Récidive et trajectoire criminelle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’exercice sur l’échelle de gravité de Wolfgang nous apprend ?

A

Les crimes considérés comme les plus graves sont ceux dont le risque de récidive est le plus faible, tandis que les crimes considérés comme les moins graves sont ceux dont le risque de récidive est le plus élevé.

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2
Q

Dans quel contexte utilise-t-on la récidive comme indicateur ? (5)

A
  1. Détermination et gestion de la peine ;
    - Sentences plus sévères
    - Plan d’intervention
  2. Évaluation du risque ;
    - Le nombre de crimes a une incidence sur le risque que représente une personne, et donc sur sa cote de sécurité
  3. Surveillance et supervision en communauté
  4. Recherche et évaluation de programme (est-ce que l’intervention thérapeutique permet de réduire le risque par exemple?) ;
    - Est-ce que le programme fonctionne vraiment malgré les nombreuses récidives des participants ?
  5. Recherche et construction d’outils actuariels.
    - Quels facteurs mettent les personnes en situation de récidive ?
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3
Q

Le taux de récidive peut varier en fonction de quoi ?

A

Les taux de récidive varient en fonction de la question que l’on se pose …
Dépend de ce que l’on veut savoir par rapport à la persistance de l’agir

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4
Q

Qu’est-ce que le taux de base ?

A

Le taux de base fait référence à la proportion d’individus ayant commis un nouveau crime durant une période de suivi donnée.
Il n’y a pas un seul taux de base permettant de décrire la récidive criminelle, car il y a plusieurs types de récidives.

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5
Q

Le taux de base peut varier en fonction de quoi ?

A

Le taux de base varie en fonction de la question, de l’échantillon ainsi que de la durée moyenne du suivi (on parle de quel groupe d’individus, de quelle durée de suivi, de personnes ayant eu un programme ou un traitement?).

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6
Q

Qu’est-ce qu’une source d’information ?

A

Fait référence à la source d’information utilisée afin de déterminer s’il y a eu récidive ou non. Chacune des sources comporte des forces, mais aussi des limites.
Les recherches canadiennes sont habituellement basées sur les sources officielles

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7
Q

Quels sont les trois types de sources ?

A
  1. Sources officielles
  2. Auto-révélation
  3. Information collatérale
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8
Q

Qu’est-ce qu’une source officielle ?

A

meilleure source pour les chercheurs canadiens puisque les données sont CENTRALISÉES vers une seule et unique banque de données. Très objectif/ précis, par contre, les sources officielles n’incluent pas le chiffre noir. C’est souvent ce que l’on utilise pour déterminer nos taux de base et faire l’évaluation du risque.

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9
Q

Qu’est-ce que l’auto-révélation ?

A

Le délinquant se prononce par lui-même sur la récidive. Une limite importante est que les chercheurs sont souvent associés au SCC, ce qui limite les informations provenant des individus criminalisés. Nous donne davantage d’information sur le chiffre noir, mais peut être biaisée.

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10
Q

Qu’est-ce que les informations collatérale ?

A

(amis, voisins) Surveillance en communauté. Il s’agit du chiffre le moins précis.

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11
Q

Qu’est-ce que le chiffre noir ?

A

Le chiffre noir fait référence aux activités criminelles qui ne sont pas dénoncées ou qui ne sont pas connus des sources officielles.

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12
Q

Quels sont les facteurs explicatifs de l’écart entre criminalité totale et rapportée à la police ? (4)

A
Phénomène de tamisage : 
1 Détection du crime
2 Signalement du crime
3 Mode d’enregistrement du crime
4 Modification des pratiques
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13
Q

À quoi fait référence la détection du crime ? (3)

A

Afin qu’un crime soit signalé, il doit d’abord être :

  1. Visible : Certaines victimes ne sont même pas au courant qu’un acte criminel fut commis à leur endroit (enfants, dépanneur qui ne tient pas d’inventaire serré de leur marchandise ou voyeurisme par exemple)
  2. Considéré comme un crime (ex.: 2 personnes qui se bagarrent et qui ne sont pas conscientes que les coups qu’ils se portent peuvent faire l’objet d’accusation au criminel)
  3. «Diagnostiqué» comme un crime (ex.: les crimes dissimulés tels que les homicides)
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14
Q

À quoi fait référence le signalement du crime ?

A

Pourquoi ne rapporte-t-on pas un crime (motifs)

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15
Q

Pourquoi ne rapporte-t-on pas un crime ? (7)

A
  1. Acte jugé peu important : «Les victimes omettent de signaler les crimes qu’elles considèrent peu graves alors qu’à l’inverse, les crimes ayant de graves conséquences sont les plus signalés». (Thomassin, 2000)
  2. Aucun gain au signalement : Les autorités ne pourront rien faire («il n’y a rien à faire»)
  3. C’est une affaire personnelle : On le règle nous-mêmes
  4. Lien avec l’agresseur : Violence conjugale
  5. La victime n’a pas intérêt à signaler l’acte aux autorités : Prostitution, vente de drogue
  6. Peur de représailles, honte, peur de ne pas être entendue : Agression sexuelle
  7. Méfiance à l’égard du système de justice
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16
Q

Quels sont les crimes qui ont les plus faibles taux de signalement ? (6)

A
  1. Crime sans victime
  2. Fraude
  3. Méfait et vandalisme
  4. Vol simple de faible valeur
  5. Agression sexuelle
  6. Violence conjugale
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17
Q

Quels sont les crimes qui ont les plus élevé taux de signalement ? (3)

A
  1. Homicide
  2. Vol de véhicule moteur (surtout pour les assurances)
  3. Vol qualifié et vol par effraction
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18
Q

À quoi fait référence le mode d’enregistrement du crime ? (3)

A
  1. Intervention policière
  2. Codification
  3. Comptabilisation des événements criminels
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19
Q

En quoi les enquêtes policières jouent un rôle dans le chiffre noir ? (4)

A
  1. Lorsque plainte : enquête vérifie si fondée ou non. Environ 3% des plaintes non fondées au Qc.
  2. Plainte jugée non fondée (après enquête de base, fermeture du dossier peu après son signalement)
  3. Plainte jugée fondée
    Erreurs ou ambiguïtés au moment de la classification
    Exemple de faux enregistrement : Déclarer un vol quand on a perdu quelque chose.
  4. Possibilité que des évènements non criminels soient enregistrés en tant que crimes (erreur ou fausse accusation)
    Note: la surestimation de la criminalité est tout de même moins présente que la sous-estimation.
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20
Q

En quoi la codification d’un acte criminel jouent un rôle dans la chiffre noir ?

A

À l’heure actuelle, les méthodes de compilation sont différentes (ou font l’objet d’une interprétation diversifiée) entre les instances du système judiciaire.

  • Faible coordination entre le corps policier et le système de justice (adulte ou mineur)
  • Selon les années, comptabilisation différente des données policières entre les provinces
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21
Q

En quoi la comptabilisation des événements criminels jouent un rôle dans le chiffre noir ?

A

Seule l’infraction la plus grave est comptabilisée. Par exemple, si dans un même délit il y a homicide, agression sexuelle et entrée par infraction, on codifie souvent seulement le meurtre

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22
Q

Qu’est-ce qu’un indicateurs de récidive ?

A
  1. Fait référence aux critères utilisés afin de déterminer s’il y a eu récidive. L’indicateur choisi va influencer le taux de récidive observé. Le bris de probation va faire augmenter le taux de récidive
  2. Fait également référence au type de récidive auquel l’évaluateur doit se prononcer quant à la problématique de l’individu évalué
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23
Q

Quels sont les indicateurs de récidive ? (8)

A
  1. Nouvelle arrestation
  2. Nouvelle condamnation
  3. Nouvelle sentence de prison
  4. Bris de probation (couvre-feu, consommer de l’alcool…)
  5. Hospitalisation (cas de santé mentale)
  6. Récidive générale
  7. Récidive violente
  8. Récidive sexuelle
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24
Q

Durée du suivi post-libération ? (4)

A
  1. Fait référence à la durée (temps) pour laquelle les délinquants étaient à risque d’une récidive
  2. La durée du suivi débute généralement au moment où l’individu est libéré (prison, supervision…)
  3. Le suivi se termine généralement à la fin de l’étude ou au moment que l’individu récidive.
  4. Le suivi moyen varie entre 3 et 5 ans… (très court!!!)
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25
Q

En quoi la durée du suivi post-libération peut influencer le taux de récidive ?

A

Plus la durée est courte, moins il y a de récidives. Au contraire, une durée plus longue est associée à des taux de récidive plus élevés.

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26
Q

Vrai ou faux. Lors d’une étude sur le risque de récidive, les résultats d’un groupe ne s’appliquent pas nécessairement à un autre groupe.

A

Vrai.

  • Délinquants en probation VS incarcérés
  • Délinquants incarcérés en prison VS incarcérés en pénitencier
  • Délinquants incarcérés VS hospitalisation psychiatrique
  • Délinquant ayant complété un traitement VS pas de traitement
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27
Q

En fonction de quels facteurs les taux de récidive observés fluctuent de façon significative ? (3)

A
  1. Âge du délinquant (plus on vieillit et moins on est à risque de récidive)
  2. Stade de la carrière criminelle
  3. Nature de la récidive
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28
Q

Qu’est-ce que l’étude de Langan and Levin (2002) ? (5)

A
  1. Important rapport américain sur la récidive suivant la libération de prison
  2. Large échantillon (n = 272111 détenus) représentatif des détenus libérés en 1994 aux USA.
  3. Hommes, femmes, adultes, juvéniles
  4. Suivi de 3 ans post-libération (informe sur la récidive à court terme)
  5. Différentes mesures de récidive
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29
Q

Quels furent les résultats de l’étude de Langan et Levin (2002)?

A

Plus on avance dans le temps, plus les taux de récidive augmente

  1. Nouvelle arrestation
    - 6 mois : 29,9 %
    - 3 ans : 67,5%
  2. Nouvelle condamnation
    - 6 mois : 10,6 %
    - 3 ans : 46,9 %
  3. Nouvelle peine d’emprisonnement
    - 6 mois : 5,0%
    - 3 ans : 25,4%
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30
Q

En quoi le stade de la carrière criminelle d’un individu influence ses probabilités de récidive ? (2)

A
  1. Plus le nombre d’arrestations (antécédents judiciaires) est élevé plus le taux de récidive augmente. Le meilleur prédicteur du comportement futur est le comportement passé.
  2. Le taux de récidive tend à se stabiliser après 6 arrestations (critère souvent utilisé pour identifier les délinquants chroniques)
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31
Q

Qu’est-ce qu’un délinquant super-chronique ?

A

Délinquants super-chroniques (20 arrestations minimum par année). Crimes mineurs, souvent associés à la toxicomanie ou à leur besoin primaire

Définition opérationnelle de la police de Vancouver = Itinérance + toxicomanie + problèmes santé mentale + quartier criminogène.

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32
Q

En quoi l’âge d’un individu influence ses probabilités de récidive ? (3)

A
  1. L’âge est un des premiers facteurs à tenir en compte lors de l’évaluation de la récidive.
  2. Les adolescents (82,0%) et jeunes adultes sont les plus récidivistes (75.4%)
  3. Plus l’individu vieillit, habituellement plus son agir criminel régresse. À 45 ans, le taux de récidive est de 45.3%
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33
Q

Pourquoi le taux de récidive augmente plus le suivi suivant la libération est long ?

A

Parce qu’une longue période d’observation donne plus d’opportunités d’observer des crimes opportunistes

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34
Q

En quoi l’âge peut être un prédicteur du

comportement délinquant (tendance) ? (5)

A
  1. Au Canada, avant 12 ans
    Pas de responsabilité pénale… les comportements «délinquants» ne sont donc pas considérés comme des crimes
  2. Préadolescence (11-13 ans)
    Période d’exploration de la petite délinquance chez plusieurs jeunes
  3. Adolescence
    Une majorité commet quelques méfaits alors qu’une minorité s’en donne à coeur joie
  4. Adulte
    Très grande majorité ne commet pas de crimes sérieux (exception des délits comme la conduite avec facultés affaiblies)
  5. Troisième âge (65 ans et plus)
    Rare
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35
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un individu non à risque est compétent et outillé ?

A

Adaptation

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36
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un individu à risque est vulnérable ?

A

Inadaptation

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37
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un individu à risque est résistant et résilient ?

A

Adaptation

38
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un individu non à risque est aberrant ?

A

Inadaptation

39
Q

Quels sont les trois mécanismes du développement de la conduite délinquante ?

A
  1. Activation (initiation et poursuite)
  2. Aggravation (escalade, désescalade)
  3. Désistement (spécialisation, abandon)
40
Q

Qui est l’auteur des mécanisme de développement de la conduite délinquante ?

A

Leblanc

41
Q

Qu’est-ce que l’activation ?

A

Selon Leblanc et Fréchette (1988-89), le mécanisme d’activation réfère à la manière dont le développement des activités délictueuses est stimulé et la manière dont sa persistance est assurée

  • L’activation peut passer par plusieurs voies: l’accélération, la stabilisation et la diversification
  • La quatrième voie = la plus criminogène = les activités délictueuses débutent tôt et deviennent, par la suite, abondantes, variées et durables, grâce à l’effet dynamique de leurs interactions = délinquance chronique.
42
Q

Selon les études, à quel âge se situe l’âge critique ?

A

8 ans. En général, l’âge de début de la délinquance est entre 10 et 12 ans

43
Q

Par rapport à la gradation, nous savons que pour un même délinquant, il peut y avoir une escalade en termes
de gravité. Quels sont les 5 stades du développement de l’activité délictueuse ?

A
  1. Apparition
  2. Exploration
  3. Explosion
  4. Conflagration
  5. Débordement
44
Q

Dans les 5 stades de développement de l’activité délictueuse, comment se défini l’apparition ou l’émergence (étape 1) ? (3)

A
  1. Habituellement entre huit et dix ans,
  2. Les activités délictueuses s’affirment homogènes et bénignes,
  3. Infractions ayant peu d’importance
45
Q

Dans les 5 stades de développement de l’activité délictueuse, comment se défini l’exploration (étape 2) ? (3)

A
  1. Habituellement entre 10 et 12 ans
  2. On explore, donc diversification et aggravation des délits
  3. Le vol à l’étalage et le vandalisme, etc.
46
Q

Dans les 5 stades de développement de l’activité délictueuse, comment se défini l’explosion (étape 3) ? (3)

A
  1. Autour de treize ans,
  2. Augmentation de la variété et de la gravité dès délits apparaît
  3. Quatre nouveaux types de délits prennent leur essor
    - Vol simple
    - Les désordres publics
    - Le vol avec effraction
    - Le vol d’une personne;
47
Q

Dans les 5 stades de développement de l’activité délictueuse, comment se défini la conflagration (étape 4) ? (2)

A
  1. Autour quinze ans,
  2. L’hétérogénéité, la variété et la gravité augmentent encore en même temps quatre nouveaux types de délits,
    - Le commerce des drogues
    - Le vol d’un véhicule à moteur
    - Le vol grave
    L’attaque d’une personne;
48
Q

Dans les 5 stades de développement de l’activité délictueuse, comment se défini le débordement (étape 5) ? (2)

A
  1. Se manifeste au cours de l’âge adulte,

2. Débordement vers des formes plus astucieuses ou plus violentes d’agir délictueux.

49
Q

Vrai ou faux. Tous les délinquants passent habituellement par toutes les formes de délinquance

A

Faux. Ce n’est pas tous les délinquants qui passent par toutes les formes de délinquance ;
À tout moment, la délinquance peut cesser.

50
Q

Qu’est-ce que l’aggravation ? (4)

A
  1. Séquence d’apparition des diverses formes d’activités délictueuses qui va des infractions mineures aux délits les plus graves contre la personne à mesure que l’âge augmente
  2. Durant l’adolescence (12-18 ans), les comportements criminels de plusieurs jeunes deviennent plus sérieux et plus visibles (Explosion des activités criminelles: diversification, augmentation de la gravité et de la fréquence)
  3. Pour la plupart, la délinquance est sans réelle gravité et prendra fin d’elle-même au tournant de l’âge adulte
  4. Seule une petite proportion continuera de commettre des crimes sérieux à l’âge adulte et s’enfoncera dans un style de vie délinquant
51
Q

Qu’est-ce que le désistement ?

A
  1. Pentes descendantes
    - Se résorbe pour la majorité à la fin de l’adolescence
    - C’est la minorité active qui persiste
  2. Le désistement est fonction de la durée, de la variété, de la gravité et de la fréquence de l’activité criminelle, ce qui veut dire que, plus la durée est prolongée, la fréquence élevée, la variété importante et la gravité forte, plus le désistement a des chances de se produire avec un effet de saturation.
52
Q

On remarque habituellement un ou plusieurs processus avant l’abandon. Quels sont-ils ? (3)

A
  1. Décélération : fréquence annuelle tend à diminuer progressivement (souvent associé à une amélioration de l’adaptation sociale et du fonctionnement psychologique).
  2. Spécialisation : variété diminue – le délinquant se spécialise (souvent au niveau du trafic de stupéfiants)
  3. Plafonnement : atteinte d’un sommet en termes de gravité = signe de cessation.
53
Q

Quels facteurs peuvent être liés à la régession ? (6)

A
  1. Intégration au monde du travail
  2. Association à des pairs conformistes
  3. Devenir parents
  4. Amélioration considérable de la situation financière
  5. Vieillir
    - Maturation de l’adolescence à l’âge adulte
    - La délinquance persistante diminue vers 30-40 ans
  6. Incarcération
54
Q

Qu’est-ce que la délinquance commune ? (7)

A
  1. Elle est le fait d’un grand nombre d’adolescents pendant leur processus de socialisation.
  2. Elle se matérialise à travers un nombre limité d’infractions de gravité mineure ou moyenne.
  3. Elle demeure relativement occasionnelle et concentrée sur une période de temps limitée.
  4. Elle est liée au processus d’intégration des normes ;
  5. Elle permet à l’adolescent de tester les limites de la société par l’apprentissage de certaines
  6. Normes
  7. Elle ne traduit pas de difficultés graves d’adaptation sociale et elle se résorbe d’elle-même
55
Q

Qu’est-ce que la délinquance distinctive ? (6)

A
  1. Elle se développe tout au long de l’adolescence.
  2. Elle donne lieu à des interventions en vertu de la LSJPA.
  3. Elle est accompagnée de déficits sociaux et psychologiques.
  4. Les jeunes présentant une délinquance distinctive n’ont pas tous les mêmes caractéristiques .
  5. La gravité d’engagement dans la délinquance s’articule autour de cinq grandes dimensions : la précocité, l’aggravation, l’activation, le polymorphisme et la persistance.
  6. Les services du centre jeunesse s’adressent principalement aux jeunes engagés dans la délinquance distinctive.
56
Q

Quels sont les quatre types de délinquants selon la typologie de la gravité délinquantielle de Fréchette ?

A
  1. Délinquant marginal sporadique
  2. Délinquant inadéquat régressif (persistant intermédiaire)
  3. Délinquant conflictuel explosif
  4. Délinquant structuré autonome (persistant grave)
57
Q

Comment défini-t-on le délinquant marginal sporadique ? (8)

A
  1. Délinquance temporaire, intermittente et circonstancielle
  2. Processus d’exploration des interdits sociaux, désobéissance sociale
  3. Criminalité surgit à un moment bien précis dans la vie de l’individu et ne se répète pas ou peu
  4. Délits de moindre gravité (vols simples, méfaits, vandalisme)
  5. Sans réelle préméditation
  6. Troubles de comportements, mais sans grande importance (consommation pot, indiscipline familiale/scolaire
  7. Milieu familial adéquat, prosocial et encadrant
  8. Défaillance du discernement et du jugement
58
Q

Comment défini-t-on le délinquant inadéquat régressif ? (6)

A
  1. Délinquance de facilité: attiré par ce qui est simple, facile à organiser
  2. Délits sont nombreux, axés sur le gain immédiat et généralement dirigés contre les biens
  3. Délinquance durable, car persiste dans le comportement délinquant
  4. Désintérêt et rejet pour à peu près toute forme d’activité sociale structurante
  5. Intégration sociale très pauvre: association pairs délinquants
  6. Carences: inconsistance du jugement moral, précarité du contrôle des pulsions, manque de fermeté et de continuité dans l’effort, faible capacité d’introspection
59
Q

Comment défini-t-on le délinquant conflictuel explosif ? (7)

A
  1. Délinquance d’expression: prend principalement la forme d’un défoulement ayant pour but de relâcher la tension et de réduire ainsi l’anxiété et le malaise: délit = exutoire
  2. Commet délits atteignant un degré élevé de gravité objective, notamment des délits contre la personne.
  3. Souvent imprévisible; ne se valorise pas dans l’agir délinquant
  4. Opposition virulente aux structures d’encadrement, détérioration de sa relation avec ses parents, conflits exacerbés avec les adultes, surtout avec ceux exerçant une forme d’autorité
  5. Paradoxalement, besoin pressant de rester en contact avec les autres et d’obtenir d’eux affection, attention et intérêt
  6. Malaise intérieur intense
  7. Possède tout de même certains acquis sociaux, milieu généralement adéquat
60
Q

Comment défini-t-on le délinquant structuré autonome ? (9)

A
  1. Potentiel criminel le plus grand et capacités sociales les plus déficitaires
  2. L’activité délictueuse = activité de prédilection, mode de vie
  3. Délinquance = précoce, persistante, grave et expansive
  4. Perfectionne rapidement son modus operandi et souvent intégré à des réseaux
  5. Troubles de comportements précoces et importants
  6. Au point de vue social, se coupe assez tôt de tout ce qui est socialement positif, rejette le cadre social et s’affilie presque exclusivement à des pairs délinquants
  7. Volonté et potentiel élevés de nuisance sociale
  8. Issu d’un milieu familial très dysfonctionnel; privations affectives intenses dès l’enfance : abandon, négligence, abus: a appris à haïr plutôt qu’à s’attacher
  9. Déficits psychologiques nombreux et importants, troubles de personnalité
61
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? Elle se matérialise à travers un nombre limité d’infractions de gravité mineure ou moyenne.

A

Délinquance commune

62
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? Elle permet à l’adolescent de tester les limites de la société par l’apprentissage de certaines

A

Délinquance commune

63
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? Elle donne lieu à des interventions en vertu de la LSJPA

A

La délinquance distinctive

64
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? Elle ne traduit pas de difficultés graves d’adaptation sociale et elle se résorbe d’elle-même

A

Délinquance commune

65
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? Elle est accompagnée de déficits sociaux et psychologiques.

A

La délinquance distinctive

66
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? La gravité d’engagement dans la délinquance s’articule autour de cinq grandes dimensions : la précocité, l’aggravation, l’activation, le polymorphisme et la persistance.

A

La délinquance distinctive

67
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? Les services du centre jeunesse s’adressent principalement aux jeunes de ce type de délinquance

A

La délinquance distinctive

68
Q

S’agit-il d’une délinquance commune ou distinctive ? Elle demeure relativement occasionnelle et concentrée sur une période de temps limitée.

A

Délinquance commune

69
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Délit sans réelle préméditation

A

Délinquant marginal sporadique

70
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? L’activité délictueuse = activité de prédilection, mode de vie

A

Délinquant structuré autonome

71
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Délinquance de facilité: attiré par ce qui est simple, facile à organiser

A

Délinquant inadéquat régressif

72
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Carences: inconsistance du jugement moral, précarité du contrôle des pulsions, manque de fermeté et de continuité dans l’effort, faible capacité d’introspection

A

Délinquant inadéquat régressif

73
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Issu d’un milieu familial très dysfonctionnel; privations affectives intenses dès l’enfance : abandon, négligence, abus: a appris à haïr plutôt qu’à s’attacher

A

Délinquant structuré autonome

74
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Paradoxalement, besoin pressant de rester en contact avec les autres et d’obtenir d’eux affection, attention et intérêt

A

Délinquant conflictuel explosif

75
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Potentiel criminel le plus grand et capacités sociales les plus déficitaires

A

Délinquant structuré autonome

76
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Délinquance d’expression: prend principalement la forme d’un défoulement ayant pour but de relâcher la tension et de réduire ainsi l’anxiété et le malaise: délit = exutoire

A

Délinquant conflictuel explosif

77
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Criminalité surgit à un moment bien précis dans la vie de l’individu et ne se répète pas ou peu

A

Délinquant marginal sporadique

78
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Désintérêt et rejet pour à peu près toute forme d’activité sociale structurante

A

Délinquant inadéquat régressif

79
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Processus d’exploration des interdits sociaux, désobéissance sociale

A

Délinquant marginal sporadique

80
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Commet délits atteignant un degré élevé de gravité objective, notamment des délits contre la personne.

A

Délinquant conflictuel explosif

81
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Opposition virulente aux structures d’encadrement, détérioration de sa relation avec ses parents, conflits exacerbés avec les adultes, surtout avec ceux exerçant une forme d’autorité

A

Délinquant conflictuel explosif

82
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Délinquance durable, car persiste dans le comportement délinquant

A

Délinquant inadéquat régressif

83
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Troubles de comportements précoces et importants

A

Délinquant structuré autonome

84
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Délits de moindre gravité (vols simples, méfaits, vandalisme)

A

Délinquant marginal sporadique

85
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Souvent imprévisible; ne se valorise pas dans l’agir délinquant

A

Délinquant conflictuel explosif

86
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Délinquance temporaire, intermittente et circonstancielle

A

Délinquant marginal sporadique

87
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Perfectionne rapidement son modus operandi et souvent intégré à des réseaux

A

Délinquant structuré autonome

88
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Intégration sociale très pauvre: association pairs délinquants

A

Délinquant inadéquat régressif

89
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Déficits psychologiques nombreux et importants, troubles de personnalité

A

Délinquant structuré autonome

90
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Milieu familial adéquat, prosocial et encadrant

A

Délinquant marginal sporadique

91
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Malaise intérieur intense

A

Délinquant conflictuel explosif

92
Q

Selon la typologie de la gravité délinquantielle de Frechette, de quel type de délinquance s’agit-il ? Délits sont nombreux, axés sur le gain immédiat et généralement dirigés contre les biens

A

Délinquant inadéquat régressif