300.18 Flashcards

(147 cards)

1
Q

Au titre du code de la voirie routière, les
tunnels de plus de 300 m constituent des ETARE combien ?

A

ETARE 3

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2
Q

La prévision :

A

La prévision, c’est prévoir un risque et en conséquence,
prendre des mesures en vue de combattre ses effets.

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3
Q

La prévention :

A

La prévention, c’est prévenir un risque, l’empêcher
d’exister, ou tout au moins, essayer par tous les
moyens possibles de parvenir à ce résultat

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4
Q

DECI

A

Défense Extérieure Contre l’Incendie

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5
Q

réglementation hydrant tunnel

A

Les tunnels de longueur comprise entre 200 et
300 m doivent uniquement disposer d’un hydrant à
chaque tête
► Les tunnels de longueur supérieure à 300 m doivent
disposer d’un hydrant à chaque tête et à l’intérieur
des tunnels, de points d’alimentation en eau,
généralement implantés tous les 200 m dans des
niches incendie

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6
Q

a quoi servent les dessertes

A

la desserte est destinée à faciliter le cheminement
et le positionnement des engins et des matériels de
sapeurs-pompiers au plus près de la construction.
Différents aménagements publics ou privés permettent
de satisfaire à ces exigences des :
► passages pompiers
► voies engins
► voies échelles
► espaces libre

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7
Q

Passage pompiers

A

Un passage pompiers doir répondre aux caractéristiques suivantes :
► largeur de 1, 80 m avec un minimum stabilisé de 1, 40 m
(passage des dévidoirs)
► le plus rectiligne possible (passage des échelles à mains)
► pente ≤ à 10 % sans marche

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8
Q

Voie engins

A

Une voie engins doit répondre aux caractéristiques générales
suivantes :
► largeur utilisable : 3 m minimum, libre de stationnement
► force portante : 16 t
► résistance au poinçonnement
► rayon intérieur minimum
► sur largeur dans les virages de faible rayon intérieur
► hauteur libre : 3, 50 m
► pente < à 15 %

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9
Q

Voie échelles

A

Une voie échelles doit répondre aux caractéristiques générales
suivantes :
► longueur minimale : 10 m
► largeur utilisable : 4 m minimum, libre de stationnement
► si la section est une impasse, sa largeur minimale est portée à 7 m
► force portante : 16 t
► résistance au poinçonnement
► rayon intérieur minimum
► sur largeur dans les virages de faible rayon intérieur
► hauteur libre : 3, 50 m
► pente ≤ à 10 %

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10
Q

comment accéder à une voie desserte non ouverte

A

Une voie de desserte peut être neutralisée par un
(ou plusieurs) dispositif(s) décondamnable(s) par les
moyens usuels de sapeurs-pompiers (polycoise, OFD,
masse, coupe-boulons, etc.).
Ce dispositif peut se présenter sous la forme de :
► cadenas
► borne(s) escamotable(s)
► plot(s) déplaçable(s) ; potelet(s) sécable(s) au
moyen d’une masse - (tête de couleur blanche avec
un point rouge)
► bras ou barrière
► etc.

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11
Q

desserte en fonction des bâtiments d’habitation

A

1 ere et 2 ème famille : Passage
pompiers ou
voie engins

3ème A : voie échelle

3 ème B et 4 ème : voie engin

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12
Q

description batiment 1 ere famille

A

habitations individuelles
isolées ou jumelées à 1
étage sur rez-de-chaussée
au plus
* habitations individuelles à
rez-de-chaussée groupées
en bande
* habitations individuelles
à 1 étage sur rez-de-
chaussée, groupées
en bande, lorsque les
structures de chaque
habitation concourant à la
stabilité du bâtiment sont
indépendantes de celles
de l’habitation contiguë

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13
Q

description bat 2 ème famille

A
  • habitations individuelles
    isolées ou jumelées de
    plus de 1 étage sur rez-
    de-chaussée
  • habitations individuelles
    à 1 étage sur rez-de-
    chaussée seulement,
    groupées en bande,
    lorsque les structures
    de chaque habitation
    concourant à la stabilité
    du bâtiment ne sont
    pas indépendantes des
    structures de l’habitation
    contiguë
  • habitations individuelles
    de plus de 1 étage sur
    rez-de-chaussée groupées
    en bande
  • habitations collectives*
    comportant au plus
    3 étages sur rez-de-
    chaussée
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14
Q

description bat 3ème famille A et B

A

Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 m au plus au-dessus du sol
utilement accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
On distingue :

3 e famille A
* Habitations répondant
à l’ensemble des
prescriptions suivantes :
- comporter au plus 7
étages sur rez-de-
chaussée
- comporter des
circulations
horizontales telles
que la distance entre
la porte palière de
logement la plus
éloignée et l’accès à
l’escalier soit au plus
égale à 10 m
- être implantées de telle
sorte qu’au rez-de-
chaussée les accès
aux escaliers soient
atteints par la voie
échelles

3 e famille B
* Habitations ne
satisfaisant pas à
l’une des conditions
précédentes

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15
Q

4 ème famille

A
  • Habitations dont
    le plancher bas du
    logement le plus haut est
    situé :
  • à plus de 28 m et
  • à 50 m au plus au-
    dessus du niveau du
    sol utilement accessible
    aux engins des
    services de secours
    et de lutte contre
    l’incendie
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16
Q

catégorie d’erp

A

► 1 re catégorie : au-dessus de 1 500 personnes
► 2e catégorie : de 701 à 1 500 personnes
► 3e catégorie : de 301 à 700 personnes
► 4e catégorie : 300 personnes et au-dessous, à
l’exception des établissements compris dans la 5e
catégorie
► 5e catégorie : petits établissements dans lesquels
l’effectif du public n’atteint pas le chiffre minimum
fixé par le règlement de sécurité pour chaque type
d’exploitation

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17
Q

def erp

A

Constituent des Établissements
Recevant du Public (ERP), tous
bâtiments, locaux et enceintes dans
lesquels des personnes sont admises,
soit librement, soit moyennant une
rétribution ou une participation
quelconque, ou dans lesquels sont
tenues des réunions ouvertes à tout
venant ou sur invitation, payantes ou
non.
Sont considérées comme faisant
partie du public toutes les personnes
admises dans l’établissement à
quelque titre que ce soit en plus du
personnel.

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18
Q

def psc

A

Un parc de stationnement est un emplacement couvert qui permet le remisage, en dehors de la voie publique, des véhicules automobiles et de leurs remorques, à l’exclusion de toute autre activité.

Sous certaines conditions, des aires de lavage, des aires de livraison, des postes de charge de véhicules
électriques, etc. peuvent toutefois être autorisés.

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19
Q

def sysytème de transport guidé

A

Constitue un système de transport guidé, tout système dont les véhicules suivent, sur tout ou partie de leur parcours, une trajectoire déterminée.

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20
Q

La réglementation pour ces immeubles (IGH) repose sur 3 grands principes

A

vaincre le feu avant qu’il n’ait
atteint une dangereuse extension
► assurer la mise en sécurité des
occupants des compartiments
atteints ou menacés
► permettre, en cas d’incendie, la
continuation de la vie normale
dans le reste de l’IGH
Ces principes sont atteints par :
► des dispositions constructives et
d’exploitation
► des mesures destinées à favoriser
l’évacuation des occupants
► l’organisation de la lutte contre
l’incendie
► des moyens mis à la disposition
des sapeurs-pompiers

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21
Q

qu’est ce qu’un logement foyer

A

Les logements-foyers sont
destinés au logement collectif à
titre de résidence principale, dans
un immeuble comportant à la fois
des locaux privatifs et des locaux
affectés à la vie collective (cuisines,
sanitaires, blanchisserie, etc.).

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22
Q

def espace libre

A

La réalisation de voies engins et/ou échelles est parfois impossible au regard de l’implantation des établissements (ERP enclavés, tissu urbain dense, etc.). Dès lors, des espaces dégagés de tout obstacle doivent permettre l’engagement des services de
secours : les espaces libres.

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23
Q

caractéristique espace libre

A

Un espace libre doit répondre aux caractéristiques
générales suivantes :
► la plus petite dimension mesurable au sol (largeur)
est ≥ 8 m
► pas d’obstacle à l’écoulement régulier du public
► accès et mise en œuvre facile du matériel nécessaire
pour opérer les sauvetages et combattre le feu
► issues de l’ERP à moins de 60 m d’une voie engins
► largeur minimum de l’accès à partir de la voie engins :
* largeur ≥ 1,80 m si h ≤ 8 m
* largeur ≥ 3 m si h > 8 m (échelle aérienne)

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24
Q

Les IGH se trouvent à une distance de ?km au plus
d’un centre de secours.

A

Les IGH se trouvent à une distance de 3 km au plus
d’un centre de secours.

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25
desserte d'igh
La distance entre les sorties des immeubles et une voie ouverte à la circulation publique ne doit pas excéder 30 m. Cette voie doit permettre la circulation et le stationnement des engins. Sur les voies de desserte des IGH, un cheminement répondant aux caractéristiques générales minimales suivantes est réservé en permanence aux sapeurs- pompiers : ► hauteur libre : 3, 50 m ► largeur de la chaussée : 3, 50 m, libre de stationnement ► rayon intérieur minimum ► force portante : 16 tonnes ► pente ≤ à 15 %
26
bâtiment relevant du CODE DU TRAVAIL si plus de 8 m?
Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 m du sol extérieur doivent être desservis par une voie échelles au moins.
27
comportement au feu sur igh
Pour permettre de vaincre le feu avant qu'il n'ait atteint une dangereuse extension : ► l'immeuble est divisé en compartiments, dont les parois ne doivent pas permettre le passage du feu de l'un à l'autre en moins de 2 heures ► les matériaux combustibles se trouvant dans chaque compartiment sont limités ► les matériaux susceptibles de propager rapidement le feu sont interdits
28
La réaction au feu d’un matériau est ?
son aptitude à participer en tant qu’aliment, au feu auquel il est exposé.
29
La résistance au feu d’un élément de construction est ?
son aptitude à conserver l’ensemble des propriétés nécessaires à son utilisation pendant une durée déterminée, malgré les effets d’un incendie.
30
PRINCIPE de l'isolement :
Les constructions doivent êtres réalisées afin d’éviter qu’un incendie ne puisse se propager : ► d’un étage à un autre par les façades d’un même bâtiment ► d’un bâtiment à un autre
31
qu'est-ce que l'accessibilité ?
L’accessibilité comprend tous les aménagements constructifs qui permettent aux services de secours de pénétrer de façon permanente dans les bâtiments, établissements ou immeubles, au moyen de portes, fenêtres, baies, etc. Est considérée comme accessible, toute baie ouvrante de dimensions suffisantes permettant aux sapeurs- pompiers de pénétrer à un niveau de la construction
32
Dans les ERP (igh et code du travail) ,les baies accessibles doivent répondre aux caractéristiques suivantes
présenter des dimensions minimales permettant l’accessibilité d’un sapeur-pompier équipé (1,30 m x 0,90 m) ► être toujours accessibles ► être ouvrables par une manœuvre simple (poignée, polycoise, etc.) Certaines baies accessibles anciennes ne s’ouvrent que vers l’extérieur : l’emplacement de l’échelle à mains ou du MEA doit donc être judicieusement déterminé.
33
particularités de l'accessibilités des bâtiments récents
Les bâtiments d’habitation récents répondent à des exigences accrues en matière de protection anti- intrusion, d’isolations thermique et phonique. Les dispositifs d’accès de ces bâtiments, généralement renforcés (verrouillage de portes successives, matériaux résistants, triple vitrage, façades double- paroi, etc.), ne permettent pas toujours une accessibilité facile et rapide.
34
baies dans les bat avec code du travail
Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 m du sol doivent avoir une façade comportant une sortie normale au niveau d’accès et des baies accessibles aux échelles aériennes à chacun de leurs niveaux.
35
accessibilité psc
Dans les 2 premiers cas, les portes d’accès au parc : ► s’ouvrent dans le sens de la sortie (en venant du parc) ► peuvent être verrouillées en venant de l’extérieur ► doivent être ouvrables sans clé depuis l’intérieur (une seule manœuvre simple)
36
intervention sur façade double paroi quelles spécificités ?
L’intervention sur ces façades peut imposer l’ouverture de 2 baies : l’une sur la sur-façade, l’autre sur la façade elle-même. Entre les 2, une passerelle (généralement un caillebotis métallique) peut être installée
37
DISPOSITIFS D’ACCÈS DES SECOURS (PUITS D’ACCÈS)
Ces dispositifs doivent respecter les caractéristiques suivantes : ► être stabilisés ► avoir une largeur minimale de 1, 40 m ► avoir une hauteur minimale de 2, 20 m ► avoir une pente ˂ 10 % ► ne pas comporter d’obstacle difficilement manœu- vrable ou non sécable par les services de secours ► être reliés au tunnel par un sas mis en surpression. Chacun d'eux dispose : ► d’un éclairage ► de moyens de liaison avec l’exploitant ► de moyens de liaison des services de secours ► d’une colonne sèche ► d’une commande locale de mise en surpression du sas
38
distribution intérieur généralités :
Les bâtiments, les établissements et les immeubles doivent être construits de manière à assurer une protection suffisante des personnes et à limiter la propagation du feu et des fumées à travers la construction
39
distribution intérieur, cloisonnement traditionnel que permet t'il
Les circulations doivent permettre à tous les niveaux de rejoindre les escaliers et au rez-de-chaussée, les sorties
40
CLOISONNEMENT TRADITIONNEL des bâtiments d'habitation
Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées tous les 25 à 30 m, afin de limiter la propagation du feu et des fumées, par des parois et des portes pare-flammes de degré ½ heure, munies d'un ferme-porte
41
Compartiment des ERP
Un compartiment ERP est un volume dont les exigences de résistance au feu : ► des parois périmétriques (façades exclues) sont renforcées ► des parois verticales intérieures ne sont pas imposées
42
CLOISONNEMENT TRADITIONNEL des codes du travail
Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées au moins tous les 30 m, afin de limiter la propagation du feu et des fumées, par des parois et des portes en va-et-vient au moins pare-flamme de degré ½ heure munies de ferme-portes
43
généralités évacuation
L’évacuation lorsqu’elle est rendue nécessaire, consiste en un mouvement rapide et immédiat de personnes, afin de les soustraire des effets directs et indirects d’un sinistre. Diverses mesures peuvent être imposées préventivement afin d’assurer l’évacuation des occupants, notamment en cas d’incendie :
44
évacuation : def dégagement
Est considéré comme un dégagement, toute partie d’une construction permettant le cheminement d’évacuation des occupants (circulation horizontale, escalier, etc.) jusqu’à une zone où ils seront hors de dange
45
en cas de mise à l'abri, elle peut être réalisée :
► dans un local aménagé (bureau, chambre, etc.) ► sur un palier surdimensionné d’une cage d’escalier protégée ► dans une zone protégée (compartiment, secteur, concept de « transfert horizontal », etc.) ► dans un espace à l’air libre ► dans un local spécifiquement dédié (local d’attente, local refuge ou Espace d’Attente Sécurisé [EAS]
46
règles pour les escaliers
Les escaliers desservant les étages doivent être continus jusqu’au niveau permettant l’évacuation sur l’extérieur. Le volume d'encloisonnement des escaliers desservant les étages ne doit pas être en communication directe avec le volume d'encloisonnement des escaliers desservant les sous-sols
47
quand le sp doit t'il rechercher les zones de mises à l'abri
Les zones de mise à l’abri doivent être recherchées par les sapeurs-pompiers dans le cadre de la Marche Générale des Opérations (MGO) et plus particulièrement au cours des reconnaissances.
48
CAT batiment d'habitation
Les bâtiments d’habitation sont construits afin de permettre aux occupants, en cas d'incendie, soit de quitter l'immeuble sans secours extérieur, soit de recevoir un tel secours : l’évacuation générale n’est donc pas la règle absolue. Aucun système d’alarme commandant l’évacuation n’est imposé dans les parties communes des bâtiments d’habitation (sauf cas particulier des logements-foyers). L’analyse de nombreux incendies dans ces bâtiments montre que le principe de sauvegarde des occupants le plus efficace se décline en 2 alternatives : ► le feu est chez l’occupant ou celui-ci est directement menacé : * évacuer le logement en prenant soin de fermer la porte derrière soi * alerter les secours ► le feu n’est pas chez l’occupant mais il perçoit les signes d’un incendie dans le bâtiment : * se confiner chez soi * calfeutrer la porte d’entrée * alerter les secours * manifester sa présence aux sapeurs-pompiers Les victimes se comptent souvent parmi les personnes qui tentent de quitter leur logement, lorsque ce dernier n’est pas directement menacé par l’incendie
49
ENSEMBLES DE CELLIERS OU DE CAVES
Dans les ensembles de celliers ou de caves récents, le trajet à parcourir entre la porte du cellier ou de la cave la plus éloignée et la porte de sortie de l'ensemble ne doit pas être supérieur à 20 m. Les portes de ces ensembles : ► doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie en venant des celliers ou des caves ► doivent être ouvrables sans clé de l'intérieur ► ne doivent pas s'ouvrir directement sur les escaliers encloisonnés desservant les logements des bâtiments collectifs
50
règle sur les détecteurs de fumées
Depuis le 8 mars 2015, tout lieu d’habitation doit être équipé d’un détecteur de fumée. Les détecteurs (par exemple DAAF : Détecteurs Avertisseurs Autonomes de Fumée) doivent être installés à l’intérieur des logements, afin que le signal sonore en cas d’incendie ne soit audible que par les occupants du logement sinistré. Les détecteurs doivent être conformes aux normes (marquage CE).
51
ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC / PRINCIPE GÉNÉRAL
Les bâtiments et les locaux où sont installés les ERP doivent être construits de manière à permettre l'évacuation rapide et en bon ordre de la totalité des occupants, ou leur évacuation différée si celle-ci est rendue nécessaire. Un équipement d’alarme est obligatoire dans tous les ERP
52
différent type de dégagement des erp
Dégagement normal Dégagement comptant dans le nombre minimal de dégagements imposés par la réglementation. Dégagement accessoire Dégagement imposé lorsqu’exceptionnellement les dégagements normaux ne sont pas judicieusement répartis. Dégagements de secours Pour des raisons d'exploitation, certains dégagements ne sont pas utilisés en permanence par le public (souvent rencontrés dans les ERP de type M). Dégagements supplémentaires Il peut aussi exister des dégagements en surnombre des dégagements exigibles.
53
conception des dégagements igh
Chaque escalier desservant les étages ou les sous- sols dispose d’une sortie directe vers l’extérieur ou vers un hall s’ouvrant largement sur l’extérieur. Les escaliers desservant les étages doivent être dissociés de ceux desservant les sous-sols.
54
CODE DU TRAVAIL / PRINCIPE GÉNÉRAL
Les bâtiments relevant du code du travail sont conçus de manière à permettre l’évacuation rapide de la totalité des travailleurs ou leur évacuation différée, lorsque celle-ci est rendue nécessaire. Les bâtiments ou locaux pouvant accueillir plus de 50 personnes, ainsi que ceux où sont manipulées et mises en œuvre certaines matières inflammables doivent être équipés d’une d’alarme.
55
conception des dégagements code du travail
Tous les escaliers se prolongent jusqu’au niveau d’évacuation sur l’extérieur. Ceux desservant les sous- sols sont dissociés de ceux desservant les étages au niveau d’évacuation. Les portes susceptibles d’être utilisées pour l’évacuation de plus de 50 personnes s’ouvrent dans le sens de la sortie
56
Psc généralités evacuation
À chaque niveau, la distance à parcourir par les usagers pour atteindre un escalier ou une issue ne dépasse pas : ► 40 m s'ils se situent entre deux escaliers ou sorties opposés ► 25 m dans les autres cas
57
psc habitation spécifié porte ?
Les portes à l'usage des piétons éventuellement fermées à clés doivent être ouvrables sans clé depuis l'intérieur du parc.
58
TUNNELS ROUTIERS PRINCIPE GÉNÉRAL
Les principes de sécurité étant axés sur l’auto- évacuation, les aménagements pour l'évacuation et la protection des usagers constituent un élément de sécurité essentiel.
59
Mesure d'évacuation sur TUNNELS DES SYSTÈMES DE TRANSPORT PUBLIC GUIDÉS
Un cheminement parcourant la longueur des tunnels doit permettre l’évacuation des personnes vers les têtes de tunnel (stations ou vers l’extérieur) Un éclairage de sécurité permet l’évacuation sûre et facile des personnes et contribue aux opérations de secours Un fléchage est matérialisé tous les 100 m pour indiquer les issues.
60
LOCAUX À RISQUES GÉNÉRALITÉS
Dans les constructions, certains locaux peuvent présenter des risques accrus d’éclosion, de développement et de propagation d’un incendie, notamment dus : ► à la présence d’installations techniques (voir Thème : Installations techniques) ► au potentiel calorifique ► au stockage ou à l’utilisation de matières inflammables ou explosives
61
BÂTIMENTS D'HABITATION (locaux à risques)
Bien que la notion de locaux à risques ne figure pas dans la réglementation habitation, certains volumes présentant des risques particuliers d’éclosion et/ou de propagation d’un incendie, doivent répondre à des exigences d’isolement particulières
62
CELLIERS ET CAVES
Les ensembles regroupant des celliers (en étages) ou des caves (en rez-de-chaussée ou en sous-sol doivent être séparés des autres parties de l'immeuble par des parois coupe-feu de degré 1 heure en 3e et 4e familles. Les portes de ces ensembles : ► doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie en venant des celliers ou des caves ► doivent être ouvrables sans clé de l'intérieur ► ne doivent pas s'ouvrir directement sur des escaliers encloisonnés
63
quels sont les 2 types de locaux à risques en erp
Dans les ERP, les locaux sont classés en locaux à risques particuliers et locaux à risques courants. Les locaux à risques particuliers : Ils doivent être signalés sur les plans, éventuellement sur les portes d’accès et isolés des locaux et dégagements accessibles au public dans les conditions suivantes : ► résistance au feu des planchers hauts et parois (hors façade) renforcée (CF° 1 heure à 2 heures) ► résistance au feu des dispositifs de communication avec les autres locaux (porte ou sas) renforcée (CF° ½ heure à 1 heure) ► porte(s) d’accès munie(s) de ferme(s)-porte(s) Exemples : Réserves, postes de transformation, armoires électriques haute tension, locaux réceptacles vide- ordures, locaux de stockage des emballages, locaux d’archives, lingeries, chaufferies, etc. Les locaux à risques courants : Ils comprennent tous les autres locaux des ERP qui ne sont soumis à aucune disposition particulière d’isolement
64
RÉACTION AU FEU DES MATÉRIAUX / diiférentes classes
M0 Incombustible M1 Ininflammable M2 Difficilement inflammable M3 Moyennement inflammable M4 Facilement inflammable
65
3 types de locaux à risques batiment dhabitation
CELLIERS ET CAVES / LOCAUX VIDE-ORDURES / LOCAUX DE REMISAGE
66
locaux à risques dans les igh ?
Dans un IGH, il est interdit d’entreposer ou de manipuler des substances explosives, comburantes ou extrêmement inflammables Afin d’éviter qu’un feu ne prenne une ampleur trop importante, le potentiel calorifique des locaux et des compartiments est limité
67
PARCS DE STATIONNEMENT avec locaux a risques (ERP)
Les locaux présentant des risques particuliers dans un parc de stationnement couvert ERP sont isolés par des parois résistantes au feu et doivent être facilement identifiables au moyen d’une signalisation apposée sur la porte d’accès. EXEMPLE : aires de lavage de véhicules ► montage de petits équipements et accessoires automobiles (pare-brise, attelage, etc.) ► location de véhicules, location et stationnement de cycles ► charge de véhicules électriques ► aires de livraisons ► stations-service de distribution de carburants (type M uniquement)
68
problème sur les psc ancien ?
Dans les parcs de stationnement les plus anciens, les exigences d'isolement et de protection des locaux à risques peuvent ne pas être respectées.
69
risques des installation électrique (installation technique )
Ces installations électriques peuvent présenter des risques : ► de court-circuit ► d’éclosion, de développement et de propagation d’un incendie ► d’électrisation ou d’électrocution pour les occupants et les intervenants
70
comment doivent être les locaux électriques pour les sp
Ces locaux doivent : ► être identifiés ► être faciles à atteindre par les services de secours ► être dotés de moyens d’extinction adaptés aux risques électriques ► disposer d’un éclairage de sécurité
71
TABLEAUX ÉLECTRIQUES ET ORGANES DE COUPURE / comment couper l'électricité
Tableaux électriques : La mise hors tension des installations électriques desservies par le réseau basse-tension peut généralement être effectuée directement sur ces tableaux, au moyen d’organes de coupure qui doivent être repérés et d’accès facile pour les secours. enseignes lumineuses : Les enseignes lumineuses, qui peuvent être alimentées sur le réseau haute-tension, sont généralement équipées d'un dispositif de coupure d'urgence, permettant aux services de secours d'effectuer la coupure en charge, directe ou à distance, en une seule manœuvre.
72
Les risques que peut présenter un groupe électrogène sont essentiellement liés à ?
► au combustible utilisé (fuite, incendie, explosion, etc.) ► au fonctionnement d’un moteur thermique (surchauffe, intoxication oxycarbonée, etc.) ► à l’énergie électrique produite (surtension, électrisation, électrocution, incendie, etc.)
73
règles de sécurité pour les groupes électrogènes
un dispositif de coupure rapide de l'alimentation en combustible doit être placé à l'extérieur du local (vanne police) ► un dépôt de 100 litres de sable, une pelle et des extincteurs portatifs adaptés au risque doivent être positionnés à proximité de la porte d'accès Lorsque le combustible utilisé est gazeux, l’organe de coupure de l’alimentation en gaz doit : ► commander le barrage des installations du local uniquement ► être facilement accessible et bien signalé ► être protégé de toute manœuvre intempestive ► être situé à proximité d’une issue du local
74
comment dans certains bâtiment peut t'on supposer la présence de panneaux photovoltaïque ?
Des tableaux à vocation publicitaire installés notamment dans certains ERP indiquent la quantité d’électricité produite par une installation photovoltaïque. Ils sont souvent le premier indicateur de la présence d’une telle installation.
75
3 types d'éclairage :
l’éclairage normal :,éclairage alimenté par la source normale ► l’éclairage de sécurité : éclairage alimenté par une source de sécurité en cas de disparition de la source normale ► l’éclairage de remplacement : tout ou partie de l’éclairage normal alimenté par la (éventuellement) source de remplacement
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quelles sont les 2 fonctions de l'éclairage de sécurité
L’éclairage de sécurité assure 2 fonctions ► l’éclairage d’évacuation qui permet à tout occupant de rejoindre l’extérieur du bâtiment en suivant des indications de balisage éclai- rées ; d'effectuer les manœuvres intéressant la sécurité ► l’éclairage d’ambiance (ou d’anti-panique) : lorsqu’il est prévu, assure un éclairement minimum pour permettre aux occupants de se repérer dans le local
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ORGANES DE BARRAGE SITUÉS À L’EXTÉRIEUR DES BÂTIMENTS, quels sont les particularités ?
Les conduites de gaz implantées à l’intérieur des constructions doivent pouvoir être isolées du réseau de distribution, au moyen d’un organe de coupure générale situé sous trottoir ou en façade. Toute conduite pénétrant dans un bâtiment ou alimentant par l’extérieur des appareils situés en terrasse, doit posséder un organe de coupure qui doit être facilement manœuvrable à partir d’un endroit accessible en permanence et signalé (Particularités pour les IGH : l’utilisation du gaz de ville est interdite à l’intérieur des IGH. L'installation de chaufferies et de groupes électrogènes alimentés au gaz est toutefois autorisée en terrasse si la canalisation d’alimentation est placée à l'extérieur de l’immeuble)
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ORGANES DE BARRAGE SITUÉS À L’intérieur DES BÂTIMENTS, quels sont les particularités ?
D’une manière générale les conduites de gaz situées en aval des postes de détente moyenne pression (abonnés), sont identifiables grâce à leur couleur jaune. Elles peuvent être en cuivre, en acier soudé (parfois vissé) ou en plomb sur les installations les plus anciennes. La pression maximale effective de distribution du gaz à l'intérieur d'une construction ne doit pas excéder 4 bars. L’emplacement des organes de barrage est généralement indiqué sur les plans d’intervention affichés dans les bâtiments, établissements et immeubles. les barrages sur palier (robinet d’ordonnance ou robinet sur compteur), parfois situés à un niveau différent par rapport au logement desservi, qui permettent d’isoler individuellement les logements Barrages sur palier : ► les robinets situés à l’intérieur des logements : * sur compteur, lorsque celui-ci n’est pas situé sur le palier, qui permet d’isoler le logement * sur conduites fixes à proximité immédiate des appareils d’utilisation individuels : chauffe-eau, gazinières, etc.
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particularités gaz pour igh
Particularités pour les IGH : l’utilisation du gaz de ville est interdite à l’intérieur des IGH. L'installation de chaufferies et de groupes électrogènes alimentés au gaz est toutefois autorisée en terrasse si la canalisation d’alimentation est placée à l'extérieur de l’immeuble
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Particularités gaz pour les ERP
La distribution en gaz d'un local contenant un ou plusieurs appareils alimentés doit se faire par une seule conduite comportant un organe de coupure qui doit être facilement accessible et bien signalé. Cet organe de coupure : ► doit être situé à l'intérieur du local s’il est accessible au public, de préférence à proximité d’une issue ► peut être situé à l’extérieur du local s’il n’est pas accessible au public Tout appareil desservi par une tuyauterie fixe doit être commandé par un organe de coupure, accessible et placé à proximité immédiate de l'appareil. Cet organe de coupure peut se présenter sous la forme : ► d’un robinet mural ► d’un déclencheur comportant un dispositif de coupure manuelle intégré (type coup-de-poing ou vanne, par exemple) ► d’un détendeur-déclencheur de sécurité à dispositif de coupure manuelle intégré
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Particularités gaz pour les bâtiments d’habitation
Outre les organes de coupure générale situés sous trottoir ou en façade, page précédente), les bâtiments d’habitation peuvent comporter les organes de coupure suivants : ► le barrage de pied de colonne, généralement situé au rez-de-chaussée, en pied de cage d’escalier, qui permet d’isoler la colonne montante
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risque liés au chauffage électrique
Les risques liés à ce type d’installations peuvent être : ► court-circuit pouvant entrainer un début d’incendie ► électrisation ou électrocution
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risques liés à la production électrique d’eau chaude sanitaire
Les risques liés à ce type d’installations peuvent être : ► court-circuit pouvant entraîner un début d’incendie ► électrisation ou électrocution ► explosion (exceptionnel)
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risques liés aux appareils de production de chaleur à combustible gazeux
Les risques liés à ce type d’installations peuvent être : ► intoxication oxycarbonée ► incendie ► explosion ► fuite de gaz Ces appareils, qui comprennent les chauffe-eau et les chaudières, doivent disposer d’un dispositif de barrage de l’alimentation en combustible
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normes de sécurité pour chauffage aux gaz
disposer d’un organe de coupure de l’alimentation en combustible manœuvrable depuis l’extérieur du local ► disposer d’un extincteur portatif au moins, adapté aux risques, accompagné d’un panneau précisant « Ne pas utiliser sur flamme gaz » ► disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique Les dispositifs de commande des circuits électriques ainsi que le dispositif d’arrêt de l’admission du combustible gazeux doivent être placés dans un endroit facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalés
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risques liés aux INSTALLATIONS À COMBUSTIBLE LIQUIDE
Les risques liés à ce type d’installations peuvent être : ► intoxication oxycarbonée ► incendie ► explosion ► fuite de fioul
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exigences requises pour une INSTALLATIONS À COMBUSTIBLE LIQUIDE
Ces appareils disposent d’un dispositif de barrage de l’alimentation en combustible disposer d’un dispositif de coupure rapide de l’alimentation en combustible placé à l’extérieur du local pour permettre l’arrêt de l’admission du combustible liquide (dénommé vanne police) ► disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique ► disposer d’un dépôt de sable d’au moins 0,10 m³ avec une pelle, ainsi que de 2 extincteurs portatifs pour feux d’hydrocarbures (2 extincteurs par brûleur avec un maximum exigible de 4) Les dispositifs de commande des circuits électriques ainsi que le dispositif extérieur d’arrêt de l’admission du combustible liquide doivent être placés dans un endroit facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalés.
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risques liés aux INSTALLATIONS À COMBUSTIBLE Solide
Les risques liés à ce type d’installations peuvent être : ► intoxication oxycarbonée ► incendie
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exigences requises pour une INSTALLATIONS À COMBUSTIBLE SOLIDE
disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique ► disposer d’un dépôt de sable d’au moins 0,10 m 3 avec une pelle, ainsi que de 2 extincteurs portatifs minimum Le dispositif de commande des circuits électriques doit être placé dans un endroit facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalé
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risques liés aux INSTALLATIONS UTILISANT LES CALORIES PRÉSENTES DANS L’AIR ET DANS LA TERRE
Elles ne présentent pas de risque significatif et la coupure électrique permet la mise en sécurité de ces installations. Les risques liés à ce type d’installations sont essentiellement les brûlures.
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risques iés aux RÉSEAUX DE DISTRIBUTION DE CHALEUR
Les risques liés à ce type d’installations peuvent être : ► explosion ► brûlure
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Les conduits et gaines de ventilation qui traversent les parois verticales et les planchers, peuvent contribuer à ?
Les conduits et gaines de ventilation qui traversent les parois verticales et les planchers, peuvent contribuer à la propagation des fumées, des gaz chauds et du feu dans l’ensemble d’une construction
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différence conduit et gaine
Un conduit est une canalisation qui permet de guider l’écoulement d’un fluide ou de matériaux. Une gaine est un volume fermé contenant un ou plusieurs conduits, parfois accessible au moyen de trappes. Elle peut également protéger et/ou dissimuler le passage de câbles.
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qu'est ce que grossièrement le désenfumage
Afin de favoriser l'évacuation des personnes, limiter les risques de propagation de l'incendie et faciliter l'engagement des secours, la réglementation contre les risques d'incendie impose dans certains bâtiments, la mise en place d’installations permanentes permettant en début d’incendie, d’extraire une partie des fumées et des gaz de combustion : il s’agit du désenfumage
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Le désenfumage peut être réalisé selon l’une des méthodes suivantes :
► par balayage ► par différence de pressions ► par combinaison des 2 méthodes ci-dessus
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Le désenfumage des cages d’escaliers par balayage naturel est réalisé par ?
Le désenfumage des cages d’escaliers par balayage naturel est réalisé par l’ouverture simultanée d’une amenée d’air en partie basse (généralement la porte d’accès) et d’un ouvrant ou d’un exutoire d’une surface libre de 1 m 2 au moins, en partie haute. L’ouverture de l’ouvrant ou de l’exutoire est obtenue au moyen d’une commande manuelle (couramment appelé tirer- lâcher), située en partie basse de la cage d’escalier.
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Le désenfumage par balayage est dit naturel lorsque ?
Le désenfumage par balayage est dit naturel lorsque l'évacuation des fumées se fait uniquement par des ouvertures sur l’extérieur (exutoires, ouvrants, bouches associées à des gaines, etc.), non-équipées d’un dispositif d’extraction mécanique.
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Le désenfumage par balayage est dit mécanique lorsque ?
les fumées sont extraites par un ventilateur. Les amenées d'air sont soit naturelles, soit mécaniques.
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Les cages d’escaliers ne sont jamais désenfumées par ?
Les cages d’escaliers ne sont jamais désenfumées par extraction mécanique mécanique
100
doit t'on systématiquement activer le désenfumage ?
Il n’est pas toujours opportun d’actionner le désenfumage dès l’arrivée des secours, le tirage naturel pouvant être efficace. Dans ces conditions, la mise en œuvre du désenfumage ne doit être décidée qu’avec la certitude qu’elle ne contrariera pas une situation favorable. De plus, une attention particulière doit être portée sur la décision de mettre en œuvre la ventilation opérationnelle, qui doit être maîtrisée et ne doit en aucun cas perturber un désenfumage efficace.
101
taille d'un éxutoire
au moins 1m2
102
peut t'on déclencher le désenfumage à un niveau différent de celui sinistré ?
Dans le cas du désenfumage mécanique, le déclenchement à un niveau différent du niveau sinistré est possible par action sur la commande manuelle. Ce déclenchement diminue toutefois l'efficacité du désenfumage et présente un risque de propagation des fumées
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problème désenfumage dans les tunnels ?
La masse et le volume des fumées à déplacer étant souvent très importants dans les tunnels, le désenfumage, lorsqu’il est mis en œuvre, n’est généralement pas efficace instantanément. Lorsqu’un mouvement des fumées et des gaz chauds est initié, il devient périlleux et très long d’en inverser le sens. Si cette inversion devait être décidée, elle ne pourrait se faire qu’après concertation entre le PRF, le chef d’incident local et au minimum l’officier de garde compagnie (en cas de doute, l’avis de l’officier de garde prévention est requis)
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à quoi devons nous faire attention lors des reco type psc ( ou autres )
Lors des reconnaissances, afin d’éviter de se trouver piégé lors du franchissement d’une porte, vérifiez systématiquement qu’elle est équipée d’un dispositif permettant son ouverture sans clé depuis l’autre côté
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Afin de protéger au mieux les occupants et de préserver les biens dans les bâtiments, les établissements ou les immeubles, divers moyens de secours fixes ou mobiles peuvent être installés. Ils peuvent comporter :
moyens d’extinction ; Ces moyens permettent d’intervenir immédiatement sur un début d’incendie, de lutter contre les propagations et/ou d’obtenir l’extinction du feu. Ils peuvent comprendre : * extincteurs * Robinets d'Incendie Armés (RIA) * installations fixes d'extinction automatique * déversoirs ponctuels * moyens d’extinction divers : des couvertures, seaux pompe, réserves de sable, etc. ► système d’alarme ► Système de Sécurité Incendie (SSI) ► système d’alerte ► service de sécurité incendie ► poste de sécurité incendie ► dispositions visant à faciliter l'action des sapeurs- pompiers ; Afin de leur permettre d’intervenir dans les meilleures conditions, les sapeurs-pompiers peuvent avoir à leur disposition : * Bouches et Poteaux d'Incendie (BI - PI) * points d’aspiration * colonnes sèches et/ou humides * plans * ascenseurs prioritaires * tours d’incendie * trémies d’attaque ► dispositifs de protection : * éléments de construction irrigués * dispositifs d’obturation de la baie de scène
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def extincteur
Un extinctur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur un feu par l’action d’une pression interne
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2 type de compression sur extincteur
Cette pression peut être : ► permanente : fournie par une compression préalable ► auxiliaire : fournie par la libération d’un gaz
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composition extincteur + 2 différent type
Il existe des extincteurs portatifs (≤ 20 kg) et des extincteurs mobiles (> 20 kg, généralement sur roues). Un extincteur portatif se compose : ► d’un corps ► d’une poignée de portage ► d’une goupille de sécurité ► d’un tuyau (qui n’est pas systématique) ► d’une poignée de manœuvre ► d’une lance ► d’une charge d’agent extincteur ► éventuellement d’une cartouche d’additif Les extincteurs à pression auxiliaire comportent en plus : ► une cartouche de CO ² ► un percuteur
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En fonction du feu, il convient d’utiliser un extincteur approprié : ► feu de papier : extincteur à.. ► feu d’origine électrique : extincteur..
1 / à eau 2 / à CO2
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trouve t'on obligatoirement des extincteur dans les bâtiments d'habitation ?
Les différentes règlementations imposent des extincteurs adaptés au(x) risque(s) dans toutes les typologies de construction à l’exception des bâtiments d’habitation. Dans ces derniers, seuls les parcs de stationnement couverts et les chaufferies doivent en être pourvus.
111
def ria
Un Robinet d’Incendie Armé (RIA) est un moyen de lutte contre l’incendie utilisable sur un feu naissant, dans l’attente des moyens hydrauliques des sapeurs- pompiers.
112
composition ria
Un RIA comprend un : ► dévidoir à alimentation axiale ► robinet d’arrêt d’alimentation en eau manuel ou automatique ► tuyau semi-rigide de 30 m maximum ► robinet diffuseur à 2 ou 3 positions : fermeture, jet diffusé et/ou jet droit ► orienteur s’il y a lieu
113
différent diamètre nominal ? (DN) + pression minimale
Ils sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être : ► DN 19/6 1 (minimum 35 l/min) ► DN 25/8 1 (minimum 55 l/min) ► DN 33/12 1 (minimum 130 l/min) La pression minimale de fonctionnement ne doit pas être inférieure à 2,5 bars au RIA le plus défavorisé (4 bars en IGH)
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qui peut utiliser un ria ? à l'inverse des extincteur ?
Il est préférable que ce matériel soit utilisé par : ► du personnel formé ► une personne qualifiée « Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personnes » (SSIAP) ► des sapeurs-pompiers
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qu'est-ce que les installations fixes d’extinction automatique ? et donner des exemple
Des installations fixes d’extinction automatique sont installées et dimensionnées pour contenir et/ou éteindre de manière précoce un incendie dans des locaux ou volumes présentant des risques particuliers (grandes dimensions, charge calorifique importante, matériels sensibles ou onéreux etc.). Ces installations peuvent être des systèmes d’extinction automatique : ► à eau de type sprinkleur ► à eau de type brouillard d’eau ► à gaz ► etc.
116
comment fonctionne le système sprinkleur ?
Principe de fonctionnement : Lors d’un incendie, la ou les têtes exposées à la chaleur fondent (fusibles) ou éclatent (ampoules), ce qui provoque l’écoulement de l’eau à l’endroit concerné. Sa mise en œuvre automatique le rend opérant jour et nuit. Un foyer naissant provoque : ► le déclenchement d'une alarme permettant un appel des secours ► l’arrosage immédiat et concentré sur le foyer ► le refroidissement de l'ambiance et la protection des structures L’extension du sinistre entraîne l’ouverture de nouvelles têtes exposées à la chaleur. Le déclenchement de l’installation a pour effet de limiter, voire de maîtriser le sinistre avant l'arrivée des secours
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A quoi faut t'il faire attention lors de l'extinction par gaz ?
BSP 300.18Prévention en opération 118Édition mars 2013 Il convient de ne pas s’engager dans les locaux dans lesquels le gaz a été diffusé et de ne pas rester à proximité sans protection respiratoire : les gaz utilisés peuvent être mortels pour l’homme (toxicité du gaz ou appauvrissement en oxygène). En cas de doute sur la diffusion du gaz dans un local, il est possible de vérifier les manomètres sur les bouteilles et/ou sur l’installation. Les locaux défendus par des installations fixes d’ex- tinction automatique à gaz ne sont pas obligatoirement désenfumés
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Sous le terme générique alarme, il convient de faire une différence entre 3 types :
Alarme générale : Diffusion d’un signal sonore (parfois complété d’un signal visuel) ayant pour but de prévenir les occupants d’avoir à évacuer les lieux. Sa diffusion doit être effective pendant au moins 5 minutes, son interruption est impossible durant ce délai. Alarme restreinte : Diffusion d’un signal sonore et visuel, distinct du signal d’alarme générale, ayant pour but d’avertir soit le poste de sécurité, soit la direction ou le gardien, soit le personnel désigné à cet effet, de l’existence d’un sinistre et de sa localisation. Alarme générale sélective (AGS) : Diffusion d’un signal d’alarme limitée à l’information de certaines catégories de personnel.
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De quoi est composé un SSI et combien de types différent en existent t'il ?
Un Système de Sécurité Incendie (SSI) est constitué de l'ensemble des matériels servant à : ► collecter toutes les informations ou ordres liés à la sécurité incendie ► traiter ces informations ou ordres ► effectuer les fonctions de mise en sécurité Un SSI a pour but d’assurer la sécurité des personnes, limiter la propagation du feu et faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers. En cas d’incendie, il permet de mettre en sécurité le bâtiment automatiquement ou sur action humaine. Il existe 5 catégories de SSI (A, B, C, D, E), classées par ordre décroissant de technicité et de fonctionnalité. Seuls les SSI de catégorie A comprennent une détection incendie. Collecter les informations ►Traiter les informations ou ordres ▼ ▼ ▼ Effectuer les fonctions de mise en sécurité
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’état de fonctionnement et/ou de mise en sécurité des dispositifs du SSI peut être reporté sur un matériel central (généralement situé au poste de sécurité) au moyen de diodes dont le code couleur est :
► rouge fixe : le SSI est sollicité et la ou les fonctions de mise en sécurité concernées sont correctement réalisées ► rouge clignotant : le SSI est sollicité et au moins un dispositif d’une fonction de mise en sécurité n’est pas dans la bonne position de sécurité. Il peut s’agir d’un défaut de la fonction évacuation, compartimentage ou désenfumage ► jaune clignotant ou fixe : défaut ou dysfonctionnement du système. En cas de feu, il est nécessaire de se renseigner sur la nature de ce dysfonctionnement qui peut avoir une incidence sur la mise en sécurité du bâtiment
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def alerte
L’alerte est l'action de demander l'intervention d'un service public de secours et de lutte contre l'incendie.
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Afin de permettre l’alerte immédiate des sapeurs-pompiers, les dispositions suivantes doivent être prises :
► mise en place d’appareils signalés : téléphone urbain, ligne téléphonique reliée directement au Centre de Traitement des Appels (CTA) des services de secours, etc. ► modalités d'appel des secours affichées de façon apparente, permanente et inaltérable près des appareils Dans les IGH, des dispositifs phoniques (téléphones sans cadran, interphones, etc.) installés à tous les niveaux permettent de donner l’alerte au poste central de sécurité (alerte intérieure). Ces dispositifs peuvent être utilisés dans le concept tactique IGH
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Les services de sécurité incendie peuvent être constitués suivant les cas de :
► personnes désignées et entraînées à la manœuvre des moyens de secours et à l’évacuation (infirmières, enseignants, etc.) ► personnel qualifié service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP) : * obligatoire en IGH * imposé dans certains ERP (en fonction du classement) * exceptionnellement dans certains bâtiments du code du travail ► sapeurs-pompiers privés (ADP, grands sites industriels, etc.) ► sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie
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dans quel type de bâtiment retrouve t'on des poste de sécurité ?
Un poste de sécurité est installé dans les IGH, certains ERP et exceptionnellement dans les bâtiments relevant du code du travail. Il doit être à l’usage exclusif des personnels chargés de la sécurité incendie, aménagé au niveau et à proximité de l’accès des secours. Il peut être dénommé « Poste de sécurité incendie » ou « Poste central de sécurité »
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quels matériels retrouve t'on dans les PCS
Il peut contenir les matériels suivants : ► matériels centraux du SSI avec les plans des zones de mise en sécurité ► reports des installations fixes d’extinction automatique ► moyens de communications (émetteurs/ récepteurs, interphones IGH, liaisons avec les éventuels EAS, etc.) ► moyen d’alerte ► matériel de secours à victime (trousse de secours, DSA, etc.) ► divers documents (registre de sécurité, main courante, permis feu, etc.) ► diverses alarmes techniques (Gestion Technique Centralisée (GTC) : ascenseurs, pompes de relevage, alimentation électrique, groupes électrogènes, etc.) ► des plans, clés et matériels divers
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a quelle distance des bâtiments a défendre Les bouches et les poteaux d’incendie sont t'il généralement implantés ? En présence de colonne sèche sur le bâtiment ?
Les bouches et les poteaux d’incendie sont généralement implantés entre 100 et 150 m maximum des entrées des bâtiments, établissements ou immeubles à défendre. Si ces derniers disposent de colonne(s) sèche(s) cette distance est réduite à 60 m. La distance entre 2 hydrants est de 200 m maximum.
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Les BI et PI doivent être ?
Ils doivent être : ► facilement accessibles en permanence ► situés au plus à 5 m du bord de la chaussée ou d’une aire de stationnement Afin de faciliter leur repérage, les bouches d’incendie doivent être signalées
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DIFFÉRENTES DISPOSITIONS VISANT À FACILITER L'ACTION DES SAPEURS-POMPIERS ?
BOUCHES ET POTEAUX D'INCENDIE AIRES D'ASPIRATION CITERNES INCENDIE COLONNES SÈCHES ET COLONNES HUMIDES PLANS ASCENSEURS PRIORITAIRES TOURS D'INCENDIE CONTINUITÉ DES COMMUNICATIONS RADIOÉLECTRIQUES DANS LES ERP. TRÉMIES D'ATTAQUE
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def colonne sèche
Tuyauterie rigide installée à demeure dans un bâtiment ou une structure, utilisée pour la lutte contre l’incendie
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def colonne humide
Colonne humide : Tuyauterie rigide alimentée en permanence en eau sous pression, installée à demeure dans un bâtiment ou une structure et utilisée pour la lutte contre l’incendie
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En fonction de la hauteur, de la nature et de la destination de la construction, la réglementation prévoit la mise en place de 2 sortes de colonnes :
► les unes sont vides : les colonnes sèches ► les autres sont en charge : les colonnes humides
132
De quoi est composée une colonne sèche ?
Elle est équipée : ► de raccord d’alimentation ► éventuellement d’une traînasse (conduite généra- lement horizontale reliant le raccord d'alimentation à la colonne) ► la colonne proprement dite ► de prises d’incendie Cette installation est alimentée en eau par les sapeurs- pompiers
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A quelle distance maximum est située le raccord d'alimentation de l'entrée du bâtiment ?
Le raccord d'alimentation muni de son bouchon, doit être accessible de l’extérieur du bâtiment, à une distance maximale de 3 m de l’entrée et en principe à moins de 60 m d’un hydrant. Il peut être encastré. Le niveau d’accès de ce raccord doit être le même que celui du niveau d’accès des véhicules de sapeurs-pompiers, à l’exception des cas particuliers (exemple : immeuble sur dalle).
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différents diamètre des colonnes sèches ?
Les colonnes sèches ont un diamètre de 65 ou de 100 mm en fonction des bâtiments dans lesquels elles sont installées. Leur alimentation est réalisée selon les cas à partir de : ► 1 raccord d’alimentation de 65 ou de 100 mm ► 2 raccords d’alimentation de 65 mm
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Sur les prises d’incendie ( sur colonnes sèches) quels sont les différents types et diamètres ?
Les prises d’incendie sont de types et de diamètres différents : ► simples de 40 ou de 65 mm ► doubles de 40 mm ► de 65 mm associées à 2 de 40 mm
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Cas particulier des colonnes sèches des immeubles sur dalles ?
Dans le cas des immeubles sur dalles inaccessibles aux engins, des poteaux relais sont nécessaires afin de pouvoir alimenter les colonnes sèches. Ils doivent répondre aux caractéristiques suivantes : ► distance maximale de 30 m entre le raccord d’alimentation et un hydrant ► présence d’une trainasse reliant le raccord d’alimentation au poteau relais ► distance maximale de 30 m entre le poteau relais et les raccords d’alimentation des colonnes sèches des immeuble
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(peut être a supprimer) Une installation de protection incendie par colonnes humides comprend au minimum :
► une réserve d'eau potable qui doit avoir une capacité minimale de 120 m3 exclusivement réservée aux services d'incendie. Dans le cas de certains IGH, la capacité des réserves peut être réduite à 60 m 3 à condition qu’une réalimentation par les services de secours soit prévue ► un dispositif d'alimentation (surpresseurs, pompes, etc.) assurant en permanence un débit de 1 000 l/min par colonne, sous une pression comprise entre 7 et 9 bars ► 2 colonnes en charge (une par escalier) comportant : * des prises d'incendie munies de robinets et de bouchons * 2 raccords d’alimentation de 65 mm par colonne, dotés de vannes et bouchons. Ces raccords permettant d’alimenter la colonne au moyens des engins-pompe doivent être situés au niveau d’accès des sapeurs-pompiers et à moins de 60 m d’un hydrant ► éventuellement des RIA alimentés par la colonne. Les prises d’incendie sont de types et de diamètres différents : ► simples de 40 ou de 65 mm ► doubles de 40 mm ► de 65 mm associées à deux de 40 mm
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dans quels bâtiment retrouve t'on obligatoirement des colonnes humide
Des colonnes humides sont obligatoirement installées dans les IGH de hauteur supérieure à 50 m. On peut également en trouver dans d’autres bâtiments.
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PLANS : Dispositions applicables à toutes les typologies de construction :
Sur le secteur de compétence de la Brigade, l’ordonnance préfectorale du 16 février 1970 prescrit aux propriétaires ou responsables d’immeubles, quelle que soit leur destination, d’apposer dans les halls d’entrée, de préférence à proximité immédiate des escaliers et ascenseurs ou tout autre endroit où ils pourront être facilement vus, les plans des sous-sols et du rez-de-chaussée.
140
Les plans doivent indiquer les dégagements et les voies permettant l’évacuation, ainsi que les emplacements :
► des cloisonnements principaux et cheminements des sous-sols ► des raccordements à l’égout, du tampon hermétique et des soupiraux ► des chaufferies et éventuellement des dépôts de liquides inflammables ► des machineries de monte-charge et d’ascenseur ► des transformateurs et cabines haute tension ► des groupes de climatisation ou de ventilation ► des réceptacles vide-ordures ► des barrages d’alimentation en eau ► de la commande générale de gaz
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Dispositif d'appel et de commande prioritaires Ce dispositif permet :
► de ramener prioritairement la cabine au niveau de commande en 60 secondes maximum ► d’annuler les appels déjà enregistrés ► de commander la cabine à partir du panneau de commande intérieur uniquement Il doit se situer à proximité de la porte palière de l’ascenseur prioritaire, généralement au niveau d’accès des secours. Différents systèmes peuvent être rencontrés : ► un carré de manœuvre femelle manœuvrable au moyen de la polycoise ► un bouton, un interrupteur, une clé, etc
141
il convient de savoir différencier les ascenseurs dénommés ascenseurs prioritaires. Seuls ceux répondant aux exigences minimales suivantes peuvent être utilisés en toute sécurité par les sapeurs-pompiers en cas d’incendie :
► équipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaires ► secourus électriquement ► protégés contre les flammes, les gaz chauds et les fumées ► installés dans des gaines désenfumées ► équipés d’un dispositif non-stop au niveau sinistré
142
est ce que un ascenseur prioritaire répond forcément à toutes les caractéristiques permettant aux sapeurs- pompiers de les utiliser en toute sécurité.
Seuls les ascenseurs prioritaires des IGH répondent à toutes les caractéristiques permettant aux sapeurs- pompiers de les utiliser en toute sécurité. Dans les autres constructions, les ascenseurs signalés comme étant prioritaires ne répondent que rarement à l’ensemble de ces caractéristiques.
143
A quoi devons nous faire attention en ouvrant une trémies ?
L’ouverture des trémies d’attaque, susceptible de créer un vecteur de propaga- tion des fumées et gaz chauds, voire de l’incendie, doit être réalisée avec une extrême prudence
144
DISPOSITIFS D’OBTURATION DE LA BAIE DE SCÈNE, qu'est-ce ?
Dans les théâtres disposant d’un espace scénique isolable de la salle, la baie de scène doit pouvoir être fermée par un dispositif d'obturation résistant au feu. Ce dispositif, connu sous le nom de rideau de fer, vise à contenir un incendie dans la cage de scène (potentiel calorifique important, décors, etc.)
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qu'est ce qu'un éléments de construction irrigués ?
Les éléments de construction irrigués (parfois dénommés rideaux d’eau) consistent à faire couler un débit d’eau déterminé sur certains éléments de construction par l’intermédiaire de canalisations munies de diffuseurs ouverts. Cela a pour effet de donner ou d’améliorer le degré de résistance au feu de l’élément protégé (rideaux, portes, etc.).
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Dans les tunnels routiers, à quoi servent les niches de sécurité pour les usagers ?
Des niches de sécurité pour les usagers destinées à recevoir divers équipements sont prévues tous les 200 m environ à l'intérieur du tunnel, ainsi qu'à proximité de chaque extrémité. Les tunnels de longueur comprise entre 200 et 300 m doivent disposer de 2 niches de sécurité, de préférence implantées à l'extérieur du tunnel. Les équipements suivants sont prévus dans chaque niche de sécurité : ► des postes d'appel d'urgence ► 2 extincteurs portatifs 6 Kg ► des prises électriques Les niches de sécurité pour les usagers peuvent être communes ou situées à proximité immédiate des niches incendie réservées aux sapeurs-pompiers