300.18 Flashcards

(262 cards)

1
Q

Prévention

A

La prévention, c’est prévenir un risque, l’empêcher d’exister, ou tout au moins, essayer par tous les
moyens possibles de parvenir à ce résultat.

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2
Q

Prévision

A

La prévision, c’est prévoir un risque et en conséquence,
prendre des mesures en vue de combattre ses effets.

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3
Q

buts prévention

A

Les buts des mesures de prévention sont de concevoir
les bâtiments et les règles d’exploitation afin :
► d’éviter l’éclosion de l’incendie
► d’assurer la sécurité des personnes contre les
risques d’incendie et de panique
► de permettre une éventuelle évacuation
► de limiter les pertes matérielles

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4
Q

buts prévision

A

Les buts des mesures de prévision sont :
► déceler l’incendie dès son éclosion (détection)
► avertir les occupants pour qu’ils évacuent les
locaux (alarme)
► prévenir les services chargés de combattre le
sinistre (alerte)
► dimensionner et permettre la mise en œuvre des
moyens de secours du bâtiment
► permettre et faciliter l’engagement des secours.

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5
Q

Combien de familles de batiments et critères

A

Du point de vue de la sécurité incendie, les bâtiments
d’habitation sont classés en 4 familles.
La hauteur et les conditions d’accès des secours sont
les 2 principaux critères retenus pour déterminer le
classement d’un bâtiment d’habitation.

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6
Q

critère 1ère famille

A
  • habitations individuelles isolées ou jumelées à 1 étage sur rez-de-chaussée au plus
  • habitations individuelles à rez-de-chaussée groupées en bande
  • habitations individuelles à 1 étage sur rez-dechaussée, groupées en bande, lorsque les structures de chaque
    habitation concourant à la stabilité du bâtiment sont
    indépendantes de celles de l’habitation contiguë
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7
Q

critères 2ème famille

A
  • habitations individuelles
    isolées ou jumelées de
    plus de 1 étage sur rezde-chaussée
  • habitations individuelles
    à 1 étage sur rez-dechaussée seulement,
    groupées en bande,
    lorsque les structures
    de chaque habitation
    concourant à la stabilité
    du bâtiment ne sont
    pas indépendantes des
    structures de l’habitation
    contiguë
  • habitations individuelles
    de plus de 1 étage sur
    rez-de-chaussée groupées
    en bande
  • habitations collectives*
    comportant au plus
    3 étages sur rez-dechaussée
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8
Q

critère 3ème famille

A
  • Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 m au plus au-dessus du sol
    utilement accessible aux engins de sapeurs-pompiers.
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9
Q

critère 3eme famille A

A
  • Habitations répondant
    à l’ensemble des
    prescriptions suivantes :
    9 comporter au plus 7
    étages sur rez-dechaussée
    9 comporter des
    circulations
    horizontales telles
    que la distance entre
    la porte palière de
    logement la plus
    éloignée et l’accès à
    l’escalier soit au plus
    égale à 10 m
    9 être implantées de telle
    sorte qu’au rez-dechaussée les accès
    aux escaliers soient
    atteints par la voie
    échelles
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10
Q

critère 3ème famille B

A
  • Habitations ne
    satisfaisant pas à
    l’une des conditions
    précédentes
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11
Q

critère 4ème famille

A
  • Habitations dont
    le plancher bas du
    logement le plus haut est
    situé :
    9 à plus de 28 m et
    9 à 50 m au plus audessus du niveau du
    sol utilement accessible
    aux engins des
    services de secours
    et de lutte contre
    l’incendie
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12
Q

ERP

A

Constituent des Établissements
Recevant du Public (ERP), tous
bâtiments, locaux et enceintes dans
lesquels des personnes sont admises,
soit librement, soit moyennant une
rétribution ou une participation
quelconque, ou dans lesquels sont
tenues des réunions ouvertes à tout
venant ou sur invitation, payantes ou
non.
Sont considérées comme faisant
partie du public toutes les personnes
admises dans l’établissement à
quelque titre que ce soit en plus du
personnel.

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13
Q

Types ERP

A

J Structures d’accueil pour personnes âgées et personnes
handicapées
L Salles d’auditions, de conférences, de réunions, de
spectacles ou à usages multiples
M Magasins de vente, centres commerciaux
N Restaurants et débits de boissons
O Hôtels et autres établissements d’hébergement
P Salles de danse et salles de jeux
R Établissements d’éveil, d’enseignement, de formation,
centres de vacances et centres de loisirs sans
hébergement
S Bibliothèques, centres de documentation
Les ERP sont classés en types selon
la nature de leur exploitation.
Le type est déterminé par une lettre
ou un groupe de lettres.
T Salles d’expositions
U Établissements de soins
V Établissements de culte
W Administrations, banques, bureaux
X Établissements sportifs couverts
Y Musées
PA Établissements de plein air
CTS Chapiteaux, tentes et structures
SG Structures gonflables
PS Parcs de stationnement couverts
OA Hôtels-restaurants d’altitude
GA Gares accessibles au public
EF Établissements flottants
REF Refuges de montagne

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14
Q

IGH

A

Constitue un Immeuble de Grande Hauteur (IGH) tout
corps de bâtiment dont le plancher bas du dernier
niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus
haut utilisable pour les engins des services publics
de secours et de lutte contre l’incendie, à plus de :
► 50 m pour les immeubles à usage d’habitation
► 28 m pour tous les autres immeubles

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15
Q

grands principes IGH

A

La réglementation pour ces immeubles
repose sur 3 grands principes :
► vaincre le feu avant qu’il n’ait
atteint une dangereuse extension
► assurer la mise en sécurité des
occupants des compartiments
atteints ou menacés
► permettre, en cas d’incendie, la
continuation de la vie normale
dans le reste de l’IGH

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16
Q

Ces principes sont atteints par

A

Ces principes sont atteints par :
► des dispositions constructives et
d’exploitation
► des mesures destinées à favoriser
l’évacuation des occupants
► l’organisation de la lutte contre
l’incendie
► des moyens mis à la disposition
des sapeurs-pompiers

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17
Q

classes IGH

A

GHA Habitation
GHO Hôtel
GHR Enseignement
GHS Dépôt d’archives
GHTC Tour de contrôle
GHU Sanitaire
GHW 1 Bureaux (28 m < h ≤ 50 m)
GHW 2 Bureaux (h > 50 m)
GHZ Usage principal d’habitation (28 m < h ≤ 50 m) et comportant
des locaux autres que ceux à usage d’habitation ne
répondant pas aux conditions d’indépendance
ITGH (immeuble de très grande hauteur) tout corps de bâtiment dont h > 200 m

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18
Q

PSC

A

Un parc de stationnement est un emplacement
couvert qui permet le remisage, en dehors de la
voie publique, des véhicules automobiles et de leurs
remorques, à l’exclusion de toute autre activité.
Sous certaines conditions, des aires de lavage, des
aires de livraison, des postes de charge de véhicules
électriques, etc. peuvent toutefois être autorisés.

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19
Q

différents PSC

A

Parc de
stationnement
Habitation
Parc de stationnement dépendant
d’un bâtiment d’habitation
et présentant une superficie
supérieure à 100 m².

Parc de
stationnement
ERP
Tout autre parc de stationnement
dont la capacité est supérieure à
10 véhicules.
Dans les IGH
Ces parcs de stationnement
répondent aux mêmes exigences
de sécurité que les parcs de
stationnement ERP.
On distingue toutefois :
* des parcs intégrés
(communication directe avec
l’immeuble : isolement CF° 2 h)
* des parcs isolés (pas de
communication directe avec
l’immeuble : isolement CF° 4 h)

Dans les
bâtiments
relevant du
code du
travail
Ces parcs de stationnement
répondent généralement aux
mêmes exigences de sécurité que
les parcs de stationnement ERP.

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20
Q

Tunnel routier

A

Ensemble des voies de circulation
couvertes qui, quel que soit leur
mode de construction, créent un
espace confiné : ouvrages creusés
ou immergés, tranchées couvertes,
couvertures non transparentes à l’air
et certaines couvertures partielles.

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21
Q

DECI

A

La Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI)
a pour objet d’assurer, en fonction des besoins
résultant des risques à prendre en compte,
l’alimentation en eau des moyens des services
d’incendie et de secours par l’intermédiaire de
points d’eau identifiés à cette fin.

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22
Q

identification DECI

A

Ces points d’eau identifiés peuvent être :
► un réseau de distribution (public ou privé) comprenant
des bouches et des poteaux d’incendie (voir Thème :
Moyens de Secours – Fiche : Bouches et Poteaux
d’Incendie)
► naturels ou artificiels (voir Thème : Moyens de
Secours – Fiche : Points d’aspiration) : cours d’eau,
étangs, citernes, réservoirs, etc.
Sur le secteur de compétence de la BSPP la première
solution est privilégiée.

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23
Q

Débit simultané

A

Le débit simultané est le débit maximum utilisable
par un réseau OU une canalisation équipé de
plusieurs hydrants :
► ce débit est précisé sur la cartographie
opérationnelle lorsqu’il concerne un site. Il s’agit
généralement d’un réseau privé
► pour le réseau public, c’est au service de secours
de déterminer ce débit

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24
Q

triangle rouge inversé

A

Les sites disposant de plusieurs appareils
d’incendie et dont la capacité du réseau
ne permet pas de dépasser un débit
simultané de 60 m3/h sont matérialisés par un triangle rouge inversé.

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25
triangle jaune inversé
Sur les plans parcellaires, un triangle jaune inversé indique le débit maximum utilisable pour alimenter des pompes sur les hydrants du site.
26
DECI tunnels routiers
► Les tunnels de longueur comprise entre 200 et 300 m doivent uniquement disposer d’un hydrant à chaque tête ► Les tunnels de longueur supérieure à 300 m doivent disposer d’un hydrant à chaque tête et à l’intérieur des tunnels, de points d’alimentation en eau, généralement implantés tous les 200 m dans des niches incendie
27
PEI tunnels routiers
Colonnes sèchesn(solution privilégiée) Ces colonnes verticales et/ou horizontales (traînasses) ont pour vocation d’être alimentées par les engins-pompe en surface. Les raccords d’alimentation de ces colonnes sont situés à une distance maximale de 60 m d’un hydrant. Poteaux d’incendie sur réseau surpressé Ces poteaux ont pour vocation d’être utilisés directement pour l’alimentation des lances des sapeurs-pompiers, sans passer par la pompe d’un engin. Ils sont alimentés en eau par une canalisation et un système de surpression propres à l’ouvrage (réseau privé ou alimentation sur bâches). (Débit simultané de 120 m3/h à la pression de 6 bars soit : 60 m3/h minimum par appareil, 2 appareils étant utilisés simultanément). Bouches ou poteaux d’incendie sur réseau non-surpressé Ces hydrants ont pour vocation d’alimenter les engins-pompe qui seraient engagés à l’intérieur d’un tunnel. (Débit simultané de 120 m3 /h à la pression de 1 bar minimum soit : 60 m3 /h minimum par appareil, 2 appareils étant utilisés simultanément). Voirie souterraine des Halles Traînasses en eau morte Ces conduites destinées à être alimentées par les enginspompe en surface ou en tête de tunnel, sont en permanence sous eau (sans pression), pour gagner le temps nécessaire à leur remplissage. Elles doivent être utilisées de la même manière que les colonnes sèches. Certains tunnels présentent une combinaison de différents principes d'alimentation en eau.
28
DECI tunnels systèmes de transport public guidés
Elle est assurée soit par une : ► colonne sèche ► colonne en eau morte Les raccords d’alimentation au niveau de la voie publique se trouvent à moins de 60 m d’un hydrant.
29
Desserte
La desserte est destinée à faciliter le cheminement et le positionnement des engins et des matériels de sapeurs-pompiers au plus près de la construction. Différents aménagements publics ou privés permettent de satisfaire à ces exigences des : ► passages pompiers ► voies engins ► voies échelles ► espaces libres (voir Thème : Desserte - Titre : ERP)
30
Passage pompiers
Un passage pompiers doir répondre aux caractéristiques suivantes : ► largeur de 1, 80 m avec un minimum stabilisé de 1, 40 m (passage des dévidoirs) ► le plus rectiligne possible (passage des échelles à mains) ► pente ≤ à 10 % sans marche
31
voies engins
Une voie engins doit répondre aux caractéristiques générales suivantes : ► largeur utilisable : 3 m minimum, libre de stationnement ► force portante : 16 t ► résistance au poinçonnement ► rayon intérieur minimum ► sur largeur dans les virages de faible rayon intérieur ► hauteur libre : 3, 50 m ► pente < à 15 %
32
Voie échelles
Une voie échelles doit répondre aux caractéristiques générales suivantes : ► longueur minimale : 10 m ► largeur utilisable : 4 m minimum, libre de stationnement ► si la section est une impasse, sa largeur minimale est portée à 7 m ► force portante : 16 t ► résistance au poinçonnement ► rayon intérieur minimum ► sur largeur dans les virages de faible rayon intérieur ► hauteur libre : 3, 50 m ► pente ≤ à 10 %
33
desserte batiment habitation
Les bâtiments d’habitation doivent être desservis par des passages pompiers et/ou des voies engins et/ou des voies échelles en fonction de leur classement. 1ère-2ème famille : Passage pompiers / voie engins 3ème famille A : voie échelle 3ème famille B-4ème famille : voies engins à moins de 50m de l'accès aux escaliers
34
desserte ERP
Les établissements peuvent être desservis par des passages pompiers et/ou des voies engins et/ou des voies échelles lorsque le plancher bas du dernier étage est situé à plus de 8 m du niveau d’accès des sapeurspompiers. Un autre mode de desserte est possible : l’espace libre.
35
Espace libre
La réalisation de voies engins et/ou échelles est parfois impossible au regard de l’implantation des établissements (ERP enclavés, tissu urbain dense, etc.). Dès lors, des espaces dégagés de tout obstacle doivent permettre l’engagement des services de secours : les espaces libres.
36
caractéristiques espace libre
Un espace libre doit répondre aux caractéristiques générales suivantes : ► la plus petite dimension mesurable au sol (largeur) est ≥ 8 m ► pas d'obstacle à l'écoulement régulier du public ► accès et mise en œuvre facile du matériel nécessaire pour opérer les sauvetages et combattre le feu ► issues de l'ERP à moins de 60 m d'une voie engins ► largeur minimum de l'accès à partir de la voie engins : * largeur ≥ 1,80 m si h ≤ 8 m * largeur ≥ 3 m si h > 8 m (échelle aérienne)
37
distance IGH - CS
3km
38
distance IGH - voie ouverte circulation
La distance entre les sorties des immeubles et une voie ouverte à la circulation publique ne doit pas excéder 30 m. Cette voie doit permettre la circulation et le stationnement des engins
39
desserte batiments code du travail
Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 m du sol extérieur doivent être desservis par une voie échelles au moins.
40
desserte PSC
Tout parc de stationnement doit être desservi par une voie engins au moins. S’il existe plusieurs accès par des voies situées à des niveaux différents, le niveau de référence est déterminé par la voie la : ► plus basse pour les parcs en infrastructure ► plus haute pour les parcs en superstructure
41
Niveau de référence
Le niveau de référence correspond à celui de la voirie utilisable par les engins des services de secours.
42
desserte tunnel >300m
Les exigences de desserte décrites ci-dessous ne s’appliquent qu’aux tunnels routiers dont la longueur est supérieure à 300 m. Les aménagements destinés aux véhicules de secours doivent pouvoir être utilisés par un engin-pompe de 8 m de longueur et de 2, 50 m de largeur. Il est prévu à l'extérieur à proximité des têtes, sur la droite de la ou des voies entrantes, et en dehors des voies de circulation, un emplacement de 12 m de longueur sur 3 m de largeur pour le stationnement d'un véhicule des services de secours. Les contraintes d’urbanisme n’ont pas toujours permis d’appliquer cette disposition.
43
desserte tunnels des systèmes de transport guidés
Des portions de chaussées peuvent être aménagées spécifiquement pour la desserte des véhicules de secours des : ► pistes autorisant le croisement et si nécessaire le franchissement des voies ferrées qui permettent l’accès à chaque tête de tunnel ► parcs à engins de dimensions suffisantes permettant leur stationnement et leur retournement à proximité de chaque tête de tunnel
44
Le comportement au feu en cas d'incendie est apprécié selon 2 critères
► réaction au feu des matériaux ► résistance au feu des éléments de construction
45
Réaction au feu des matériaux
La réaction au feu d’un matériau est son aptitude à participer en tant qu’aliment, au feu auquel il est exposé. La classification française de réaction au feu s’étend de matériaux incombustibles à matériaux facilement inflammables : M0 Incombustible M1 Ininflammable M2 Difficilement inflammable M3 Moyennement inflammable M4 Facilement inflammable
46
Résistance au feu des éléments de construction
La résistance au feu d’un élément de construction est son aptitude à conserver l’ensemble des propriétés nécessaires à son utilisation pendant une durée déterminée, malgré les effets d’un incendie. Les éléments de construction pour lesquels un degré de résistance au feu peut être exigé sont les murs, les planchers, les portes, etc.
47
structure
Ensemble des éléments nécessaires pour assurer la stabilité mécanique d’un bâtiment (mur porteur, plancher, poteau, poutre, charpente, etc.).
48
stabilité au feu
Capacité d’une structure à résister mécaniquement aux effets d’un incendie pendant un temps donné : capacité portante.
49
degré de stabilité au feu
Dès la construction, un degré de stabilité au feu exprimé en durée est exigé afin d’éviter l’effondrement prématuré de la structure en cas d’incendie. Cette stabilité au feu permet d’assurer l’évacuation des personnes, la protection des biens et la sécurité des intervenants.
50
élément de construction
Un élément de construction (mur, plancher, etc.) est dit principal si sa ruine a une incidence sur la stabilité du reste de la structure ; dans le cas contraire, il est dit secondaire.
51
variation résistance au feu
La résistance au feu de la structure et des planchers d’un bâtiment varie en fonction de sa hauteur, sa destination, son importance, l’effectif des occupants et les risques qu’il génère ou abrite.
52
résistance au feu batiment habitation
Les parois séparatives des habitations individuelles, l’enveloppe et les portes palières des logements collectifs doivent avoir un degré de résistance au feu croissant en fonction de leur classement (CF° ou PF° ¼ heure à 1 heure).
53
réaction au feu ERP
Pour éviter le développement rapide d’un incendie qui pourrait compromettre l’évacuation dans un local ou un dégagement accessible au public, les parois intérieures, l’agencement, le gros mobilier et la décoration doivent répondre à des exigences minimales de réaction au feu.
54
résistance au feu ERP
Les parois verticales des dégagements et des locaux doivent avoir un degré de résistance au feu défini en fonction du degré de stabilité au feu exigé pour la structure de l’édifice. La résistance au feu exigée pour les éléments de structure et les planchers vise à permettre l’évacuation du public et l’intervention des secours. Une stabilité au feu des structures portantes principales des ERP est donc imposée à la construction, en fonction : ► du nombre de niveaux ► de la hauteur de l’établissement ► de la catégorie de l’établissement
55
Pour permettre de vaincre le feu avant qu'il n'ait atteint une dangereuse extension :
► l'immeuble est divisé en compartiments, dont les parois ne doivent pas permettre le passage du feu de l'un à l'autre en moins de 2 heures ► les matériaux combustibles se trouvant dans chaque compartiment sont limités ► les matériaux susceptibles de propager rapidement le feu sont interdits
56
résistance au feu IGH
Des exigences de résistance au feu sont imposées aux parois verticales intérieures des compartiments. Les parois des gaines (ascenseurs, cages d’escaliers, gaines techniques, etc.) qui mettent en communication plusieurs compartiments doivent être coupe-feu de degré 2 heures.
57
Résistance au feu code du travail
Aucune exigence de stabilité au feu n’est requise pour les bâtiments dont le plancher bas ne dépasse pas 8 m. Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 m du sol extérieur doivent avoir une structure stable au feu de degré 1 heure et des planchers coupe-feu de même degré.
58
Des mesures d’isolement peuvent ainsi s’appliquer entre :
bâtiments contigus ► bâtiments en vis-à-vis ► tiers superposés ► la façade d’un bâtiment et la couverture d’un autre ► la toiture d’un bâtiment et un risque extérieur
59
Ces mesures d’isolement peuvent être obtenues par :
► une distance d’éloignement entre les bâtiments ► des exigences de réaction au feu ► des exigences de résistance au feu ► la création d’un obstacle à la propagation du feu
60
C+D
La règle du C + D consiste en la création d’un obstacle à la propagation du feu par la façade d’un étage à un autre. C = Distance verticale entre le haut d’une baie et le bas de celle qui lui est superposée. D = Distance horizontale entre le plan des vitres et la plus grande saillie de l’obstacle résistant au feu.
61
L’isolement d’un bâtiment d’habitation par rapport à un tiers
L’isolement d’un bâtiment d’habitation par rapport à un tiers est assuré, en fonction de son classement et de la distance entre les bâtiments, par des exigences de réaction au feu des revêtements de façades et des couvertures
62
Afin de s’opposer à la propagation du feu par les façades des bâtiments d’habitation, les principes suivants peuvent être appliqués :
► exigences minimales de réaction au feu pour les parements extérieurs des façades ► la règle du C + D pour les habitations des 3e et 4e familles comportant des baies
63
isolement code du travail
Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est situé : ► à plus de 8 m du sol extérieur sont : * soit isolés de tout bâtiment ou local occupé par des tiers, au minimum par des parois CF° 1 heure (les intercommunications sont autorisées) * soit distants de 5 m au moins (considérés comme des bâtiments distincts) ► à 8 m au plus du sol extérieur sont isolés de ceux occupés par des tiers conformément aux dispositions applicables à ces derniers (les intercommunications sont autorisées)
64
isolement PSC habitation
L’isolement minimal entre un parc de stationnement et un bâtiment d’habitation contigu doit être : ► CF° 1 heure si le bâtiment est classé en 2e famille ► CF° 2 heures si le bâtiment est classé en 3e ou 4e famille Les intercommunications éventuellement aménagées sont réalisées par un sas.
65
isolement psc ERP
L’isolement minimal exigé entre un parc de stationnement est un : ► tiers superposé est CF° 1 heure 30 ► tiers contigu est CF° 1 heure (CF° 4 heures si le tiers est un IGH) Les intercommunications éventuellement aménagées sont réalisées par un sas.
66
isolement PSC IGH
Les planchers et les parois verticales séparant un parc de stationnement intégré à un IGH sont coupe-feu de degré 2 heures minimum (3 heures en ITGH). Les intercommunications sont réalisées par un sas.
67
accessibilité
L’accessibilité comprend tous les aménagements constructifs qui permettent aux services de secours de pénétrer de façon permanente dans les bâtiments, établissements ou immeubles, au moyen de portes, fenêtres, baies, etc. Est considérée comme accessible, toute baie ouvrante de dimensions suffisantes permettant aux sapeurs-pompiers de pénétrer à un niveau de la construction.
68
facade double paroi
Afin de prendre en compte les récentes exigences d’isolation thermique, phonique et/ou les évolutions architecturales, certaines constructions sont dotées de façades double-paroi, aussi dénommées façades double-peau. Il s’agit d’une sur-façade généralement constituée d’éléments verriers, appliquée sur la façade porteuse d’un bâtiment. Ces 2 parois sont séparées par un vide de 0,30 m à plus de 1,80 m. L’intervention sur ces façades peut imposer l’ouverture de 2 baies : l’une sur la sur-façade, l’autre sur la façade elle-même. Entre les 2, une passerelle (généralement un caillebotis métallique) peut être installée.
69
accessibilité batiments d'habitation
En habitation, l’accessibilité par la ou les portes d’accès des bâtiments doit être privilégiée. Lorsque les circonstances l’exigent et que les dispositions constructives le permettent, les fenêtres des logements et le cas échéant, celles des circulations communes, peuvent être utilisées pour accéder à l’intérieur du bâtiment au moyen des échelles à mains et/ou des MEA. Les règles générales d’accessibilité sont adaptées en fonction du classement, du mode de desserte et de la hauteur du bâtiment.
70
L’accessibilité des bâtiments d’habitation collectifs est obtenue dans les conditions suivantes :
► les bâtiments de 2e famille sont généralement accessibles à tous les niveaux au moyen des échelles (lorsque ce n’est pas le cas, l’escalier commun doit être encloisonné) ► les bâtiments de la 3e famille A sont accessibles à tous les niveaux au moyen des échelles ► les bâtiments des 3e famille B et 4e famille ne sont généralement accessibles que par leurs entrées. L’accessibilité aux façades au moyen des échelles peut toutefois être possible dans certains cas
71
La protection des escaliers, lorsqu’elle existe, permet ou facilite l’accès des sapeurs-pompiers aux différents étages des bâtiments. Les escaliers peuvent être :
► encloisonnés et désenfumés ► à l’air libre ► exceptionnellement encloisonnés et mis en surpression.
72
accessibilité ERP
Les ERP doivent avoir une ou plusieurs façades (situées en bordure de voies ou d’espaces libres) comprenant des baies permettant l’accessibilité des secours à tous les niveaux recevant du public. Le nombre de façades accessibles est déterminé en fonction de l’effectif du public.
73
Dans les ERP, les baies accessibles doivent répondre aux caractéristiques suivantes :
► présenter des dimensions minimales permettant l’accessibilité d’un sapeur-pompier équipé (1,30 m x 0,90 m) ► être toujours accessibles ► être ouvrables par une manœuvre simple (poignée, polycoise, etc.)
74
accessibilité IGH
Dans un IGH, l’accessibilité des sapeurs-pompiers est prévue par la ou les entrées de l’immeuble et doit leur permettre d’atteindre les ascenseurs prioritaires. Ces accès, signalés et balisés, peuvent être distincts de ceux réservés aux occupants.
75
accessibilité code du travail
Les bâtiments et les locaux relevant du code du travail sont conçus et réalisés de manière à permettre l’accès de l’extérieur et l’intervention des sapeurs-pompiers en cas de sinistre.
76
accessibilité PSC
L’accessibilité aux parcs de stationnement peut être obtenue par : ► les bâtiments desservis : accès à privilégier car ils permettent de trouver les plans des sous-sols dans les halls d’entrée afin de repérer les éventuels autres accès. Le ou les accès au parc se font par l’intermédiaire de sas ► les différentes issues directes sur l’extérieur ► les rampes pour véhicules si aucune autre solution n’est possible Le niveau d’accès à privilégier est le niveau de référence (plans, commandes de désenfumage, etc.).
77
les portes d’accès au parc :
► s’ouvrent dans le sens de la sortie (en venant du parc) ► peuvent être verrouillées en venant de l’extérieur ► doivent être ouvrables sans clé depuis l’intérieur (une seule manœuvre simple)
78
L’accessibilité des services de secours dans les tunnels routiers peut se faire :
► par les issues de secours qui permettent aux usagers de quitter le tunnel ► à défaut, par les voies de circulation automobiles lorsque la situation le permet
79
L’accessibilité des secours aux ouvrages souterrains des systèmes de transport public guidés peut se faire par :
► une gare ► une station ► une tête de tunnel ► un dispositif d’accès des secours
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caractéristiques puits d'accès
► être stabilisés ► avoir une largeur minimale de 1, 40 m ► avoir une hauteur minimale de 2, 20 m ► avoir une pente ˂ 10 % ► ne pas comporter d’obstacle difficilement manœuvrable ou non sécable par les services de secours ► être reliés au tunnel par un sas mis en surpression.
81
dispositifs puits d'accès
Chacun d'eux dispose : ► d’un éclairage ► de moyens de liaison avec l’exploitant ► de moyens de liaison des services de secours ► d’une colonne sèche ► d’une commande locale de mise en surpression du sas
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distribution intérieure : Il existe plusieurs modes de distribution intérieure permettant de satisfaire à ces exigences :
► le cloisonnement traditionnel ► la création de secteurs ► la création de compartiments
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principe cloisonnement traditionnel
Son principe est de séparer les locaux des circulations et les locaux entre eux par des parois verticales résistantes au feu.
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Que doivent permettre les circulations
Les circulations doivent permettre à tous les niveaux de rejoindre les escaliers et au rez-de-chaussée, les sorties
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distributions intérieures batiments habitation
Le seul mode de distribution intérieure autorisé dans les bâtiments d’habitation est le cloisonnement traditionnel.
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Les parois verticales de l'enveloppe des logements (à l'exclusion des façades) doivent être :
► CF° ½ heure pour les habitations collectives des 2e et 3e familles ► CF° 1 heure pour les habitations de la 4e famille Les portes palières desservant les logements des habitations collectives doivent présenter un degré minimum de résistance au feu (PF).
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circulations horizontales bâtiments habitations
Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées tous les 25 à 30 m, afin de limiter la propagation du feu et des fumées, par des parois et des portes pare-flammes de degré ½ heure, munies d'un ferme-porte.
88
compartiment ERP
Un compartiment ERP est un volume dont les exigences de résistance au feu : ► des parois périmétriques (façades exclues) sont renforcées ► des parois verticales intérieures ne sont pas imposées
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caractéristiques compartiment erp
Les établissements aménagés selon ce mode de distribution doivent comporter au moins 2 compartiments par niveau ayant chacun une capacité d'accueil équivalente. Chaque compartiment ERP doit disposer d’au moins une issue débouchant directement sur l’extérieur ou sur un dégagement protégé (cage d’escalier encloisonnée et désenfumée par exemple).
90
compartiments IGH
Pour permettre de vaincre le feu avant qu'il n'ait atteint une dangereuse extension, les IGH sont divisés en compartiments. Un compartiment IGH est un volume dont : ► la résistance au feu des parois périmétriques extérieures est renforcée (CF° 2 heures) ► le mode de distribution intérieure est assimilé à du cloisonnement traditionnel
91
exigences compartiments ERP
Chaque compartiment doit satisfaire aux exigences suivantes : ► avoir des dimensions limitées ► être desservi par 2 escaliers au moins ► être desservi par 2 ascenseurs prioritaires au moins ► présenter un degré minimal de résistance au feu pour les : * parois des circulations horizontales communes * dispositifs d’accès aux escaliers * parois séparant les locaux * dispositifs d’accès entre les éventuels compartiments juxtaposés
92
distribution intérieur code du travail
La distribution intérieure des bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 m du sol extérieur permet, notamment par des recoupements ou des compartimentages, de limiter la propagation du feu et des fumées. Aucune exigence n’est requise pour les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau n’excède pas 8 m.
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circulation horizontale code du travail
Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées au moins tous les 30 m, afin de limiter la propagation du feu et des fumées, par des parois et des portes en va-et-vient au moins pare-flamme de degré ½ heure munies de ferme-portes.
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Évacuation pour les bâtiments à usage d’habitation
L’évacuation des occupants n’est pas organisée a priori. Toutefois, si celle-ci est rendue nécessaire, les sapeurs-pompiers devront s’adapter aux dispositions constructives existantes. Aucun système d’alarme commandant l’évacuation n’est prévu (sauf dans les logements-foyers).
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Evacuation pour les ERP
L’évacuation est la règle pour les personnes pouvant se déplacer jusqu’à l’extérieur de l’établissement (évacuation immédiate). Des principes fondamentaux de conception et d’exploitation sont par ailleurs retenus pour tenir compte de l’incapacité d’une partie du public à évacuer ou à être évacuée rapidement (évacuation différée). Un système d’alarme commandant l’évacuation est toujours prévu.
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Évacuation pour les IGH
En fonction de la gravité du sinistre : ► les occupants du compartiment sinistré rejoignent un compartiment où ils seront à l’abri et/ou l’extérieur de l’immeuble ► l’évacuation générale de l’ensemble de l’immeuble peut être envisagée Un système d’alarme commandant l’évacuation par compartiment est toujours prévu.
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Évacuation pour les bâtiments relevant du code du travail
L’évacuation est organisée au regard de l’activité spécifique du ou des bâtiments. Une consigne de sécurité incendie est généralement établie, permettant d'assurer l'évacuation, immédiate ou différée des travailleurs (désignation de guidefiles et de serre-files chargés d’encadrer l’évacuation, direction à prendre, point de regroupement etc.). Un système d’alarme commandant l’évacuation n’est pas systématiquement prévu.
98
dégagement
Est considéré comme un dégagement, toute partie d’une construction permettant le cheminement d’évacuation des occupants (circulation horizontale, escalier, etc.) jusqu’à une zone où ils seront hors de danger.
99
dégagements protégés
Certains dégagements (circulations et escaliers) doivent être « protégés » afin de mettre les occupants à l'abri des flammes et de la fumée sur leur cheminement d’évacuation. Par ailleurs, les dispositions constructives caractéristiques des dégagements protégés limitent la propagation de l’incendie et facilitent l’intervention des secours.
100
escaliers encloisonnés
Un escalier encloisonné en superstructure est généralement désenfumé ou mis à l’abri des fumées et des gaz chauds par surpression.
101
caractéristiques escaliers
Les escaliers desservant les étages doivent être continus jusqu’au niveau permettant l’évacuation sur l’extérieur. Le volume d'encloisonnement des escaliers desservant les étages ne doit pas être en communication directe avec le volume d'encloisonnement des escaliers desservant les sous-sols.
102
Zones de mise à l'abri
Cette mise à l’abri peut être réalisée : ► dans un local aménagé (bureau, chambre, etc.) ► sur un palier surdimensionné d’une cage d’escalier protégée ► dans une zone protégée (compartiment, secteur, concept de « transfert horizontal », etc.) ► dans un espace à l’air libre ► dans un local spécifiquement dédié (local d’attente, local refuge ou Espace d’Attente Sécurisé [EAS])
103
caractéristiques zones mise à l'abri
Ces zones de mise à l’abri, qui peuvent être aménagées dans les ERP, les IGH et dans les bâtiments relevant du code du travail, doivent permettre d’attendre l’intervention des secours en toute sécurité. Elles sont généralement : ► à l’abri des fumées, des flammes et du rayonnement thermique ► désenfumées ou à l’air libre ► équipées de dispositifs permettant aux personnes de signaler leur présence ► situées à proximité des escaliers ► repérées sur les plans des établissements
104
Principe général évacuation batiments habitation
Les bâtiments d’habitation sont construits afin de permettre aux occupants, en cas d'incendie, soit de quitter l'immeuble sans secours extérieur, soit de recevoir un tel secours : l’évacuation générale n’est donc pas la règle absolue. Aucun système d’alarme commandant l’évacuation n’est imposé dans les parties communes des bâtiments d’habitation (sauf cas particulier des logements-foyers). L’analyse de nombreux incendies dans ces bâtiments montre que le principe de sauvegarde des occupants le plus efficace se décline en 2 alternatives : ► le feu est chez l’occupant ou celui-ci est directement menacé : * évacuer le logement en prenant soin de fermer la porte derrière soi * alerter les secours ► le feu n’est pas chez l’occupant mais il perçoit les signes d’un incendie dans le bâtiment : * se confiner chez soi * calfeutrer la porte d’entrée * alerter les secours * manifester sa présence aux sapeurs-pompiers Les victimes se comptent souvent parmi les personnes qui tentent de quitter leur logement, lorsque ce dernier n’est pas directement menacé par l’incendie.
105
protections circulations habitations
Lorsqu’elle est prévue, la protection des circulations et en particulier des escaliers permet de sécuriser considérablement le cheminement d’évacuation des occupants en cas d’incendie. La protection de ces dégagements est fonction de la date de construction du bâtiment, de sa hauteur et de son classement. Dans tous les cas : La hauteur des bâtiments de 4e famille (28 m ˂ plancher bas logement + haut ≤ 50 m) impose l’existence d’un escalier encloisonné au moins.
106
celliers/caves
Dans les ensembles de celliers ou de caves récents, le trajet à parcourir entre la porte du cellier ou de la cave la plus éloignée et la porte de sortie de l'ensemble ne doit pas être supérieur à 20 m. Les portes de ces ensembles : ► doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie en venant des celliers ou des caves ► doivent être ouvrables sans clé de l'intérieur ► ne doivent pas s'ouvrir directement sur les escaliers encloisonnés desservant les logements des bâtiments collectifs
107
DAAF
Depuis le 8 mars 2015, tout lieu d’habitation doit être équipé d’un détecteur de fumée. Les détecteurs (par exemple DAAF : Détecteurs Avertisseurs Autonomes de Fumée) doivent être installés à l’intérieur des logements, afin que le signal sonore en cas d’incendie ne soit audible que par les occupants du logement sinistré. Les détecteurs doivent être conformes aux normes (marquage CE).
108
Principe général évacuation ERP
Les bâtiments et les locaux où sont installés les ERP doivent être construits de manière à permettre l'évacuation rapide et en bon ordre de la totalité des occupants, ou leur évacuation différée si celle-ci est rendue nécessaire. Un équipement d’alarme est obligatoire dans tous les ERP.
109
types de dégagement
Dégagement normal Dégagement comptant dans le nombre minimal de dégagements imposés par la réglementation. Dégagement accessoire Dégagement imposé lorsqu’exceptionnellement les dégagements normaux ne sont pas judicieusement répartis. Dégagements de secours Pour des raisons d'exploitation, certains dégagements ne sont pas utilisés en permanence par le public (souvent rencontrés dans les ERP de type M). Dégagements supplémentaires Il peut aussi exister des dégagements en surnombre des dégagements exigibles.
110
Dégagement normal
Dégagement comptant dans le nombre minimal de dégagements imposés par la réglementation.
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Dégagement accessoire
Dégagement imposé lorsqu’exceptionnellement les dégagements normaux ne sont pas judicieusement répartis.
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Dégagements de secours
Pour des raisons d'exploitation, certains dégagements ne sont pas utilisés en permanence par le public (souvent rencontrés dans les ERP de type M).
113
Dégagements supplémentaires
Il peut aussi exister des dégagements en surnombre des dégagements exigibles.
114
circulations ERP
Pour rejoindre un escalier ou une sortie, la distance maximale à parcourir par les occupants est de 50 m. Ce cheminement doit être maintenu libre en permanence. Dans les établissements ou dans les locaux recevant plus de 50 personnes, les portes donnant sur l’extérieur doivent s’ouvrir dans le sens de l’évacuation.
115
transfert horizontal
ERP J et U Le transfert horizontal correspond au déplacement accompagné des personnes invalides vers une zone contiguë et suffisamment protégée (l’évacuation reste la règle pour les personnes valides).
116
caractéristiques ERP J et U
Les établissements sont ainsi distribués en zones protégées qui présentent les caractéristiques suivantes : ► chaque niveau comportant des locaux à sommeil comprend au moins 2 zones protégées (sauf type J à simple rez-de-chaussée) ► zones protégées séparées entre-elles par une paroi CF° 1 heure (portes PF° ½ heure à fermeture automatique ou équipées d’un ferme-porte) ► exigences accrues de la réaction au feu des aménagements intérieurs ► désenfumage des circulations ► détection automatique d'incendie permettant le déclenchement des fonctions de mise en sécurité dont une alarme précoce
117
évacuation IGH
Il existe 3 niveaux d’évacuation successifs : ► évacuation de 1re phase : en cas de diffusion de l’alarme dans un compartiment, les occupants concernés rejoignent un compartiment dans lequel ils seront à l’abri (généralement un compartiment situé immédiatement au-dessous ou au-dessus) ► évacuation de 2e phase : les occupants ayant réalisé une évacuation de première phase peuvent rejoindre le niveau d’évacuation à l’extérieur de l’immeuble par les escaliers et/ou les ascenseurs ► évacuation générale : évacuation de l’ensemble des occupants à l’extérieur de l’immeuble, à l’exception du service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (l'officier supérieur de garde groupement ou le colonel de garde peuvent seuls prendre cette décision)
118
escaliers IGH
Chaque escalier desservant les étages ou les soussols dispose d’une sortie directe vers l’extérieur ou vers un hall s’ouvrant largement sur l’extérieur. Les escaliers desservant les étages doivent être dissociés de ceux desservant les sous-sols.
119
SAS IGH
Des dispositifs d’intercommunication (sas), mis en surpression et dont les portes sont équipées de fermeportes existent généralement entre : ► compartiments sur un même niveau ► circulations horizontales et cages d’escaliers ► un parc de stationnement et un dégagement encloisonné
120
évacuation code du travail
Les bâtiments relevant du code du travail sont conçus de manière à permettre l’évacuation rapide de la totalité des travailleurs ou leur évacuation différée, lorsque celle-ci est rendue nécessaire. Les bâtiments ou locaux pouvant accueillir plus de 50 personnes, ainsi que ceux où sont manipulées et mises en œuvre certaines matières inflammables doivent être équipés d’une d’alarme.
121
escaliers code du travail
Tous les escaliers se prolongent jusqu’au niveau d’évacuation sur l’extérieur. Ceux desservant les soussols sont dissociés de ceux desservant les étages au niveau d’évacuation. Les portes susceptibles d’être utilisées pour l’évacuation de plus de 50 personnes s’ouvrent dans le sens de la sortie.
122
consignes sécurité code du travail
Les établissements pouvant accueillir plus de 50 personnes, ainsi que ceux où sont manipulées et mises en œuvre certaines matières inflammables doivent disposer d’une consigne de sécurité incendie, établie et affichée de manière très apparente. Cette consigne indique : ► pour chaque local : les personnes chargées de diriger l’évacuation des travailleurs et éventuellement du public (guide-files, serre-files, responsables, etc.) ► les mesures spécifiques liées à la présence de personnes en situation de handicap, et notamment le nombre et la localisation des zones de mise à l’abri
123
évacuation PSC
À chaque niveau, la distance à parcourir par les usagers pour atteindre un escalier ou une issue ne dépasse pas : ► 40 m s'ils se situent entre deux escaliers ou sorties opposés ► 25 m dans les autres cas
124
portes psc hab
Les portes à l'usage des piétons éventuellement fermées à clés doivent être ouvrables sans clé depuis l'intérieur du parc.
125
évacuation tunnel routier
Les principes de sécurité étant axés sur l’autoévacuation, les aménagements pour l'évacuation et la protection des usagers constituent un élément de sécurité essentiel.
126
IS tunnel routier
Parmi les tunnels de plus de 300 m, les plus récents comportent des issues de secours qui permettent aux usagers de quitter le tunnel sans leur véhicule et d’atteindre un lieu sûr en cas d’accident ou d’incendie. Elles permettent également aux services d’intervention d’accéder au tunnel à pieds. Les issues de secours peuvent être constituées par : ► des issues directes du tunnel vers l’extérieur ► des rameaux de communication entre les tubes d’un tunnel ► des issues vers une galerie de sécurité ► des abris avec une voie d’évacuation séparée du tube du tunnel
127
dégagement tunnels transport guidés
Un cheminement parcourant la longueur des tunnels doit permettre l’évacuation des personnes vers les têtes de tunnel (stations ou vers l’extérieur).
128
éclairage tunnels transports guidés
Un éclairage de sécurité permet l’évacuation sûre et facile des personnes et contribue aux opérations de secours. Il comprend : ► un éclairage d’évacuation (dit de cheminement dont les foyers lumineux sont placés en quinconce avec une inter-distance maximale de 30 m. Il doit pouvoir être activé à distance s’il n’est pas permanent ► un éclairage de signalisation indiquant les différentes issues Un fléchage est matérialisé tous les 100 m pour indiquer les issues.
129
Dans les constructions, certains locaux peuvent présenter des risques accrus d’éclosion, de développement et de propagation d’un incendie, notamment dus :
► à la présence d’installations techniques ► au potentiel calorifique ► au stockage ou à l’utilisation de matières inflammables ou explosives
130
Ces locaux doivent être accessibles aux sapeurspompiers et, le cas échéant :
► repérés sur les plans ► connus des services de sécurité des établissements ► équipés de moyens d'extinction appropriés au(x) risques(s)
131
locaux à risques batiments habitations
Bien que la notion de locaux à risques ne figure pas dans la réglementation habitation, certains volumes présentant des risques particuliers d’éclosion et/ou de propagation d’un incendie, doivent répondre à des exigences d’isolement particulières.
132
portes celliers et caves
Les ensembles regroupant des celliers (en étages) ou des caves (en rez-de-chaussée ou en sous-sol doivent être séparés des autres parties de l'immeuble par des parois coupe-feu de degré 1 heure en 3e et 4e familles. Les portes de ces ensembles : ► doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie en venant des celliers ou des caves ► doivent être ouvrables sans clé de l'intérieur ► ne doivent pas s'ouvrir directement sur des escaliers encloisonnés
133
locaux vide ordure
Le risque de propagation des fumées, des gaz chauds et du feu vers les différents niveaux desservis est considérablement accru par l’existence de ces conduits Pour des raisons sanitaires, ces dispositifs d’évacuation des déchets ne sont plus installés dans les bâtiments d’habitation les plus récents et sont rarement utilisés dans les bâtiments anciens (trappes condamnées mais conduits toujours présents).
134
locaux remisage
Certains locaux de remisage, fréquemment situés au rez-de-chaussée et parfois en pied de cages d’escaliers, peuvent présenter un risque important d’incendie. C’est notamment le cas des locaux vélos, poussettes, encombrants, etc. Le risque de propagation est accru lorsque la cage d’escalier sur laquelle ils débouchent n’est pas encloisonnée. Les portes de ces locaux doivent présenter un coupefeu de degré ½ heure, être équipées d’un ferme-porte et s’ouvrir dans le sens de la sortie.
135
locaux risques particuliers erp
Ils doivent être signalés sur les plans, éventuellement sur les portes d’accès et isolés des locaux et dégagements accessibles au public
136
locaux à risque IGH
Dans un IGH, il est interdit d’entreposer ou de manipuler des substances explosives, comburantes ou extrêmement inflammables.
137
locaux à risque PSC ERP
Les locaux présentant des risques particuliers dans un parc de stationnement couvert ERP sont isolés par des parois résistantes au feu et doivent être facilement identifiables au moyen d’une signalisation apposée sur la porte d’accès.
138
risque installations électriques
Ces installations électriques peuvent présenter des risques : ► de court-circuit ► d’éclosion, de développement et de propagation d’un incendie ► d’électrisation ou d’électrocution pour les occupants et les intervenants
139
sources électriques
Source normale : Source constituée généralement par un raccordement au réseau électrique de distribution haute ou basse tension. Source de remplacement : Source délivrant l'énergie électrique permettant de poursuivre tout ou partie de l’activité dans le bâtiment, en cas de défaillance de la source normale. Elle est généralement constituée par des groupes électrogènes et reprend au minimum les installations de sécurité. Elle n’est pas obligatoire dans toutes les typologies de constructions. Source de sécurité : Source prévue pour maintenir le fonctionnement des installations de sécurité en cas de défaillance de la source normale et de l’éventuelle source de remplacement. Elle peut être constituée par des groupes électrogènes et/ou des batteries d’accumulateurs et/ou par une dérivation issue du tableau électrique principal. Elle n’est pas obligatoire dans toutes les typologies de constructions.
140
installations de sécurité
installations mises ou maintenues en service pour assurer l'évacuation du public et faciliter l'intervention des secours, malgré un incident ou un incendie ayant provoqué la coupure de l’alimentation normale et/ou de la source de remplacement. Elles comprennent : ► l'éclairage de sécurité ► le Système de Sécurité Incendie (SSI) ► les moteurs de désenfumage ► certains ascenseurs ► les secours en eau (surpresseurs, pompes de réalimentation, etc.) ► les pompes d'exhaure (pompes de relevage) ► les moyens de communication destinés à donner l'alerte interne et externe ► etc.
141
Locaux de service électrique :
Locaux de service électrique : locaux renfermant des matériels électriques et dont l'accès est réservé aux personnes qualifiées, chargées de l'entretien et de la surveillance des matériels. Ces locaux doivent : ► être identifiés ► être faciles à atteindre par les services de secours ► être dotés de moyens d’extinction adaptés aux risques électriques ► disposer d’un éclairage de sécurité
142
tableau électrique
La mise hors tension des installations électriques desservies par le réseau basse-tension peut généralement être effectuée directement sur ces tableaux, au moyen d’organes de coupure qui doivent être repérés et d’accès facile pour les secours.
143
Tableaux des installations de sécurité
Les tableaux des installations de sécurité sont obligatoirement installés dans des locaux de service électrique. Pour être secourue, l’alimentation électrique des installations de sécurité peut être raccordée au réseau de distribution par une dérivation située en amont du tableau électrique principal : elle ne peut généralement pas être mise hors-tension par les sapeurs-pompiers.
144
Cas particulier des enseignes lumineuses
Les enseignes lumineuses, qui peuvent être alimentées sur le réseau haute-tension, sont généralement équipées d'un dispositif de coupure d'urgence, permettant aux services de secours d'effectuer la coupure en charge, directe ou à distance, en une seule manœuvre. Le ré-enclenchement du dispositif de coupure d’urgence ne doit pas permettre la réalimentation du circuit.
145
Les risques que peut présenter un groupe électrogène sont essentiellement liés :
► au combustible utilisé (fuite, incendie, explosion, etc.) ► au fonctionnement d’un moteur thermique (surchauffe, intoxication oxycarbonée, etc.) ► à l’énergie électrique produite (surtension, électrisation, électrocution, incendie, etc.)
146
Lorsque le combustible du groupe électrogène est liquide, l’aménagement du local et l’alimentation en combustible doivent respecter les dispositions suivantes :
► sol imperméable formant une cuvette étanche ► si le local est en sous-sol, il doit être desservi par un conduit débouchant à l’extérieur et permettant la mise en manœuvre du matériel de ventilation de sapeurs-pompiers. Son orifice extérieur doit avoir au moins 40 cm de côté ou de diamètre, ou être muni d’un demi-raccord de ventilation incendie DN 300 dénommé raccord ZAG. Cet orifice doit être fermé à l’aide d’un dispositif démontable sans outillage ► un dispositif de coupure rapide de l'alimentation en combustible doit être placé à l'extérieur du local (vanne police) ► un dépôt de 100 litres de sable, une pelle et des extincteurs portatifs adaptés au risque doivent être positionnés à proximité de la porte d'accès
147
Lorsque le combustible du groupe électrogène utilisé est gazeux, l’organe de coupure de l’alimentation en gaz doit :
► commander le barrage des installations du local uniquement ► être facilement accessible et bien signalé ► être protégé de toute manœuvre intempestive ► être situé à proximité d’une issue du local
148
3 types d'éclairage :
► l’éclairage normal : éclairage alimenté par la source normale ► l’éclairage de sécurité : éclairage alimenté par une source de sécurité en cas de disparition de la sourc normale ► l’éclairage de remplacement : tout ou partie de l’éclairage normal alimenté par la (éventuellement) source de remplacement
149
L’éclairage de sécurité assure 2 fonctions :
► l’éclairage d’évacuation qui permet à tout occupant de rejoindre l’extérieur du bâtiment en suivant des indications de balisage éclairées ; d'effectuer les manœuvres intéressant la sécurité ► l’éclairage d’ambiance (ou d’anti-panique) : lorsqu’il est prévu, assure un éclairement minimum pour permettre aux occupants de se repérer dans le local
150
barrage gaz
Les conduites de gaz implantées à l’intérieur des constructions doivent pouvoir être isolées du réseau de distribution, au moyen d’un organe de coupure générale situé sous trottoir ou en façade. D’une manière générale les conduites de gaz situées en aval des postes de détente moyenne pression (abonnés), sont identifiables grâce à leur couleur jaune. L’emplacement des organes de barrage est généralement indiqué sur les plans d’intervention affichés dans les bâtiments, établissements et immeubles.
151
conduite gaz extérieure
Toute conduite pénétrant dans un bâtiment ou alimentant par l’extérieur des appareils situés en terrasse, doit posséder un organe de coupure qui doit être facilement manœuvrable à partir d’un endroit accessible en permanence et signalé.
152
différents barrages habitation
► organes de coupure générale situés sous trottoir ou en façade ► le barrage de pied de colonne, généralement situé au rez-de-chaussée, en pied de cage d’escalier, qui permet d’isoler la colonne montante ► les barrages sur palier (robinet d’ordonnance ou robinet sur compteur) ► les robinets situés à l’intérieur des logements : * sur compteur, lorsque celui-ci n’est pas situé sur le palier, qui permet d’isoler le logement * sur conduites fixes à proximité immédiate des appareils d’utilisation individuels : chauffe-eau, gazinières, etc. L'utilisation de conduites en plomb est interdite pour la réalisation d'installations nouvelles.
153
GAZ ERP : La distribution en gaz d'un local contenant un ou plusieurs appareils alimentés doit se faire par une seule conduite comportant un organe de coupure qui doit être facilement accessible et bien signalé. Cet organe de coupure :
La distribution en gaz d'un local contenant un ou plusieurs appareils alimentés doit se faire par une seule conduite comportant un organe de coupure qui doit être facilement accessible et bien signalé. Cet organe de coupure : ► doit être situé à l'intérieur du local s’il est accessible au public, de préférence à proximité d’une issue ► peut être situé à l’extérieur du local s’il n’est pas accessible au public
154
GAZ ERP : Tout appareil desservi par une tuyauterie fixe doit être commandé par un organe de coupure, accessible et placé à proximité immédiate de l'appareil. Cet organe de coupure peut se présenter sous la forme :
Tout appareil desservi par une tuyauterie fixe doit être commandé par un organe de coupure, accessible et placé à proximité immédiate de l'appareil. Cet organe de coupure peut se présenter sous la forme : ► d’un robinet mural ► d’un déclencheur comportant un dispositif de coupure manuelle intégré (type coup-de-poing ou vanne, par exemple) ► d’un détendeur-déclencheur de sécurité à dispositif de coupure manuelle intégré
155
Les risques chauffage électrique
► court-circuit pouvant entrainer un début d’incendie ► électrisation ou électrocution
156
Les risques production électrique d’eau chaude sanitaire :
► court-circuit pouvant entraîner un début d’incendie ► électrisation ou électrocution ► explosion (exceptionnel)
157
Les risques appareils de production de chaleur à combustible gazeux :
► intoxication oxycarbonée ► incendie ► explosion ► fuite de gaz Ces appareils, qui comprennent les chauffe-eau et les chaudières, doivent disposer d’un dispositif de barrage de l’alimentation en combustible.
158
exigence local chaufferie gaz
En fonction de leur puissance, ils sont installés dans un local chaufferie qui doit répondre aux exigences suivantes : ► être isolé comme un local à risques ► disposer d’un organe de coupure de l’alimentation en combustible manœuvrable depuis l’extérieur du local ► disposer d’un extincteur portatif au moins, adapté aux risques, accompagné d’un panneau précisant « Ne pas utiliser sur flamme gaz » ► disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique
159
Les dispositifs de commande des circuits électriques ainsi que le dispositif d’arrêt de l’admission du combustible gazeux doivent être placés dans un endroit facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalés.
160
Les risques appareils de production de chaleur à combustible liquide
► intoxication oxycarbonée ► incendie ► explosion ► fuite de fioul Ces appareils disposent d’un dispositif de barrage de l’alimentation en combustible. Ils sont systématiquement raccordés à un conduit d’évacuation des fumées.
161
exigence local chaufferie liquide
En fonction de leur puissance, ils sont installés dans un local chaufferie qui doit répondre aux exigences suivantes : ► être isolé comme un local à risques ► disposer d’un dispositif de coupure rapide de l’alimentation en combustible placé à l’extérieur du local pour permettre l’arrêt de l’admission du combustible liquide (dénommé vanne police) ► disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique ► disposer d’un dépôt de sable d’au moins 0,10 m³ avec une pelle, ainsi que de 2 extincteurs portatifs pour feux d’hydrocarbures (2 extincteurs par brûleur avec un maximum exigible de 4)
162
Les dispositifs de commande des circuits électriques ainsi que le dispositif extérieur d’arrêt de l’admission du combustible liquide doivent être placés dans un endroit facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalés.
163
Lorsqu’elle est dans un local, la réserve de combustible liquide doit être installée en cuve et isolée comme un local à risques dont le sol étanche sert de cuvette de rétention.
164
Les risques des appareils de production de chaleur à combustible solide :
► intoxication oxycarbonée ► incendie Ces appareils sont tous raccordés à un conduit d’évacuation des fumées
165
les appareils de production de chaleur à combustible solide sont installés dans un local chaufferie qui doit répondre aux exigences suivantes :
► être isolé comme un local à risques ► disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique ► disposer d’un dépôt de sable d’au moins 0,10 m3 avec une pelle, ainsi que de 2 extincteurs portatifs minimum Le dispositif de commande des circuits électriques doit être placé dans un endroit facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalé. Lorsqu’elle est dans un local, la réserve de combustible solide doit être isolée comme un local « à risques ».
166
Risques installations utilisant les calories présentes dans l'air et dans la terre
Elles ne présentent pas de risque significatif et la coupure électrique permet la mise en sécurité de ces installations.
167
Risques installations solaires thermiques
essentiellement brûlure
168
risques réseau de distribution de chaleur
► explosion ► brûlure
169
D’une manière générale, l’utilisation des ascenseurs en cas d’incendie est proscrite.
170
Les gaines d’ascenseur ne sont pas systématiquement désenfumées.
171
Les installations d’ascenseurs doivent être équipées :
► d’un dispositif de coupure de l’alimentation force (situé obligatoirement dans le local machinerie s’il existe et parfois reporté dans la gaine ou sur la cabine) ► de parachutes, destinés à arrêter et à maintenir à l'arrêt la cabine ou le contrepoids sur ses guides, en cas de survitesse à la descente ou de rupture des organes de suspension ► d’un système de téléalarme entre la cabine et un service d’intervention1 ► de serrures qui contrôlent le verrouillage des portes palières ► de butées : dispositifs s’opposant au déplacement de la cabine ou du contrepoids au-delà de sa course normale ► d’un limiteur de vitesse ► de dispositifs (fers ou crochets) permettant les manœuvres de forces
172
Dans les ERP, les ascenseurs de capacité supérieure à 8 personnes doivent être munis d’une trappe de secours permettant d’atteindre le toit de la cabine en cas d’arrêt accidentel.
173
Le déblocage du ou des parachutes après fonctionnement ne doit pouvoir se faire qu’en déplaçant la cabine ou le contrepoids dans le sens de la montée, ou en agissant directement sur les organes de prises.
174
conduit
Un conduit est une canalisation qui permet de guider l’écoulement d’un fluide ou de matériaux.
175
gaine
Une gaine est un volume fermé contenant un ou plusieurs conduits, parfois accessible au moyen de trappes. Elle peut également protéger et/ou dissimuler le passage de câbles.
176
Les conduits et gaines qui traversent les parois verticales et les planchers, peuvent contribuer à la propagation des fumées, des gaz chauds et du feu dans l’ensemble d’une construction :
► par convection et/ou chute de matériaux à l’intérieur du conduit ou de la gaine ► par l’affaiblissement de la résistance au feu des parois traversées
177
désenfumage
Afin de favoriser l'évacuation des personnes, limiterles risques de propagation de l'incendie et faciliter l'engagement des secours, la réglementation contre les risques d'incendie impose dans certains bâtiments, la mise en place d’installations permanentes permettant en début d’incendie, d’extraire une partie des fumées et des gaz de combustion : il s’agit du désenfumage.
178
Le désenfumage peut être réalisé selon l’une des méthodes suivantes :
► par balayage ► par différence de pressions ► par combinaison des 2 méthodes ci-dessus
179
balayage
Le balayage consiste en la création d’une amenée d’air en partie basse et d’une évacuation en partie haute, qui permettent le mouvement des fumées et des gaz chauds vers l’extérieur.
180
différence de pressions
La différence de pressions consiste à hiérarchiser les pressions entre le volume que l'on veut protéger et le volume sinistré mis en dépression relative. Cette solution est systématiquement associée à un désenfumage par balayage des volumes qui sont en communication directe. Les cages d’escaliers sont soit désenfumées naturellement soit mises en surpression
181
désenfumage naturel
Le désenfumage par balayage est dit naturel lorsque l'évacuation des fumées se fait uniquement par des ouvertures sur l’extérieur (exutoires, ouvrants, bouches associées à des gaines, etc.), non-équipées d’un dispositif d’extraction mécanique.
182
désenfumage par balayage naturel
Le désenfumage par balayage est dit naturel lorsque l'évacuation des fumées se fait uniquement par des ouvertures sur l’extérieur (exutoires, ouvrants, bouches associées à des gaines, etc.), non-équipées d’un dispositif d’extraction mécanique.
183
désenfumage cage d'escalier par balayage
Le désenfumage des cages d’escaliers par balayage naturel est réalisé par l’ouverture simultanée d’une amenée d’air en partie basse (généralement la porte d’accès) et d’un ouvrant ou d’un exutoire d’une surface libre de 1 m2 au moins, en partie haute. L’ouverture de l’ouvrant ou de l’exutoire est obtenue au moyen d’une commande manuelle (couramment appelé tirerlâcher), située en partie basse de la cage d’escalier.
184
désenfumage par balayage mécanique
Le désenfumage par balayage est dit mécanique lorsque les fumées sont extraites par un ventilateur. Les amenées d'air sont soit naturelles, soit mécaniques.
185
commandes désenfumage
Des commandes d’arrêt des moteurs de désenfumage (généralement appelées « arrêts-pompiers ») sont exclusivement réservées aux sapeurs-pompiers. Ces commandes qui n’agissent que sur le fonctionnement des moteurs, n’ont aucune action sur les volets et bouches qui restent alors ouverts. Il est souhaitable qu’elles ne soient actionnées que par l’officier de garde prévention ou à défaut par un cadre titulaire du PRV 2. Une nouvelle action sur cette commande permet de remettre le moteur en fonctionnement.
186
désenfumage escaliers
Les escaliers des bâtiments d'habitation classés en 2e famille collectifs et en 3e famille A doivent être désenfumés par un exutoire ou un ouvrant en partie haute actionné par une commande manuelle située au rez-de-chaussée. Les escaliers des bâtiments d'habitation classés en 3e famille B ou en 4e famille sont protégés. Ils doivent être soit : ► à l'abri des fumées : encloisonnés et désenfumés (ouvrant ou exutoire et commande au RDC) ou encloisonnés et mis en surpression ► à l'air libre : ouverts sur au moins la moitié de la façade donnant sur l'extérieur
187
Les circulations horizontales des bâtiments d'habitation classés en 3e famille B doivent être soit :
► à l'air libre : ouvertes sur au moins la moitié de la façade donnant sur l'extérieur ► désenfumées de l’une des manières suivantes : * naturellement par des bouches reliées à des conduits dans le cas général * mécaniquement par des bouches reliées à des conduits collectifs * par 2 ouvrants situés sur des façades opposées
188
Les circulations horizontales des bâtiments d'habitation classés en 4e famille doivent être soit :
►à l'air libre : ouvertes sur au moins la moitié de la façade donnant sur l'extérieur ►désenfumées de l’une des manières suivantes : * mécaniquement par des bouches reliées à des conduits collectifs * par un système équivalent à celui de la solution B des I.G.H.
189
désenfumage escaliers ERP
En général, le désenfumage est exigé pour les escaliers encloisonnés desservant les étages et pour les escaliers desservant plus de 2 niveaux en sous-sol. Il n'est pas exigé pour les escaliers en sous-sol desservant un parc de stationnement. Il est généralement réalisé par un exutoire ou un ouvrant en partie haute, actionné par une commande située au rez-de-chaussée (en aucun cas par une détection). Lorsqu'il n'est pas possible de créer un ouvrant ou un exutoire en partie haute, un escalier peut être mis à l'abri des fumées par mise en surpression. Dans ce cas, toutes les circulations qui communiquent avec cet escalier doivent être désenfumées.
190
désenfumage locaux ERP
En général, le désenfumage est exigé pour les locaux : ► de plus de 300 m² en rez-de-chaussée ou en étage ► de plus de 100 m² en sous-sol ou aveugles (sans ouverture sur l'extérieur) ► desservis par une circulation mise en surpression
191
désenfumage escaliers IGH
Les escaliers encloisonnés sont mis en surpression (il est également possible de trouver des escaliers à l’air libre).
192
désenfumage escaliers code du travail
Tous les escaliers en superstructure doivent être désenfumés. Ils le sont généralement par un exutoire ou un ouvrant en partie haute actionné par une commande située au rez-de-chaussée. Les escaliers peuvent également être protégés par mise en surpression.
193
Afin de protéger au mieux les occupants et de préserver les biens dans les bâtiments, les établissements ou les immeubles, divers moyens de secours fixes ou mobiles peuvent être installés. Ils peuvent comporter :
► moyens d’extinction ; Ces moyens permettent d’intervenir immédiatement sur un début d’incendie, de lutter contre les propagations et/ou d’obtenir l’extinction du feu. Ils peuvent comprendre : * extincteurs ; * Robinets d'Incendie Armés (RIA) ; * installations fixes d'extinction automatique ; * déversoirs ponctuels ; * moyens d’extinction divers : des couvertures, seaux pompe, réserves de sable, etc. ► système d’alarme ; ► Système de Sécurité Incendie (SSI) ; ► système d’alerte ► service de sécurité incendie ; ► poste de sécurité incendie ; ► dispositions visant à faciliter l'action des sapeurs- pompiers ; Afin de leur permettre d’intervenir dans les meilleures conditions, les sapeurs-pompiers peuvent avoir à leur disposition : * Bouches et Poteaux d'Incendie (BI - PI) ; * points d’aspiration ; * colonnes sèches et/ou humides ; * plans ; * ascenseurs prioritaires ; * tours d’incendie ; * trémies d’attaque ; ► dispositifs de protection : * éléments de construction irrigués ; * dispositifs d’obturation de la baie de scène.
194
extincteur
Un extincteur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur un feu par l’action d’une pression interne
195
pression extincteur
Cette pression peut être : ► permanente : fournie par une compression préalable ; ► auxiliaire : fournie par la libération d’un gaz.
196
types d'extincteur
Il existe des extincteurs portatifs (≤ 20 kg) et des extincteurs mobiles (> 20 kg, généralement sur roues).
197
Un extincteur portatif se compose :
Un extincteur portatif se compose : ► d’un corps ; ► d’une poignée de portage ; ► d’une goupille de sécurité ; ► d’un tuyau (qui n’est pas systématique) ; ► d’une poignée de manœuvre ; ► d’une lance ; ► d’une charge d’agent extincteur ; ► éventuellement d’une cartouche d’additif. Les extincteurs à pression auxiliaire comportent en plus : ► une cartouche de CO ² ; ► un percuteur.
198
dénomination extincteur
Un extincteur est désigné par l’agent extincteur qu’il contient (eau, eau + additif, poudre, dioxyde de carbone : CO ² , etc.) et par sa contenance exprimée en litres ou en kilogrammes (extincteur à eau pulvérisée 9 litres, extincteur poudre 6 kg, etc.). Dans le cas des extincteurs à poudre, cette dénomination est complétée par la ou les classes de feu sur la ou lesquelles il est utilisable (exemple : extincteur poudre ABC 6 kg qui correspond à un extincteur à poudre polyvalente). Les extincteurs portatifs sont conçus pour être utilisés par tous, de manière précoce sur un début d’incendie. En fonction du feu, il convient d’utiliser un extincteur approprié : ► feu de papier : extincteur à eau ; ► feu d’origine électrique : extincteur CO ² ; ► etc.
199
RIA
Un Robinet d’Incendie Armé (RIA) est un moyen de lutte contre l’incendie utilisable sur un feu naissant, dans l’attente des moyens hydrauliques des sapeurs- pompiers.
200
composition RIA
► dévidoir à alimentation axiale ; ► robinet d’arrêt d’alimentation en eau manuel ou automatique ; ► tuyau semi-rigide de 30 m maximum ; ► robinet diffuseur à 2 ou 3 positions : fermeture, jet diffusé et/ou jet droit ; ► orienteur s’il y a lieu.
201
diamètre RIA
ils sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être : ► DN 19/6 (minimum 35 l/min) ; ► DN 25/8 (minimum 55 l/min) ; ► DN 33/12 (minimum 130 l/min).
202
utilisation RIA
Il est préférable que ce matériel soit utilisé par : ► du personnel formé ; ► une personne qualifiée « Service de Sécurité Incendie et d’Assistance à Personnes » (SSIAP) ; ► des sapeurs-pompiers. La pression minimale de fonctionnement ne doit pas être inférieure à 2,5 bars au RIA le plus défavorisé (4 bars en IGH).
203
INSTALLATIONS FIXES D’EXTINCTION AUTOMATIQUE
Des installations fixes d’extinction automatique sont installées et dimensionnées pour contenir et/ou éteindre de manière précoce un incendie dans des locaux ou volumes présentant des risques particuliers (grandes dimensions, charge calorifique importante, matériels sensibles ou onéreux, etc.). Ces installations peuvent être des systèmes d’extinction automatique : ► à eau de type sprinkleur ; ► à eau de type brouillard d’eau ; ► à gaz ; ► etc.
204
Installation fixe d'extinction automatique à eau de type sprinkleur
Un Système d'Extinction Automatique à eau (SEAE) de type sprinkleur est un ensemble hydraulique permettant de : ► déceler un incendie ; ► donner une alarme ; ► contenir ou eteindre un feu naissant.
205
composition SEAE
Sources d'eau Poste de contrôle Canalisations de distribution Têtes de sprinkleur
206
Installation fixe de lutte contre l’incendie par brouillard d’eau
Sa composition et son fonctionnement sont comparables au SEAE de type sprinkleur aux exceptions suivantes : ► possibilité de commande automatique ou manuelle ; ► quantité d’eau utilisée réduite ; ► dispositif d’alimentation permettant d’envoyer l’eau sous pression ; ► canalisations de faible diamètre ; ► têtes de diffusion spécifiques.
207
principe de fonctionnement Installation fixe de lutte contre l’incendie par brouillard d’eau
L’installation peut être activée selon l’un des modes suivants : ► automatiquement : * par des buses munies d’un élément sensible à la température (ampoule ou fusible) ; * par un système de détection incendie. ► manuellement depuis une commande locale ou située au poste de sécurité incendie. Le brouillard d’eau permet de limiter le développement et la propagation du sinistre.
208
efficacité Installation fixe d'extinction automatique à gaz
Afin d’obtenir une efficacité maximale, il est préférable de maintenir le confinement 10 min au moins.
209
déversoirs ponctuels
Des déversoirs ponctuels sont installés dans le bloc- scène de certains théâtres. Ils permettent une inondation instantanée des locaux défendus par l’intermédiaire de têtes d’arrosoir ouvertes ou de diffuseurs d’eau pulvérisée. Les déversoirs sont commandés par deux vannes ou robinets de mise en œuvre situés : ► l'un à l'intérieur du bloc-scène, à proximité d'une issue ; ► l'autre à l'extérieur, en un endroit bien visible et facilement accessible.
210
Différentes alarme
Alarme générale Alarme restreinte Alarme générale sélective (AGS)
211
principe alarme générale
Diffusion d’un signal sonore (parfois complété d’un signal visuel) ayant pour but de prévenir les occupants d’avoir à évacuer les lieux. Sa diffusion doit être effective pendant au moins 5 min, son interruption est impossible durant ce délai
212
principe alarme restreinte
Diffusion d’un signal sonore et visuel, distinct du signal d’alarme générale, ayant pour but d’avertir soit le poste de sécurité, soit la direction ou le gardien, soit le personnel désigné à cet effet, de l’existence d’un sinistre et de sa localisation.
213
principe alarme générale sélective
Diffusion d’un signal d’alarme limitée à l’information de certaines catégories de personnel.
214
où se situent les AGS ?
Ce système d’alarme est essentiellement installé dans les ERP de types U et J. Dans ces établissements, l’état de fragilité du public impose que l’alarme ne soit perçue que par du personnel formé (généralement les personnels soignants qui sont en charge du transfert horizontal des patients ou des résidents).
215
Un Système de Sécurité Incendie (SSI) est constitué de l'ensemble des matériels servant à :
Un Système de Sécurité Incendie (SSI) est constitué de l'ensemble des matériels servant à : ► collecter toutes les informations ou ordres liés à la sécurité incendie ; ► traiter ces informations ou ordres ; ► effectuer les fonctions de mise en sécurité.
216
Rôle SSI
Un SSI a pour but d’assurer la sécurité des personnes, limiter la propagation du feu et faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers. En cas d’incendie, il permet de mettre en sécurité le bâtiment automatiquement ou sur action humaine.
217
Sur intervention, les informations délivrées par les SSI (sous forme de diodes et parfois d’afficheurs alphanumériques) sont une aide précieuse pour :
► localiser le sinistre ; ► évaluer son ampleur ; ► apprécier le niveau de mise en sécurité du bâtiment.
218
Les SSI peuvent assurer une surveillance permanente de l’établissement et réaliser une ou plusieurs des fonctions de mise en sécurité suivantes :
Évacuation des personnes ► diffusion du signal sonore (et parfois visuel) d’évacuation (voir Thème : Moyens de secours - Titre : Système d’alarme) ; ► déverrouillage des issues de secours ; ► gestion de l’éclairage de sécurité dans certains cas. Compartimentage ► fermeture des portes coupe-feu asservies ; ► fermeture des clapets coupe-feu ; ► mise à l’arrêt de certaines installations techniques (non-stop ascenseurs, VMC, etc.). Désenfumage ► ouverture des exutoires, ouvrants, volets de désenfumage ; ► mise en fonctionnement des moteurs de désenfumage ; ► mise à l’arrêt de certaines installations techniques (centrales de traitement d’air, etc.). Extinction automatique dans certains cas L’alarme générale, qui peut être sélective (voir Thème : Moyens de secours - Titre : Système d’alarme), est le minimum que doit mettre en œuvre tout SSI.
219
Catégories SSI
Il existe 5 catégories de SSI (A, B, C, D, E), classées par ordre décroissant de technicité et de fonctionnalité. Seuls les SSI de catégorie A comprennent une détection incendie.
220
Exploitation SSI
L’exploitation de ces systèmes est du ressort exclusif du personnel formé à cet effet qui s’assure du bon état et de la bonne position d’attente des dispositifs de sécurité. En présence d’un service de sécurité incendie composé de personnel qualifié SSIAP, le SSI doit être exploité par un chef d’équipe (SSIAP 2) en situation de crise
221
Fonctionnement SSI
L’état de fonctionnement et/ou de mise en sécurité des dispositifs du SSI peut être reporté sur un matériel central (généralement situé au poste de sécurité) au moyen de diodes dont le code couleur est : ► rouge fixe : le SSI est sollicité et la ou les fonctions de mise en sécurité concernées sont correctement réalisées ; ► rouge clignotant : le SSI est sollicité et au moins un dispositif d’une fonction de mise en sécurité n’est pas dans la bonne position de sécurité. Il peut s’agir d’un défaut de la fonction évacuation, compartimentage ou désenfumage ; ► jaune clignotant ou fixe : défaut ou dysfonctionnement du système. En cas de feu, il est nécessaire de se renseigner sur la nature de ce dysfonctionnement qui peut avoir une incidence sur la mise en sécurité du bâtiment.
222
Alerte
L’alerte est l'action de demander l'intervention d'un service public de secours et de lutte contre l'incendie.
223
Afin de permettre l’alerte immédiate des sapeurs- pompiers, les dispositions suivantes doivent être prises :
Téléphone urbain à ligne fixe. ► mise en place d’appareils signalés : téléphone urbain, ligne téléphonique reliée directement au Centre de Traitement des Appels (CTA) des services de secours, etc. ; ► modalités d'appel des secours affichées de façon apparente, permanente et inaltérable près des appareils ; Dans les IGH, des dispositifs phoniques (téléphones sans cadran, interphones, etc.) installés à tous les niveaux permettent de donner l’alerte au poste central de sécurité (alerte intérieure). Ces dispositifs peuvent être utilisés dans le concept tactique IGH.
224
Les services de sécurité incendie peuvent être constitués suivant les cas de :
► personnes désignées et entraînées à la manœuvre des moyens de secours et à l’évacuation (infirmières, enseignants, etc.) ; ► personnel qualifié service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP) : * obligatoire en IGH ; * imposé dans certains ERP (en fonction du classement) ; * exceptionnellement dans certains bâtiments du code du travail. ► sapeurs-pompiers privés (ADP, grands sites industriels, etc.) ; ► sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie.
225
Missions principales services de sécurité :
► l’exploitation du poste de sécurité s’il existe ; ► l’exécution de rondes, la surveillance et l’entretien des moyens concourant à la sécurité incendie ; ► la sensibilisation des employés en matière de sécurité contre l’incendie ; ► l’assistance à personnes ; ► l’évacuation des occupants ; ► l’intervention précoce face aux incendies ; ► l’alerte et l’accueil des secours.
226
Un poste de sécurité est installé dans les IGH, certains ERP et exceptionnellement dans les bâtiments relevant du code du travail. Il doit être à l’usage exclusif des personnels chargés de la sécurité incendie, aménagé au niveau et à proximité de l’accès des secours. Il peut être dénommé « Poste de sécurité incendie » ou « Poste central de sécurité ». Il peut contenir les matériels suivants :
► matériels centraux du SSI avec les plans des zones de mise en sécurité ; ► reports des installations fixes d’extinction automatique ; ► moyens de communications (émetteurs/récepteurs, interphones IGH, liaisons avec les éventuels EAS, etc.) ; ► moyen d’alerte ; ► matériel de secours à victime (trousse de secours, DSA, etc.) ; ► divers documents (registre de sécurité, main courante, permis feu, etc.) ; ► diverses alarmes techniques (Gestion Technique Centralisée (GTC) : ascenseurs, pompes de relevage, alimentation électrique, groupes électrogènes, etc.) ; ► des plans, clés et matériels divers
227
En fonction de la hauteur, de la nature et de la destination de la construction, la réglementation prévoit la mise en place de 2 sortes de colonnes :
► les unes sont vides : les colonnes sèches ; ► les autres sont en charge : les colonnes humides.
228
Raccord alimentation colonne sèche
► le raccord d'alimentation muni de son bouchon, doit être accessible de l’extérieur du bâtiment, à une distance maximale de 10 m de l’entrée et en principe à moins de 60 m d’un hydrant. Il peut être encastré. Le niveau d’accès de ce raccord doit être le même que celui du niveau d’accès des véhicules de sapeurs-pompiers, à l’exception des cas particuliers (exemple : immeuble sur dalle)
229
diamètres colonnes sèches et alimentation
Les colonnes sèches ont un diamètre de 65 ou de 100 mm en fonction des bâtiments dans lesquels elles sont installées. Leur alimentation est réalisée selon les cas à partir de : ► 1 raccord d’alimentation de 65 ou de 100 mm ; ► 2 raccords d’alimentation de 65 mm.
230
prises incendies (types et diamètres)
Les prises d’incendie sont de types et de diamètres différents : ► simples de 40 ou de 65 mm ; ► doubles de 40 mm ; ► de 65 mm associées à 2 de 40 mm.
231
colonnes sèches immeubles
les bâtiments d’habitation de la 3e famille B, de la 4e famille ainsi que les logements-foyers comportant plus de 7 étages sur rez-de-chaussée doivent comporter une colonne sèche par escalier. Cette colonne doit être munie d’une prise de 40 mm par niveau ou d’une prise double de 40 mm dans le cas d’un niveau desservant des logements en duplex
232
CS PSC hab
les parcs de stationnement annexes des bâtiments d’habitation comportant plus de 4 niveaux au- dessus du niveau de référence ou plus de 3 niveaux au-dessous, doivent être dotés de colonnes sèches disposées dans les cages d'escaliers ou dans les sas
233
CS ERP
en ERP, des colonnes sèches doivent être installées, dès lors que des locaux à risques importants sont aménagés dans des étages dont le plancher bas est à plus de 18 m du niveau de la voie accessible aux engins de sapeurs-pompiers. Elles peuvent également être imposées dans certains cas particuliers
234
CS IGH
les IGH d’une hauteur inférieure ou égale à 50 m doivent être équipés de colonnes sèches. Il doit y avoir une colonne sèche par escalier dont les prises d’incendie sont situées dans les dispositifs d’accès aux escaliers (sas)
235
CS W
les bâtiments à usage professionnel, des colonnes sèches doivent être installées dans les escaliers protégés des bâtiments dont le plancher bas le plus élevé est à plus de 18 m du niveau de la voie accessible aux engins de sapeurs-pompiers
236
CS PSC ERP
dans les parcs de stationnement couverts (ERP de type PS) comportant au moins 3 niveaux immédiatement au-dessus ou au-dessous du niveau de référence, des colonnes sèches sont disposées dans les cages d’escaliers ou dans les sas.
237
signalisation CS
Le raccord d’alimentation est signalé par l’indication : « Colonne sèche ». Dans le cas où il y a plusieurs raccords d’alimentation, leur signalisation doit permettre d’identifier la colonne correspondante. Dans le cas où la colonne est dissimulée par une porte, son accès doit être clairement repéré. Lorsque les prises d'incendie ne sont pas apparentes, l'indication : « Prise d'incendie » figure sur la face extérieure de la porte du coffret
238
indisponibilité CS
Confronté à l’indisponibilité d’une colonne sèche, l’exploitant doit immédiatement : ► transmettre un signalement au CSTC ; ► identifier physiquement la colonne comme étant hors d’usage.
239
CS immeubles sur dalle
Dans le cas des immeubles sur dalles inaccessibles aux engins, des poteaux relais sont nécessaires afin de pouvoir alimenter les colonnes sèches. Ils doivent répondre aux caractéristiques suivantes : ► distance maximale de 30 m entre le raccord d’alimentation et un hydrant ; ► présence d’une trainasse reliant le raccord d’alimentation au poteau relais ; ► distance maximale de 30 m entre le poteau relais et les raccords d’alimentation des colonnes sèches des immeubles.
240
définition colonne humide
Tuyauterie rigide alimentée en permanence en eau sous pression, installée à demeure dans un bâtiment ou une structure et utilisée pour la lutte contre l’incendie.
241
Une installation de protection incendie par colonnes humides comprend au minimum :
► une réserve d'eau potable qui doit avoir une capacité minimale de 120 m3 exclusivement réservée aux services d'incendie. Dans le cas de certains IGH, la capacité des réserves peut être réduite à 60 m3 à condition qu’une réalimentation par les services de secours soit prévue ; ► un dispositif d'alimentation (surpresseurs, pompes, etc.) assurant en permanence un débit de 1 000 l/min par colonne, sous une pression comprise entre 7 et 9 bars ; ► 2 colonnes en charge (une par escalier) comportant : * des prises d'incendie munies de robinets et de bouchons ; * 2 raccords d’alimentation de 65 mm par colonne, dotés de vannes et bouchons. Ces raccords permettant d’alimenter la colonne au moyens des engins-pompe doivent être situés au niveau d’accès des sapeurs-pompiers et à moins de 60 m d’un hydrant. ► éventuellement des RIA alimentés par la colonne. Les prises d’incendie sont de types et de diamètres différents : ► simples de 40 ou de 65 mm ; ► doubles de 40 mm ; ► de 65 mm associées à deux de 40 mm. Implantation
242
implantation colonnes humides
Des colonnes humides sont obligatoirement installées dans les IGH de hauteur supérieure à 50 m. On peut également en trouver dans d’autres bâtiments.
243
signalisation colonnes humides
Lorsque les prises d'incendie ne sont pas apparentes, l'indication : « Prise d'incendie » figure sur la face extérieure de la porte du coffret. Les orifices de réalimentation des colonnes sont signalés par l’indication : « Réalimentation des colonnes en charge : pression : … bars ». Les éventuels raccords d’alimentation du ou des réservoirs sont signalés par l’indication : « Alimentation de la réserve incendie ».
244
indisponibilité colonnes humides
Confronté à l’indisponibilité d’une colonne humide, l’exploitant doit immédiatement : ► transmettre un signalement au CSTC ; ► identifier physiquement la colonne comme étant hors d’usage
245
plans secteur brigade
Sur le secteur de compétence de la Brigade, l’ordonnance préfectorale du 16 février 1970 prescrit aux propriétaires ou responsables d’immeubles, quelle que soit leur destination, d’apposer dans les halls d’entrée, de préférence à proximité immédiate des escaliers et ascenseurs ou tout autre endroit où ils pourront être facilement vus, les plans des sous-sols et du rez-de-chaussée
246
Que doivent indiquer les plans ?
Ces plans doivent indiquer les dégagements et les voies permettant l’évacuation, ainsi que les emplacements : ► des cloisonnements principaux et cheminements des sous-sols ; ► des raccordements à l’égout, du tampon hermétique et des soupiraux ; ► des chaufferies et éventuellement des dépôts de liquides inflammables ; ► des machineries de monte-charge et d’ascenseur ; ► des transformateurs et cabines haute tension ; ► des groupes de climatisation ou de ventilation ; ► des réceptacles vide-ordures ; ► des barrages d’alimentation en eau ; ► de la commande générale de gaz.
247
plans hab
Des plans de sous-sols et du rez-de-chaussée ainsi que des consignes à respecter en cas d'incendie doivent être affichés dans les halls d'entrée, près des accès aux escaliers et aux ascenseurs
248
plans ERP
Pour faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers, un plan schématique (plan d’intervention) doit être affiché à chaque entrée d’un ERP (à l’exception des ERP de 5e catégorie à simple rez-de-chaussée). Il doit représenter au minimum le sous-sol, le rez-de-chaussée, chaque étage ou l'étage courant de l'établissement. Doivent y figurer, outre les dégagements, les cloisonnements principaux et les éventuels EAS, l'emplacement des : ► divers locaux techniques et autres locaux à risques particuliers ; ► dispositifs et commandes de sécurité ; ► organes de coupure des fluides et des sources d'énergie ; ► moyens d'extinction fixes et d'alarme
249
plans ERP
Des plans d’ensemble du parc (plan d’intervention) doivent être affichés : ► en partie haute des rampes d’accès des véhicules ; ► dans le hall d’immeuble si les issues pour piétons y aboutissent ; ► dans le débouché à l’air libre ; ► près de l’issue la plus proche de la voie publique.
250
caractéristiques ascenseurs prioritaires
Il convient de savoir différencier les ascenseurs dénommés ascenseurs prioritaires. Seuls ceux répondant aux exigences minimales suivantes peuvent être utilisés en toute sécurité par les sapeurs-pompiers en cas d’incendie : ► équipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaires ; ► secourus électriquement ; ► protégés contre les flammes, les gaz chauds et les fumées ; ► installés dans des gaines désenfumées ; ► équipés d’un dispositif non-stop au niveau sinistré.
251
Que permet le dispositif d'appel et de commande prioritaires ?
► de ramener prioritairement la cabine au niveau de commande en 60 secondes maximum ; ► d’annuler les appels déjà enregistrés ; ► de commander la cabine à partir du panneau de commande intérieur uniquement. Il doit se situer à proximité de la porte palière de l’ascenseur prioritaire, généralement au niveau d’accès des secours. Différents systèmes peuvent être rencontrés : ► un carré de manœuvre femelle manœuvrable au moyen de la polycoise ; ► un bouton, un interrupteur, une clé, etc.
252
Ascenseurs prioritaires IGH
Dans les IGH, les sapeurs-pompiers ont à leur disposition de véritables ascenseurs prioritaires leur permettant d’intervenir rapidement et en toute sécurité dans les différents compartiments non sinistrés des immeubles. Ces ascenseurs, au nombre de 2 minimum, doivent : ► se situer à 50 m maximum de la voie de desserte ; ► être secourus électriquement (groupes électrogènes) ; ► être protégés contre les effets du feu (flammes, gaz chauds et fumées) dans des gaines en matériaux M0, CF° 2 heures et désenfumées (à chaque étage la restitution du CF° 2 heures est obtenue par des portes coupe-feu) ; ► être équipés du dispositif non-stop dans le ou les compartiments sinistrés ; ► être équipés d'un système d'interphonie entre la cabine et le niveau d'accès des secours où se situe le dispositif d'appel prioritaire ; ► être équipés de dispositif d’appel et de commande prioritaires.
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Autres ascenseurs équipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaires
Hors IGH, il est possible de rencontrer des ascenseurs équipés d’un dispositif d’appel et de commande prioritaires dans toutes les autres typologies de construction : ► bâtiments d’habitation de la 4e famille ; ► ERP de types J et U de plus de 4 étages ; ► parcs de stationnement ERP de plus de 7 niveaux en infrastructure ; ► etc. Dans la majorité des cas, ces ascenseurs bien qu’équipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaires ne sont ni secourus, ni protégés.
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tours incendies
Les tours d’incendie sont des escaliers protégés facilitant l’accès des sapeurs-pompiers au bâtiment. Ils leurs sont exclusivement réservés et doivent présenter les caractéristiques suivantes : ► être d'accès facile pour les secours venant de l'extérieur ; ► avoir une largeur d’au moins 0,70 m ; ► desservir tous les niveaux (sans dissociation entre les niveaux en infrastructure et superstructure) ; ► comporter en partie haute un accès direct vers l'extérieur (désenfumage et accès à la toiture) ; ► être munis de colonnes sèches ou en charge Il est possible d’en trouver dans certains ERP (théâtres, salles de spectacles, etc.) et dans certains bâtiments relevant du code du travail (bureaux enclavés, ateliers isolés, etc.) pour pallier un défaut d’accessibilité des services de secours.
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Trémies d'attaque
Les trémies d’attaque sont des ouvertures pratiquées dans les planchers qui permettent l’attaque d’un feu situé au niveau inférieur (généralement feu de sous-sol)
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Les éléments de construction irrigués
Les éléments de construction irrigués (parfois dénommés rideaux d’eau) consistent à faire couler un débit d’eau déterminé sur certains éléments de construction par l’intermédiaire de canalisations munies de diffuseurs ouverts. Cela a pour effet de donner ou d’améliorer le degré de résistance au feu de l’élément protégé (rideaux, portes, etc.). La commande de ces systèmes peut être automatique et/ou manuelle.
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Dispositifs d'obturation de la baie de scène
Dans les théâtres disposant d’un espace scénique isolable de la salle, la baie de scène doit pouvoir être fermée par un dispositif d'obturation résistant au feu. Ce dispositif, connu sous le nom de rideau de fer, vise à contenir un incendie dans la cage de scène (potentiel calorifique important, décors, etc.). Son déplacement, de la position d'ouverture à celle d'obturation, doit s'effectuer en moins de 30 s et sous la seule action de la gravité. L'obturation de la baie doit pouvoir être commandée indifféremment depuis le plateau et à l'extérieur du bloc-scène. Dans le cas où, accidentellement et exceptionnellement, le déclenchement n'entraînerait pas la fermeture par simple gravité, l’obturation doit pouvoir s'effectuer, de façon rapide, par une commande située au niveau du plateau.
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Niches de sécurité
Des niches de sécurité pour les usagers destinées à recevoir divers équipements sont prévues tous les 200 m environ à l'intérieur du tunnel, ainsi qu'à proximité de chaque extrémité. Les tunnels de longueur comprise entre 200 et 300 m doivent disposer de 2 niches de sécurité, de préférence implantées à l'extérieur du tunnel. Les équipements suivants sont prévus dans chaque niche de sécurité : ► des postes d'appel d'urgence ; ► 2 extincteurs portatifs 6 Kg ; ► des prises électriques
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hydrants tunnels routiers
► Les tunnels de longueur comprise entre 200 et 300 m doivent uniquement disposer d’un hydrant à chaque tête ; ► Les tunnels de longueur supérieure à 300 m doivent disposer d’un hydrant à chaque tête et à l’intérieur des tunnels, de points d’alimentation en eau, généralement implantés tous les 200 m dans des niches incendie.
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Points alimentation eau tunnels routiers
- colonnes sèches - trainasses en eau morte - poteaux incendies sur réseau surpressés - Bouches ou poteaux d’incendie sur réseau non-surpressé. - Certains tunnels présentent une combinaison de différents principes d'alimentation en eau.
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DECI TUNNELS DES SYSTÈMES DE TRANSPORT PUBLIC GUIDÉS
Les colonnes sèches ou en eau morte de 100mm en tunnel ferroviaires de plus de 400 m sont obligatoires depuis 1998. Cette distance est ramenée à 300 m depuis 2005 pour le transport guidé (Métro-tram). Les colonnes sèches ou en eau morte imposées pour l’alimentation en eau des tunnels sont munies de prises de 2 x 40 mm et 1 x 65 mm dans les sas, en tête de gare, de station ou de tunnel et tous les 100 m en tunnel.
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