3- Immunité innée Flashcards
(16 cards)
Quelles sont les caractéristiques de l’immunité innée ?
L’immunité innée est naturelle, non spécifique, préexistante, rapide (0-12 heures), continue, inflammatoire, et n’a pas de mémoire. Ses effecteurs sont des cellules et des molécules solubles.
Quelles sont les trois lignes de défense de l’immunité innée ?
Les trois lignes de défense sont :
1) Les barrières épithéliales,
2) 2) Les facteurs cellulaires (phagocytes, cellules NK, etc.), et
3) Les facteurs solubles (peptides antimicrobiens, protéines de l’inflammation, complément, interférons de type 1).
Quelles sont les composantes des barrières épithéliales ?
Les barrières épithéliales comprennent des barrières physiques (séparation, jonctions serrées, mouvements de chasse), chimiques (sécrétions, pH acide, peptides antimicrobiens), et biologiques (flore commensale/microbiote).
Quel est le rôle du microbiote ?
Le microbiote est une défense vivante composée de micro-organismes en symbiose avec l’organisme. Il empêche le développement d’autres micro-organismes et participe au rejet des pathogènes. Il est spécifique à chaque organe et tissu.
Que sont les PAMP et les PRR ?
Les PAMP (Pathogen-Associated Molecular Patterns) sont des motifs moléculaires associés aux pathogènes, essentiels à leur survie. Les PRR (Pattern Recognition Receptors) sont les récepteurs qui reconnaissent ces PAMP.
Quels sont les principaux types de phagocytes ?
Les principaux types de phagocytes professionnels sont les macrophages (dans les tissus), les granulocytes neutrophiles (dans le sang), et les cellules dendritiques (dans la peau).
Quelles sont les étapes de la phagocytose ?
Les étapes de la phagocytose sont : 1) Capture par des pseudopodes, 2) Internalisation dans un phagosome, 3) Digestion par fusion avec un lysosome (phagolysosome), et 4) Destruction par divers mécanismes (pH acide, enzymes, ROS, NO).
Qu’est-ce que l’opsonisation ?
L’opsonisation est le recouvrement du pathogène par des opsonines, ce qui facilite la phagocytose. Les opsonines peuvent être des anticorps, des peptides antimicrobiens, des protéines du complément ou des protéines de l’inflammation.
Quel est le rôle des cellules NK (Natural Killer) ?
Les cellules NK sont des cellules cytotoxiques qui détruisent les cellules infectées ou anormales. Elles libèrent des granules cytotoxiques (perforine et granzyme B) pour perforer la membrane de la cellule cible. Leur activation dépend de la balance entre signaux inhibiteurs et activateurs.
Que sont les peptides antimicrobiens (PAM) ?
Les PAM sont des molécules produites par les cellules épithéliales et les granulocytes neutrophiles. Ils ont une action bactéricide directe en formant des pores ou des micelles dans la membrane du pathogène. Ils peuvent également agir comme opsonines et amplifier la réponse inflammatoire.
Quel est le rôle des protéines de l’inflammation ?
Les protéines de l’inflammation sont des protéines dont la concentration plasmatique varie lors de l’inflammation. Elles agissent de manière non spécifique par opsonisation ou via le système du complément pour faciliter la phagocytose.
Comment fonctionne le système du complément ?
Le système du complément est un système de protéines circulantes qui s’active en cascade pour défendre l’organisme contre les pathogènes. L’activation aboutit à la formation du complexe d’attaque membranaire (MAC) qui perfore la membrane du pathogène. Il existe trois voies d’activation : la voie alternative, la voie classique et la voie des lectines.
Quel est le rôle des interférons de type 1 ?
Les interférons de type 1 sont produits par les cellules infectées par un virus. Ils inhibent l’expression des gènes du virus et agissent sur les cellules environnantes pour les protéger.
Quelles sont les manifestations de l’inflammation ?
Les manifestations de l’inflammation sont : rougeur, chaleur, douleur et œdème.
Comment la réponse inflammatoire aide-t-elle à combattre l’infection ?
La réponse inflammatoire aide en : recrutant des cellules immunitaires, contractant les muscles lisses, activant la coagulation, limitant la prolifération des pathogènes sensibles à la température et stimulant la réponse immunitaire.
Quel est le lien entre l’immunité innée et l’immunité adaptative ?
La réponse immunitaire innée sert de tremplin pour la réponse immunitaire adaptative.