Traumatisme cranio-cérébral Flashcards

1
Q

3 niveaux de sévérité

A
  • Léger
  • Modéré
  • Sévère
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Q

Prévalence TC

A

80% de TC légers sans conséquence à LT.

Population : trois quarts des sujets ont moins de 30 ans avec une prédominance masculine.

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3
Q

Causes TC

A

accidents variés, accidents de la voie publique, accidents sport, travail.

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4
Q

2 populations à risque

A
  • Jeunes enfants (dont bébés secoués)
  • Personnes âgées (chutes) avec conséquences sévères. Grave pour l’enfant car son cerveau pas encore mature ::: conséquences importantes.
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5
Q

Donner les 3 niveaux de sévérité de la Classification des traumatismes crâniens selon la Glasgow Coma Scale (GCS)

A
  • Quand patient présente un score inférieur ou égal à 8, patient coma à l’admission, on estime qu’il a subi un TC sévère indépendamment des images du scanner ou d’une indication neurochirurgicale.
  • Entre 9 et 12 ou entre 13 et 15 avec scanner anormal et indication neurochirurgicale : groupe modéré.
  • Entre 13 et 15 : scanner normal et absence d’indication neurochirurgicale : groupe léger.
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6
Q

Sévérité très légère (prenant en compte : durée de l’amnésie post-traumatique, temps de récupération du fonctionnement cognitif, déficits résiduels)

A
  • Durée amnésie post-traumatique : 0 et 5 min
  • Temps de récupération du fonctionnement cognitif : 1-2 semaines.
  • Déficits résiduels : aucun
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7
Q

Sévérité légère

A
  • Durée amnésie post-traumatique : 5-60 min
  • Temps de récupération du fonctionnement cognitif : 2-12 semaines
  • Déficits résiduels : peu
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8
Q

Sévérité modérée

A
  • Durée amnésie post-traumatique : 1-24h
  • Temps de récupération du fonctionnement cognitif : 3-12 mois
  • Déficits résiduels : Quelques-uns
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9
Q

Sévérité sévère

A
  • Durée amnésie post-traumatique : 1-7 jours
  • Temps de récupération du fonctionnement cognitif : 12-24 mois
  • Déficits résiduels : présents pour la plupart des patients
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10
Q

Sévérité très sévère

A
  • Durée amnésie post-traumatique : 7 jours et plus
  • Temps de récupération du fonctionnement cognitif : 2 ans voire plus
  • Déficits résiduels : tous les patients en présentent
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11
Q

2 mécanismes et nature des lésions

A
  • Effet de contact

- Effet d’inertie

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12
Q

Expliquer l’effet de contact

A
  • Effet de contact au niveau de l’impact crânien, observé chaque fois que la tête heurte un obstacle ou est heurtée par un objet. Cette onde de choc se propage et se disperse sur un plan parallèle de la superficie vers la profondeur du cerveau, en ondes successives. Ce qui provoque les contusions cérébrales qui correspondent à des lésions d’écrasement par coup (au niveau de la zone d’impact) et contrecoup (opposée au site d’impact), plus fréquentes dans les régions frontales et temporales.
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13
Q

Expliquer l’effet d’inertie

A

Mécanismes d’accélération-décélération ou de rotation violentes du cerveau dans la boîte crânienne qui entraîne l’étirement ou le cisaillement des axones à l’intérieur du cerveau. Ce qui provoque des lésions axonales diffuses et multifocales : lésions de cisaillement ou d’étirement au niveau de la jonction substance grise (noyaux des neurones) et de la substance blanche (axones).

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14
Q

Dans certains cas, il peut y avoir d’autres atteintes comme (3)

A
  • Fracture de la paroi osseuse
  • Enfoncement de la boîte crânienne avec contusion sévère (embarrure)
  • Pénétration de l’agent traumatique dans la substance cérébrale.
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15
Q

4 risques d’apparition de phénomènes pathologiques secondaires

A
  • Hémorragies cérébrales
  • Oedème cérébral
  • Ischémie cérébrale
  • Lésions infectieuses : méningite ou abcès cérébral
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16
Q

5 types de séquelles graves

A
  • Séquelles sensorielles : troubles visuels (diplopie, atteinte d’un nerf optique ou du champ visuel), perte du goût, de l’odorat, du toucher.
  • Séquelles physiques : troubles de la motricité (hémiplégie, voire tétraplégie dans les cas les plus sévères), de la coordination et de l’équilibre (syndrome cérébelleux). Dans les cas les plus sévères, peuvent persister des troubles vésico-sphinctériens ou de la déglutition (risque de fausse route)
  • Déficits endocriniens (lésion de l’hypophyse) : fatigue, troubles sexuels.
  • Séquelles cognitives (« handicap invisible ») et troubles du comportement.
  • Dans les cas les plus graves : altération persistante de la conscience, limitant totalement (éveil non répondant : état végétatif) ou partiellement (état pauci-relationnel) les capacités de communication et d’interaction avec l’environnement.
17
Q

Que se passe-t-il après la réanimation et rééducation (3 points) ?

A
  • L’autonomie physique est généralement retrouvée en une année et suscite l’espoir du blessé et de sa famille.
  • La récupération intellectuelle, habituellement incomplète, s’étend souvent sur deux années.
  • Les troubles de l’humeur et du comportement constituent, dans le LT, le facteur majeur du handicap.
18
Q

Plainte la plus fréquente chez les traumatisés crâniens graves ?

A

Fatigue mentale : 30 à 70% des patients. Parfois associée à la dépression, douleur, troubles du sommeil ou désordres neuroendocriniens.
Autre hypothèse d’un mécanisme de coping (effort mental produit pour atteindre un niveau de performance suffisant dans la vie quotidienne et compenser les déficits cognitifs) qui expliquerait la fatigue mentale.

19
Q

Troubles cognitifs retrouvés chez les traumatisés crâniens graves.

A
  • Vitesse de traitement de l’information (ralentissement). Ralentissement qui persiste de manière chronique, ne profite pas de la récupération spontanée.
  • Processus attentionnels : attention sélective et divisée.
  • Fonctions exécutives : planification, résolution de problème, prise de décision et flexibilité mentale.
20
Q

Troubles cognitifs sont corrélés avec gravité du TC et réinsertion (concernant 3 types de mémoire)

A
  • Mémoire de travail (stockage temporaire et traitement simultané des informations).
  • Mémoire épisodique antérograde (capacités à apprendre de nouvelles informations).
  • Mémoire prospective (mémoire du futur, des intentions) : capacité à se souvenir que l’on doit réaliser une action dans le futur à un moment précis.
21
Q

Potentiels troubles de la communication liés à (3 points)

A
  • Manque du mot (origine amnésique ou dysexécutive) soit atteinte mnésique (du stock lexico-sémantique) soit origine dysexécutive (accès au mot qui fait défaut mais stock conservé). Aphasies massives rares chez les TC.
  • Troubles de la construction du discours (liés au syndrome dysexécutif).
  • Atteinte de la pragmatique du langage (liée aux déficits de cognition sociale).
22
Q

Impact important du TC sur la vie des gens : quelles sont les 5 modifications les plus fréquemment rapportées (Brooks)

A
  • Irritabilité
  • Dépression
  • Labilité émotionnelle
  • Anxiété
  • Accès de violence
23
Q

Citer les 4 types de symptômes dans les TC

A
  • Symptômes déficitaires
  • Symptômes productifs
  • Symptômes à composante somatique
  • Symptômes affectifs et autres
24
Q

Donner 4 symptômes déficitaires

A
  • Apragmatisme
  • Apathie (défaut de motivation)
  • Passivité
  • Indifférence affective
25
Q

Donner 8 symptômes productifs

A
  • Euphorie
  • Jovialité
  • Diffluence
  • Digression
  • Défaut de contrôle émotionnel
  • Excitation mentale
  • Agitation
  • Irritabilité
  • Agressivité
26
Q

Donner 6 symptômes à composante somatique

A
  • Plaintes somatiques diverses
  • Troubles du sommeil
  • Conduites addictives
  • Fatigue
  • Boulimie
  • Troubles des conduites sexuelles (abstinence, excès)
27
Q

Donner 10 symptômes affectifs et autres

A
  • Dépression
  • Anxiété généralisée
  • TOC
  • ESPT
  • Tentatives de suicide
  • Fabulations
  • Hallucinations
  • Délires
  • Troubles de l’autocritique
  • Egocentrisme
28
Q

Donner les 3 dimensions du modèle tridimensionnel bio-psycho-sociale

A

Dimension neuropsychologique : correspond à la traduction mentale des lésions organiques cérébrales.
Dimension psychopathologique : liée à la personnalité du sujet et en termes de réactions émotionnelles face à la situation.
Dimension psychosociologique : prend en compte le rôle de l’environnement.
Ces trois facteurs interfèrent et rendent compte de la complexité de l’origine des troubles du comportement des TC graves (TCG).

29
Q

Pour la dimension neuropsychologique, selon la localisation de la lésion (4), modifications comportements.

A

Lésion frontale : comportement : ralentissement, anosognosie, défaut d’initiative, défaut de contrôle, dépression, euphorie.
Lésion temporale : comportement : agressivité, anxiété, intolérance aux contrariétés.
Lésion pariétale : confusion, dépression
Lésion occipitale : délire, agitation

30
Q

Pour la dimension psychopathologique, il y a 3 facteurs psychologiques à prendre en compte

A
  • Etat antérieur de la personne : personnalité antérieure aux traits amplifiés
  • Histoire de l’accident : circonstances (agression, décès proche)
  • Réactions émotionnelles : long travail d’acceptation et de reconstruction de soi.
31
Q

Pour la dimension psychosociologique, 4 facteurs environnementaux

A
  • L’environnement : couple en danger, épuisement parents ou enfants ou conjoint (l’aidant principal), éloignement des amis.
  • Procédure d’indemnisation (aspect médico-légal) : longue et pénible, victime ou accusé ?
  • Cas des adolescents ou adultes jeunes : premiers logements, emploi et investissement amoureux.
  • Les évolutions à LT : améliorations et aggravations au gré des événements.
32
Q

Traitements et prise en charge ?

A
  • Pharmacologiques si besoin : antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques (troubles comportement)
  • Psychothérapies : attention au défaut de communication, d’introspection et d’autocritique (anosognosie).
  • Rééducation neuropsychologique
  • Assistante sociale
  • Institutions et programmes : « milieu thérapeutique » multidisciplinaire, travail de groupe et « resocialisation », prise en charge globale de type UEROS (Unité d’Evaluation de Réentrainement et d’Orientation Sociale et ou professionnelle) : stages qui peuvent durer jusqu’à 24 semaines : se déroulent plusieurs phases : phase d’évaluation (sociale, médicale, neuropsychologique, fonctionnelle, professionnelle), phase de réentrainement, phase d’élaboration du projet professionnel (quand c’est encore possible) qui doit être adapté aux compétences du sujet et à ses centres d’intérêts et une phase de finalisation avec des évaluations de contrôle. Il peut y avoir des stages professionnels.