Quelle est la conduite à tenir lors d’une obstruction partielle des voies aériennes ?

A
  • Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux (souvent assise)
  • Encourager la victime à tousser pour expulser le corps étranger tout en la rassurant
  • Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire
  • Réaliser un bilan secondaire
  • Contacter la coordination médicale
  • Surveiller la respiration de la victime, en permanence
  • Préparer la médicalisation de la victime, si nécessaire
  • Transporter la victime en milieu hospitalier, systématiquement
124
Q

Quels sont les 3 signes principaux d’un arrêt respiratoire ?

A
  • l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions
  • l’arrêt de la respiration
  • la présence d’un pouls carotidien encore perceptible
125
Q

Quelle est la conduite à tenir pour un victime en arrêt respiratoire ?

A
  • Sauvegarde
  • Conscience: La victime est inconsciente
  • Respiration : La victime ne respire pas
  • Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé en étant particulièrement attentif aux réactions éventuelles de la victime (mouvements, toux, reprise de la respiration)
  • Circulation : La victime présente un pouls
  • Réaliser des cycles de 10 insufflations
126
Q

Qu’est ce qu’un collapsus ?

A

une hypotension artérielle associée à une tachycardie (c’est la conséquence d’une défaillance circulatoire aiguë)

127
Q

Qu’est ce qu’un choc cardiogénique ?

A

Il s’agit d’une défaillance de la pompe cardiaque

128
Q

A quoi peut être due un choc cardiogénique ?

A
  • un « vieillissement » du myocarde
  • la destruction d’une partie du myocarde (infarctus ou maladie)
  • l’absorption de médicaments pouvant être toxiques pour le coeur (antidépresseurs, anti-arythmiques)
  • une atteinte traumatique du coeur
  • un trouble du rythme cardiaque
129
Q

Qu’est ce qu’un choc hypovolémique ?

A

Il s’agit d’une perte importante des liquides circulant dans l’organisme

130
Q

A quoi peut être due un choc hypovolémique ?

A
  • une hémorragie interne ou externe
  • une brûlure étendue
  • une déshydratation aiguë
131
Q

A partir de combien de litres de sang un adulte commence-t-il à ressentir les effets d’un saignement ?

A

un adulte ne commence à ressentir les effets d’un saignement qu’à partir d’environ 750 ml de sang

132
Q

Qu’est ce qu’un choc anaphylactique ?

A

Il s’agit d’une vasodilatation générale déclenchée par la libération d’histamine lors d’une réaction allergique

133
Q

Qu’entraîne un choc anaphylactique ?

A
  • une baisse de la pression artérielle
  • une augmentation de la perméabilité des capillaires sanguins avec une fuite de liquide vers les tissus et l’apparition d’oedèmes
134
Q

Qu’est ce qu’un choc septique ?

A

Il s’agit de la conséquence cardio-vasculaire de la libération de toxines microbiennes lors d’une infection sévère

135
Q

Qu’entraîne un choc septique ?

A
  • une atteinte du myocarde qui a du mal à se contracter
  • une dilatation de tous les vaisseaux sanguins entraînant une baisse de la pression artérielle. Elle est souvent associée à une paralysie des muscles lisses des vaisseaux sanguins qui empêchent la vasoconstriction spontanée ou provoquée par l’injection de médicaments (ce phénomène est appelé vasoplégie)
  • une augmentation de la perméabilité des capillaires sanguins avec une fuite de liquide vers les tissus et l’apparition d’oedèmes
136
Q

Citer 4 signes généraux d’un trouble ou d’une détresse circulatoire ?

A
  • signes circulatoires (exprimant la défaillance de l’appareil circulatoire) :
    • tachycardie, bradycardie, arythmie
    • pouls mal frappé, voire imperceptible, d’abord au niveauradial puis au niveau carotidien (arrêt circulatoire)
    • pression artérielle basse
    • temps de recoloration cutanée allongé
    • sensation de soif
  • aspect de la peau (évocateur d’une vasoconstriction) :
    • pâleur cutanée
    • froideur cutanée en particulier des extrémités
    • marbrures
    • conjonctives décolorées
    • sueurs
137
Q

Quelle est la position d’attente pour une victime consciente présentant un trouble ou une détresse circulatoire ? Que doit- on lui interdire ?

A
  • Allonger la victime, sauf cas particuliers
  • Laisser au repos strict, interdire tout effort
  • Ne pas donner à boire (risque lors d’une éventuelle anesthésie ultérieure)
138
Q

A quoi est due l’augmentation des chances de survie pour une victime qui présente un arrêt cardiaque ?

A
  • si l’alerte est rapide
  • si une RCP est réalisée dans les plus brefs délais
  • si la défibrillation automatisée est mise en oeuvre précocement
139
Q

Que permet la réanimation cardio pulmonaire ?

A
  • de suppléer la respiration défaillante par une respiration artificielle
  • de suppléer l’arrêt de la circulation sanguine par des compressions thoraciques régulières
  • de normaliser éventuellement un fonctionnement anarchique du coeur grâce à un choc électrique délivré par un DAE
140
Q

A quel moment place-t-on le DAE lors d’une réanimation cardio pulmonaire ?

A

dès que possible. (plus de règle +/- 5 min)

141
Q

Quels sont les 3 types d’hémorragie ?

A
  • L’hémorragie externe
  • L’hémorragie interne
  • L’hémorragie interne extériorisée
142
Q

Donner la définition d’une hémorragie externe.

A

L’hémorragie externe est un épanchement de sang abondant et visible, qui s’écoule en dehors des vaisseaux, au travers d’une plaie et qui ne s’arrête pas spontanément.

143
Q

Qu’est ce qu’une épistaxis ?

A

Hémorragie interne extériorisée au niveau du nez.

144
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne extériorisée au niveau de l’oreille ?

A

ottoragie

145
Q

Qu’est ce qu’une hématémèse ?

A

Hémorragie interne extériorisée au niveau de la bouche

146
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne extériorisée par crachement de sang pendant une toux ?

A

hémoptysie

147
Q

Qu’est ce qu’une métrorragie ?

A

Hémorragie interne extériorisée au niveau du vagin en dehors des règles

148
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne extériorisée au niveau du vagin pendant la période des règles ?

A

Ménorragie

149
Q

Qu’est ce que le melæna ?

A

sang noir, digéré d’odeur fétide

150
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne extériorisée au niveau de l’anus ?

A

rectorragie

151
Q

Qu’est ce qu’une hématurie ?

A

Hémorragie interne extériorisée au niveau de l’urètre

152
Q

Quels sont les cas, pour une plais hémorragique, ou l’on effectura un point de compréssion direct ?

A
  • de la carotide au niveau du cou
  • de l’artère fémorale au niveau du pli de l’aine
  • d’un membre arraché ou sectionné
153
Q

Quelle est la position et le temps d’attente pour une épistaxis ?

A

Asseoir la victime, tête penchée en avant et lui demander de comprimer la narine qui saigne avec son doigt, pendant 10 minutes.

154
Q

Quelle est la position d’attente pour une victime présentant une hématémèse ?

A

Allonger la victime sur le côté

155
Q

Quelle est la position d’attente pour une victime présentant une hémoptysie ?

A

Installer la victime en position assise ou l’allonger sur le côté, si elle présente un collapsus

156
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une métrorragie ou ménorragie ?

A
  • Estimer la quantité de sang perdue en demandant le nombre de garnitures changées, la présence ou non de caillots
  • Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les cuisses de la victime
157
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une rectorragie ?

A
  • Observer la couleur du sang : rouge (rectorragie) ou noir (melæna)
  • Conserver le sang en attendant l’arrivée éventuelle du médecin (dans les toilettes, ne pas tirer la chasse d’eau)
  • Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les fesses de la victime
158
Q

Expliquer le principe de la vaccination.

A

L’organisme apprend à reconnaître l’agent infectieux afin de ne pas se laisser infecter une deuxième fois. Cette réaction est à la base des vaccinations : le vaccin introduit dans l’organisme une partie inoffensive du microbe. En cas d’infection ultérieure, l’organisme le reconnaît, sécrète des anticorps adaptés et la maladie ne s’installe pas.

159
Q

Que veut dire SIDA ?

A

syndrome d’immunodéficience acquise

160
Q

Que veut dire VIH ?

A

virus de l’immunodéficience humaine

161
Q

Que faites vous en cas de projection de sang sur une plaie pendant une intervention ?

A
  • Nettoyer immédiatement la plaie à l’eau courante et au savon
  • Rincer à l’eau
  • Réaliser l’antisepsie en trempant la plaie dans une solution de Dakin® pendant au moins 10 minutes. Ce délai de contact est capital et ne doit en aucun cas être abrégé. Si le trempage n’est pas possible, appliquer une compresse imbibée de Dakin® pendant au moins 10 minutes
162
Q

Sur intervention, que doit entrîner pour le personnel toute suspicion de maladie respiratoire àcaractère contagieux ?

A

Sur intervention, toute suspicion de maladie respiratoire à caractère contagieux doit amener le personnel à s’équiper avec des moyens de protection adaptés.

163
Q

Citer 4 maladies qui sont susceptibles d’entraîner une contamination par voie respiratoire.

A
  • La méningite
  • La tuberculose
  • La grippe
  • La grippe aviaire
  • La grippe A
  • Le Sras (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère)
164
Q

Qu’est ce qu’un malaise ?

A

Un malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement de l’organisme, sans que le sujet qui l’éprouve puisse en identifier obligatoirement l’origine.

165
Q

Quelles sont les catégories de malaises ?

A
  • malaises graves
  • malaises bénins
166
Q

Quelles sont les trois formes distinctes de réactions de stress ?

A
  • le stress adaptatif
  • le stress différé
  • le stress dépassé
167
Q

Lors d’un stress dépassé quels sont les différents comportements inhabituels que l’on peut rencontrés ?

A
  • la sidération
  • ’agitation désordonnée
  • la fuite panique
  • les actions automatiques
168
Q

Citer 4 causes qui peuvent être à l’origine de comportements inhabituels.

A
  • les maladies :
    • hypoglycémie du diabétique pouvant aller jusqu’aux troubles de la conscience voire au coma
    • hypoxie
    • hypo ou hyperthermie
    • déshydratation (nourrisson, personnes âgées…)
    • tumeur cérébrale, accident vasculaire cérébral…
  • les traumatismes et leurs conséquences :
    • traumatismes crâniens
    • hémorragies graves
    • douleurs intenses générées par le traumatisme…
  • les prises de toxiques ou de médicaments (volontaires ou involontaires) :
    • l’alcool (intoxication aiguë ou sevrage)
    • les stupéfiants
    • les médicaments (arrêt brutal, surdosage, interactions médicamenteuses en particulier chez les personnes âgées).
  • un état de choc suite à un stress inhabituel
  • des troubles psychologiques ou psychiatriques
169
Q

Quels sont les comportements inhabituels les plus fréquents ?

A
  • l’angoisse
  • l’agitation
  • l’état de stupeur (sidération du stress dépassé)
  • l’agressivité ou la violence
170
Q

Qu’est ce que l’état d’incurie ?

A

incapacitée d’une victime à prendre soin d’elle.

171
Q

Quels sont les 2 risques majeurs pour une victime angoissée ?

A
  • un geste auto-agressif (blessures, comportement à risques, tentative de suicide…)
  • la décompensation d’une maladie sous-jacente (infarctus du myocarde, embolie pulmonaire, asthme, pathologie psychiatrique connue)
172
Q

Par quoi se traduit l’agitation ?

A

L’agitation se traduit par une hyperactivité (physique ou psychique) de la victime, d’intensité et de durée variable.

173
Q

Qu’est ce que l’état de stupeur ?

A

L’état de stupeur est une des formes aiguës que peut prendre l’angoisse lorsque les capacités d’adaptation de la victime sont dépassées par une situation inhabituelle et brutale.

174
Q

Quelle est la conduite à tenir en cas de victime violente ou agressive ?

A
  • Dire clairement que les secours sont là pour apporter aide et assistance
  • Maintenir un lien privilégié avec la victime, préférentiellement par un seul et même intervenant
  • Rester calme et essayer d’entrer en contact verbal
  • Rester vigilant vis-à-vis de la victime
  • Savoir se dégager de l’impact psychologique et ne pas riposter « en miroir » à la violence par de la violence verbale
  • Ne pas prolonger, ni soutenir le regard de la victime lors du contact visuel pour que celui-ci ne soit pas interprété comme une agression
175
Q

Qu’est ce qu’une intoxication ?

A

L’intoxication est un trouble engendré par la pénétration dans l’organisme d’une substance appelée toxique ou poison.

176
Q

Quelles sont les voies de pénétrations possibles pour une intoxication ?

A
  • digestive par ingestion
  • respiratoire par inhalation de gaz ou d’aérosols
  • cutanéo-muqueuse:
    • sur la peau ou les muqueuses, par pénétration (le produit toxique passe à travers la peau saine)
    • sous la peau ou à travers la peau et les muqueuses, par injection (venin, piqûre).
177
Q

Qu’est ce que le monoxyde de carbone ?

A

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz toxique, incolore, inodore, insipide de densité proche de l’air

178
Q

Que va faire le monoxyde de carbone lors d’une intoxication ?

A

Lors de l’intoxication, le CO va prendre la place de l’oxygène (02):

  • sur l’hémoglobine des globules rouges (l’oxyhémoglobine est remplacée par de la carboxyhémoglobine), ce qui entraîne une hypoxie néfaste sur le cerveau et le coeur
  • sur la myoglobine des muscles, ce qui entraîne un effet incapacitant
179
Q

De quoi dépend la gravitée d’une intoxication au monoxyde de carbone ?

A
  • la concentration en CO de l’atmosphère
  • du temps d’exposition qui devra être évalué
  • de la fréquence respiratoire
  • de l’état de santé de la victime
180
Q

Peut-on effectuer la mesure de la saturation en O₂ lors d’une intoxication au monoxyde de carbone ?

A

La mesure de la saturation en O2 ne doit pas être effectuée car l’appareil multiparamétrique ne différencie pas l’hémoglobine chargée en O2 de l’hémoglobine chargée en CO.

181
Q

Quels sont les signes à rechercher ou apprévier lors d’une intoxiacation au monoxyde de carbone ?

A
  • des signes généraux de détresse ou de trouble neurologique, respiratoire ou circulatoire, notamment un trouble de la conscience pouvant aller jusqu’au coma
  • des céphalées
  • des nausées ou des vomissements
  • des vertiges
  • une sensation de faiblesse ou de fatigue
  • des convulsions
  • des douleurs musculaires
182
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une intoxication au monoxyde de carbone ?

A
  • Extraire systématiquement la victime du local concerné, en prenant les mesures de protection qui s’imposent par des sauveteurs sous ARI si possible ou en apnée
  • Administrer systématiquement de l’oxygène au masque à haute concentration
  • Évaluer la gravité de l’intoxication sur les signes présentés, les particularités des victimes et adapter les gestes d’urgence
183
Q

Que provoque une intoxication par les fumées d’incendie ?

A
  • une atteinte générale de l’organisme par le CO2, le CO, le cyanure (HCN, qui bloque la respiration cellulaire) ainsi que d’autres substances chimiques
  • une atteinte pulmonaire
  • une irritation des muqueuses
184
Q

Quel est l’antidote du cyanure et ou peut-on en trouver en cas d’intoxication ?

A

l’hydroxocobalamine (Cyanokit®) présent dans les moyens médicalisés

185
Q

Quels sont les signes spécifiques à rechercher ou apprécier pour une insolation ?

A
  • des céphalées
  • une température corporelle moyennement élevée (< 40 °C)
  • une peau sèche, rouge et très chaude
  • des nausées et vomissements
  • des vertiges et une photophobie
  • des troubles du comportement (obnubilation, état délirant…)
  • une somnolence
186
Q

Quels sont les signes spécifiques à rechercher ou apprécier pour un épuisement lié à la chaleur ?

A
  • des céphalées
  • des sueurs importantes présentes ou ayant existé
  • une fatigue intense
  • des nausées
  • des vertiges
  • une température moyennement élevée (< 40 °C)
  • une peau pâle et moite
  • des dépôts blanchâtres de sel sur la peau
187
Q

Quels sont les 2 types de coup de chaleur que l’on peut rencontrés ?

A
  • coup de chaleur d’exercice
  • coup de chaleur d’ambiance
188
Q

Quels sont les signes spécifiques à rechercher ou apprécier pour un coup de chaleur ?

A
  • des crampes musculaires (perte de sel importante) et surtout des contractures musculaires
  • un arrêt de la transpiration, caractéristique du coup de chaleur
  • une brusque augmentation de la température, en général supérieure à 41 °C
  • une peau rouge, sèche et brûlante
  • des troubles du comportement agitation (agressivité, délire…)
  • des troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma avec souvent des convulsions du fait de l’hyperthermie
  • une détresse circulatoire (avec un pouls rapide puis imprenable) qui s’installe rapidement
189
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une insolation ?

A
  • Installer la victime dans un endroit frais et à l’abri
  • Respecter la position qu’elle adopte spontanément, si elle est consciente
  • Déshabiller la victime complètement si possible, à l’exclusion des sous-vêtements
  • efroidir au moyen de linges humides posés sur le corps
  • Donner à boire, de l’eau, par petites gorgées, seulement si la victime est consciente et ne vomit pas
190
Q

Quelle est la conduite à tenir pour un coup de chaleur ?

A
  • Installer la victime dans un endroit frais et abrité
  • Respecter la position qu’elle adopte spontanément, si elle est consciente
  • Contrôler la température régulièrement
  • Demander un renfort médicalisé en urgence
  • Déshabiller complètement, à l’exclusion des sous vêtements
  • Refroidir en mouillant la victime et en la ventilant :
    • préférentiellement avec les éléments du « lot canicule »
    • en l’absence ou en complément avec des linges humides sur le corps, de la glace aux plis de l’aine et au creux des aisselles
  • Donner à boire de l’eau, par petites gorgées, seulement si la victime est consciente et ne vomit pas
191
Q

Quels sont les critères qui permettent d’établir la gravité d’une plaie ?

A
  • le mécanisme de formation
  • le type et la profondeur
  • la localisation et les complications possibles
192
Q

Quelles sont les 4 catégories de plaie ?

A
  • l’écorchure ou éraflure
  • la coupure
  • la plaie punctiforme
  • la plaie délabrante, ou lacération
193
Q

Que peut entraîner une plaie suivant sa localisation ?

A
  • une atteinte vitale
  • une atteinte fonctionnelle
  • une infection localisée ou généralisée (septicémie)
194
Q

Qu’est ce qu’une plaie simple ?

A

Une plaie est considérée comme simple lorsqu’il s’agit d’une écorchure, d’une éraflure ou d’une coupure unique, peu profonde, non hémorragique

195
Q

Qu’est ce qu’une plaie sérieuse ?

A

Une plaie est considérée comme sérieuse dès :

  • qu’elle présente un saignement abondant mais contrôlable par une compression manuelle et un pansement compressif
  • qu’elle est pénétrante au niveau :
    • de la face
    • de la main
    • du pied
    • d’une articulation
    • de l’oeil
    • d’un orifice naturel
  • qu’il existe un corps étranger dans la plaie ou qu’elle est en regard d’un foyer de fracture
196
Q

Qu’est ce qu’une plaie grave ?

A

Une plaie est considérée comme grave dès:

  • qu’elle est pénétrante au niveau :
    • du cou
    • du thorax
    • de l’abdomen
  • qu’elle est associée à un délabrement des masses musculaires
  • qu’elle s’accompagne d’une hémorragie artérielle
197
Q

Que fait-on en présence d’une plaie thoracique ?

A

protéger par un pansement non occlusif (risque d’aggravation d’un pneumothorax)

198
Q

Que fait-on en présence d’une éviscération ?

A

ne pas remettre les organes en place, recouvrir au moyen d’un emballage stérile humidifié avec du sérum physiologique (sauf chez le nouveau né et le nourrisson où les compresses sont appliquées sans sérum en raison du risque d’hypothermie)

199
Q

Quelles sont les risques d’une brûlure ?

A
  • d’une détresse circulatoire par perte de liquide (plasma)
  • d’une détresse respiratoire par brûlure des voies aériennes due à l’inhalation de gaz chauds et intoxication par les fumées d’incendie
  • de douleurs sévères
  • d’une infection dans les jours qui suivent
  • de séquelles esthétiques et fonctionnelles nécessitant de nombreuses greffes et des mois d’hospitalisation
200
Q

Quels sont les critères qui permettent d’établir la gravité d’une brûlure ?

A
  • la cause
  • la profondeur
  • l’étendue
  • la localisation
  • l’âge et les antécédents
201
Q

Quelle peuvent être les origines d’une brûlure ?

A
  • thermique (chaleur, froid)
  • électrique (électrisation ou électrocution, foudre)
  • chimique (acides, bases)
  • mécanique (frottements)
  • radiante ou irradiante (soleil, radioactivité)
202
Q

Qu’est ce qu’une brûlure du 1er degré ?

A

atteinte superficielle, seul l’épiderme est lésé. Il va se reconstituer naturellement en quelques jours. La peau est rouge, chaude, douloureuse et sèche (coup de soleil).

203
Q

Qu’est ce qu’une brûlure du 2ème degré ?

A

atteinte plus profonde de la peau qui touche l’épiderme et une partie du derme. Elle s’accompagne d’une douleur en général intense.

Elle est caractérisée par la présence de cloques appelées phlyctènes qui peuvent être:

  • uniques ou multiples
  • plus ou moins étendues
  • fermées et contenant un liquide clair
  • rompues avec un aspect rougeâtre et suintant.
204
Q

Qu’est ce qu’une brûlure du 3ème degré ?

A
  • La brûlure du 3e degré est une atteinte très profonde de la peau où toutes les couches sont touchées, ce qui la rend peu douloureuse voire indolore (atteintes des terminaisons nerveuses).
  • L’épiderme et le derme sont détruits.
  • La peau est dure, cartonnée ressemble à de la cire et peut être pâle, presque blanche (les capillaires sanguins sont détruits), brunâtre ou de couleur chamois.
  • Une brûlure du 3e degré ne peut pas cicatriser seule et nécessite une greffe quelle que soit sa superficie.
205
Q

Qu’est ce que la carbonisation ?

A

stade ultime d’atteinte des tissus. La peau et les tissus situés au dessous sont détruits et ressemblent à du charbon

206
Q

Qu’est ce que la règle des 9 de Wallace ? La décrir.

A

Chez l’adulte, si la victime présente des brûlures étendues, l’évaluation de la surface brûlée, se fait au moyen de la règle des 9 de Wallace :

  • chaque membre supérieur représente 9 %
  • chaque membre inférieur représente 18 %
  • le tronc (thorax et l’abdomen) représente 18 % par face
  • la tête représente 9 %
  • les parties génitales représentent 1 %
207
Q

Qu’est ce qu’une brûlure simple ?

A
  • une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire, sauf si elle est très étendue particulièrement chez l’enfant et le nourrisson
  • une brûlure du second degré d’origine thermique dont la surface totale représente moins de la moitié de la face palmaire de la main de la victime (0,5 %) et qui ne présente pas les critères de gravité suivants :
    • brûlure du visage
    • brûlure du cou
    • brûlure de l’oeil
    • brûlure des mains
    • brûlure des plis de flexion
    • brûlure à proximité d’un orifice naturel
    • brûlure localisée au niveau des voies aériennes supérieures
208
Q

Qu’est ce qu’une brûlure sérieuse ?

A
  • une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire très étendue particulièrement chez l’enfant et le nourrisson
  • une brûlure du 2e degré d’origine thermique dont la surface totale est supérieure à 0,5 % et inférieure à :
    • 5 % chez le nourrisson
    • 10 % chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans
    • 15 % chez l’adulte
  • une brûlure qui présente les critères de gravité suivants :
    • brûlure du visage
    • brûlure du cou
    • brûlure de l’oeil
    • brûlure des mains
    • brûlure des plis de flexion
    • brûlure à proximité d’un orifice naturel
209
Q

Qu’est ce qu’une brûlure grave ?

A
  • une brûlure du 2e degré dont la surface totale est supérieure à :
    • 5 % chez le nourrisson
    • 10 % chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans
    • 15 % chez l’adulte.
  • ou qui présente les critères de gravité suivants :
    • brûlure circulaire
    • brûlure localisée au niveau des voies aériennes supérieures
  • une brûlure du 3e degré quelle que soit sa surface ou sa localisation
210
Q

Quelle est la conduite à tenir pour le refroidissement d’une brûlure grave ?

A

Ne pas refroidir les brûlures dont la surface totale dépasse 5 % chez le nourrisson, 10 % chez l’enfant et l’adulte de plus de 60 ans, et 15 % chez l’adulte.

Refroidir 10 min chez l’adulte et 5 min pour les autres.

211
Q

Quelle est la conduite à tenir dans le cas d’une personne en feu ?

A
  • L’empêcher de courir
  • La rouler au sol
  • Abattre les flammes à l’aide :
    • d’un vêtement ou d’une couverture
    • d’un extincteur hydraulique de couleur verte, à l’exception de tout autre
    • d’une lance en jet diffusé
212
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une parturiante lorsque l’accouchement n’est pas imminent ?

A
  • Administrer de l’O2, par inhalation
  • Allonger systématiquement la mère sur le côté. Si on la laisse sur le dos, le foetus peut comprimer la veine cave inférieure
  • Transporter en milieu hospitalier, en utilisant, si nécessaire et sur ordre de la coordination médicale, les avertisseurs sonores et lumineux
213
Q

Quelle est la conduite à tenir pour la préparation de l’accouchement ?

A
  • Préparer l’O2, l’insufflateur manuel pédiatrique et un masque d’inhalation pour la mère
  • Mettre en place le matériel d’aspiration avec une sonde pédiatrique
  • Préparer le set d’accouchement
  • Mettre des gants à usage unique propres
  • Maintenir tiède des serviettes de bain propres et sèches
  • Prévoir une bassine pour recueillir les liquides corporels et le placenta
  • Préparer la mère
  • Mettre en place le multiparamétrique si l’urgence le permet
  • Si possible, faire uriner la patiente afin de vider la vessie
214
Q

Quelles sont les 3 étapes de l’accouchement ?

A
  • travail
  • expulsion
  • élivrance
215
Q

Quels sont les éléments à apprécier lors de la naissance d’un nouveau-né ?

A
  • sa respiration
  • on cri
  • Son tonus (mouvements spontanés des membres)
216
Q

Que faut-il faire pour lutter contre l’hypothermie du nouveau-né ?

A

Mettre le nouveau-né dans le sac en polyéthylène et l’envelopper dans une couverture isothermique si la température extérieure l’exige

217
Q

A quelle distance de l’implantation de l’ombilic place-t-on le premier et le deuxième clamp lors de la naissance d’un nouveau né ?

A

Placer le premier clamp à environ 10 à 15 cm de l’implantation de l’ombilic et le deuxième à environ 3 à 5 cm du premier.

218
Q

Qu’est ce que la traumatologie ?

A

La traumatologie est l’étude des atteintes physiques de l’organisme résultant d’une action extérieure violente et soudaine

219
Q

Comment peut être le mécanisme d’un traumatisme ?

A
  • pénétrant (il est dû à une plaie par arme blanche, par arme à feu, suite à un empalement ou par criblage. Les organes sont directement lésés sur la trajectoire de l’objet vulnérant et la gravité dépend des structures atteintes (coeur, gros vaisseaux…))
  • contondant (il est dû à un choc sans pénétration)
    • par compression
    • par cisaillement
220
Q

Qu’est ce qu’une entorse ?

A

Les entorses correspondent à une lésion traumatique d’une articulation, avec élongation, déchirure ou arrachement d’un ou de plusieurs ligaments. Toutefois, les surfaces articulaires sont toujours au contact l’une de l’autre

221
Q

Quels sont les 2 types d’entorses ?

A
  • l’entorse simple qui correspond à un étirement modéré des ligaments
  • l’entorse grave qui correspond à une rupture partielle ou totale des ligaments, voire à un arrachement osseux
222
Q

Lors de la recherche des signes d’une entorse, que traduit un hématome ?

A

un hématome traduit une entorse grave

223
Q

Qu’est ce qu’une luxation ?

A

Les luxations correspondent à une lésion traumatique d’une articulation avec perte complète et permanente des rapports articulaires normaux. L’articulation est déboîtée

224
Q

Qu’est ce qu’une fracture ?

A

Les fractures sont une rupture totale ou partielle d’un os

225
Q

Quels sont les trois types de mécanismes qui peuvent être à l’origine d’une fracture ?

A
  • mécanisme direct
  • mécanisme indirect
  • mécanisme par torsion
226
Q

Quels sont les points qui indiquent le présence d’une fracture compliquée ?

A
  • une angulation importante (fracture déplacée)
  • une plaie en regard du foyer de fracture ou un délabrement des parties musculaires (fracture ouverte qui peut être causée par l’os lui-même ou par l’objet ayant entraîné la fracture)
  • des lésions des structures adjacentes (atteinte des nerfs, des muscles ou des vaisseaux sanguins)
  • si l’os est cassé en un ou plusieurs endroits (fractures 5 multiples)
227
Q

Peut-on réaliser un réalignement de membre lors d’une fracture déplacée ?

A

Le réalignement d’un membre se fait, chaque fois que possible, en présence d’un médecin.

En son absence, le réalignement d’une fracture de l’avant-bras ou de la jambe ne sera réalisé qu’après accord du médecin coordinateur

228
Q

Que peut entraîner une fracture du fémur ?

A
  • une détresse circulatoire par une hémorragie de 0,8 à 1 litre de sang à l’intérieur de la cuisse
  • un risque d’embolie graisseuse (par passage de particules graisseuses dans la circulation sanguine)
229
Q

Par quoi se caractérise une fracture du fémur ?

A
  • un raccourcissement du membre inférieur
  • une rotation du membre avec le pied tourné vers l’extérieur
  • une douleur au pli de l’aine
230
Q

A quoi est due la gravité des lésions du rachis ?

A

La gravité des lésions du rachis est due à la possibilité d’atteinte de la moelle épinière qu’il protège

231
Q

Lors d’un traumatisme, dans quels cas une lésion de la moelle épinière doit être fortement suspectée ?

A
  • une victime de plus de 65 ans
  • un accident de la circulation
  • une chute d’une hauteur supérieure à la taille de la victime
  • des fourmillements des extrémités
  • une douleur ou une contracture de la nuque ou du dos
  • un déficit sensitif ou moteur du tronc ou des membres
  • des troubles de la conscience ou une intoxication
  • d’autres douleurs pouvant masquer l’atteinte du rachis
  • une atteinte évidente de la tête ou de la nuque
232
Q

Qu’est ce qu’une amputation ?

A

L’amputation est l’ablation d’une extrémité du corps suite à un traumatisme ou un acte chirurgical. Celle-ci peut être incomplète.

233
Q

Que permet la conservation par le froid d’un membre arraché ?

A

La conservation par le froid de la section arrachée permet une meilleure préservation des cellules et augmente les chances de succès de la réimplantation.

234
Q

Que note-t-on sur l’emballage contenant un membre sectionné ?

A

Mettre le nom de la victime et l’heure de survenue de la section sur l’emballage contenant la partie de membre sectionnée

235
Q

Quelle doit être la tenue des personnels lors d’un secours routier lorsqu’ils sont au contact de la victime ?

A
  • de la veste SPF1 ou de la parka
  • du gilet de sécurité haute visibilité
  • de gants à usage unique
  • du casque si les risques l’imposent
236
Q

Quelle doit être la tenue des personnels lors d’un secours routier lorsqu’ils interviennent sur le véhicule ?

A
  • de la veste SPF1 ou de la parka
  • du gilet de sécurité haute visibilité
  • des gants de déblai
  • du casque
237
Q

Quelle est la tenue du personnel lors des manoeuvres de désincarcération ?

A

Le port de la tenue de feu est imposé lors des manoeuvres de désincarcération

238
Q

Qu’est ce que l’écureuil en secours routier ?

A

L’écureuil est le personnel engagé à l’intérieur du véhicule afin de reprendre le maintien de la tête

239
Q

Qu’est ce que la cueuillette en secours routier ?

A

La cueillette de la victime consiste à l’extraire du véhicule.

240
Q

Qu’est ce que l’ACT ?

A

L’attelle cervico-thoracique

241
Q

Que fait-on pour préparer l’action du camion de désincarcération ?

A
  • couper les ceintures
  • ouvrir les portières, le coffre si possible (sans faire bouger le véhicule)
  • commencer à dégarnir seulement aux endroits de coupe selon la technique choisie par le COS afin de découvrir les cartouches pyrotechniques des sécurités passives et faciliter le travail des cisailles
  • déposer le pare-brise si nécessaire
242
Q

Qu’est il indispensable de faire lors de lésions de l’appareil locomoteur ?

A

Il est indispensable de limiter les mouvements et d’immobiliser toute atteinte de l’appareil locomoteur avant tout déplacement et tout transport, sauf en cas de danger imminent.

243
Q

Quels sont les matériels d’immobilisation présents dans les VSAV ?

A
  • le collier cervical
  • la planche d’immobilisation synthétique normalisée avec immobilisateur de tête (PISN ou plan dur)
  • l’attelle cervico-thoracique
  • le matelas immobilisateur à dépression
  • les écharpes
  • les attelles à dépression
  • les attelles en traction
244
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de l’épaule ?

A

Écharpe oblique

245
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme du bras ou du coude ?

A
  • Attelle de bras à dépression associée à une contre écharpe
  • écharpe simple et contre écharpe
246
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de l’avant-bras ?

A
  • Attelle de bras à dépression
  • écharpe simple
247
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de la cheville, de la jambe ou du genou ?

A

Attelle de jambe à dépression

248
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de la cuisse ?

A

Attelle en traction

MID

249
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme Traumatisme de la hanche ?

A

MID

250
Q

Quels sont les principes pour l’immobilisation correct d’un segment de membre ?

A
  • utiliser l’attelle ou le moyen d’immobilisation le plus approprié
  • immobiliser aussi les articulations situées au-dessus et au-dessous de la lésion
251
Q

Dans quels cas arrête-t-on immediatement le réalignement d’un membre ?

A
  • s’il existe une résistance au réalignement
  • si la douleur provoquée devient intolérable pour la victime
252
Q

Par quoi débute une immobilisation du rachis cervical ?

A

la prise en charge débute par une immobilisation du rachis cervical au moyen d’un maintien de la tête, précédé si nécessaire, par une remise de la tête en position neutre

253
Q

Peut-on pratiquer une RCP sur un brancard dit “principal” ?

A

La zone du thorax est rigide pour permettre de réaliser une RCP

254
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un pont néerlandais à 3 équipiers ?

A
  • Victime malade ou blessée non suspectée d’une lésion de la colonne vertébrale
  • Si la corpulence de la victime permet un relevage à 3
255
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un pont simple ?

A
  • Victime malade ou blessée non suspectée d’une lésion de la colonne vertébrale
  • Si la corpulence de la victime permet un relevage à 3
256
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un pont néerlandais à 4 équipiers ?

A
  • Victime suspectée d’un traumatisme de la colonne vertébrale
  • Victime de forte corpulence
257
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un pont amélioré ?

A
  • Victime suspectée d’un traumatisme de la colonne vertébrale
  • Victime de forte corpulence
258
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un brancard cuillère ?

A
  • Victime suspectée d’un traumatisme du rachis, du col du fémur ou polytraumatisé en vue de l’installer sur un matelas immobilisateur à dépression
  • Impossibilité de réaliser un pont simple ou amélioré
259
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on une alèse portoir ?

A
  • Transporter une victime sans atteintes graves par des passages inaccessibles à un brancard
  • Victime sans atteintes graves mais trop lourde pour être relevée selon les méthodes classiques
  • Pour faciliter un changement prévisible de brancard
260
Q

Dans quel sens place-t-on une couverture de survie pour protéger la victime du froid extérieur ?

A

pour protéger la victime du froid extérieur et conserver sa température, il faut mettre la face dorée de son côté. La propre chaleur de la victime est alors piégée (effet de serre)

261
Q

Dans quel sens place-t-on une couverture de survie pour protéger la victime des rayonnements du soleil ?

A

pour protéger la victime des rayonnements du soleil, la couverture peut servir d’écran à condition que la face dorée soit dirigée vers l’extérieur et qu’il y ait un espace suffisant pour permettre la circulation de l’air et limiter l’effet de serre

262
Q

Que fait-on si l’état de la victime s’aggrave lors du transport ?

A
  • Immobiliser le véhicule sur le bord de la chaussée dans un endroit sûr
  • Rechercher de nouveau la présence d’une détresse vitale
  • Adapter la conduite à tenir
  • Informer immédiatement le médecin coordinateur
263
Q

Quels sont les types de contaminations ?

A
  • par contact
    • direct
    • indirect
  • par voie aéroportée ◦ par de fines gouttes d’eau ◦ par de petites particules en suspension dans l’air (aérosols)
  • par ingestion
  • par vecteurs :
    • mouches
    • moustiques
    • parasites…
264
Q

En quoi consiste la désinfection ?

A

La désinfection consiste à éliminer les germes de manière à empêcher la transmission de micro-organismes susceptibles de provoquer des maladies (micro-organismes pathogènes)

265
Q

De quoi dépend le risque infectieux ?

A
  • du type de victime
  • de la charge de travail
  • du respect des précautions d’hygiène et d’asepsie
  • de l’entretien
  • de l’utilisation du véhicule
266
Q

Par quoi passent les règles d’hygiène individuelles ?

A
  • une hygiène corporelle irréprochable
  • une hygiène vestimentaire stricte
  • le lavage et la désinfection des mains
267
Q

Quelles sont les 3 règles fondamentales des protocoles de désinfection ?

A
  • le nettoyage doit toujours s’effectuer du plus propre vers le plus sale
  • on ne peut désinfecter que ce qui est propre
  • l’effet de cette désinfection est optimisé s’il n’y a pas de rinçage (persistance du produit, effet de rémanence)
268
Q

Dans le cadre d’interventions particulières, dans quel cas le protocole de désinfection mensuel doit-il obligatoirement être appliqué ?

A
  • victime présentant une maladie ou une suspicion de maladie soumise à déclaration telle que :
    • méningite
    • toxi-infection alimentaire collective (TIAC)
    • tuberculose
    • et plus rarement en métropole (choléra, diphtérie, fièvre hémorragique, fièvre jaune, typhus)
  • victime présentant une infection avec une bactérie multirésistante identifiée (bactérie résistante à tous les traitements antibiotiques)
  • sur ordre de la coordination médicale
269
Q

Quels sont les 2 groupes distincts dans lesquels peuvent être classés les déchets produits au cours d’une intervention de secours à victime ?

A
  • les déchets assimilables à des ordures ménagères (DAOM)
  • les déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI)
270
Q

Quelles sont les 4 situations principales en ce qui concerne le risque biologique sur intervention ?

A
  • les accidents d’exposition au sang (AES) et aux liquides biologiques
  • les ectoparasites (poux et gale)
  • les interventions où la victime a contracté une maladie contagieuse par voie respiratoire
  • les interventions à caractère biologique dans le cadre des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC)
271
Q

Quelles sont les mesures particulières à prendre en présence d’une victime porteuse d’ectoparasites ?

A
  • renforcer le lavage simple des mains
  • s’équiper de surtenues jetables à usage unique type Poly Clean®, en plus des gants à usage unique
  • limiter les contacts avec la victime, en particulier avec la peau et les vêtements
  • isoler, dès que possible, la victime de son environnement en l’emballant dans une couverture isothermique et en la coiffant d’une charlotte
272
Q

Que veut dire SMV ?

A

situation à multiples victimes

273
Q

Que veut dire ORSEC ?

A

organisation de la réponse de sécurité civile

274
Q

Qu’est ce qu’une situation à multiple victime ?

A

Une situation à multiples victimes (SMV) se définit comme un accident ou une situation dont le nombre de victimes est plus élevé que celui que peut prendre en charge le premier engin ou le premier volume d’engins.

275
Q

Que veut dire:

  • AEL
  • ACEL
  • ACEM ?
A
  • accident à effet limité
  • accident catastrophique à effet limité
  • accident catastrophique à effet majeur
276
Q

L’organisation d’ensemble mise en place pour gérer une situation à multiples victimes obéit à quatre étapes :

A
  • reconnaissances et sauvetages
  • triage et stabilisation initiale
  • soins médicaux ou non
  • évacuation
277
Q

Que veut dire:

  • PRV
  • PMA
  • CAI ?
A
  • point de regroupement des victimes
  • poste médical avancé
  • centre d’accueil des impliqués
278
Q

Quelles sont les éxigences requises pour un poste médical avancé ?

A
  • sécurité
  • ergonomie
  • proximité
  • accessibilité
279
Q

Quelles sont les 4 catégorisations des victimes lors d’une SMV ?

A
  • DCD
  • UA
  • UR
  • impliqué
280
Q

Pour quoi est destiné le dégagement d’urgence ?

A
  • soustraire rapidement une victime à un danger réel, vital, immédiat et non contrôlable
  • dégager un passage pour accéder à d’autres victimes
  • déplacer rapidement vers un lieu plus adapté, une victime se trouvant dans un endroit ou dans une position qui ne permet pas la réalisation des gestes de secours
281
Q

Quels sont les points clés d’un dégagement d’urgence ?

A
  • Le dégagement doit être le plus rapide possible
  • La prise de risques de la part du sauveteur doit être mesurée
  • Les prises de la victime sont fermes et assurées
282
Q

Quels sont les points clés pour les claques dans le dos lors d’une désobstruction des voies aériennes ?

A
  • entre les omoplates
  • avec le talon de la main
  • de façon vigoureuse
283
Q

Quels sont les points clés pour les compressions abdominales lors d’une désobstruction des voies aériennes ?

A
  • effectuées avec les mains correctement positionnées et les bras écartés
  • dirigées vers le haut et vers l’arrière
  • effectuées avec une force de compression suffisante
284
Q

Quels sont les points clés pour la pose d’un garrot ?

A
  • il est posé au plus près de l’hémorragie
  • il est suffisamment serré (impossible de glisser un doigt dessous)
  • la compression qu’il exerce est permanente
285
Q

Quels sont les points clés de la pose d’un collier cervical ?

A
  • Le collier doit être de taille adaptée
  • Sa mise en place ne doit pas mobiliser le rachis
  • Une fois mis en place, le collier cervical doit être en contact avec l’angle de la mandibule et le sternum en avant, le haut du dos et la base de la tête en arrière, les clavicules et les épaules sur les côtés
  • Il ne doit en aucun cas gêner la respiration de la victime
286
Q

Quels sont les points clés pour l’aspiration de mucosités ?

A
  • Le sauveteur réalise une aspiration en se protégeant (gants, masques, lunettes)
  • L’aspiration est réalisée au moment du retrait de la sonde
  • L’aspiration est de courte durée
  • Le réceptacle de sécrétion à usage unique doit être conservé afin d’être montré par un médecin
287
Q

Quels sont les consignes à respecter pour l’utilisation et la manipulation de la bouteille d’oxygène ?

A
  • ne pas fumer
  • ne pas approcher une flamme
  • ne pas graisser
  • ne pas enduire de corps gras le visage de la victime
  • manipuler le matériel avec des mains propres, exemptes de graisse, de préférence porter des gants à usage unique
  • ne jamais se placer en face de la sortie du robinet lors de l’ouverture, mais toujours du côté opposé au manodétendeur, derrière la bouteille et en retrait
  • ne jamais ouvrir la bouteille en position couchée
  • ne jamais exposer la victime au flux gazeux
  • ne pas utiliser de générateur d’aérosol (laque, désodorisant…), de solvant (alcool, essence…) sur le matériel ni à proximité
288
Q

Quels sont les points clés pour la réalisation d’une ventilation artificielle ?

A
  • les voies aériennes doivent être libres (bascule de la tête en arrière; aspiration)
  • une étanchéité correcte doit être obtenue entre le masque et la face de la victime
  • chaque insufflation permet d’obtenir un début de soulèvement de la poitrine
  • l’insufflation dure 1 seconde environ
289
Q

Quel doit être l’enfoncement de la cage thoracique lors d’un massage cardiaque à la main pour l’adulte, l’enfant, le nourisson et le nouveau né ?

A

Elles doivent entraîner un enfoncement de 5 à 6 cm chez l’adulte et de 1/3 de l’épaisseur du thorax chez l’enfant, le nourrisson, le nouveau né

290
Q

Quels sont les points clés pour un massage cardiaque avec cardio pompe ?

A
  • La cardio-pompe doit être correctement positionnée sur un thorax dénudé
  • La compression est de 40 kg et la décompression de 10 kg
291
Q

Quels sont les points clés lors de l’utilisation du lot membre arraché ou sectionné ?

A
  • Les mains du sauveteur sont munies de gants stériles
  • Le membre arraché ou sectionné est :
    • protégé par un champ stérile
    • placé au froid sans contact direct avec la glace
292
Q

L’ACT est correctement installée si :

A
  • elle prend appuie sous les aisselles de la victime
  • elle est suffisamment serrée pour ne pas bouger ou glisser
  • la colonne vertébrale repose sur l’attelle
  • la tête de la victime est immobilisée en position neutre