4.1 Exploration fonctionnelles technique de laboratoire imagerie Flashcards

1
Q

Expliquez comment l’absorption des rayons X varie en fonction des différents tissus traversés et comment cela affecte le noircissement du récepteur.

A

-Le noircissement du récepteur dépend de l’absorption des rayons X, qui varie selon l’épaisseur et le type de tissu.
-Tissus à faible absorption (comme l’air dans les poumons) : Noircissement important du film.
-Tissus à forte absorption (comme les os) : Faible noircissement, aspect blanc.
Tissus avec absorption intermédiaire : Noircissement variable, nuances de gris.

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2
Q

Qu’est-ce que la “Loi des teintes” en radiologie ?

A

C’est une règle qui décrit comment différentes densités tissulaires absorbent les rayons X et affectent le noircissement sur une image radiologique, produisant une gamme de gris correspondant aux différents tissus.

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3
Q

Qu’est-ce que la Loi de projection conique en radiologie ?

A

C’est le principe selon lequel les rayons X sont émis à partir d’une source quasi-pointuelle, créant une image qui représente la base d’un cône, où des zones de flou peuvent apparaître en raison de la divergence des rayons.

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4
Q

Comment peut-on réduire le flou dans une image radiographique ?

A

1.En réduisant la taille du foyer (la source des rayons X).
2.En minimisant l’agrandissement de l’image, soit en rapprochant l’objet du détecteur, soit en éloignant la source de l’objet.

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5
Q

Comment peut-on réduire la déformation d’une image radiographique ?

A

-En alignant le plan de l’objet à radiographier parallèlement au film radiographique.
-En positionnant l’objet de manière à ce que les rayons X le frappent perpendiculairement.

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6
Q

Que décrit la Loi des traits en radiologie ?

A

Cette loi explique que l’image radiographique d’un objet est en fait sa projection sur le film. L’image comprend la superposition des faces antérieures et postérieures de l’objet, ainsi que la visibilité des faces latérales tangentes au faisceau de rayons X.

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7
Q

Comment se forme un “trait” sur une image radiographique ?

A

Un trait apparaît sur l’image radiographique lorsque le rayon incident frappe tangentiellement la surface d’un objet opaque ou la jonction entre deux objets ayant des opacités différentes.

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8
Q

Qu’est-ce que la Loi de confusion des plans en imagerie radiographique ?

A

Cette loi indique que sur une radiographie, les images de différents plans anatomiques se superposent et sont confondues.

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9
Q

Comment s’apelle ce cliché et qu’est qu’il permet d’étudier

A

-Radiographie dorso-plantaire en décharge
-Ce cliché permet d’étudier :
Le tarse antérieur, l’os naviculaire, le cuboïde, les cunéiformes, l’articulation de Lisfranc, les
métatarsiens, les phalanges.

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10
Q

Comment s’apelle ce cliché et qu’est qu’il permet d’étudier

A

➢ Radiographie profil interne en décharge
-Ce cliché permet d’étudier :
Le tarse postérieur (talus et calcanéus) ainsi que le tarse antérieur. En revanche, les
métatarsiens se superposent de même que les phalanges. Ceci conduit à proposer pour l’étude
antérieure une variété oblique d’incidences (pied déroulé).

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11
Q

Comment s’appelle ce cliché et qu’est qu’il permet d’éviter

A

➢ Radiographie profil oblique externe ou pied déroulé
-Ce cliché permet d’éviter :
Les superpositions des métatarsiens et des phalanges, en particulier de toutes les articulations
de l’avant-pied et du tarse antérieur qui sont alors visibles, le troisième cunéiforme et le bec
de la grande apophyse du calcanéum sont dégagés

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12
Q

quel est le nom de ce cliché et qu’est qu’il permer d’étudier

A

➢ Radiographie verticale du calcaneum
Ce cliché permet d’étudier :
-Le calcanéum sous forme d’une image en battant de cloche.
L’articulation talo-calcanéenne postérieure peut être visible, si la pénétration est suffisante le
Sustentaculum Tali est observé

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13
Q

quel est le nom de ce cliché et qu’est qu’il permer d’étudier

A

Radiographie des sésamoïdes en décharge (incidence de Walter-Muller) :Ce cliché permet d’étudier :
Les différents métatarsiens et l’articulation sésamoïdo-capito-métatarsienne reconnaissable par
sa forme caractéristique : la tête du premier métatarsien comporte deux facettes obliques à 60°
environ, séparées par une crête médiane. Chaque sésamoïde s’applique sur l’une des facettes.

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14
Q

définition de l’angle de Djian-Annonier

A

Angle de Djian-Annonier (sommet de l’arche interne)
C’est l’angle de l’arche médiale du pied.
Son sommet est le point le plus déclive de l’interligne talo-naviculaire. Les deux autres points
sont les points les plus bas du sésamoïde médial, en avant, et du calcanéum en arrière.
Si l’angle se ferme, nous sommes en faveur d’un pied creux, inversement, si l’angle s’ouvre,
nous sommes en faveur d’un pied plat.
Valeur physiologique : 120°–128°
Pied creux < 120°.
Pied plat > 128°.

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15
Q

Definition de l’axe de Méary-Tomeno

A

Axe de Méary-Tomeno
C’est l’axe talo-métatarsien reliant le talus et le premier métatarsien.
L’axe du premier métatarsien est parallèle à la corticale dorsale de cet os, l’axe du talus est la
bissectrice des droites passant par les deux points les plus hauts et les deux points les plus bas
du talus.
Normal : axe rectiligne
Pied plat : cassure à concavité supérieure, axe du talus verticalisé.
Pied creux : cassure à concavité inférieure, axe du talus horizontalisé.

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16
Q

Defintion de la radio de pente du calcanéus

A
  • Pente du calcanéus (Axe calcanéen sol)
    C’est l’angle formé par la tangente à la face plantaire du calcanéus et le plan d’appui.
    Pente du calcanéus :
    Elle est diminuée dans le pied plat ;
    Elle est augmentée dans le pied creux postérieur.
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17
Q

defintion angle d’ouverture de l’avant pied

A
  • Angle d’ouverture de l’avant-pied
    C’est l’angle formé par les axes des premier et cinquième métatarsiens.
    Augmenté : avant-pied étalé ou triangulaire.
    Valeur physiologique : 20°-28°
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18
Q

Defintion du Varus du premier métatarsien

A

C’est l’angle formé par les axes des premier et deuxième métatarsiens.
Valeur physiologique : 5°-10° de varus
Métatarsus varus de M1 : >10°

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19
Q

Defintion de l’angle métatarso-phalangien du premier rayon

A

C’est l’angle formé par les axes du métatarsien et de la première phalange du premier rayon.
Valeur physiologique : 8°-15° de valgus
Hallux valgus : >15°

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20
Q

Définition de la formule métatarsienne

A
  • Formule métatarsienne
    Comparer le point de tangente le plus antérieur de chaque tête métatarsienne et déterminer la
    formule métatarsienne.
    Formule métatarsienne normale : M1 < M2 > M3 > M4 > M5.
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21
Q

Définition de la brieveté du premier métatarsien

A

Brièveté du premier métatarsien
Représenter la courbure des têtes métatarsiennes pour objectiver une brièveté du premier
métatarsien ou un excès de longueur du deuxième métatarsien
Différence de longueur entre le sommet du deuxième métatarsien et du premier métatarsien
rapporté perpendiculairement sur l’axe du deuxième métatarsienne.
M1 inférieur à M2.
Présence d’une brièveté si la différence entre M1 et M2 est supérieure à 5mm

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22
Q

Definition de la mesure de la corticale du deuxieme métatarsien

A
  • Mesure de la corticale du deuxième métatarsien
    La largeur de la corticale du premier métatarsien mesure le double de la largeur de la corticale
    du deuxième métatarsien.
    Si la corticale de M2 est supérieure, mise en évidence d’un syndrome de surcharge du
    deuxième rayon
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23
Q

Defintion de l’angle métatarso-phalangien du cinquieme rayon

A
  • Angle métatarso-phalangien du cinquième rayon
    C’est l’angle formé par les axes du métatarsien et de la première phalange du cinquième rayon.
    Valeur physiologique : 8°-12°
    Quintus varus : >12°
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24
Q

Définition du valgus du cinquieme métatarsien

A
  • Valgus du cinquième métatarsien
    C’est l’angle entre les quatrième et cinquième métatarsien.
    Valeur physiologique : 12°-15°
    Métatarsus valgus de M5 : >15°
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25
Q

Comment appelle t ‘on la prise de ce cliché

A

Incidence dorso-plantaire en charge
Cette technique de double exposition permet d’avoir, sur la même radiographie, l’avant et
l’arrière-pied

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26
Q

Definition de l’Angle talo-calcanéen

A

Il correspond à l’angle formé entre l’axe du talus et le bord latéral du calcanéum, il est
augmenté en présence d’un pied plat.
Valeur physiologique : 15°-25°

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27
Q

Definition de l’incidence de méary

A

➢ Incidence de méary
Il permet de quantifier une déviation de l’arrière-pied (valgus ou varus), ainsi que l’étude de
l’articulation talocrurale.
Critère de qualité : l’interligne tibiotalien doit être horizontal
Valeur physiologique : 5°
Diminution du valgus physiologique : 0°-4°
Valgus de l’arrière-pied : >5°
Varus de l’arrière-pied :<0°

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28
Q

Definition de l’incidence de Guntz

A

Cette incidence permet d’apprécier le rapport entre les facettes articulaires et les
sésamoïdes et donc de mettre en valeur une désaxassion des sésamoïdes lorsque le premier
métatarsien se déplace en varus.

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29
Q

Que permet le cliché de radiographie de la cheville de face

A

Ce cliché permet l’étude de l’extrémité inférieure du tibia et supérieure du talus.
Le talus apparaît selon un trapèze.
L’interligne talo-crural apparaît en haut en dedans et en dehors. En haut, il y a une
superposition avec le tubercule postérieur du tibia (tubercule de Destot), en dehors, la partie
externe de ce tubercule reste à distance du bord interne de la malléole externe.

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30
Q

Que permet le clicjé radiographique de la cheville de profil

A

Ce cliché permet d’étudier l’extrémité inférieure du tibia et de la fibula, puis l’articulation talocrurale de profil, l’articulation sub-talaire de profil, le calcanéus et les parties molles
talonnières, l’articulation de Lisfranc, l’os naviculaire et le cuboïde.
Le critère de réussite du cliché est représenté par l’image du talus vu sous une courbe semicirculaire unique, et non dédoublée.
En arrière on observe la partie postérieure du talon, le tendon d’Achille, qui vient s’insérer sur
la partie postérieure du calcanéus.
En avant du tendon d’Achille une zone triangulaire entre les muscles postérieurs de la jambe,
le tendon d’Achille et le bord supérieur du calcanéus, appelé triangle de Kager (pré-achilléen),
espace contenant la bourse séreuse pré-achilléenne

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31
Q

que permet de depister les clichés dynamiques de face et de profil

A

Ces clichés ont pour but de dépister un bâillement entre le talus et le tibia, secondaire au
déficit des ligaments.
Ils permettent de mettre en évidence une instabilité de cheville

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32
Q

Comment s’apelle la radiographie de genou de face en flexion et que permet d’etudier

A

➢ Radiographie genou de face flexion à 30° (incidence de Schuss)

-Ce cliché permet d’explorer :
* la partie postérieure des condyles fémoraux, siège des ostéonécroses ;
* la partie médiane des condyles fémoraux, siège des ostéochondrites ;
* la partie postérieure de l’interligne fémoro-tibial. Lors de la marche, les contraintes
maximales sur les cartilages fémoro-tibiaux s’observent entre 20 et 30deg. de flexion et c’est à
ce niveau que le cartilage est atteint en premier ;
* l’échancrure intercondylienne, pouvant être utile dans la recherche d’un corps étranger.

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33
Q

Quel est l’interet de faire une radoigraphie du genou de profil

A

Ce cliché permet d’apprécier la surface patellaire.
En charge, lors de la contraction quadricipitale, il permet d’évaluer la hauteur de la rotule et de calculer l’index de Caton

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34
Q

Qu’est ce que l’index de Caton

A

L’index de Caton est le plus souvent utilisé. Il nécessite un profil avec une flexion entre 10° et
80°.
L’index de Caton est le rapport de la distance du bord inférieur de la rotule à l’angle antérosupérieur du tibia sur la longueur de la surface articulaire de la rotule. Il est normalement égal
à 1. La patella est haute lorsque l’index est ≥ 1,2, la patelle est basse lorsque l’index est ≤ 0,6.
Une rotule trop haute (patella alta) retarde l’engagement rotulien dans la gorge trochléenne et
peut entraîner une instabilité fémoro-patellaire.

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35
Q

défintion de la radoigraphies axiales fémoro-patellaire

A

➢ Radiographies axiales fémoro-patellaire (Défilé fémoro-patellaire à 30°, 60° et 90°)
Le défilé fémoro-patellaire est d’autant plus riche en renseignements que le genou est peu
fléchi. En pratique, la flexion minimale est de 30deg. ; en deça, l’épaisseur des tissus mous
que doit traverser le rayon est trop importante et le cliché obtenu de trop mauvaise qualité.
L’incidence axiale à 30deg. est la plus utile pour mettre en évidence :
* une instabilité rotulienne. Les subluxations externes transitoires de la rotule ne se produisent
qu’en tout début de flexion.
* une arthrose externe fémoro-patellaire débutante.
Les défilés à 60° permettent d’analyser les parties moyennes de la trochlée et de la patella et à
90° les parties inférieures de la trochlée et supérieure de la patella. Leur dégénérescence est
généralement plus tardive.

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36
Q

Defintion du cliché dynamique en tiroir antérieur

A

Ce cliché permet de mettre en évidence un tiroir antérieur du genou consécutif à une rupture
du ligament croisé antérieur

37
Q

qu’est ce que la gonométrie

A

C’est la mesure de la déviation angulaire fémoro-tibiale dans le plan frontal. Elle explore l’axe
des membres inférieurs. Elle nécessite la prise sur le même cliché de la totalité des deux
membres inférieurs des hanches aux chevilles. Il est pratiqué debout en appui bipodal.
Elle consiste à déterminer les axes mécaniques radiologiques :
Du fémur (du centre de la tête fémorale au centre de l’articulation fémoro-tibiale situé entre
les deux épines tibiales)
Du tibia (du centre de l’articulation fémoro-tibiale au centre de l’articulation talo-crurale situé
au milieu du segment intermalléollaire tangent au bord supérieur talus).
L’angle entre ces deux axes correspond à l’angle de déviation angulaire globale.

38
Q

genu Varum, genu valgus

A

Lorsque l’axe mécanique du membre passe en dehors : il s’agit d’un genu valgum.
Lorsqu’il est ouvert en dedans, il s’agit d’un genu varum.
Il existe néanmoins un valgus physiologique de 2° chez l’homme et de 3° chez la femme

39
Q

que permet de voir la radiographie du bassin de face en décharge

A

➢ Radiographie du bassin de face en décharge
-Ce cliché permet l’étude de l’articulation coxo-fémorale, ainsi que le contrôle des prothèses
totales de hanche

40
Q

que permet le cliché de bassin de profil et qu’elle est son autre nom

A

➢ Radiographie de bassin de profil (Faux profil de Lequesne)

Cette incidence permet l’étude de l’interligne coxo-fémoral d’avant en arrière. Elle est donc
particulièrement intéressante pour la recherche d’une coxarthrose débutante en dépistant le
pincement précoce de l’interligne. Elle permet aussi d’évaluer la couverture antérieure du toit
du cotyle. Par contre l’analyse structurale de l’os sous-chondral est souvent médiocre.

41
Q

Comment mesure-t-on la dystatie du bassin sur un cliché radiographique ?

A

La dystatie du bassin est mesurée par la différence de hauteur entre les sommets des deux têtes fémorales. On identifie la dystatie du côté où la tête fémorale est la plus basse. Par exemple, une dystatie droite de 29 mm indique que la tête fémorale droite est plus basse que la gauche de cette mesure.

42
Q

Quelles anomalies de l’angle cervico-diaphysaire peut-on mesurer sur un cliché radiographique ?

A

-Coxa vaga : Ouverture excessive de l’angle cervico-diaphysaire.
-Coxa vara : Fermeture de l’angle cervico-diaphysaire.

43
Q

Quels sont les risques associés à une coxa vaga ou à une coxa vara ?

A

Les deux conditions peuvent conduire à une claudication (boiterie) et à une arthropathie (maladie articulaire) en raison des contraintes anormales placées sur le bassin et les articulations de la hanche.

44
Q

Comment mesure-t-on la couverture de la tête fémorale pour évaluer une dysplasie de la hanche et quels sont les angles normaux et anormaux ?

A

Dans le cas d’une dysplasie, il est nécessaire de mesurer la couverture de la tête fémorale.
Sur un cliché de face :
Ce cliché permet une mesure de l’angle de la couverture latérale.
Normal > 25°
Hanche limite : 20°-25°
Dysplasie < 20°
Sur un cliché de profil :
Ce cliché permet une mesure de l’angle de la couverture antérieure.
Normal > 25°
Hanche limite : 20°-25°
Dysplasie < 20

45
Q

Quelles pathologies et anomalies peut-on rechercher avec un cliché radiographique du rachis ?

A

-Lésions dégénératives comme l’arthrose.
-Lésions traumatiques telles que le tassement vertébral.
-Anomalies morphologiques des vertèbres.
-Anomalies de la statique vertébrale, y compris :
-Scolioses : déformation dans les trois plans de l’espace avec rotation vertébrale.
-Attitudes scoliotiques : déformation dans deux plans de l’espace sans rotation vertébrale.

46
Q

Quels types de lésions et anomalies peut-on identifier avec un cliché radiographique des vertèbres ?

A

-Lésions dégénératives comme l’arthrose.
-Lésions traumatiques telles que le tassement vertébral.
-Anomalies morphologiques des vertèbres.
-Anomalies de la statique vertébrale, en particulier le spondylolisthésis (glissement d’une vertèbre par rapport à celle située en dessous).

47
Q

Quelle est la méthode radiographique optimale pour mesurer l’ILMI (Inégalité de Longueur des Membres Inférieurs) et quelles informations supplémentaires peut-elle fournir ?

A

-La meilleure technique pour mesurer l’ILMI est la téléradiographie des deux membres inférieurs en position debout et de face, avec les genoux tendus.
-Cette radiographie permet aussi de mesurer les différents segments osseux, aidant à identifier le segment spécifique responsable de l’ILMI.

48
Q

Quelles sont les caractéristiques radiologiques de l’arthrose ?

A

_L’arthrose, une arthropathie dégénérative, présente plusieurs signes distinctifs en radiologie :
1. Pincement localisé de l’interligne articulaire, notamment au niveau des zones d’appui.
2. Condensation osseuse sous-chondrale.
3. Géodes sous-chondrales d’hyperpression.
4. Ostéophytose (ossification enchondrale à partir d’un tissu cartilagineux néoformé).
Ces signes reflètent les transformations articulaires dégénératives, y compris l’érosion du cartilage et l’ostéosclérose sous-chondrale.

49
Q

Quelles sont les différences radiologiques clés entre l’arthrite et l’arthrose ?

A

-Arthrite (inflammatoire ou infectieuse) :
1. Pincement diffus de l’interligne articulaire.
2. Déminéralisation sous-chondrale.
3. Géodes péri-chondrales.
4. Absence d’ostéophytes.
À l’opposé, l’arthrose se caractérise par un pincement localisé de l’interligne, condensation osseuse sous-chondrale, géodes sous-chondrales d’hyperpression, et présence d’ostéophytes.

50
Q

Quels sont les signes radiographiques de l’hallux valgus et les anomalies associées ?

A

-Hallux valgus : Caractérisé par une déviation d’axe entre l’axe de la diaphyse du premier métatarsien et celui de la première phalange, considérée pathologique si l’angle est supérieur à 15°.
-Anomalies associées :
.Métatarsus varus.
.Étalement de l’avant-pied.
.Exostoses péri-articulaires.
.Brièveté du premier métatarsien.

51
Q

Qu’est-ce que l’hallux rigidus et comment est-il diagnostiqué ?

A

-L’hallux rigidus est une forme d’arthrose affectant principalement l’articulation métatarso-phalangienne et métatarsosésamoïdienne du gros orteil.
-Contrairement à l’hallux valgus, qui implique un désaxage du gros orteil, l’hallux rigidus se caractérise par une raideur et une limitation du mouvement sans désaxation notable.
-Le diagnostic est essentiellement clinique, basé sur les symptômes et l’examen physique du patient.

52
Q

Quelles sont les caractéristiques des fractures des sésamoïdes et comment sont-elles identifiées radiologiquement ?

A

-Les fractures des sésamoïdes sont généralement identifiées grâce à l’incidence de Walter-Muller en radiographie.
-Le trait de fracture est souvent longitudinal.
-Il est important de distinguer une vraie fracture d’un sésamoïde bi-partita, qui est une variante anatomique non pathologique et asymptomatique. Dans ce dernier cas, le trait est transversal.

53
Q

Quels sont les signes radiologiques de l’arthrite goutteuse et ses caractéristiques principales ?

A

-Caractéristiques de l’arthrite goutteuse:
.Affection souvent masculine, caractérisée par des dépôts d’urates dans les tissus peu vascularisés, tels que les tendons et cartilages.
.Localisation préférentielle : articulation métatarso-phalangienne du gros orteil.
.Les crises aiguës ne présentent pas de signes radiologiques spécifiques.
-Goutte chronique :
.Se manifeste par des tophi intra-osseux ou périarticulaires.
.Signes radiologiques incluent des réactions ostéophytiques acérées, surtout au niveau du tarse antérieur.
.Tophi : dépôts sous-cutanés de cristaux d’acide urique avec inflammation environnante.

54
Q

Quelles sont les caractéristiques radiographiques de l’avant-pied rond et comment est-il évalué ?

A

-Évaluation radiographique de l’avant-pied rond :
.Utilisation de l’incidence de Chevrot-Larroque (3/4 interne en charge).
.Critère de réussite de l’incidence : visibilité du sinus du tarse.
-Recherche radiographique :
.L’objectif principal est d’identifier un abaissement sélectif d’un métatarsien moyen.

55
Q

Quelles sont les caractéristiques radiologiques des séquelles de la maladie de Freiberg ?

A

-Séquelles de la maladie de Freiberg :
.Ostéochondrose de croissance et ostéonécrose aseptique, souvent touchant les 2ème et 3ème métatarsiens chez l’adolescent.
-À l’âge adulte :
.Déformation et condensation de la tête du métatarsien.
.Élargissement caractéristique de l’interligne articulaire.
-Cette condition peut évoluer vers l’arthrose.

56
Q

Quels sont les signes radiologiques des sub-luxations et luxations des orteils ?

A

Les sub-luxations et luxations des orteils se caractérisent radiologiquement par une diminution ou une absence de congruence articulaire, c’est-à-dire que les surfaces articulaires ne s’alignent pas correctement ou ne sont pas en contact normal.

57
Q

Quels sont les différents types de fractures de fatigue selon la classification de Kroenig ?

A

-Type linéaire : Caractérisé par une mince fissure interrompant la corticale.
-Type périosté : Présente un fuseau cortical dense et épais.
-Type fragmentaire : Observé principalement sur les métatarsiens, ressemble à une fracture mais avec un cal fusiforme, souvent hypertrophique et hétérogène.
-Type condensant : Typiquement trouvé dans le calcanéum.
-Type mixte : Combinaison des types précédents.

58
Q

Quelles sont les caractéristiques et l’évolution radiologique des fractures diaphysaires du pied, en particulier du 2ème métatarsien ?

A

-Caractéristiques cliniques :
.Touchent principalement la diaphyse du 2ème métatarsien.
.Symptômes : Boiterie douloureuse, impotence fonctionnelle relative, tuméfaction inflammatoire du dos du pied après une longue marche, fréquent chez les jeunes.
-Évolution radiologique :
.Phase initiale : Radiographie souvent normale.
.Apparition secondaire (8-10 jours) : Apposition périostée retardée.
.En 3 semaines à 1 mois : Formation d’un cal osseux, confirmant rétrospectivement le diagnostic.

59
Q

Quelles sont les caractéristiques radiologiques des fractures de fatigue de l’os spongieux, en particulier dans le calcanéum ?

A

-Fréquence et localisation :
.Plus fréquentes dans le calcanéum.
-Signes radiologiques :
.Condensation linéaire perpendiculaire à l’axe des travées osseuses, indiquant le tassement de colonnes d’os spongieux.
.Apparition sous forme d’une bande condensée, représentant la ligne de tassement trabéculaire.
-Évolution :
.Soulèvement du périoste par l’hématome, suivi de l’apparition d’appositions périostées, incluses dans le cal.

60
Q

Quelles sont les caractéristiques radiologiques des chondromes dans le cadre des pathologies tumorales ?

A

-Pathologie tumorale - Chondromes :
.Tumeurs bénignes cartilagineuses, pouvant se calcifier et guérir spontanément.
.Signes radiologiques :
-Présence d’un petit amas de calcifications nuageuses.
-Ces calcifications sont finement bordées en dedans et en avant par un fin liseré qui amincit la corticale.

61
Q

Quelles sont les caractéristiques radiologiques de l’ostéome-ostéoïde ?

A
  • Ostéome-ostéoïde :
    • Tumeur bénigne, ostéogénique, plus fréquente chez l’homme, typique chez l’enfant et l’adulte jeune.
    • Composée d’un noyau de tissu ostéoïde radiotransparent (nidus), entouré d’ostéosclérose périphérique.
    • Signes radiologiques :
      • Nidus clair de diamètre inférieur à 1cm, généralement au centre de la sclérose.
      • Possibles atypies : sclérose intense masquant le nidus, excentration ou extériorisation du nidus, réaction condensante s’étendant aux parties molles, hypertrophie des parties molles.
62
Q

** Quelles sont les caractéristiques radiologiques et cliniques du quintus varus ?

A
  • Quintus varus :
    • Désigne un angle anormalement grand formé par l’axe du métatarsien et de la première phalange du cinquième rayon.
    • Incidence radiographique utilisée : avant-pied de face en charge.
    • Valeurs :
      • Valeur physiologique normale : 8°-12°.
      • Quintus varus : Angle supérieur à 12°.
    • Causes :
      • Peut être une affection congénitale ou résulter du port de chaussures trop étroites ou courtes.
      • Conduit à une déformation du 5ème orteil en infraductus ou supraductus.
63
Q

Quelles sont les caractéristiques radiologiques de l’angulation pathologique du 5ème rayon ?

A
  • Angulation du 5ème rayon :
    • Évaluée par une incidence de l’avant-pied de face en charge.
    • Pathologique en cas de quintus varus associé à un valgus du cinquième rayon.
    • Valeurs d’angulation :
      • Valeur physiologique normale : 12°-15°.
      • Métatarsus valgus du 5ème rayon (M5) : Angle supérieur à 15°.
    • Relation avec d’autres pathologies :
      • En association avec l’hallux valgus, peut former un avant-pied triangulaire.
64
Q
  • Syndrome du carrefour postérieur
A

Douleur à la palpation, en avant du tendon d’achille, au niveau de la partie postérieure du
talus, le plus souvent due à une lésion micro-traumatique répétée.
A la radiographie, nous retrouvons une lésion osseuse du tubercule postéro externe du talus,
appelé « os trigone »

65
Q

Aponévrosite plantaire avec épine cacanéenne

A

La douleur est située au niveau de l’insertion de l’aponévrose plantaire, sur la grosse
tubérosité postérieure du calcaneum. Elle est retrouvée le matin, au lever et diminue en
intensité avec la marche simple et augmente avec l’activité intense.

66
Q

Ostéopénie

A

L’ostéopénie entraîne une déminéralisation osseuse. Celle-ci n’est visible sur les clichés
radiographiques qu’après disparition d’au moins 30% du calcium contenu dans l’os et se traduit par
une radio-transparence

67
Q

Ostéoporose

A

L’ostéoporose est une forme d’ostéopénie, un état de déminéralisation.
Affection osseuse caractérisée par un amincissement et une raréfaction des travées osseuses,
avec une diminution de la trame protéique et un agrandissement des espaces médullaires, sans
décalcification

68
Q

Ostéomalacie

A

L’ostéomalacie est une forme d’ostéopénie, un état de déminéralisation.
Maladie osseuse consistant en un défaut de minéralisation de la matrice osseuse par insuffisance
de fixation phosphocalcique. Elle est caractérisée par un ramollissement progressif des os,
associé à des douleurs osseuses. L’hypophosphocalcie peut être due à une insuffisance en
vitamine D par carence solaire ou alimentaire, à une déperdition phosphocalcique liée à des
grossesses répétées, à un trouble de l’assimilation ou de l’absorption (diarrhée chronique,
gastrectomie, insuffisance pancréatique et biliaire) ou à une élimination excessive (dans
certaines néphropathies)

69
Q

Rachitisme

A

Le rachitisme est une forme d’ostéopénie, un état de déminéralisation.
Maladie de la période de croissance, presque toujours due à une carence en vitamine D, bien
qu’elle puisse être en relation avec différentes altérations du métabolisme du calcium et du
phosphore (rachitisme vitamino-résistant). Elle se caractérise cliniquement par des symptômes
osseux (déformation crânienne, cranio-tabès, fontanelle élargie, chapelet costal, proéminence
malléolaire), une hyperlaxité articulaire, une hypotonie musculaire, ainsi qu’une tendance aux
pneumopathies et aux infections à répétition.

70
Q

Algodysthrophie

A

Syndrome caractérisé par des douleurs, des troubles vasomoteurs, un enraidissement articulaire,
des troubles trophiques, une ostéoporose en lien avec une perturbation de l’innervation
sympathique.
Elle peut être primitive, mais elle est le plus souvent post-traumatique.
Elle entraîne une impotence fonctionnelle plus ou moins associée à des troubles trophiques.

71
Q

Maladie de Kölher

A

Chez l’enfant
➢ Maladie de Köhler
Nécrose aseptique de l’os naviculaire, survient sur un noyau d’ossification chez un sujet jeune
et entraîne à la radio une ostéocondensation hétérogène. La surveillance évolutive permet de
voir la réossification du secteur ostéocartilagineux nécrosé.

72
Q

Maladie de Sever

A

Chez l’enfant
Nécrose aseptique du noyau postérieur du calcaneum, survient sur un noyau d’ossification
chez un sujet jeune et entraîne à la radio une ostéocondensation hétérogène. La surveillance
évolutive permet de voir la réossification du secteur ostéocartilagineux nécrosé.
L’image radiologique, utilisée comme diagnostic, est discutée.

73
Q

Maladie de Muller-Weiss

A

Nécrose aseptique de l’os naviculaire de l’adulte, dont l’origine reste discutée : fracture de
fatigue, séquelle de scaphoïdite de l’enfance, scaphoïde bipartita. (Généralement arthrose
secondaire talo-naviculaire)
Elle se traduit par un aplatissement et une condensation de la partie externe du naviculaire qui
se subluxe progressivement en dedans. L’évolution à terme est une arthrose talo-naviculaire.

74
Q

Ostéochondrite disséquente

A

Les nécroses parcellaires des faces latérales et supérieures de la poulie du talus sont
généralement d’origine traumatique et souvent méconnues au début.
Pour dégager les angles de la poulie talienne, il est nécessaire de réaliser des clichés de la
cheville de face en valgus et en varus forcé puis des clichés de la cheville de profil en flexion
et en extension.
Les ostéochondrites disséquantes de la poulie talienne ne donnent en principe pas d’arthrose
secondaire.

75
Q

Synostose Calcaneo-naviculaire

A

Pont osseux entre l’extrémité supéro-interne de la grande apophyse du calcanéum et le bord
postéro-inférieur du naviculaire.
Son ossification vers la puberté entraîne l’apparition ou l’aggravation des symptômes.
A mesure que le pont s’ossifie et grandit, il repousse en dedans la tête du talus : l’arche interne
s’affaisse, un pied plat apparaît.
Dans la flexion dorsale du pied, le naviculaire, solidarisé avec le calcanéum, amène la
production d’une exostose sur la tête du talus. (Barre talienne

76
Q

Synostose Talo-calcanéenne

A

La fusion peut être totale ou partielle (antéro-interne, le plus souvent).
Le pont osseux entre le Sustentaculum Tali et la face inférieure du talus peut se voir sur le cliché
de profil du pied. (Signe de la roue)
Il sera confirmé par les incidences axiales du calcanéum.
La tomographie est nécessaire lorsque la fusion porte sur la seule facette antérieure de
l’articulation sub-talaire antérieure.

77
Q

Qu’est ce les rhumatismes Inflammatoires?

A

Les rhumatismes inflammatoires chroniques sont des arthrites qui peuvent atteindre le pied.
Les principales pathologies sont la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante et
le rhumatisme psoriasique.

78
Q

Polyarthrite rhumatoïde

A

Au début les lésions touchent le plus souvent les articulations métatarso-phalangiennes.
L’atteinte de la 5ème métatarso-phalangienne est fréquente et souvent muette
cliniquement.
C’est un bon argument en faveur de la polyarthrite rhumatoïde à rechercher systématiquement.
L’atteinte du tarse fréquente au début, aboutit à terme à une tarsite fusionnante.
A un stade plus évolué, les atteintes sont plus destructrices avec de multiples déformations.
La calcanéite est plus rare que dans la spondylarthrite ankylosante

79
Q

Spondylarthrite ankylosante

A

Elle entraîne surtout des lésions de l’arrière-pied sous forme d’érosion et d’hyperostose au
niveau du calcanéum dans la zone d’insertion du tendon d’Achille.
C’est la calcanéïte qui est très évocatrice de la spondylarthrite.
Elle atteint également l’avant-pied mais plus tardivement que la polyarthrite rhumatoïde et
sans spécificité

80
Q

Rhumatisme psoriasique

A

Le rhumatisme psoriasique se caractérise par des lésions bilatérales mais asymétriques
intéressant préférentiellement les interphalangiennes distales qui sont grignotées à leur
périphérie avec réaction périostée dans les zones d’insertions ligamentaires.

81
Q

Gonarthrose

A

Nous retrouvons la tétrade clinique radiologique :
* Pincement localisé de l’interligne articulaire, au niveau des zones d’appui,
* Condensation osseuse sous-chondrale,
* Géodes sous-chondrales d’hyperpression,
* Ostéophytose.

82
Q

Maladie d’Osgood-Schlatter

A

Nécrose aseptique du noyau d’ossification de la tubérosité tibiale antérieure, survient sur un
noyau d’ossification chez un sujet jeune et entraîne à la radio une ostéocondensation
hétérogène. La surveillance évolutive permet de voir la réossification du secteur
ostéocartilagineux nécrosé.

83
Q

Maladie de Sinding-Larsen-Johansson

A

Nécrose aseptique de la partie inférieure de la patella, survient sur un noyau d’ossification
chez un sujet jeune et entraîne à la radio une ostéocondensation hétérogène. La surveillance
évolutive permet de voir la réossification du secteur ostéocartilagineux nécrosé.

84
Q

Coxarthrose

A
  • Pincement localisé de l’interligne articulaire, au niveau des zones d’appui,
  • Condensation osseuse sous-chondrale,
  • Géodes sous-chondrales d’hyperpression,
  • Ostéophytose.
85
Q

A quoi est due une Lésion du Labrum?

A

Une dysplasie de la hanche qui correspond à un défaut de couverture de la tête fémorale par
le toit du cotyle : celui-ci est trop petit, pas assez couvrant, entraînant une augmentation des
pressions sur le cartilage.
Il existe alors une hypertrophie compensatrice du labrum.
Un conflit fémoro-acétabulaire qui s’observe lorsque le col du fémur vient « buter » contre
le bord antérieur du cotyle en flexion de hanche.
Le labrum se trouve alors « pincé », pris en tenaille entre les deux structures osseuses et finit
par s’abîmer.

86
Q

Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale

A

Due à une baisse de la vascularisation de la tête fémorale, entraînant une nécrose osseuse et
un effondrement du cartilage sus-jacent.
Soit Primitive (sans cause apparente)
Soit secondaire (éthylisme, corticothérapie, chimiothérapie ou radiothérapie, suites d’une
fracture ou d’une luxation de hanche, maladie des caissons et des plongeurs)
Au début, radio muette (diagnostic sur l’IRM). Puis nous pouvons observer une nécrose
osseuse et un effondrement du cartilage, enfin un aplatissement de la tête quelquefois jusqu’à
quasi disparition

87
Q

Arthrose rachidienne

A
  • Pincement localisé de l’interligne articulaire, au niveau des zones d’appui,
  • Condensation osseuse sous-chondrale,
  • Géodes sous-chondrales d’hyperpression,
  • Ostéophytose.
88
Q
A