2.8A Néoplasies d'origine lymphoïde (excluant la section sur les lymphomes) Flashcards
(150 cards)
Il existe deux grandes classes de néoplasies lymphoïdes. Quelles sont-elles ?
- Néoplasies des précurseurs lymphoïdes
- Néoplasies des lymphoïdes matures
2 entités néoplasiques existent parmi les néoplasies des précurseurs lymphoïdes. Quelles sont-elles ?
- Leucémie/lymphome lymphoblastique B
- Leucémie/lymphome lymphoblastique T
5 entités néoplasiques existent parmi les néoplasies lymphoïdes matures. Quelles sont-elles ?
- Néoplasies à cellules B matures
- Néoplasies à cellules T matures et NK
- Lymphomes hodgkiniens
- Maladies lymphoprolifératives post transplantation
- Néoplasies à cellules histiocytaires et dendritiques
Qu’est-ce qui définit une leucémie aigue lymphoïde ?
> 20 % de blattes lymphoïdes dans la moelle osseuse.
Lorsqu’il y a présence d’une masse et < 20 % de lymphoblastes dans la moelle, comment on appelle ça ?
Un lymphome
V ou F
On peut rarement rencontrer des lymphoblastes dans les lymphocytoses réactionnelles ou les syndromes mononucléosiques
F
On ne les rencontre jamais
V ou F
Dans 80 % des cas, un simple examen du frottis sanguin permet de suspecter la présence de lymphoblastes dans le sang périphérique
V
Quelle tranche d’âge de la population est le plus souvent atteinte par la LAL ?
Les jeunes enfants (80 % des cas de leucémie sont lymphoïdes)
La LAL existe-t-elle chez l’adulte ? Quelle est sa prévalence parmi les leucémies ?
20 % des leucémies aigues après l’âge de 20 ans.
À quoi ressemble la survie de la LAL chez l’enfant ?
Assez élevé. On parle de 80-90 % de CURABILITÉ.
Quelle est l’étiologie principale de la LAL ?
Elle est inconnue comme pour toutes les leucémies aigues.
V ou F
La LAL touche plus le sexe masculin
F
Elle touche également les deux sexes.
Il existe trois sous-type de LAL. Quels sont-ils et comment peut-on les distinguer ?
Ce sont les L1, L2 et L3 qui se distinguent par leur morphologie
Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques et morphologiques de la LAL-L1 ?
Elle touche le plus souvent les jeunes (80 %) et donne une population blastique très homogène
Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques et morphologiques de la LAL-L2 ?
Elle touche le plus souvent l’adulte (80 %) et donne une population blastique très HÉTÉROGÈNE
Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques de la LAL-L3 ?
Elle représente 3-4 % des LAL et touche autant l’enfant que l’adulte
Quelles sont les caractéristiques morphologiques de la LAL-L3 ?
On peut y voir une population de lymphocytes B MATURES à cytoplasme hyperbasophile, souvent vacuolé ressemblant beaucoup aux cellules retrouvées dans le lymphome de Burkitt
Qu’est-ce qu’il est primordial de savoir dans le diagnostic d’un sous-type de LAL ?
Savoir si la LAL est issue de précurseur B ou T. La morphologie cellulaire NE PERMET PAS cette distinction.
V ou F
La majorité des LAL origine des lymphocytes B immatures
V
Quel antigène portent à leur surface les lymphocytes B immatures dans la majorité des LAL ?
CD19
Qu’est-ce qui permet d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les LAL ?
La cytogénétique
La présence d’un certain chromosome augmente avec l’âge pour les patients atteints de LAL. Quel est ce chromosome ?
Le chromosome de Philadelphie (t9:22 et gène BCR-ABL). On l’observe chez jusqu’à 30 % des patients atteints de LAL.
Outre le chromosome de Philadelphie, un autre gène peut se retrouver chez les patients atteints de LAL et est associé à un mauvais pronostic. Lequel ?
Le gène MLL (11q23)
Le carytotype hypodiploïde (<45 chromosomes) est également associé à un mauvais pronostic.
La LAL cause une insuffisance médullaire. Comment peut-elle se manifester ?
- Anémie (dyspnée, pâleur, fatigabilité, tachycardie)
- Neutropénie (infections)
- Thrombopénie (pétéchies/purpura ecchymoses)