Examen 2 - Cours 12 Flashcards

1
Q

À qui s’adresse les soins palliatifs?

A

Pour les gens atteints d’une maladie grave évolutive ou terminale

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2
Q

À quoi servent les soins actifs dans une approche globale (équipe interdisciplinaire)?

A

• Améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille face aux conséquences d’une maladie potentiellement mortelle
• Soulager la douleur physique ainsi que les autres symptômes
• Prendre en compte la souffrance psychologique,sociale et
spirituelle

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3
Q

Quels sont les principes de base des soins palliatifs?

A
  1. Soutenir la vie et considérer la mort comme un processus normal
  2. Préserver et améliorer la plus grande qualité de vie et l’autonomie
  3. Individu«global»
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4
Q

Que peut-on dire sur la douleur vécue en lien avec les soins palliatifs?

A

• En plus du diagnostic…, la douleur :
• Qu’on n’arrive plus à contrôler
• Aspect majeur rapporté par les patients
• Donc doit porter une attention particulière : le patient
doit être reconnu dans sa souffrance
• Patient peut vivre très mal qu’on minimise sa douleur ou qu’on mette en doute celle-ci.

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5
Q

Quelles sont les difficultés psychologiques vécues lors des soins palliatifs?

A

• Source d’anxiété lorsqu’on réalise que les soins curatifs ne sont plus efficaces : CRISE EXISTENTIELLE
• Tout un travail par rapport à la mort est déjà fait lors de l’arrivée en soins palliatifs
10
• Dans la pratique, modèle souvent utilisé:modèle d’Élizabeth Kübler-Ross. Modèle avec certaines faiblesses (réalité plus dynamique et variations individuelles importantes), mais aide le personnel soignant à comprendre certains comportements des malades (ex. : agressivité, projets insensés, etc.)

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6
Q

Que peut-on dire quant à la prévalence de la dépression et des troubles anxieux?

A

• Contrairement à une idée répandue:pas plus de dépression et troubles anxieux chez les mourants que chez les autres malades.
• Symptômes anxio-dépressifs fréquents, mais présence et intensité des symptômes dépendent de facteurs situationnels, individuels et relationnels :
11
• Chambre morne,lit inconfortable, personnel soignant négligent: facteurs qui augmentent drastiquement les symptômes dépressifs
• Style d’attachement sécure réduit les symptômes dépressifs
• Soutien social: rôle tampon dans la détresse émotionnelle

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7
Q

Il existe deux types de prise en charge. Dites et expliquez

A
  • Thérapeutique palliative :
  • Identifier les causes, les effets secondaires des traitements, les infections, l’état de santé mentale, toujours dans le but 12 d’améliorer le confort du patient
  • Prise en charge psychologique :
  • Intervention de soutien: les patients, la famille, l’équipe
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8
Q

L’accompagnement comporte plusieurs défis, quels sont-ils?

A

• Lien avec le mourant: relation particulière et unique qui se construit
• expérience difficile, physiquement éreintante et psychiquement onéreuse.
13
• peut détruire certaines illusions sur soi et placer l’accompagnant face à ses limites, ses incertitudes et ses peurs (de Montigny, 2010; Feintrenie, 2010; Totman et al., 2015; Ventura et al., 2014).
• le proche risque de devenir de + en + un fardeau,+ fatigue de plus en plus pesante (Quintin, 2015; Ventura et al., 2014).
• la responsabilité que l’on ressent envers ce proche épuise l’aidant.

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9
Q

Quels sont les défis propres au proche aidant?

A
  • Traverser impatiences/attentes déçues/jugements.
  • Approcher ses limites, ses failles, et devoir plonger en soi pour mobiliser ses forces (Feintrenie, 2010; Quintin, 2015; 14 Ventura et al., 2014).
  • Expérience difficile à vivre : détresse psychologique + élevée chez les femmes et les jeunes proches aidants.
  • Événement perçu comme inattendu, non maîtrisable et confrontant au plan existentiel.
  • Les aidants peuvent vivre de la détresse existentielle
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10
Q

Quel est l’état psychologique du proche aidant?

A
  • Des états d’impuissance et de souffrance : face aux douleurs et à la mort imminente de leur proche.
  • Toutefois, d’autres développent un sentiment paradoxal de sens et de raison d’être à la vie (Coyle, 2008; Melin-Johansson et al., 20 12; Totman et al. , 2015).
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11
Q

Quel est l’état psychologique du proche aidant par rapport à l’espace relationnel?

A

• Un espace relationnel :
• échange nécessaire dans l’abandon, l’acceptation, la présence
et l’ouverture (de Montigny, 2002; Feintrenie, 2010; Matray, 16 2004).
• Attitude sereine ainsi que l’acceptation de la fin parle mourant influencerait positivement le cheminement du proche aidant (Dumont, 2006).
• Rencontre authentique et bienveillante qui peut avoir lieu entre le mourant et son accompagnant

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12
Q

Quel est l’état psychologique du proche aidant par rapport à l’ultime moment?

A

• L’ultime moment:
• L’importance des derniers moments avec le mourant représente le point culminant de l’accompagnement pour de nombreuses familles.
• Présence auprès du mourant : ultime marque de tendresse.
• Les circonstances entourant le décès (ex.présence lors de la fin et respect du caractère sacré de la mort) aident
les proches à vivre plus sereinement la fin.
• Les gens absents lors du décès peuvent éprouver le
sentiment d’avoir abandonné leur proche et d’avoir failli
à leur « devoir d’amour » (Ortoli et Deroin, 2011)

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13
Q

Par rapport à l’accompagnement, que peut-on dire de l’expérience spirituelle et existentielle?

A
  • Plusieurs aidants témoignent d’ un changement dans leur vie (Becker et al. , 2007; de Montigny, 2010; Dumont, 2006; Gillies et Neimeyer, 2006; Neimeyer et al., 2002; Ortoli et Deroin, 2011 ; Totman et al. , 20 15).
  • Changement identitaire, une nouvelle hiérarchisation des besoins et des valeurs, manifestés par de nouvelles activités, une plus grande conscience de la fragilité de la vie et une meilleure empathie (Quintin, 2015).
  • Expérience perçue comme un chemin de connaissance et de croissance personnelle susceptible de se révéler dans des dimensions spirituelles et existentielles.
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14
Q

Quels sont les éléments qui définissent la spiritualité.?

A
  1. la notion de sens à la vie
  2. le sentiment de mission, de raison ou d’appel
  3. la conviction que la souffrance est porteuse de sens
  4. l’idée d’un chemin à tracer
  5. la croyance dans le caractère sacré de la vie
  6. la notion d’âme éternelle
  7. la dimension transcendante avec Dieu/être supérieur
  8. l’emphase sur la relation au monde et aux autres
  9. l’importance de la transformation personnelle
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15
Q

Quel est le parcours de l’accompagnement du curatif au palliatif, après le décès, se raconter et l’expérience spirituelle/existentielle de l’accompagnement?

A
Du curatif au palliatif :
- L'expérience du curatif
- L'expérience du palliatif
Après le décès, se raconter :
- Rouvrir la porte de l'enfer
- Renouer avec l'autre et la société
L'expérience spirituelle/ existentielle de l'accompagnement : - Le rapport au temps
- Le rapport à l'autre
- Le rapport à soi
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16
Q

L’expérience du curatif se définit comme étant l’enfer. Expliquez

A

• Dégradation physique du proche
• Impuissance devant la transformation physique et la déchéance du corps soumis à de violents traitements, d’autant plus dans le contexte où les aidants n’ont ressenti aucun soutien de la part du corps médical traitant : erreurs de diagnostic, acharnement thérapeutique avec bras de fer pour faire cesser des traitements douloureux et inefficaces.
• Déshumanisation de certains professionnels de la santé: manque de communication avec le patient et sa famille, qui se sentent passifs, traités comme de simples numéros.
L’expérience des traitements curatifs? Vécue comme une épreuve, tant pour le patient que pour ses proches

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17
Q

Qu’est-ce qui fait que l’expérience du palliatif parait comme étant le paradis?

A

• Contact ressenti comme réhumanisant : accueillant,
chaleureux, bienveillant et soutenant
• Mourants et familles regagnent leur dignité
• Après course des RENDEZ-VOUS médicaux, hôpitaux, etc. : calme et paix

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18
Q

Qu’est-ce que l’expérience spirituelle?

A
  • Entrer en relation, créer un espace relationnel avec cet autre
  • Relation en évolution tout au long de l’accompagnement
  • Relation éphémère : commencement souvent lors de l’annonce du diagnostic, la fin étant la mort du proche.
19
Q

Quels sont les éléments par rapport au temps qu’amène l’expérience spirituelle

A
  • fragilité de la vie,
  • confrontation à sa propre fin,
  • bilan de vie,
  • puissance de la vie,
  • urgence de vivre,
  • anticipation des pertes et des deuils
20
Q

Quels sont les éléments dans le rapport à l’autre dans l’expérience spirituelle?

A
  • instauration d’une communication,
  • acceptation du détachement et des adieux,
  • besoin de lien, de présence et de connexion jusqu’à la fin,
  • contact avec la fragilité et la souffrance,
  • répercussions sur la famille et les amis
21
Q

Quels sont les éléments du rapport à soi dans l’expérience spirituelle?

A
  • remise en question personnelle,
  • recherche de sens,
  • changer de trajectoire et se réinventer, • solitude existentielle,
  • rester connecté avec le disparu
22
Q

Après le décès, qu’est-ce qui fait que les participants ont voulu se raconter?

A
  • Les participants de cette étude ont voulu se raconter
  • Rouvrir la porte de l’enfer pour : • Tourner la page
  • Dire sa souffrance
  • Transmettre un savoir
  • Renouer avec les autres et la société
  • Se raconter pour faire sens
23
Q

Quelle est la définition du deuil?

A

• Réaction habituelle lorsqu’une personne est confrontée à la perte.
• Le deuil se définit comme la perte par décès d’une personne proche, aimée, « significative » (on élargit
souvent, métaphoriquement, cette définition à d’autres types de perte). Cette perte et cette séparation vont entraîner une souffrance et un processus
biopsychosocial de changement qui exige une adaptation. (p. 1)

24
Q

Quel est le travail du deuil?

A

• Vécu intérieur relié au décès.
• La souffrance et la douleur importantes : peuvent être ressenties et exprimées différemment selon les individus (Cornille, Foriat, Hanus & Séjourné, 2006).
31
• Bacqué (2007) : processus psychique lent et douloureux grâce auquel le sujet parvient progressivement à se détacher d’un être cher qui est mort.
• Le travail du deuil passe par une dépression normale et par une souffrance incontournable.

25
Q

Quels sont les 4 types de deuil selon Hanus?

A
Quatre types de deuils :
• normal,
• difficile,
• compliqué,
• pathologique
26
Q

Quels sont les étapes de deuil selon Élisabeth Küble-Ross?

A

Élisabeth Kübler-Ross (1977) : étapes du deuil de sa propre vie :

  1. Le déni,
  2. La colère,
  3. Le marchandage, 4. La dépression, 5. L’ acceptation.
27
Q

Quels sont les 6 types de colère?

A
  1. découlant de la confrontation : sentiments d’irritabilité et d’hostilité ressentis envers les proches;
  2. déplacée : envers des personnes non responsables du décès (ex., le personnel soignant, Dieu, le défunt);
  3. ambivalente : difficulté de l’endeuillé à accepter les souvenirs négatifs antérieurs à la perte, ce qui l’amène parfois à idéaliser le défunt;
  4. réprimée:tournécontrel’endeuillélui-même;
  5. impuissante : reliée à l’impuissance et frustration de ne pas
    avoir été en mesure de préserver l’être aimé;
  6. appropriée : contre les personnes directement responsables du décès.
28
Q

Quelles sont les étapes de deuil (Sanders)

A
  1. le choc,
  2. la conscience de la perte,
  3. la préservation-retrait
  4. la cicatrisation : l’ individu acquiert un meilleur contrôle sur sa vie, il abandonne ses anciens rôles. Cette phase comprend également une restructuration de l’ identité et la recherche d’une signification à la perte
  5. le renouveau : nouvelle conscience de soi, acceptation d’une plus grande responsabilité de sa vie et apprentissage d’une vie où le défunt est absent, mais intégré. Intégration de la perte.
29
Q

Dans le processus de deuil, quelles sont les tâches à faire ?

A
  • accepter la réalité de la perte;
  • exprimer sa douleur;
  • s’adapter à un environnement dans lequel le défunt est désormais absent;
  • retirer l’énergie émotionnelle reliée à cette relation, puis la réinvestir dans de nouvelles relations.
30
Q

Quels sont les facteurs de risque de complication dans le travail de deuil?

A
  1. Le type de relation avec la personne décédée; 2. les circonstances de la mort;
  2. le processus du deuil;
  3. la personnalité et l’histoire de vie;
  4. les stresseurs de vie concomitants; 6. le manque de soutien social adéquat.
31
Q

Que peut amener la spiritualité dans le deuil?

A
  • Changement des croyances spirituelles • Quête de sens
  • Résilience
  • Croissance personnelle
32
Q

Que signifie un deuil complété selon Worden et Bacqué

A

Worden (1982) : lorsque l’endeuillé peut penser au défunt sans l’avoir pour autant oublié, et ce, sans douleur, le deuil est accompli.
Bacqué (2007) : le travail du deuil se termine lorsque l’évocation de la personne décédée, par exemple le fait d’entendre son nom ou de penser à elle, n’entraîne plus la détresse et les émotions qui étaient auparavant présentes.

33
Q

Quelle est la durée du deuil?

A
  • Temps variable et difficile à prédire selon facteurs personnels et situationnels
  • Certains : un mois; d’autres : plusieurs années.
  • Symptômes d’ordre physique, psychologique ou social.
  • Les deuils difficiles durent plusieurs années : deuil d’un enfant, mort par suicide.
  • L’ essentiel, c’est que le deuil poursuive son évolution.
34
Q

En conclusion, que peut-on dire du deuil?

A
  • Une des expériences les plus difficiles à traverser
  • Lot d’émotions désagréables et de conséquences négatives.
  • L’endeuillé n’oubliera jamais la personne décédée, mais il lui est possible :
  • d’intégrer la perte au quotidien
  • d’apprendre à mieux vivre avec celle-ci.
  • Occasion de croissance personnelle.
35
Q

Lorsqu’il y a le deuil d’un enfant quels sont les besoins avant le décès, au moment de la mort et après le décès?

A

Besoins physiques, émotionnels, informationnels, spirituels et sociaux

36
Q

Quels sont les comportements reliés à la période de fin de vie d’un enfant?

A
  • Maintenir un lien avec l’enfant (lien physique : lui parler)
  • Maintenir la fonction parentale : ex. le protéger
  • Respect des valeurs, coutumes et croyances
  • Exemple: besoin d’une autopsie rapide pour permettre une inhumation rapide
  • Maintien des traditions familiales
37
Q

Quels sont les besoins en période de fin de vie d’un enfant?

A

• Besoins:

  • de soutien personnel (famille, ami) et professionnel (équipe) et besoin de solitude, de répit : caractère paradoxal de ce besoin. Entre autres, besoin d’être accompagné et guidé dans les procédures administratives, dans les dédales de services
  • d’empathie, d’avoir confiance au médecin, de conversation honnête, de ne pas se sentir jugé, que l’enfant soit considéré comme une personne à part entière, du respect de l’intimité et de la vie privée
38
Q

Quels sont les besoins après le décès?

A
  • Besoin de soutien des proches. Constat: les gens(même les proches) sont gênés de parler de l’enfant décédé. La plupart des parents rapportent comme étant très difficile de pouvoir évoquer le souvenir de leur enfant. Selon eux, cela pourrait les aider en donner un sens à leur perte, donc à soulager leur souffrance.
  • Lien avec l’équipe soignante vue comme une consolation
  • Besoin que les autres légitiment le droit à faire leur deuil: reconnaître la souffrance et l’affliction
  • Touché par une marque d’attention de l’équipe soignante lors des funérailles : présence ou envoi d’un courriel
  • Besoin d’aide des proches,entre autres pour s’occuper des autres enfants : les transporter, les écouter, etc.
39
Q

Quelles sont les émotions vécues par les parents?

A
  • Culpabilité : « commune à tous les deuils » Sentiment d’avoir commis une faute, réelle ou imaginée : Ne pas avoir accordé assez de temps à l’enfant, avoir été dur envers lui, ne pas lui avoir assez dit qu’on l’aime, être responsable de sa mort
  • Colère et tristesse
  • Sentiment d’absurdité
  • Sentiment d’anesthésie émotionnelle
  • Incompréhension envers l’entourage (conjoint, famille)
  • Solitude
  • Réactions lors des anniversaires : émotions vives et perte
  • Changement dans le rapport au temps (notion de temporalité)
40
Q

Que représente l’enfant pour les parents?

A
  • Représente l’avenir et le sens donné à l’existence (qu’il soit enfant unique ou non)
  • Perte si terrible dans certains cas que vécu comme une amputation (perte d’une partie de soi)
  • Pr Freud : l’enfant est en partie un prolongement de son parent
  • Douleur si grande que sentiment d’impuissance de la part des proches et de l’équipe soignante
41
Q

Quel est l’aide psychologique offerte aux parents?

A
  • Peu de parents demandent de l’aide aux professionnels de la santé mentale
  • Grief counseling : aider à faire face à un deuil non compliqué
  • Grief therapy : outils thérapeutiques pour traiter les symptômes psychologiques ou une détresse aiguë (ex. augmentation de conduites à risque)
42
Q

Quel est la vulnérabilité psychique des parents endeuillés?

A

• Vulnérabilité psychique:
1. plus de risque de troubles anxieux/dépressifs,
2. syndrome de stress post-traumatique,
3. risque accru de suicide,
4. fragilisation potentielle des relations conjugales et des relations parents-autres enfants.
• Difficultés de communication: deuil à des vitesses différentes et avec des réactions différentes, responsabilité de la mort, perception de manque ou de mauvais soutien du partenaire
5. fragilité de la «fratrie», créant ainsi 1)source de stress et de détresse pour les parents; 2) perturbation possible des relations parent-enfant

43
Q

Quelle est la vulnérabilité physique des parents endeuillés?

A

• Vulnérabilité physique:
1. Risque accru de décès (chez les mères) à la fois de cause
naturelle (maladie) et de cause accidentelle
2. Risque accru chez les pères durant les trois (3) premières années du deuil, et plus de morts accidentelles
3. Développement de pathologies somatiques? Débat dans la littérature :
Pour certains : prévalence plus grande du cancer et survie moins bonne à la suite d’un cancer, chez les pères (mécanismes explicatifs pas clairs…)
Pour d’autres : adoption de comportements à risque (alcool, etc.) favorisant le développement de certaines maladies