Cours 3 Flashcards
À quoi s’intéresse le sociologue François Dubet?
- À l’expérience des acteurs.
- Au sentiment d’injustice.
- À l’égalité des places.
Selon François Dubet, ou trouve-t-on le plus de différence?
Il y a plus de différence dans un groupe de personnes discriminées qu’entre deux groupes discriminés différents.
Quelles sont les façons de vivre de la discrimination?
- Certaines personnes peuvent ne jamais ressentir de discrimination, malgré qu’elles fassent parti d’un groupe ‘discriminable’.
- Certaines personnes voient de la discrimination dans tous les rapports sociaux.
Il y a différents niveaux de la vivre entre ces deux extrêmes.
Quels sont les différents effets de la discrimination sur les personnes?
- La dissociation: être placé dans une situation d’écart à soi (la personne nous envoie une image de nous même qui ne nous correspond pas).
- Choc.
- Blessure: on remet en question notre valeur, on peut ressentir de la honte, de l’humiliation, de la rage, etc.
Qu’est-ce que l’expérience totale de la discrimination?
La personne vit de la discrimination dans toutes les sphères de sa vie.
Quelles sont les différentes réactions à une expérience totale de la discrimination?
- La colère.
- L’écrasement.
- La réclusion.
Dans quel contexte la personne qui vit une expérience totale de la discrimination ressent-elle de la colère?
La colère prend racine dans un environnement vu comme bouché: on ne peut pas sortir de notre communauté, du marqueur que l’on porte et on sait que celle-ci/celui-ci est perçu comme négatif. Chaque expérience est perçue comme de la discrimination, ce qui cause de la colère chez l’individu.
Dans quel contexte la personne qui vit une expérience totale de la discrimination ressent-elle de l’écrasement?
Quand l’expérience de la discrimination est liée à l’humiliation et qu’il y a une intention de faire souffrir l’individu. Cela engendre un impact important sur la santé mentale de l’individu.
Dans quel contexte la personne qui vit une expérience totale de la discrimination ressent-elle de la réclusion?
Quand la personne est terrorisée par le stigmate qu’elles portent et tente de le cacher aux personnes de leur entourage. La personne ressent de la solitude parce qu’elle est la seule qui connait son identité.
Quelles sont les différentes stratégies d’adaptation internes à la discrimination?
- Le détachement.
- L’indifférence.
- La banalisation.
- La dissociation.
Décrit le détachement (stratégie d’adaptation interne à la discrimination).
C’est une stratégie d’adaptation solitaire. On ne s’en fait pas, on ignore ce qui vient de se passer. Également, il peut y avoir un détachement de la société pour rester dans un groupe semblable à soi.
Décrit l’indifférence (stratégie d’adaptation interne à la discrimination).
C’est une façon de réagir à la présence de l’autre. Il y a volonté de disqualifier la personne qui parle, de se comparer à d’autres personnes (ex. je suis moins pire qu’un tel autre individu), de ne pas prendre la discrimination comme une insulte personnelle.
Décrit la banalisation (stratégie d’adaptation interne à la discrimination).
C’est le fait de rendre ordinaire l’événement.
Décrit la dissociation (stratégie d’adaptation interne à la discrimination).
On fait un écart entre l’identité personnelle et l’identité sociale.
Quelles sont les stratégies d’adaptation externes à la discrimination?
- La lutte (plaisanter, expliquer - tenter de prouver que le commentaire/l’attitude était discriminatoire, s’expliquer - demander à l’autre personne pourquoi elle agit de manière discriminatoire).
- L’esquive (se conformer, dissimuler (son identité), s’exiler - quitter les situations insoutenables, ruser - aller de l’avant, trouver des intermédiaire pour ‘battre’ le système)