6. K-ABC Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le K-ABC?

A

Un test cognitif.

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2
Q

Que signifie K-ABC ? Qui l’a créée et quand ?

A

Kaufman Assessment Battery for Children créé de 1978 à 1983 (adaptation française en 1993).

La version II est parue en 2008.

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3
Q

Quel est le fondement théorique du test du K-ABC ?

A

Fondé sur la distinction théorique entre :

  • la résolution de problèmes et
  • la connaissance de faits.
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4
Q

Comment Kaufman (1995) définit-il l’intelligence ? D’où viennent les fondements théoriques ?

A

Comme étant le style propre à chacun de résoudre les problèmes et de traiter l’information.

Cette définition tire ses fondements théoriques de la neuropsychologie et de la psychologie cognitive.

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5
Q

Quels sont les deux types de stratégies de résolution de problèmes ?

A
  • Les « Processus Séquentiels »
  • Les « Processus Simultanés ».
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6
Q

Que permettent les processus séquentiels ?

A

De traiter l’information, c’est-à-dire de manipuler mentalement des représentations selon un ordre :

  • temporel,
  • sériel
  • ou itératif.
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7
Q

Que permettent par exemple les processus séquentiels lors des premières étapes du développement ?

A
  • les associations lettres/sons
  • le déchiffrement des mots.
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8
Q

Que permettent les processus séquentiels à des étapes de développement plus élevées ?

A
  • de comprendre la chronologie des événements,
  • d’intégrer la méthode scientifique,
  • de développer des compétences mathématiques,
  • d’interpréter de façon méthodique un dessin.

Ils relèveraient de l’hémisphère gauche.

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9
Q

En quoi consistent les « Processus Simultanés » ?

A

Permettent la synthèse simultanée des données.

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10
Q

Que permettent les processus simultanés lors des premières étapes du développement ?

A

D’intégrer simultanément les stimuli sous une forme souvent spatiale.

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11
Q

Que permettent les processus simultanés à des étapes de développement plus élevées ?

A
  • d’extraire les idées principales d’un texte,
  • de faire preuve de créativité,
  • d’utiliser efficacement des schémas ou des organigrammes.

Ils relèveraient de l’hémisphère droit.

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12
Q

De quoi résulterait l’intelligence selon Kaufman ?

A

De l’intégration de ces deux types de traitement de l’information : processus simultanés et séquentiels.

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13
Q

Quel est le nom qui réunit ces deux processus pour Kaufman ?

A

« Processus Mentaux Composites » (PMC).

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14
Q

A quoi correspond le stock d’informations selon Kaufman ?

A

N’est pas une intelligence en tant que telle.

Les connaissances sont plutôt envisagées sous forme « d’intelligence cristallisée », selon la notion développée par Cattell (1971).

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15
Q

Quelle est la principale différence entre les échelles de Wechsler et de Kaufman ?

A

Kaufman privilégie la procédure au contenu.

“Tête bien faite plutôt que bien pleine”

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16
Q

De quoi vient le développement de l’intelligence ?

A

De l’interaction dynamique de l’hérédité et du milieu.

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17
Q

A quoi les résultats du K-ABC sont-ils sensibles ?

A

Aux influences ultérieures des modifications du milieu, y compris à l’influence directe de la scolarité.

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18
Q

Que peut-on déduire de l’influence du milieu sur le résultat des tests ? Qu’en concluent les auteurs ?

A

Il est probable qu’une remédiation psychopédagogique puisse changer les résultats => incite les auteurs à envisager des projets de rémédiation cognitive.

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19
Q

A quelle population est destiné le K-ABC ?

A

Aux enfants âgés de 2 ans ½ à 12 ans ½.

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20
Q

Quel type de fonctionnement cognitif teste le K-ABC ?

A

Exigeant une forte mobilisation au cours d’apprentissages nouveaux.

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21
Q

Que permet le K-ABC ?

A

De mieux comprendre les échecs inattendus, permettant ainsi de préciser un éventuel programme de remédiation.

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22
Q

Pour identifier quelles compétences la WISC III apparaît-elle plus adaptée que le K-ABC ?

A
  • les capacités d’adaptation
  • les acquis généraux pertinents en réponse à des demandes d’orientation.
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23
Q

En quoi l’échelle du K-ABC innove-t-elle ?

A
  • création de subtests originaux (« Personnages et Lieux connus », « Fenêtre magique »)
  • adaptation colorée de tests provenant de la psychologie expérimentale (« Matrices analogiques »)
  • ou de la neuropsychologie (« Mouvements de la main »).
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24
Q

Qu’est-ce qui a été intégré dans la K-ABC sur le plan clinique ?

A

Les influences cliniques (impulsivité, distractibilité, handicaps, etc.) ont été statistiquement intégrées dès l’élaboration du test.

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25
Q

En quoi la K-ABC est-elle plus valide que les échelles de Wechsler sur le plan clinique ?

A

Données cliniques n’ont été considérées que tardivement dans les échelles de Wechsler eu égard aux questionnements soulevés lors de la passation.

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26
Q

Quel est le paradoxe de la K-ABC ?

A

Paradoxalement mieux étalonnée que la WISC dès les années 90 et pourtant moins utilisé par les professionnels.

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27
Q

Quel est le but de l’échelle des Processus Mentaux Composites ?

A

Evaluer les stratégies de résolution des problèmes en minimisant le rôle de la langue et des compétences verbales, afin que les stimuli soient aussi équivalents les uns des autres, pour des enfants de tous les milieux socioculturels.

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28
Q

Qu’évalue l’Echelle des Processus Mentaux Composites ?

A

Le potentiel d’apprentissage de l’enfant.

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29
Q

Que permettent d’obtenir les résultats de l’Echelle des Processus Mentaux Composites ?

A

D’identifier une éventuelle préférence de l’enfant pour l’un ou l’autre des processus, ce qui donne des indications pour définir la stratégie pédagogique la plus adaptée.

30
Q

Comment est structurée la K-ABC ?

A

Echelle de Processus Mentaux Composites (P.M.C.): (16 subtests en tout)

  • ​Echelle globale « Processus séquentiels » (3 subtests)
  • Echelle globale « Processus simultanés » (7 subtests)
  • l’Echelle globale « non-verbale » (6 subtests)

_Echelle globale de Connaissances.(_6 subtests)

31
Q

Quelles sont les épreuves de l’échelle globale des « Processus Séquentiels » ? Pour quelles tranches d’âges ?

A
  1. Mouvements de la main (2,6 à 12,5 ans)
  2. Mémoire immédiate de chiffres (2,6 à 12,5 ans)
  3. Suite des mots (4 à 12,5 ans)

NB: Mouvements de la main dans échelle globale non-verbale

32
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Mouvements de la main » ?

A

L’enfant doit reproduire dans le même ordre une série de mouvements de la main à raison d’un mouvement par seconde.

  • NB: dans échelle globale non-verbale*
  • NB: issue de la neuropsychologie*
33
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Mémoire immédiate de chiffres » ?

A

L’enfant doit répéter dans le même ordre une suite de chiffres à raison d’un chiffre par seconde.

34
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Suite des mots » ?

A

1/ le psychologue énonce une suite ordonnée d’objets familiers, puis l’enfant doit montrer du doigt dans le même ordre les dessins correspondants.

2/ une double tâche est introduite. L’enfant doit dénommer pendant 5 secondes des pastilles de couleurs avant sa réponse gestuelle à la première tâche.

35
Q

Quelles sont les épreuves de l’échelle globale des « Processus Simultanés » ? Pour quelles tranches d’âges ?

A
  1. Fenêtre magique (2,6 à 4,11 ans)
  2. Reconnaissance de personne (2,6 à 4,11 ans)
  3. Reconnaissance de forme (2,6 à 12,5 ans)
  4. Triangles (4 à 12,5 ans)
  5. Matrices analogiques (5 à 12,5 ans)
  6. Mémoire spatiale (5 à 12,5 ans)
  7. Série de photos (6 à 12,5 ans)

NB: seule “Fenêtre magique” pas dans échelle globale non-verbale

36
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Fenêtre magique » ?

A

Dans une fenêtre étroite, le psychologue fait tourner un disque sur lequel sont imprimés des stimuli qui apparaissent pendant 5 secondes.

L’enfant doit les identifier et les nommer.

NB: innovation de la K-ABC

37
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Reconnaissance de personnes » ?

A

Dans un premier temps, le psychologue montre à l’enfant la photo d’une personne pendant 5 secondes.

L’enfant doit ensuite reconnaître cette personne sur une photo de groupe.

NB: dans échelle globale non-verbale

38
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Reconnaissance de forme » ?

A

L’enfant doit reconnaître un objet ou une scène présentés sous forme d’un dessin incomplet.

Il n’est pas nécessaire de nommer, la simple reconnaissance gestuelle ou fonctionnelle est suffisante pour réussir l’épreuve.

NB: dans échelle globale non-verbale

39
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Triangles » ?

A

A partir d’un modèle composé de plusieurs triangles présentés pendant 5 secondes, l’enfant doit assembler des triangles afin de reproduire ce modèle en 5 minutes.

NB: dans échelle globale non-verbale

40
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Matrices analogiques » ?

A

On présente à l’enfant une matrice incomplète de dessins concrets et abstraits qu’il doit compléter par analogie.

  • NB: dans échelle globale non-verbale*
  • NB: issue de la psychologie expérimentale*
41
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Mémoire spatiale » ?

A

On présente pendant 5 secondes une grille sur laquelle des images sont imprimées à différents endroits.

L’enfant doit rappeler gestuellement l’emplacement des images sur une seconde grille vierge.

NB: dans échelle globale non-verbale

42
Q

Qu’est-ce que l’épreuve « Série de photos » ?

A

On présente à l’enfant une série de photos d’un événement dans un désordre standardisé.

L’enfant doit ranger les photos de l’événement dans un ordre chronologique.

NB: dans échelle globale non-verbale

43
Q

Que permet l’échelle « globale non-verbale » ? Pour quelle population d’enfants a-t-elle été conçue ?

A

Permet une évaluation du fonctionnement intellectuel des enfants ayant des difficultés de communication verbale (handicaps auditifs, enfants présentant des troubles de la parole et/ou du langage, enfants non-francophones, etc.).

Enfants de 4 à 12,5 ans.

44
Q

Comment a été élaborée l’échelle « globale non-verbale » ?

A

En sélectionnant les subtests dont la consigne peut être donnée par gestes et auxquels le sujet peut répondre gestuellement.

45
Q

Quels sont les subtests de l’échelle « globale non-verbale » ?

A
  1. Reconnaissance de personnes (SIM)
  2. Mouvements de la main (SEQ)
  3. Triangles (SIM)
  4. Matrices analogiques (SIM)
  5. Mémoire spatiale (SIM)
  6. Séries de photos (SIM)
  7. Reconnaissance de formes (SIM)
46
Q

Peut-on scinder la note de l’échelle « globale non-verbale » ?

A

Cette échelle ne fournit qu’une note globale et ne permet pas l’estimation séparée des Processus Séquentiels et des Processus Simultanés.

47
Q

Quelles sont les épreuves de l’échelle globale de « Connaissances » ? Pour quelles tranches d’âges ?

A

Composée de 6 épreuves (ou subtests) :

  1. Vocabulaire courant (2,6 à 4,11 ans)
  2. Personnages et Lieux connus (2,6 à 12,5 ans)
  3. Arithmétique (3 à 12,5 ans)
  4. Devinettes (3 à 12,5 ans)
  5. Lecture et le Déchiffrement (5 à 12,5 ans)
  6. Lecture et Compréhension (7 à 12,5 ans)
48
Q

Qu’est-ce que l’épreuve Vocabulaire courant ?

A

Le psychologue présente des photos d’objets que l’enfant doit dénommer.

49
Q

Qu’est-ce que l’épreuve Personnages et Lieux connus ?

A

L’enfant doit identifier des personnages connus, de fiction ou des monuments, à partir de photos.

NB: innovation de la K-ABC

50
Q

Qu’est-ce que l’épreuve Arithmétique ?

A

Le psychologue pose un problème arithmétique que l’enfant doit résoudre en mobilisant sa connaissance des chiffres, les concepts mathématiques, le savoir « compter et calculer », etc.

51
Q

Qu’est-ce que l’épreuve Devinettes ?

A

Le psychologue énonce à l’enfant une devinette.

L’enfant doit trouver le nom du concept concret ou abstrait à partir de la liste de ses caractéristiques.

52
Q

Qu’est-ce que l’épreuve Lecture et le Déchiffrement ?

A

L’enfant doit identifier des lettres et lire des mots qui lui sont présentés.

53
Q

Qu’est-ce que l’épreuve Lecture et Compréhension ?

A

L’enfant lit à voix haute un énoncé imprimé puis doit mimer le texte écrit afin de montrer que la lecture a été comprise.

54
Q

Que permet d’évaluer l’échelle globale des Connaissances ?

A

D’évaluer les connaissances et les compétences acquises dans le cadre scolaire ou dans l’environnement social.

55
Q

Comment est considérée l’acquisition des connaissances dans l’échelle globale des Connaissances ?

A
  • Résultat de l’aptitude à intégrer les deux types de Processus Mentaux (séquentiels et simultanés)
  • et les appliquer aux situations réelles de la vie.
56
Q

En quoi l’échelle globale des Connaissances permet-elle une estimation du pronostic scolaire ?

A

Son coefficient de validité prédictive concernant les performances futures de l’enfant est supérieur à celles des autres tests.

57
Q

Quelles sont les étapes de la cotation de l’échelle K-ABC ?

A
  1. Calcul notes brutes : évalue âge de développement
  2. Transformation des notes brutes en notes d’échelles (PMC), et en notes standard (pour l’échelle des Connaissances)
  3. Calcul notes standard des échelles globales
  4. Calcul des bandes d’erreurs des notes standard
  5. Calcul des rangs percentiles
  6. Comparaison significative des Echelles Globales entre elles
  7. Comparaison significative des subtests entre eux
  8. Etablissement du graphique du profil de l’enfant.
58
Q

Quels sont les deux niveaux de la méthode d’interprétation ?

A

1/ analyse interindividuelle ou quantitative : on situe les notes du sujet par rapport à la population des enfants de son âge

2/ analyse intra-individuelle ou qualitative : approfondissement du profil de l’enfant afin d’envisager des hypothèses précises sur sa problématique

59
Q

Quels sont les indices de l’interprétation des scores au niveau de l’analyse quantitative ?

A
  • Les notes,
  • Les rangs percentiles
  • Les âges de développement.
60
Q

Comment est faite l’analyse comparative ?

A

A partir de différentes comparaisons :

  • Echelles des Processus Simultanés vs Processus Séquentiels
  • Echelle de Connaissances vs PMC vs Processus Séquentiels vs Processus Simultanés
61
Q

Que permet d’interpréter la comparaison des échelles des Processus Simultanés vs Processus Séquentiels ?

A
  • D’interpréter en terme de développement régulier des processus de traitement de l’information si la différence est « doublement non significative ».
  • D’nterpréter en terme de préférences pour l’une ou l’autre des stratégies de résolution si la différence est « doublement significative »
62
Q

Que permet d’interpréter la comparaison des l’échelle de Connaissances avec les Processus Mentaux composites, avec les Processus Séquentiels et avec les Processus Simultanés ?

A

L’Interprétation différencie :

  • le niveau d’acquisition (le stock de connaissances)
  • des aptitudes à traiter l’information (l’intelligence fluide).
63
Q

Par quoi doit être affinée l’interprétation des comparaisons d’échelles ?

A

Par l’analyse des points forts et des points faibles de l’enfant.

64
Q

Que risque-t-on de perdre de vue si l’on se focalise uniquement sur le profil de l’enfant ?

A

Que les forces et les faiblesses d’un sujet ne sont relatives que par rapport à son niveau global de performances.

En effet, une ou deux notes plus faibles dans un profil très brillant ne sont pas nécessairement un déficit par rapport à une population de référence.

Il est donc nécessaire de relativiser les scores d’un enfant en le situant par rapport à la population des enfants de son âge.

65
Q

Que permet de mettre en place le K-ABC ?

A

De mettre en place un projet visant la rééducation des aptitudes dans des domaines qui font l’objet d’une faible évaluation.

Le K-ABC a été conçu dans cette perspective de remédiation psychopédagogique.

66
Q

Sur quoi met l’accent la conception théorique de l’intelligence (Processus Mentaux) ?

A

Sur les processus de médiation intervenant entre :

  • l’entrée sensorielle (l’input)
  • et la sortie motrice ou verbale (l’output).
67
Q

A quoi s’applique le modèle théorique « séquentiel-simultané » ?

A

Directement à l’apprentissage et à l’enseignement.

68
Q

En quoi consiste la stratégie de remédiation ?

A
  1. Rééduquer les domaines spécifiques que l’enfant ne maîtrise pas (lecture, orthographe, mathématiques), en mettant l’accent sur le processus privilégié.
  2. Renforcement des traitements délaissés par l’enfant (dans un second temps).

Le but est d’abord d’affiner les compétences scolaires de l’enfant dans les domaines en difficultés.

69
Q

Qu’est-ce que l’échelle de Kaufman n’est pas?

A
  • une batterie de tests cognitifs exhaustive.
    • Conçue pour être à la portée des enfants ayant des troubles de l’apprentissage liés à des carences sociales et/ou à des handicaps divers
    • Conçue pour répondre à des critères de cotation objectifs
  • une batterie de tests neurologiques : aucune épreuve purement sensorielle ou motrice.
70
Q

Que nécessité l’utilisation des outils ?

A
  • une connaissance approfondie des fondements théoriques sous-jacents à l’élaboration des tests et aux procédés psychométriques
  • une maîtrise de l’outil lui-même et de ses procédures de passation et de cotation.
71
Q

Quel est le plan du cours ?

A
  1. Fondements théoriques
  2. Innovations et applications
  3. Bases théoriques et applications du K-ABC
  4. Structure de l’échelle
  5. Cotation et interprétation
  6. Méthode d’interprétation
  7. Perspectives de rémédiation psychopédagogiques