comportement alimentaire Flashcards
Définition du comportement alimentaire ?
Désigne l’ensemble des conduites d’un individu vis-à-vis de la consommation d’aliments.
Lié à celui de l’eau et de la température corporelle, avec pour finalité le maintien de l’homéostasie, pour satisfaire nos besoins courants, les fonctions vitales (métabolisme de base) et avoir une certaine activité physique et intellectuelle.
Description de la période biberon….
Le comportement alimentaire est inné et au début de la vie (période biberon) il y a d’abord confusion faim-soif, puis différenciation.
Ce comportement est également affecté par de nombreux facteurs externes ou internes qui peuvent le pervertir vers une exagération ou au contraire une diminution dramatique.
Théorie du double centre ?
Découvertes réalisées dans les années 50, l’hypothalamus serait au centre du contrôle primaire de la faim et de la satiété.
Quels sont les 3 types de signaux ?
- Les signaux nerveux, qui empruntent les voies vagales, se déclenchent lors de l’arrivée des aliments dans l’estomac. Ils détectent par exemple les variations de la glycémie.
- Les signaux de type métabolique, eux transmettent directement au cerveau des informations sur l’état des substrats énergétiques lors de l’oxydation du glucose ou de la transformation des acides gras.
- les signaux hormonaux, protéines et peptides telle l’insuline, la leptine ou la ghréline secrétées respectivement par le pancréas, le tissu adipeux et l’estomac, informent les neurones de différentes zones de l’hypothalamus du bilan énergétique du corps. Ces mêmes neurones participent également à la régulation de la prise alimentaire.
Régions cérébrales de la régulation de la prise alimentaire ?
- L’hypothalamus latéral (HL) facilite l’action de manger.
- L’hypothalamus ventro-médian (HVM) inhibe cette même action.
Que provoque une lésion de l’hypothalamus latéral (HL) ?
Il contient des neurones sensibles au glucose et sa destruction provoque des aphagies (affection qui consiste en l’impossibilité de déglutir et à avaler la nourriture) et de l’adipsie (l’absence anormale de la sensation de soif).
Que provoque une lésion de l’hypothalamus ventro-médian (HVM) ?
En 1945, Hertherington et Ranson rapportèrent que les lésions bilatérales de l’HVM, engendraient de l’obésité chez les rates, singes, chiens, chats et humains.
- hyperphagie (du grec hyper: au delà et phagein: manger). donc la masse corporelle augmente.
Décrivez les effets antagonistes de HL et HVM ?
L’activité de HL renforce l’action des stimuli alimentaires positifs, facilite les réponses liées à l’action de manger et active dans l’organisme la mobilisation et l’utilisation des réserves nutritives.
L’activité de l’HVM renforce l’action des stimuli alimentaires qui provoquent l’aversion, facilite l’évitement de la nourriture et active les mécanismes d’entreposage et de conservation des réserves nutritives internes.
Des données indiquent que HL et HVM s’inhibent.
mutuellement.
Quelles sont les autres régions cérébrales impliquées dans le comportement alimentaire ?
- noyaux amygdaliens,
- le cortex frontal,
- locus niger (ou substance noire),
- Le faisceau nigro-strié,
- Les nerfs trijumeaux.
FSN ?
Faisceau Nigro-Strié : l’origine est située dans le locus niger du mésencéphale qui traverse l’hypothalamus latéral puis le
pallidum et aboutit dans l’ensemble putamen/noyau caudé.
Lésions du FSN ?
Provoque plusieurs symptômes d’une destruction de l’hypothalamus latéral.
Lésions des nerfs trijumeaux ?
Ressemblent à ceux qui on subi des lésions de HV.
Nuit sérieusement à l’ingestion de la nourriture et de l’eau, besoin de nourriture tendre.
Lésions des noyaux amygdaliens ?
Lésions bilatérales des sous-groupes cortico-médian provoque de l’aphagie.
Lésions bilatérales des noyaux amygdaliens de l’hyperphagie.
