Examen septembre 2016 Flashcards

1
Q
Q1. Qui a dit : "La psychologie sociale, c'est comprendre comment les pensées, sentiments, comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres ?
A. Sherif
B. Brown
C. Allport
D. Gergen et Gergen
E. Beauvois
A

C. Allport

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2
Q
Q2. Quand est née cette discipline ?
A. 20ème siècle
B. 19ème siècle
C. 18ème siècle 
D. 17ème siècle
A

B. 19ème siècle

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3
Q

Q3. Aristote affirme : « Personne ne choisirait de posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul, car l’homme est un être politique et naturellement fait pour vivre en société ». Donnez le nom de 2 philosophes qui ne seraient pas tout à fait d’accord avec cette proposition de base : ____ et ____

A

:__ PLATON__ et __ HOBBES__

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4
Q

Q4. Vous répondrez aux questions après avoir lu ceci : « En 1968, un fait divers publié par la presse faisait état d’un certain nombre de troubles physiques chez les travailleurs d’une filature du Sud des Etats-Unis : 11 personnes souffraient de fortes nausées et avaient été admises à l’hôpital. Le nombre d’employés atteints augmenta rapidement, atteignant plus de 60 : l’usine fut fermée alors qu’on se trouvait en pleine période de production. 2 chercheurs Kerckhoff et Back mirent alors en place une étude afin de comprendre ce qui se passait. Ils découvrirent que l’épidémie se propageait de manière extrêmement importante en partant des travailleurs les plus appréciés et les plus populaires de l’usine et que, en revanche, les travailleurs isolés socialement ou rejetés par le groupe n’étaient quasiment pas atteints ». (10 points)

4A. Vous listerez 4 concepts psychosociologiques appartenant à au moins 2 auteurs différents (soit 3 ou 4) pour expliquer ce phénomène : vous justifierez à chaque fois votre choix par une à deux phrases explicatives accompagnées du nom de l’auteur concerné par le concept évoqué.

4B. Quel outil les chercheurs ont-ils utilisé pour aboutir à ce type de résultats ?

4C. Comment interpréteriez-vous ce type de symptômes dans le cadre du travail en usine ?

A

4A : tous les concepts + auteurs en gras dans le texte ci-dessous
1 point pour 4B : étude sociométrique (Moréno)
1 point pour 4C : les symptômes comme l’expression d’une forme de protestation collective contre les cadences de travail.
Les chercheurs, surpris par ces résultats, avancèrent l’hypothèse de la contagion mentale (Le Bon) pour trouver un fondement social à l’épidémie.
4.B. À partir d’une étude sociométrique (Moréno) à l’intérieur de l’usine, ils découvrent ainsi que l’épidémie se propage de manière extrêmement importante en partant des travailleurs les plus appréciés et les plus populaires de l’usine et que, en revanche, les travailleurs isolés socialement ou rejetés par le groupe n’étaient quasiment pas atteints. En outre, l’épidémie se propageait plus volontiers entre amis à l’intérieur d’un groupe.

À partir de ces observations, l’étude a permis de conclure que les individus qui ont des relations positives entre eux ont tendance à modeler leurs comportements les uns sur les autres, car ils cherchent à se ressembler (imitation de Tarde).
On sait également avec Tarde l’importance de la sympathie “ non pas entendue au sens courant du terme de bienveillance, d’amitié, mais dans son acceptation étymologique comme “tendance d’un individu à s’accorder avec les états actifs ou émotionnels des autres”, ce qui constitue pour Tarde la tendance la plus large à l’imitation (équivalent contemporain de l’empathie).
Il est également possible que le bouche à oreille via des phénomènes de rumeur (Allport et Postman) ait permis de rendre cette contagion effective.

II existe donc, à une manifestation d’ordre biologique, un facteur explicatif « social », qui repose sur le fait qu’un individu accepte une norme implicite (Asch, Elton Mayo avec la notion de groupe informel) suivant lequel il est souhaitable, dans certaines situations, d’être comme les autres et d’agir, en conséquence, en adoptant le même comportement qu’eux (effet de conformisme, Asch).
Sous l’effet de “ la suggestion ”, on sait avec Le Bon que les foules (ici un groupe d’individu soudé) peuvent faire preuve d’une “ unité mentale ”, d’un lien communautaire accru :
4.C. ainsi, on peut interpréter les symptômes comme l’expression d’une forme de protestation collective contre les cadences de travail.

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5
Q

Q5. Parmi les énoncés suivants, lequel ne s’applique pas à la sélection naturelle :
A. C’est un phénomène par lequel une population évolue en fonction de son environnement
B. Elle met en évidence les liens de parenté entre les individus d’une même espèce
C. Elle fut présentée par Charles Darwin
D. Elle favorise la propagation de certains caractères héréditaires plutôt que d’autres

A

B. Elle met en évidence les liens de parenté entre les individus d’une même espèce

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6
Q

Q6. Quel sociologue est particulièrement connu pour ses études sur le suicide ?

A

Emile Durkheim

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7
Q

Q7. (7A) Quel est l’autre nom du “scientisme”, soit cette posture par laquelle l’Homme doit se borner à ce qu’il peut savoir de manière certaine, en particulier grâce à l’expérience scientifique : _______

(7B) Qui en est le père fondateur ? ______ _______

A

Le positivisme

Auguste Comte

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8
Q

Q8. Dans l’extrait suivant, vous remplirez les espaces vides marqués par le sigle : __ ???__ (6 points)
Pour Mead, l’individu passe par trois étapes dans son processus de socialisation :
1. La socialisation par le jeu, soit un processus (8A) _____. Par ce processus, l’enfant s’identifie à des (8B) “_____ significatifs” (père, mère, maîtresse, frère…). Par le jeu, il réitère et intériorise les valeurs, les règles soit les (8C) _____.
2. La socialisation par identification à (8D) “l’_____ _____”. Ce concept correspond au monde plus large du dehors. Le jeu de l’enfant va se structurer en référence à des règles et des conduites du monde extérieur.
3. La socialisation par la reconnaissance du Soi au sein du groupe. Après avoir appris les règles, l’individu doit maintenant se singulariser au sein du groupe. C’est la phase qui correspond au passage de simple membre conforme du groupe soit le (8E) _____ à l’individu actif et singulier au sein de ce groupe soit le (8F) _____.

A
  1. La socialisation par le jeu, soit un processus (8A) MIMETIQUE. Par ce processus, l’enfant s’identifie à des (8B) “AUTRUI SIGNITICATIFS” (père, mère, maîtresse, frère…). Par le jeu, il réitère et intériorise les valeurs, les règles soit les (8C) normes.
  2. La socialisation par identification à (8D) “l’AUTRUI GENERALISE”. Ce concept correspond au monde plus large du dehors. Le jeu de l’enfant va se structurer en référence à des règles et des conduites du monde extérieur.
  3. La socialisation par la reconnaissance du Soi au sein du groupe. Après avoir appris les règles, l’individu doit maintenant se singulariser au sein du groupe. C’est la phase qui correspond au passage de simple membre conforme du groupe soit le (8E) MOI à l’individu actif et singulier au sein de ce groupe soit le (8F) JE.
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9
Q

Q9. Donnez le nom d’une discipline des sciences humaines et d’un courant théorique en psychologie accompagnés chacun d’un exemple synthétique permettant de réfuter la notion d’instinct, soit la présentation suivante à respecter sur votre copie : (6 points)
9A. Nom de cette discipline en science humaine : ______
Exemple réfutant la notion d’instinct : (en 2 à 3 lignes maximum) : __________________

9B. Nom de ce grand courant ou paradigme en psychologie : ______ ______ ______
Exemple réfutant la notion d’instinct : (en 2 à 3 lignes maximum ) : __________________

A

9A. Nom de cette discipline en science humaine :
=> l’anthropologie

Exemple réfutant la notion d’instinct : (en 2 à 3 lignes maximum) :
=> l’exemple du traitement social symbolique et donc culturellement construit de problèmes de comportements (agressivité, vol etc.) chez les indiens par Claude Lévi-Strauss.

9B. Nom de ce grand courant ou paradigme en psychologie :
=> Béhaviorisme ou comportementalisme

Exemple réfutant la notion d’instinct : (en 2 à 3 lignes maximum ) :
=> Chien de Pavlov ou expérience de Watson (film) : le comportement est une réponse à un conditionnement (un apprentissage) et non une réponse première, innée et immédiate comme la notion d’instinct le présuppose.

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10
Q

Q10. Le théorème de Thomas stipule :
A. que la communication non verbale constitue une part essentielle des messages dans la communication.
B. que la réalité objective est psychologiquement plus importante que la réalité subjective.
C. que les définitions des situations diffèrent tellement qu’une compréhension commune d’un même événement est impossible.
D. que nos interprétations du monde sont porteuses de valeurs, désirs et savoirs qui influencent la construction et l’appréhension de la réalité

A

D. que nos interprétations du monde sont porteuses de valeurs, désirs et savoirs qui influencent la construction et l’appréhension de la réalité

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11
Q

Q11. A quel courant peut-on rattacher l’énoncé précédent de la question 10 :

A

Interactionnisme symbolique

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12
Q

Q12. Quel auteur s’est particulièrement distingué pour son étude sur la formation d’impression et de quel grand paradigme s’est-il inspiré ?
A. Watson s’appuyant sur la théorie béhavioriste
B. Asch s’appuyant sur la théorie gestaltiste
C. Festinger s’appuyant sur la théorie de la dissonance cognitive
D. Heider s’appuyant sur la théorie de l’équilibre

A

B. Asch s’appuyant sur la théorie gestaltiste

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13
Q
Q13. Qui a pu dire " Un groupe existe quand deux, ou plus de deux individus se perçoivent comme appartenant à la même catégorie" ?
A. Tajfel et Turner
B. Muzafer Sherif
C. Solomon Asch
D. Robert Bales
E. Jacob Lévy Moréno
A

A. Tajfel et Turner

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14
Q

Q14. Jean dit : « J’appartiens à une famille où il est de coutume de se syndicaliser. Dès que j’aurais un travail, je me syndicaliserai ». Ma famille est-elle pour Jean ?
A. Un groupe primaire
B. Un groupe secondaire
C. Un groupe de référence
D. Un groupe d’appartenance
E. A la fois un groupe d’appartenance et de référence
F. Un T group

A

E. A la fois un groupe d’appartenance et de référence

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15
Q

Q15. L’effet Hawthorne est :
A. un concept mis en avant par Hyman
B. l’opposé de l’effet Pygmalion
C. l’expression symbolisant l’idée que la productivité dépend de la considération que l’on a pour les travailleurs
D. comparable à l’effet de désirabilité sociale
E. Toutes les réponses précitées sont correctes

A

C. l’expression symbolisant l’idée que la productivité dépend de la considération que l’on a pour les travailleurs

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16
Q

Q16. Dans l’extrait suivant relatant quelques résultats de l’expérience de Lippitt et White, vous remplirez les espaces vides marqués par le sigle : __ ???__ (7 points)
Les performances des enfants gérés par un leader (16A) ____ sont meilleures que celles des groupes gérés par d’autres leaders. Lorsqu’il s’absente, les performances (16B) ____ et les enfants réagissent de manière (16C) ____.
Les groupes ayant un leader (16D) ________ ont le plus mauvais rendement et au niveau de l’ambiance, on assiste au plus fort taux (16E) ____.
Les groupes à leader (16F) ____ sont les plus cohésifs et lorsque le leader s’absente, les enfants réagissent par des (16G) ____ ____.

A

Les performances des enfants gérés par un leader (16A) AUTORITAIRE sont meilleures que celles des groupes gérés par d’autres leaders. Lorsqu’il s’absente, les performances (16B) S’EFFRONDENT et les enfants réagissent de manière (16C) APATHIQUE.
Les groupes ayant un leader (16D) LAISSEZ-FAIRE ont le plus mauvais rendement et au niveau de l’ambiance, on assiste au plus fort taux (16E) D’AGRESSIVITE.
Les groupes à leader (16F) DEMOCRATIQUE sont les plus cohésifs et lorsque le leader s’absente, les enfants réagissent par des (16G) PRISE D’INITIATIVES.

17
Q

Q17. Mr Durand dirige une petite équipe dans une entreprise. Connaissant votre formation de psychologue social, il vous demande d’observer ses interactions avec les autres membres de la réunion afin de déterminer la qualité de ces échanges avec ses collaborateurs. A quel auteur et son « outil » feriez-vous appel pour répondre à cette demande?
A. à Lippitt et White pour leur grille des styles de leadership
B. à Zimbardo pour la mise en évidence de l’importance des rôles prescrits
C. à Bales pour sa célèbre grille
D. à Moréno pour le sociogramme

A

C. à Bales pour sa célèbre grille

18
Q

Q18. Lequel des énoncés suivants est faux en ce qui concerne les caractéristiques des réseaux de type « roue (étoile), chaîne et Y » ?
A. Ce sont des groupes aux structures centralisées.
B. L’individu central (le leader) rassemble l’information fournie par les membres de la périphérie et les décisions sont prises rapidement.
C. La motivation des membres du réseau, en particulier ceux de la périphérie, est souvent plus faible.
D. Ces groupes réussissent mieux lors de tâches complexes.

A

D. Ces groupes réussissent mieux lors de tâches complexes.

19
Q

Q19. Complétez cette phrase : « Latané et Darley, en 1968, ont mis en place une expérience mettant en scène un complice simulant une crise d’épilepsie, ceci afin d’étudier :
A. La règle de réciprocité
B. La diffusion de responsabilité
C. La fréquence cardiaque
D. Le phénomène d’isolement dans un collectif

A

B. La diffusion de responsabilité

20
Q
Q20. Lorsque l'affaire des abus dans la prison d'Abu Ghraib éclata en mars 2004, de nombreux observateurs furent immédiatement surpris par les similitudes avec une expérience très célèbre mettant en scène des rôles prescrits de « prisonniers et de gardiens ». Quel(s) nom(s) a-t-on donné à cette expérience ?
A. L'effet Lucifer
B. L'effet du passant
C. L’effet Hawthorne
D. L'expérience de Stanford
E. L'expérience de Milgram
F. L’expérience carcérale
A

A. L’effet Lucifer

D. L’expérience de Stanford

21
Q

Q21. Vous reproduirez le tableau suivant sur votre copie dans le sens de la longueur de la feuille (29,7). Vous remplirez les informations concernant les expériences de Sherif et de Asch sur le même modèle que celui donné pour Moscovici et al. (1969). Vous donnerez uniquement le résultat principal de l’expérience princeps. Pour les variantes, listez simplement le nom des conditions expérimentales sans les détailler : (10 points)

A

=> Auteurs
1- Forme d’influence
2- Tâche demandée (de manière synthétique)
3- Principal résultat (de manière synthétique)
4- Nom des variantes

=> Serge Moscovici, Lage et Naffrechoux (1969)
1- L’influence minoritaire ou Innovation
2- Tâche de jugement perceptif : donner la couleur et l’intensité lumineuse de six diapositives bleues
3- Importance de la confiance et de la constance de la minorité qui par un mécanisme d’innovation induit une réelle persuasion et une modification profonde et durable du jugement groupal.
4- Pas de variante dans cette expérience

=> Sherif
1- Normalisation
2- Effet autocinétique (stimulus ambigu) : Juger de la distance parcouru par un point lumineux projeté
3- Emergence d’une norme commune en particulier lorsque les individus passent de la situation collective à la situation individuelle (soit la situation majoritaire en phase 1)
4- 2 variations : (1 pt) 
Passage de l’individuel au collectif vs passage du collectif à l’individuel

=> Asch
1- Conformisme
2- Tâche de jugement : dire quelle ligne standard est identique sur les 3 lignes présentées (stimulus évident)
3 - En condition contrôle, les sujets naïfs ne font quasiment jamais d’erreurs,

- En condition expérimentale :
* 26 % des participants restent indépendants.
* 30% des participants se conforment à la pression du groupe au moins une fois sur deux.
* 44% des participants se conforment moins d’une fois sur deux.
Les trois quart des sujets naïfs se sont donc conformés au moins une fois à la majorité.
4- Taille du groupe
- unanimité de la majorité
- se prononcer en 1er

22
Q

Q22. Si l’on en croit la distinction établie par Deutsch et Gerard (1955) et compte tenu de la nature des stimuli envisagés dans ces deux expériences, l’expérience de Sherif entraînerait plutôt une influence
(22A) _______
(22B) _______

A

(22A) Sherif => influence informationnelle alors que celle de Asch serait davantage sous le sceau d’une influence

(22B) Asch => influence normative

23
Q

Q23. A propos de Milgram, on peut dire :
A. Les participants ne mobilisent pas le principe de soumission à l’autorité dans leurs prévisions de comportement, mais ils le mobilisent dans les explications qu’ils donnent à leur comportement.
B. Les participants ne mobilisent le principe de soumission à l’autorité ni dans leurs prévisions de comportement, ni dans les explications qu’ils donnent à leur comportement.
C. Les participants mobilisent le principe de soumission à l’autorité dans leurs prévisions de comportement, mais ils ne le mobilisent pas dans les explications qu’ils donnent à leur comportement.
D. Seuls les psychiatres et les étudiants avaient réalisé des prévisions justes sur le comportement de soumission des futurs participants.

A

D. Seuls les psychiatres et les étudiants avaient réalisé des prévisions justes sur le comportement de soumission des futurs participants.

24
Q

Q24. Tous les énoncés suivants concernent des connaissances acquises dans le domaine des attitudes.
Votre tâche consiste à dire s’ils sont VRAI (V) ou FAUX (F) : (4 points)

24A. L’attitude est un état mental de préparation à l’action
24B. Si l’objet d’attitude est général, l’attitude est dite “infra-ordonnée”
24C. Les attitudes centrales sont plus fréquemment liées aux comportements effectifs des individus
24D. Les attitudes dites périphériques résistent mieux au changement
24E. Plus une attitude est générale (supra-ordonnée) et centrale, plus elle est instable
24F. La formation des attitudes centrales se fait toujours par expérience directe
24G. Lorsque l’attitude a une grande force pour les personnes, son activation est automatique
24H. Les attitudes sont des éléments organisés en réseaux dans notre univers mental

A

24A. VRAI : L’attitude est un état mental de préparation à l’action
24B. FAUX : Si l’objet d’attitude est général, l’attitude est dite “infra-ordonnée”
24C. VRAI : Les attitudes centrales sont plus fréquemment liées aux comportements effectifs des individus
24D. FAUX : Les attitudes dites périphériques résistent mieux au changement
24E. FAUX : Plus une attitude est générale (supra-ordonnée) et centrale, plus elle est instable
24F. FAUX : La formation des attitudes centrales se fait toujours par expérience directe
24G. VRAI : Lorsque l’attitude a une grande force pour les personnes, son activation est automatique
24H. VRAI : Les attitudes sont des éléments organisés en réseaux dans notre univers mental

25
Q

Q25. Quel est le facteur favorable à la cohésion d’un groupe ?
A. La compétition entre membres du groupe
B. Le conflit avec un autre groupe
C. Le faible nombre de membre
D. Le nombre important de membres

A

B. Le conflit avec un autre groupe

26
Q

Q26. L’expérience de Chapman et Chapman (1947) avec les dessins de bonhommes démontre que :
A. Les patients ayant des problèmes de paranoïa dessinent des bonhommes avec de gros yeux
B. Les patients souffrants d’impuissance dessinent des bonhommes avec des épaules et une musculature plus développée.
C. Les étudiants en clinique ou futurs cliniciens avaient tendance à surestimer les signes révélateurs dans le dessin du diagnostic émis.
D. L’interprétation faite de ces dessins par des psychologues clinicien(ne)s était très différentes de celle d’étudiant(e)s de première année.

A

C. Les étudiants en clinique ou futurs cliniciens avaient tendance à surestimer les signes révélateurs dans le dessin du diagnostic émis.

27
Q

Q27. Comment se nomme ce biais cognitif qui consiste à percevoir une association entre deux évènements, qui n’existe pas ou qui est bien plus faible dans la réalité : _______________________

A

Corrélation illusoire ou corrélation tromp

28
Q

Q28. 3 points

28A. Vous ferez le schéma de la triade suivante : « Philippe déteste son professeur de littérature.
Chaque lundi le professeur récite un poème pour débuter son cours. Or, Philippe déteste la poésie ».

28B. Comment Heider qualifierait-il cette triade ? ____________

A

28A. Vous ferez le schéma de la triade suivante : « Philippe déteste son professeur de littérature.
Chaque lundi le professeur récite un poème pour débuter son cours. Or, Philippe déteste la poésie ».

28A Prof
(-) (+)

(Philippe) (-) Poésie

28B. Comment Heider qualifierait-il cette triade ? TRIADE EQUILIBRE

29
Q

Q29. Storms et Nisbett (1970) mènent une expérience sur des personnes insomniaques : (7 points)

29A. Donnez la ou les Variables Indépendantes (VI) et leurs modalités

29B. Donnez la ou les Variables Dépendantes (VD)

29C. Explicitez à quels résultats aboutit cette expérience pour chacun des groupes impliqués (soit 2 à 3 phrases pour chaque groupe).

A

Q29. Storms et Nisbett (1970) mènent une expérience sur des personnes insomniaques : (7 points)

29A. Donnez la ou les Variables Indépendantes (VI) et leurs modalités
=> VI : placebo à 3 modalités : placebo excitant vs calmant vs absence

29B. Donnez la ou les Variables Dépendantes (VD)
=> VD : le temps d’endormissement moyen

29C. Explicitez à quels résultats aboutit cette expérience pour chacun des groupes impliqués (soit 2 à 3 phrases pour chaque groupe).

  • le Groupe 1 (excité) met moins de temps que d’habitude pour s’endormir
  • le Groupe 2 (détendu) met plus de temps que d’habitude pour s’endormir
  • le Groupe 3 (contrôle ou témoin) ne change pas de l’habitude

Le Groupe 1 (censé être énervé) a pu attribuer ses problèmes d’endormissement aux cachets (placebo) et a donc eu recours à une causalité externe. Apaisés par cette attribution, les participants sont dégagés de leur propre responsabilité dans les difficultés d’endormissement et s’endorment donc plus vite. (2 pts)
Le Groupe 2 (censé être détendu) ne peut attribuer ses problèmes d’endormissement aux cachets (placebo) : non seulement ils ont pris un cachet censé les détendre, et en plus, ils n’y arrivent pas : il y a donc renforcement de la causalité interne (je suis responsable de mon insomnie) et les difficultés d’endormissement sont donc plus importantes (2 pts).
Le groupe 3 est le groupe contrôle ou groupe témoin : il n’est donc pas soumis aux effets de la VI. (1 pt)