Processus automatiques Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le traitement automatique?

A

Accomplir des opérations mentales qui
nécessitent très peu d’effort mental. Une tâche automatique est une tâche qui permet d’effectuer des tâches complexes sans demander beaucoup d’efforts.

La pratique d’une tâche peut la rendre automatique, ce qui réduit la capacité attentionnelle associée; automatisation des processus; traitement automatique

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques des processus automatiques?

A

1) Sans intention
2) Sans conscience
3) N’interfèrent pas avec les autres
4) S’effectuent rapidement et de
façon constante
5) Peu influencés par la quantité
d’information

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3
Q

Donne des exemples de processus automatiques qui s’appliquent dans la vie quotidienne

A
  • faire du vélo

- lire

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4
Q

Explique en quoi consiste la théorie de l’encodage automatique de Hasher & Zacks (1979)

A

• Distinguent deux types de traitement mnésique:
1. ceux qui nécessitent un effort important et qui s’accompagnent de stratégies (par ex., imagerie visuelle, élaboration, répétition, etc.) (On veut rendre notre mémoire, encodage plus performant)
Vs.
2. ceux qui en nécessitent très peu, voir aucun (automatique)
➢ Apprentissage incident:
Apprentissage qui se produit en l’absence d’un effort conscient (ex., souvenirs)

Ils proposent 3 types d’information que nous sommes capables d’enregistrer automatiquement, sans qu’on ait conscience qu’on aille à les enregistrer:

1.L’information fréquentielle:
- à quelle fréquence différents stimuli se produisent
Davantage appuyé par les données empiriques
2.L’information spatiale:
- où se trouvent les objets
3.L’information temporelle:
- le moment d’apparition des événements et leur durée

5 critères de distinction entre le traitement automatique et le traitement avec effort mental

1) Apprentissage intentionnel vs incident.
- En traitement automatique (TA), les 2 types d’apprentissages sont aussi efficace
- En traitement avec effort (TE), l’apprentissage intentionnel est plus efficace.

2) L’effet des consignes et de la pratique
- En TA, les consignes et la pratique n’affectent pas les processus automatiques car ils opèrent déjà efficacement
- En TE, les instructions et la pratique influencent les performances.

3) Interférence entre les tâches
- En TA, les processus automatiques ne devraient pas interférer les uns avec les autres car ils nécessitent peu ou pas de capacité.
- En TE, les processus avec effort mental interfèrent les uns avec les autres lorsque leur demande excède la capacité disponible.

4) États émotionnels et activation (ex: dépression vs excitation importante)
- En TA, les états émotionnels et l’activation n’influence pas la performance des processus automatiques.
- En TE, les états émotionnels et l’activation font diminuer la performance

5) Effet de l’âge
- En TA, les processus automatiques varient peu avec l’âge; ils sont acquis très tôt et ne déclinent pas durant la vieillesse.
- En TE, chez les personnes très jeunes et très âgées, il y a une diminution de la performance. Les personnes très jeunes ou très âgées ont de moins bonnes capacités de développer un encodage solide.

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5
Q

Décris la lecture comme processus automatique et donne des exemples

A
  • Une compétence complexe et exigeante (lecture) doit pouvoir compter sur le traitement automatique de une ou plus de ses composantes (LaBerge & Samuels, 1974)
  • Sinon, la demande de toutes les composantes excèderait la capacité disponible pour exécuter la tâche. Toutes les composantes qu’impliquent la lecture (différents traits des lettres, assemblage de lettres = mots, assemblage de mots = phrases, etc.) demandent de moins en moins d’attention (au fur et à mesure qu’on apprend à lire) pour éventuellement permettre de traiter ces composantes simultanément et d’avoir un traitement fluide de la lecture.

Ex; On voit plutôt le mot dans son ensemble, que des lettres succinctes. C’est le fait qu’on voit le mot avant les lettres qui fait en sorte qu’on est capable donner un sens à ce qu’on lit.

Exemple d’atteinte de l’automatisation de la lecture; dyslexie (auj; trouble spécifique de l’apprentissage affectant la lecture). Pour ces enfants, c’est encore plus demandant d’apprendre à lire; ils n’apprennent pas au même rythme que les autres enfants.

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6
Q

Explique ce qu’est l’inhibition des processus automatique.

Qu’est-ce que l’effet “Stroop”? Donne des exemples de cet effet

A

Les processus automatiques sont sans efforts et demandent peu d’attention, alors:
➢L’attention est nécessaire pour bloquer ces mécanismes automatiques (inhiber)

L’effet stroop:

  • Interférence produite par une information non pertinente lors de l’exécution d’une tâche cognitive automatique
  • La difficulté à ignorer, ou « filtrer », l’information non pertinente se traduit par un ralentissement du temps de réaction

Par exemple, une banque de mot contient des mots de couleurs. Chaque couleur est soit écrite dans la même couleur (condition congruente) ou dans une autre couleur (condition non-congruente). La personne doit nommer la couleur de l’encre dans laquelle le mot est écrite. Dans la condition non- congruente, il faut plus de temps pour nommer la couleur de l’encre d’un mot imprimé lorsque le mot est le nom d’une autre couleur.

Pour voir d’autres exemples, voir cours 2 page 33 diapo 66

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7
Q

Que propose le modèle des ressources multiples?

A
  • L’attention est un ensemble de ressources ayant différentes fonctions
  • Deux tâches peuvent être réalisées simultanément si elles exploitent des ressources (capacités) différentes (différents bassins d’attention possible.
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8
Q

Décris l’expérience de Kantowitz et Knight (1976) sur les ressources multiples et l’attention partagée.

A

2 conditions : effectuer 1 tâche à la fois (tâche isolée) OU effectuer les 2 tâches

TÂCHE 1:
•Appuyer sur 2 boutons au rythme indiqué par des lumières
• Variation de la difficulté = distance entre les boutons et leur dimension

TÂCHE 2:
•Transformation de nombre (du moins difficile au plus difficile)
1. Répéter le nombre (N) 
2. N – 1 = ?
3. N + 3 = ?
4. 9 – N = ?

RÉSULTATS pour la tâche isolée:
•Tâche 1 (frappe) isolée:
➢ la performance varie selon la grosseur des boutons et la
distance qui les sépare
•Tâche 2 (calcul) isolée:
➢ Répéter N =x, 101 nombres en 90 sec (plus facile)
➢9–N=x, 64 nombres en 90sec (plus difficile)

= Les deux tâches isolées exigent de l’attention, car une augmentation du degré de difficulté affecte la performance

RÉSULTATS pour les tâches effectuées simultanément:
• Pas d’interaction entre les deux tâches
• Pourtant les deux tâches exigent de l’attention

Les résultats soutiennent l’hypothèse des ressources multiples:
existence de ressources attentionnelles distinctes, indépendantes

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9
Q

Décris l’expérience de McLeod (1997) sur les ressources multiples et l’attention partagée.

A

2 tâches simultanément avec modalités différentes:

TÂCHE 1:
•Poursuite de cible avec une manette: (réponse de nature motrice)

TÂCHE 2 de discrimination:
•Discriminer des sons; soit aigu ou grave
• GR 1: réponse verbale
• GR 2: réponse motrice (avec la main libre)

RÉSULTATS:
• La performance est nettement moins bonne quand la réponse à la tâche de discrimination est également motrice (GR 2) =modalité identique. Des tâches interfèrent si certaines modalités se ressemblent.

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10
Q

Dans le modèle des ressources multiples, quels facteurs peuvent affecter la capacité de combiner 2 tâches?

A
  • Ressemblance ou proximité entre les tâches: - Modalité, Processus, Réponse
  • Niveau d’expertise des tâches
  • La difficulté des tâches
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11
Q

Nomme des applications dans la vie quotidienne du modèle des ressources multiples.

A
  • Conduite automobile et utilisation du cellulaire au volant

- neuropsychologie

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12
Q

Décris l’expérience de Fisher et al. sur le modèle des ressources multiples et la conduite simultanée

A

Utilisation d’un oculomètre

  • Programme d’entraînement à porter attention aux secteurs critiques dans le champ de vision
  • Test: en laboratoire et en vraie conduite

Résultats:
Conducteurs entraînés regardaient davantage
les sections appropriées que les conducteurs non-entraînés.

DONC: Dans le contexte de la conduite, on peut entraîner (un peu) les gens à avoir une meilleure attention sélective

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13
Q

Décris la 1ere et 2e expérience de Stryer et Johnston (2001) à partir du modèle des ressources multiples et la conduite simultanée

A

1ere expérience:

•Tâche simultanée: Réponse/inhibition à un signal lumineux (rouge = arrêt; vert = continue de conduire)

Conditions:

  • Écoute de la radio
  • Conversation cellulaire
  • Conversation mains libres

Résultats:
•Les sujets manquaient plus souvent le signal rouge dans la double-tâche avec un cellulaire (main ou main-libre) et TR était plus lent.
•Pas d’effet de l’écoute de radio sur la performance
- Conversation téléphonique interfère avec les demandes
attentionnelles élevées spécifiques à la conduite
- Même si ce sont des modalités différentes, la performance est moins bonne. Donc ici, il est vraiment question des demandes mentales que nécessitent les tâches.

2e expérience:

•Conduite automobile simulée

- Trajet facile
- Trajet difficile

•Tâche simultanée (en conduisant) :

  • Répéter des mots entendus au cell
  • Générer des mots qui commençaient par la même lettre entendue au cell.

Résultats:
•Route difficile: plus d’erreurs dans la tâche de génération de mots
•Effort mental = + élevé - l’aspect du traitement du langage réduit l’activité cérébrale normale, ce qui affecte le traitement de l’information visuelle.

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14
Q

Quels sont les différents types d’attention?

A

1) L’attention soutenue
2) L’attention sélective
3) L’attention divisée

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15
Q

Décris ce qu’est l’attention soutenue, et donne des exemples

A
  • C’est la capacité à garder des ressources mentales dans un état d’attente et de préparation pour réagir efficacement à un stimulus peu fréquent ou peu probable.
  • Référence à la mobilisation du système de réponse de l’individu pendant un longue durée.
  • Utilisation de tâches longues, monotones, qui demandent de la vigilance.

Dans la vie quotidienne:
•Être à la pêche et attendre que le poisson morde…
•Laboratoire:
•Étudiée avec des tâches de vigilance:
Par ex; Test de l’horloge avec soldats
détecter les bond irréguliers d’une aiguille pendant un long moment

Résultats: la performance baisse avec le temps
•Clinique:
- neuropsychologie par ex., évaluation du TDAH: CPT (attention soutenue visuelle), A-CPT (attention soutenue auditive)
répondre a tous les signaux, sauf un, qui est peu fréquent

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16
Q

Décris ce qu’est l’attention sélective

et donnes des exemples d’études et d’application dans la vie quotidienne

A
  • Capacité à focaliser l’attention sur un type ou une source d’information en évitant les stimulations environnantes ou les messages non-pertinents
  • Implique des stimulations multiples

Dans la vie quotidienne:
• Compléter un examen dans une classe où les gens parlent, les téléphones vibrent, etc…

En laboratoire:
• Les études de shadowing (faire écho)

En clinique:
Barrer toutes les cibles en ignorant tous les distracteurs (ex; Tea- Ch sous-test Recherche dans le ciel)

17
Q

Décris ce qu’est l’attention divisée ou partagée. Donnes-en des exemples dans la vie quotidienne et d’études en laboratoire et clinique

A
  • Traitement simultané de plusieurs tâches ou informations
  • Le sujet a la volonté de suivre deux messages en même temps
  • Implique des stimulations multiples et une distribution des ressources mentales

Dans la vie quotidienne:
• Prendre des notes en écoutant le cours
• Conduite automobile
• Suivre deux conversations en même temps

Dans les études en laboratoire et en clinique:
• Doubles tâches
• Clinique: ex. faire deux choses à la fois