IV-6 Infections sexuellement transmissibles Flashcards

1
Q

Facteurs de risque

A

-multi-partenariat (> 2 partenaires/année)
- changement de partenaire récent
- individus avec une IST
- antécédent IST
- HSH
- personnes en situation de prostitution
- après un viol
- rapports non protégés
→ prévention primaire et secondaire

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2
Q

Signes cliniques des IST

A
infections souvent asymptomatique
-signes fonctionnels chez la femme
→ leucorrhée
→ prurit
→ cervicite 
  • signes fonctionnels chez l’homme
    → écoulement urétral, brûlure
    → urétrite, balanite

Homme et Femme
→ ulcération génitale
→ adénopathies inguinales fémorales

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3
Q

Urétrites et cervicites : épidémiologie
> chez l’H ?
> chez la F ?

A

→ Urétrite chez l’homme

  • Neisseria gonorrhoeae
  • Chlamydia trachomatis
  • Mycoplasma genitalium

→ Cervicite chez la femme

  • Neisseria gonorrhoeae
  • Chlamydia trachomatis

Souvent association :

  • Neisseria gonorrhoeae
  • Chlamydia trachomatis
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4
Q

Syphilis : étiologie

A

Maladie contagieuse, strictement humaine, ubiquitaire, sexuelement transmissible.
-due à un spirochète : Treponema pallidum subspecies pallidum, bactérie spiralée, flagellée, aéribien à spire régulière

Il existe dans les pays tropicaux, d’autres tréponématoses dites endémiques et non vénériennes (peuvent être responsables de sérologies syphilitiques positives)

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5
Q

Syphilis : épidémiologie

A

Epidémie depuis 2000 chez les HSH, avec dans 1 cas dur deux, une infcetion par le VIH

  • transmission se fait par contact direct uniquement (germe fragile) :
  • voie sexuelle par l’intermédiaire du chancre génital +++
  • voie non sexuelle (lésion cutanéo-uqueuse érosive syphilitique est contagiuese)
  • transmission mère-enfant se fait par voie transplacentaire à partir du 4e mois de grossesse. La syphilis congéniatle est toujours d’actualité lalfré les sérologies obligatoires

Après 2-3 jours d etraitement par pénicilline retard, le malade n’est plus contagieux.
La syphilis est non-immunisante → réinsertion possibles

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6
Q

Clinique de la syphilis

A

Infection non traitée va évoluer en 3 phases (déparées par périodes asymptomatiques).

Incubation est silencieuse et dure 3 semaines puis

→ Syphilis primaire
- chancre d’inoculation (ulcération indolore et indurée) siégeant au point d’inoculation (génital, anal, buccal ou cutané)
- accompagné d’une adénopathie satellite.
⚠ Non traité, le chancre guérit spontanément en 4 à 6 semaines et le patient semble guéri mais dans 30% des cas évolution vers les stades plus tardifs.

→ Syphilis secondaire = phase de dissémination des bactéries
- lésions cutanéo-muqueuses très contagieuses (roséole, syphilides, plaques muqueuses, condylomes, alopécie, atteinte des ongles ..)
- peuvent s’accompagner de polyadénopathies
- et de signes généraux d’infection.
↪ Ces signes disparaissent spontanément en 1 à 2 ans.
⚠ Survient alors une phase silencieuse, dite syphilis latente (pendant laquelle la syphilis est cliniquement asymptomatique et non contagieuse), suivie après 2 à 10 ans et dans 20 à 30% des cas d’une phase tertiaire.

→ Syphilis tertiaire
- atteintes viscérales, cardio-vasculaires (aortite, anévrysme de l’aorte) ou neurologiques (tabès, paralysie générale)
associées à des lésions osseuses ou cutanéo-muqueuses (gommes)

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7
Q

Diagnostic direct

A

Prélèvement par raclage avec un vaccinostyle du chancre génital, des syphilides ou des plaques muqueuses :

  • dissolution dans une goutte de sérum physiologique
  • examen direct, entre lame et lamelle, au microscope à fond noir (spécifique mais peu sensible) → mise en évidence de bactéries spiralées, mobiles
  • T. pallidum prend mal la coloration de Gram (structure Gram -), la coloration la plus rentable est l’imprégnation argentique de Fontana-Tribondeau.

☞ Il existe des tréponèmes commensaux de la cavité buccale responsable de taux positifs lors de l’analyse directe d’un prélèvement d’une ulcération buccale.

T. pallidum peut également être recherché par immunofluorescence ou par PCR (rentable sur les lésions primaires et secondaires, mauvais sensibilité sur le sang)

-T. pallidum ne cultive pas sur les milieux artificiels
Diagnostic de syphilis indirect
-repose sur la sérologie : les anticorps peuvent être détectés dès la syphilis primaire

Test sérologique à antigène non tréponémique : VDRL : réaction de Kline

  • utilisation d’un antigène cardiolipidique + réaction de floculation. Très sensible, peu spécifique, positifs 2 semaines après le chancre.
  • négativation après le traitemnt
  • faux négatifs : phénomène de prozone (excès d’Ac)/
  • faux positifs : grossesse, lupus, pathologie hépatique

Test sérologique à antigène tréponémique
-souche de Nichols utilisée dans les 3 tests suivants (tréponèmes son tués dans les 2 premiers et vivants dans le dernier)

1) FTA-abs (fluorescnets treponemal antibody absorption)
- positif qq jours après le chancre en général (peut l’être dès l’apparition du chancre)
- persistance possible après traitemen,t adapté
- réaction d’immunofluorescnece indirecte, mettant en évidence des IgG
- peut-être orienté vers la recherche d’Ag IgM (permet chez le nourrisson de différencier une syphilis congénitale d’un transfert passif d’Ac maternel) → technique lourde, pas réalisée partout

2) TPHA (treponema pallidum haemagglutination assay)
- positif 10 jours après le chancre, reste souvent positif toute la vie
- réaction d’hémagglutination passive, très sensible, bonne spécificité (similaire au FTA-abs)
- seul TPHA qualitatif (0 à +++) est utile

3) Historiquement, le test de Nelson (plus pratiqué car couteux et lourd techniquementà
- positif tardivement; 25 à 45 jours après le chancre
- immobilisation de tréponèmes vivants en présence de complément
- très bonne sensibilité et spécificité
- supplanté par les autres réactions → il b’est plus prévu par la loi.

La recherche d’IgM spécifiques peut aussi être réalisée par une méthode d’immunocapture sur plaque suivie d’agglutination.

En pratique, dépistage par VDRL + TPHA

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8
Q

Résultats et interprétation des résultats / syphilis ?

A

aucune technique ne permet de différencier tréponématose vénériennes et non vénérienne

-si consultation précoce, dans les premiers jours suivant l’apparition du chancre, tous les tests peuvnet être négatifs => répéter les test

TPHA - et VRDL -
Absence de tréponématose
Syphilis en incubation
Syphilis primaire dans les 5 à 10 premiers jours du chancre

TPHA-, VDRL ++ à +++
Faux positif

TPHA+, VDRL-
Séquelle sérologique d’une tréponématose non vénérienne
Syphilis a priori guérie
Syphilis tertiaire

TPHA + VDRL + à +++
Tréponématose vénérienne ou non vénérienne (zone d’endémie)

Recherche d’autres iST (sérologie VIH avec accord du patient, rechercher de Chlamydia et gonocoque, sérologie hépatite B et C)

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9
Q

Traitement de la syphilis ?

A

SYPHILIS PRECOCE (primaire, secondaire ou latente précoce)

  • 1ere intention: Pénicilline G retard (benzathine péniclline G) : un inection de 2,4 MU en iM
  • 2e intention : en cas d’allergie : doxycycline per os 14 jours

SYPHILIS TARDICE (tertaire, lztente > 1 an ou non datable)

  • 1ere intention : péniclline G retard (benzathine-pénicilline G) : 1 injection de 2,4 MU par semaine pendant 3 smeaine
  • 2e intention : allergie à la pénicilline : doxycycline pendant 28 jours (surveillance sérologique indispensable car efficacité moins bonne que celle des pénicilline)

NEUROSYPHILIS
Pénicilline G : 12 à 24 MU/24h pendant 1à-15 juors en IV
prévention de la réaction d’Herxheimer

Femme enceinte :
Pénicilline g retard en 1 inection de 2,4 MU (souvent complétée d’une seconde injection à J8)
-si allergie : induction de tolérance par protocole de désensibilisatio par voie orale
-prévention de la réaction d’Herxheimer non systématique

Chez le patient VIH+, mêmes proocoles thérapeutiques que chez un sujet VIH- mais surveillances clinqiues et biologiques plus rapprochés

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10
Q

Réaction d’Herxheimer

A

Liée à la lyse des tréponèmes par l’antibiothérapie (libération de LPS)
Apparition dans les heures après l’injection, de fièvre, hypotension, polyadénopathoes, d’accetuatio des lésions cutanées (régressives par la suite)
-Fréquentes dans les formes secondaire et tertiaire
-Prévention souvent inutile (bénignité du phénomène dans les syphilis primaires, secondaire ou latentes)

Parfois si grossesse ou neurosyphilis : corticothérapie pendant 3 jours (prednisone)

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11
Q

mesures associées au traitement de la syphilis ?

surveillance après le traitement ?

A

Dépistage des partenaires (1 dose de pénicilline G retard en IM à 2,4 MI), recherche d’autres IST, arrêt des rapport sexuels ou rapports sexuels protégés pendant au moinsn 3 jours, éductaion du patient

-pas de déclaration obligatoire

surveillance : suivi du VDRL quantitatif contrôlé à 3,6, 12 et 24 mois après le traitement

  • diminution attendue du tire d’un facteur 4 à 3 mois et 16 à 6 mois
  • négativation à 1 an après une syphilis primaire (2 ans si syphilis secondaire)
  • stagnation ou ré-ascension du titre en faveur d’une réinfection

Chez le sujet séropositif pour le VIH, la sérologie doit être contrôlée à 1, 3, 6, 9 et 12 mois

Infections urogénitales à Gonocoque : épidémiologie
Agent causal : Neisseria gonorrhoeae, diplocoque Gram -, aérobie, bactérie strictement humaine

Transmission presque toujours sexuelle, transmission possible lors des rapprts oro-génitaux (portage pharyngé souvent asymptomatique)

Principaux sites d’infcetion à gonocoque : urètre chez les hommes, col utérin et vacin chez la femme

Touche surtout les jeunes adultes et certains groupes ) risque (HSH, migrants, prostituées)

responsable de 10% des urétrites, coinfection fréquente avec Chalmydia trachomatis (15 à 40% des cas)

résistance croissante aux ATB (20% aux bêta-lactamines par production de bêta lacatmase, 20% aux cycline et 40% aux FQ)

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12
Q

Infections urogénitales à Gonocoque : clinqiue et complications ?

A

examens complémentaires
Incubation contagieuse en moyennede 2 à 7 jours (jusuq’à 3 semaines)

Chez l’homme

  • urétrite symptomatique:: inflammation de l’urètre et des glandes péri-urétrales avec classiquement brûlure mictionnelle “chaude-pisse”, cécoulement urétral purulent (blennoragie), dysurie
  • localisations extra-génitale : anirectite, oropharyngites

Chez la femme

  • asymptomatique le plus osuvent (70% des cas)&raquo_space; découverte lors d’un examen systématique ou d’une urétrite chez lepartenaire
  • cervicite constante de symptomatologie absente (ou très modérée : vagues leucorrhées, pesanteur pelvienne) +/- signes d’urétrites associées

-infections néonatales au moment de l’accouchement (rare)
=> conjonctivite purulente

COMPLICATIONS

  • Homme : prostatite, épididymite, orchi-péididymite
  • Femme : endométrite, salpingite (risque de stérilité, grossesse extra-utérine, syndrome de Fitz-Hugh-Curtis : périhépatite, plus osuvent avec Chlamydia)
  • Chez le nouveau-né : risque de kératite ou d’ophtalmie purulente pouvant aboutir à la cécité (prévention par instillation de collyre de tétracycline ou au nitrate d’argent à 1% à la naissance)

-dans les deux secs : bactériémies (atteintes cutanée et articulaires) puis arthrite septique (touchant souvent une grosse artculation comme le genou)

EXAMENS COMPLEMENTIARES
-il faut systématiquement faite le bilan des autres iST : Chlamydia, syphilis, hépatites B et C et VIh avec accord du patient

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13
Q

Diagnostic d’infection, à Neisseria gonorrhoeae ?

A

Prélèvement :
-à réaliser avant tout traitement, au mieux au laboratoire (germe fragile). Sinon, acheminement du prélèvement sur milieu de transport

Multiplier les sites de prékkèvements permet souvent d’augmenter la sensibilité

=> Dans le cadre des urétrites masculines

  • prélèvements d’un écoulement urétral spontané +++
  • en l’absence d’écoulement : recherche dur un premier jet urniare (à 2h de la dernière miction) ou écouvillonnage endo-urétral (écouvillon enfoncé jusqu’à 4 cm dans l’urètre)
  • prélèvement pharyngé et/ou anal selon le contexte (HSH)

=> Chez la femme = prélèvement au niveau de l’endocaol et de l’urètre, pharyngé et anal associés

En cas de gonococcie dissémienée : hémocultuure, prélèvements cutanés (souvent pe rentable), ponction articulaire (si arthrite) en plus des prélèvements ciblés

Examen direct
Après coloration de Gram (ou au bleu de méthylène, plus rapide mais moins performant) : diplocoque Gram - (intracelluaires le plus osuvent ou coléls aux PNN = cellules cloutées) en grain de caféet polynucléaires neutrophiles latérés)

L’examen direct sur un prélèvement génital n’a pas d’utilité chez la femme (la flore de Doderlein contient des diplocoques Gram -) : idem pour les infections anales ou pharyngées.

Dans les urétrites masculine, l’examen direct ade très bonnes sensibilité et spécificité > 95%

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14
Q

Mise en culture et antibiogramme / Neisseria gonorrhoeae

A

La culture avec antibiogramme est systématique
-difficile et nécessite des milieux enrichis (gélose au sang cuite dite gélose choclat) + antibiotqiues.

=> Gélose VCAT en aérobie stricte avec 10% de CO2

Les colonies poussent lentement 24-72h, grisatres à bords régulierds

N. gonorrhoeae : oxydase / catalase + (comme tous les Neisseria)
Glucose +
Matose -
GGT - (contraitement à N. meningitidis)

Antibiogramme : augmentation de la résistance aux FQ quite à leur utilisation trop fréquente
déterminer les CMI pour les péniclline G, céfixime, éfotaxime, ciprofloxacine, et tétracyclien obligatoirement.

PCR très utile mais ne substitue pas la culture qui permet d’avoir l’antibiogramme. Permet une identification de plusieurs iST en même temps.
-se réalise sur le 1er jet d’urine chez l’homme et chez la femme, sur prélèvement vaginal chez la gemme - réalisable sur écouvillon anal

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15
Q

Traitement d’une infection à N. gonorrhoeae

A

Antibiothérapie dans l’urétrite

-traitement minute, probabiliste, sans attendre les résultats, après prélèvement
1ere intenntion :
-C3G : ceftriaxone IM ou IV en dose unique
si allergie : azithromycine dose unique (mauvaise tolérance digestive)

Pour la septicémie gonococcique, le traitement doit être prolongé (ceftriaxone pendan 7-14 jours)

+ mesures associées

  • traiter une coinfection à Chlamydia : azithromycine ou doxycyline
  • bilan des autres IST avec vaccination contre hépatite B
  • dépistage et traitement des partenaires sexuels
  • éducation su rles IST : rapports protégés jusqu’à la guérison
  • informer le patient : nécessité d’une nouelle consultation si pas d’amélioration
  • systémtiquen, le patient sera revu à J7 : vérifier la guérison clinqiue, effectuer un contrôle microbiologique de guérison, donner les résultats des sérologies
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16
Q

Infections uro-géniatles à Chlamydia trachomatis épidémiologie

A
  • transmission directe : la plus fréquente des bactéries transmises seuellement (50 fois plus fréquente que N. gonorrhoeae)
  • première cause d’urétrite augue : responsable de 50% des salpingites, 70% de stérilité tubaire et 1/3 des grossesse extra-utérines

plusiuers facteurs identifiés : jeunes < 25 ans, statut célibataures, antécédent d’ist, nombre de nouveaux partenaires, contraception

Portage asymptotique possible (50 à 90% chez la femme)

Agent causal: Chlamydia trachomatis, bactérie d’origine humaine à multiplication intracellulaire obligatoire avec différents sérovars
-ABC liés au trachome (kératinoconjonctivite chronique rare en france ; 1ere cause cécité dans le monde)
-D à K : infections génitales
-L1 à L3 liés à la lymphogranulomatose vénérienne
• IST endémique en zone tropicale
Stade I : micro chancre unique, indolore, de la zone and-génitale
Stade II : adénopathie inguinale qui se fistule +/- lésions d’anoblis-rectie
Stade III : kympho-oedème des membres inférieurs + éléphantiasis génital

17
Q

Cycle bactérien de C. trachomatis ?

A

☞ Bactérie intracellulaire obligatoire avec tropisme vers les cellules épithéliales.

  • Cycle de multiplication (48 à 72h) dans cellule hôte (épithéliale au niveau uro-génital ou oculaire) avec 2 formes :
    1) corps élémentaire (CE), adapté au transit extracellulaire :
    forme infectieuse, incapable de se répliquer,
    → attachement à la cellule épithéliale
    → pénétration
    → différenciation CE/CR

2) corps réticulé (CR), adapté au milieu intracellulaire : non infectieux, capable de se multiplier.
→ multiplication des CR
→ différenciation CR/CE
→ relargage hors de la cellule

18
Q

C. trachomatis : clinique et complications

A
  • Présentation des formes symptomatiques :
    => chez la femme : asymptomatique : cervicites et urétrites
    => chez l’homme, écoulement urétral séreux (différent de celui observé pour l’urétrite gonococcique) ; ano-rectites.

Complications : infections hautes (après dissémination d’une infection basse) liées à l’inflammation conduisant à une fibrose : salpingites chez la femme, avec un risque de stérilité tubaire et de grossesse extra-utérine ; épididymites chez l’homme.

19
Q

Diagnostic de C. trachomatis ?

A

• Essentiellement direct par amplification génique (PCR) spécifique :

  • dépistage : sur 1er jet urinaire, auto-prélèvement vaginal (meilleure sensibilité chez la femme).
  • diagnostic des formes symptomatiques : sur 1er jet urinaire, prélèvement urétral, d’endocol, anal, vaginal, conjonctival, oro-pharyngé, …
  • diagnostic des infections hautes : biopsie d’endomètre, liquide péritonéal, …
  • PCR généralement couplée avec la détection d’un (Neisseria gonorrhoeae) ou plusieurs (approches de PCR multiplex sites syndromiques) pathogènes responsables d’IST
  • Sérodiagnostic (méthode immuno-enzymatique) réservé aux cas d’infections hautes ou de pneumopathies néonatales

Prélvement
-raclage avec écouvillon pour recueillir des cellules épithéliales
=> homme : endourétral
=> femme : au niveau de l’urètre et de l’endocol
-recueil du 1er jet sur les 1ere urines du matin si possible à au moins 2h de la première miction

Techniques directes
Examen direct : visualisation des polyucléiares latérés sans germes visibles au direct et cultures négatuves

Sérologie
-inutile si infection de surface : interprétation difficile

-parfois utile dans les infections profondes (salpingites, épididymites, péri-hépatie)
- taix d’Ac élevée généralement mais sons pouvoir préciser l’ancienneté de l’infection
=> nécessité de recherche des signe sérologiques d’infection récente (IgM +/- élévation des taux ou séroconversion IgG sur 2 prélèvements à 15jours d’intervalle)

20
Q

Traitement/ C. trachomatis ?

A

Traitement des principales manifestations cliniques
→ Urétrites et cervicites
1) Traitement du Chlamydia
⚠ 1ere intention : azithromycine 1g VO en monodose
2e intention : doxycycline 200 mg/j VO pendant 7 jours ou érythromycine chez la femme enceinte ou sujet ne pouvant prendre de tétracycline

Grossesse (quinolone et cyclines CI)
-azuthromycine VO- dose unique
érythromycine 14 j
-PCR de contrôle systématique à 1 mois

2) Toujours associé au traitement anti-gonoccique :
⚠ 1ere intention : Ceftriaxone 500 mg IM ou IV en dose unique
-si voie parentérale impossible ; cefixime 400 mg en 1 prise orale unique

21
Q

Infections à HSV

A

-HSV1 : herpes labial
HSV2 : herpès génital

-réservoir strictement humain : transmission interhumaine seulement

transmisson directe (virus fragile)

  • par relations sexuelles (à partir de lésions génitale) : IST la plus fréqunet
  • oro-génitale plus rarement

Agent causal : HSV2 : virus des Herpeviridae à ADN bicaténaire (répication intranucléaire), linéiare, à capside icosaédrique, enveloppé (fraile)

Contaminaion et réplicationlocale => migration par voie axonale rétrograde vers le corps cellulaire du nurone sensitif innervant le territoire de réplication

  • Dans le noyau neuronal, circularisation du génome sous forme d’épisome => persistance sans réplication virale = phase de latence
  • Interruption de la latence = réactivation= migration axonale antérograde vers leterritoire cutanéo-muqueux initial (excrétion locale de virus) = phase réplicative = récurrence.
22
Q

Clinique des infections génitales à HSV

A

→ Herpès génital

  • 2/3 primo-infection inapparente
  • 1/3 infection avec vésicules douloureuses sur les organes génitaux externes, fièvre, adénopathies inguinales
  • souvent infection génitale initiale non primaire (HSV-2)
  • HSV-1 de plus en plus impliqué dans l’herpès génital
  • infectio latente des ganglions sacrés

↪ Réactivations

  • symptomatiques ou non
  • pathologie moins sévère = poussées d’herpès génital
  • HSV-2 donne des formes hautement récidivantes
  • excrétion du virus dans les sécrétions génitales

Examens complémentaires: infections HSV

  • Herpès labial : clinique
  • confirmation virologique pour herpès génital et formes graves

→ essentiellement techniques directes

  • isolement du virus par inoculation de cellules MRC5 : effet cytopathqiue
  • immunocytodiagnostic (immunofluorescence (IF) ou immuno-histochimie (IHC)) : détection des antigènes viraux avec anticorps spécifiques marqués
  • détection du génome par PCR (LCR - encéphalites)

→ sérologie : utile pour études épidémiologie

23
Q

Traitement / infection à HSV ?

A

Analogues nucléosidiques : actifs su rla réplication virale mais pas sur les virus quiescents intra-ganglionnaires

↪ Traitement de l’herpès génital

  • VO: valaciclovir, aciclovir, famciclovir
  • primo-infections, récurrences, prévention des récurrences

primo-infection : 10 jours
-récurrence/curatif : 5 jours
récurrence:préventif : 6 à 12 mois (patient simmunocompétent > 6 récurrences/an)

Mesures associées :

  • bain de sièges antiseptique, abstinence sexuelle/rapports protégés jusuq’à cicatrisation
  • herpès génital = IST donc bilan des autres IST, éducation du patient, pris en charge des/du partenaire…
24
Q

HPV ?

A

→ Famille : Papillomaviridae
→ Genre : Papillomavirus

Près de 200 génotypes, dont 120 infectent l’homme avec un tropisme cutané pour certains et génital pour d’autres.
Parmi ces derniers,
☞ des génotypes sont à haut risque oncogène (HPV-HR) comme HPV16 ou HPV18
d’autres à bas risque comme HPV6 ou 11 (HPV-LR)

25
Q

Processus de cancérisation du à HPV?

A

intégration du génome viral dans l’ADN cellulaire
=> expression des protéines oncogènes (E6/E7+++)
=> immortalisation et prolifération cellulaire

Cellule normale
=> mutation sucessives (spontanée/viro-induites)
=> dysplasie de bas grade et condylome
=> inactivationde p53, activation d’oncogènes, instabilité génétiques
=> dysplasie de haut grade, crcinome in situ, carcinome invasif

A tous les stages, rôles +++ d’HPV mais également immunodépression, prédisposition génétique (liée à HLA), imprégnation hormonale, coinfection avec HSV2

26
Q

Cliniquement : HPV ?

A

-Incubation longue: la maladie prend du temps à se déclarer (le cancer ne se déclare généralement que vers 40-45 ans)

  • Symptomatologie liée à la prolifération cellulaire induite par le virus au niveau des épithéliums et parfois au caractère oncogène de certains génotypes viraux dont HPV16 et HPV18 responsables de plus de 70% des cancers du col dans le monde = virus à haut risque
  • Les formes symptomatiques sont fréquentes.

→ Infections cutanées

  • Verrues (plantaires, vulgaires, planes…) : Infections communes et bénignes qui régressent en général spontanément. Des génomes HPV peuvent-être retrouvés sur la peau saine sans conséquence apparente.
  • Epidermodysplasie verruciforme (maladie génétique rare associée avec certains HPV et des lésions diffuses)

→ Infections des muqueuses orales ou laryngées

  • Papillomes laryngés, ce sont des tumeurs bénignes du larynx (transmission de la mère à l’enfant à l’accouchement, HPV-6+++)
  • Cancer de l’oropharynx (HPV associés dans environ 25 % des cas)

→ Infections des muqueuses génitales

  • infection sexuellement transmissible (IST) virale la plus fréquente
  • Dans la majorité des cas, les infections sont asymptomatiques et transitoires.

↪ Condylomes anogénitaux plans ou acuminés (crêtes de coq, HPV6 et 11 +++). Pas de risque de dégénérescence
= Lésions sexuellement transmissibles et récidivantes

↪ Lésions précancéreuses et cancéreuses
- Cancer du col de l’utérus (HPV-HR, génotypes 16 et 18 responsables de plus de 70% des cas). HPV associés dans près de 100 % des cas. Cancer d’évolution lente. 2ème cancer le + fréquent chez la femme au niveau mondial (275 000 décès par an). En France, environ 3000 cas et 1000 décès estimés par an.
- Cancers du vagin et de la vulve
Cancer du canal anal (homosexuels, VIH+)
Oncogenèse toujours liée à la persistance de la réplication de HPV-HR conduisant à l’intégration accidentelle du génome viral et à la surexpression de protéines virales transformantes (E6 et E7). Elles conduisent à la transformation et à l’immortalisation des cellules infectées, avec une instabilité génétique pouvant conduire au cancer. Ce processus prend environ 10 ans.

Lésions peu contaminantes (production virale faible) suite à une infcetionpersistante avec un papilloma virus oncogène

27
Q

Diagnostic de HPV ?

A
  • n’est pas systématique, même en cas de frottis anormal (cf prévention).
  • sérologie non utilisée en pratique. Le génome des HPV sera recherché uniquement dans des frottis (cervico-utérin ou anal) ou des biopsies.

→ Prélèvements : recherche de l’ADN viral sur frottis ou biopsie

→ Examens directs :
-Cyto-histopathologie : recherche de koïlocytes (cellules caractéristiques), de dysplasies et atypies nucléaires témoignant d’une néoplasme intra-épithéliale

-Détection du génome viral et génotype sur frottis
> capture d’hybride
> PCR classique ou temps réel puis séquençage ou hybridation sur membrane ou bio puce pour typage

  • Recherche des génomes viraux et typage sur coupes histologiques par hybridation in situ
  • Quantification des ARNm codant les protéines oncogènes E6 et E7 (marqueurs prédictifs de l’activité oncogénique des HPV) par NASBA.

-Recherche du génome viral
L’hybridation et la PCR sont les techniques les plus commercialisées. Certaines trousses permettent un génotypage partiel des HPV 16-18 ou des HPV à haut risque oncogène ou non.
Elle est actuellement prise en charge par l’assurance maladie uniquement en cas de frottis avec atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée (ASC-US). Autres indications en attente. (car sinon, considérée comme anxiogène)

→ Génotypage des HPV

  • hybridations sur puces à ADN à partir de produits de PCR amplifiés à l’aide d’amorces consensus
  • des PCR multiplex
  • des PCR consensus couplés à du séquençage
  • des PCR nichés (deux amplifications successives).
28
Q

traitement HPV ?

A
  • Pas de traitement antiviral .

-Traitement des lésions
→ Verrues et condylomes :
-cryothérapie (surtout azote liquide)
- laser, chirurgie
-acide salicylique ou acide trichloracétique en application locale : provoquent la desquamation et favorise le renouvellement cellulaire de la peau
- imiquimod ( = immunomodulateur local via la sécrétion d’IFN α = activateur TLR7)
- podophyllotoxine = antimitotique et cytolytique
-5-Fluoro-uracile = antimitotique

→ Lésions du col de bas grade: aucun traitement (régression spontanée dans l’année) ou cryothérapie
→ Lésions du col de haut grade : conisation (ablation conique d’une partie du col), laser ou cryothérapie si désir de grossesse,
→ Cancers : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie

→ Surveillance : après traitement, indispensable et régulière par colposcopie et cytologie. Un test HPV négatif effectué 6 mois après conisation est de très bon pronostic