Module 7 Flashcards

1
Q

Décrire : Stresseurs généraux (1)

A

« des événements et des conditions (par exemple, la perte d’un emploi, le décès d’un proche) qui provoquent un changement et qui nécessitent que la personne s’adapte à la nouvelle situation ou aux nouvelles circonstances de la vie »

  • Ex de période stressante : L’adolescence, l’émergence de l’âge adulte en raison des transitions (école secondaire-collège, nouvelle responsable, nouvelles relations amoureuses et ruptures)
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2
Q

Décrire : Stress minoritaire (4)

A
  • « stress excessif auquel les gens de groupes stigmatisés sont exposés en raison de leur position sociale minorisée »
  • Unique
  • Chronique
  • Social
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3
Q

Nommez les composantes du modèle du stress minoritaire (3)

A
  • Stresseurs
  • Ressources
    • Stratégies d’adaptation (coping)
    • Soutien social
  • Conséquences sur la santé
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4
Q

Différenciez stresseurs distaux et proximaux (2)

A
  • Stresseurs distaux : «des événements et des conditions objectives» (à l’ext des individus, par exemples la victimisation)
    • À l’extérieur des individus, par exemple la victimisation
  • Stresseurs proximaux : processus internes qui sont présumés survenir à la suite d’une exposition à des stresseurs distaux et qui « sont subjectifs, car ils reposent sur des perceptions et des évaluations individuelles»
    • Correspond à comment sont vécu intérieurement les stresseurs distaux
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5
Q

L’exposition au stress minoritaire est associée à un risque accru de quoi? (9)

A
  • Détresse émotionnelle
  • Symptômes dépressifs, troubles d’anxiété généralisé, TDAH
  • Consommation de substances
  • Problèmes de santé physique (par ex., maladies cardiovasculaires)
  • Troubles alimentaires
  • ITSS
  • Idéations suicidaires
  • Itinérance
  • Conséquences sur les relations intimes
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6
Q

Nommez les conséquences sur les relations intimes du stress minoritaire (3)

A
  • Nature interdépendante des couples :
    • Le stress subit par un.e partenaire peut avoir un impact négatif sur l’autre partenaire
  • ↓ Intimité émotionnelle, satisfaction relationnelle, durée de la relation, confort avec la sexualité
  • ↑ Problèmes relationnels, violences dans les relations intimes
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7
Q

Vrai ou Faux

Prévalence de la VRI chez les personnes LGBTQ égale ou supérieure à celle de la population générale

A

Vrai

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8
Q

Nommez les obstacles dans la recherche d’aide des victimes de violence dans les relations intimes (4)

A
  • Risques de dévoilement de l’orientation sexuelle
  • Manque de ressources spécifiques aux LGBT ou adaptées aux LGBT et méconnaissance de ceux-ci par la communauté LGBT ;
  • Risque d’homo/bi/transphobie de la part du personnel et des survivant.es;
  • Faible niveau de confiance vis-à-vis les tribunaux et les services policiers.
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9
Q

Selon Hatzenbuehler et Pachankis, la stigmatisation à l’égard des personnes LGBTQ survient aux niveaux individuel, interpersonnel et structurel.

Expliquez cette affirmation en définissant : Individuel (3)

A
  • homophobie / transphobie intériorisée
  • sensibilité au rejet
    • Les expériences de stigmatisation et de stress des minorités rendent également les cibles sensibles au rejet. La sensibilité au rejet fondée sur la stigmatisation décrit le processus psychologique par lequel certaines personnes apprennent à anticiper avec impatience le rejet en raison d’expériences antérieures de préjugés et de discrimination à l’égard de leur appartenance à un groupe.
  • dissimulation
    • Bien que cela puisse servir de stratégie d’adaptation positive à court terme en aidant les minorités sexuelles à éviter la victimisation, il est associé à une multitude de conséquences psychologiques à long terme, y compris des symptômes dépressifs, un effet négatif et de l’anxiété, une mauvaise estime de soi et une élévation symptômes psychiatriques et tension psychologique.
    • nuire à la santé physique des minorités sexuelles en affectant les soins qu’ils reçoivent des professionnels de la santé.
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10
Q

Selon Hatzenbuehler et Pachankis, la stigmatisation à l’égard des personnes LGBTQ survient aux niveaux individuel, interpersonnel et structurel.

Expliquez cette affirmation en définissant : Interpersonnel (2)

A
  • La stigmatisation interpersonnelle comprend non seulement les actions intentionnelles et manifestes, telles que les crimes de haine fondés sur les préjugés,
  • mais également les actions secrètes non intentionnelles, comme les microagressions.
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11
Q

Selon Hatzenbuehler et Pachankis, la stigmatisation à l’égard des personnes LGBTQ survient aux niveaux individuel, interpersonnel et structurel.

Expliquez cette affirmation en définissant : Structurel (3)

A

Processus de stigmatisation qui se produisent au-dessus des niveaux d’analyse individuels et interpersonnels et sont définies comme

  • «des conditions au niveau de la société,
  • des normes culturelles
  • et des politiques institutionnelles

qui limitent les opportunités, les ressources et le bien-être des stigmatisés

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12
Q

Selon Hatzenbuehler et Pachankis,le stress minoritaire nuit à la santé des jeunes LGBTQ à travers l’action de plusieurs mécanismes psychosociaux (cognitifs, affectifs et interpersonnels) et physiologiques.

Nommez les. (4)

A
  • Vigilance
  • Rumination
  • Solitude
  • Mécanismes physiologiques liés à la réponse au stress
    • La stigmatisation et le stress des minorités peuvent avoir un impact sur la régulation du cortisol, une hormone stéroïde, qui est libérée par l’axe HHS en réponse à des facteurs de stress menaçant socialement.Au fil du temps, le stress chronique peut entraîner une dérégulation de l’axe HHS, qui est associée à un hôte des résultats négatifs pour la santé, y compris les maladies cardiovasculaires et le diabète
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13
Q

Décrire : HARSAH (2)

A
  • Homme ayant relations sexuelles avec d’autres hommes.
  • Terme utilisé en épidémio car c’est le comportement qui importe et non l’identité
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14
Q

Vrai ou Faux

Les HARSAH sont particulièrement touché par les ITSS

A

Vrai

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15
Q

Les HARSAH reçoivent plus de dx de quoi?

A
  • lymphogranulomatose vénérienne (LGV),
  • ITSS en recrudescence depuis l’été 2013 qui touche presque exclusivement les HARSAH, faible gravité, très contagieuse
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16
Q

Vrai ou Faux

Les hommes gais, bisexuels et autres HARSAH sont particulièrement à risque de contracter des ITSS, notamment le VIH

A

Vrai

mais… VIH: Tendance à la baisse chez les HARSAH!

17
Q

Tendance du VIH à la baisse chez les HARSAH. Expliquez les hypothèses (5)

A
  • Centres d’accès au matériel d’injection stérile pour les HARSAH-UDI
  • Dépistage régulier et prise en charge précoce
  • Thérapies efficaces = ↓ de la charge virale
  • Approches comportementales mieux adaptées
  • PrEP (en plus de la PPE)
18
Q

Les FARSAF font peu l’objet de campagnes de prévention des ITSS. Décrire les problèmes de ça (2)

A
  • Risques existants (surtout pour l’herpès et le VPH)
  • C’est vrai que le risque est plus bas chez les FARSAH que les femmes hétérosexuelles, mais c’est un myth de croire qu’elles sont exempt de risque.
19
Q

Nommez les maladies les plus transmises chez les femmes lesbiennes

A

Herpès et VPH

20
Q

Les FARSAF fréquentent moins les réseaux de santé.

Pourquoi? Expliquez les problèmes (3)

A
  • à cause de la stigmatisation et présomption de l’hétérosexualité, invisibilisation
  • Moins de PAP tests ou de cytologies du col de l’utérus que les femmes hétérosexuelles
  • Risque accru de développer un cancer du col de l’utérus
21
Q

Nommez : Facteurs de vulnérabilité à la violence conjugale chez les personnes lgbt (6)

A
  • Isolement
  • Pressions sociales
  • Préjugés hétérosexistes et homophobes dans la population
  • Présence de la maladie (VIH/Sida)
  • Homophobie intériorisée
  • Ressources insuffisantes et services inadéquats
22
Q

Nommez : Prévention de la violence conjugale chez les personnes LGBT (5)

A
  • Promouvoir des législations et des politiques qui protègent et assurent une équité aux personnes LGBT
  • Sensibiliser la population et les intervenants (les professionnels de la santé, les policiers, etc.) aux réalités et aux besoins que peuvent vivre les personnes LGBT
  • Renforcer l’autonomie des communautés de personnes LGBT dans la prise en charge des situations de violence par des efforts de sensibilisation qui permettraient de mieux la reconnaitre, la dénoncer et la prévenir. Ces efforts devraient également viser à renforcer les réseaux de soutien
  • Assurer un meilleur accès à des services d’aide appropriés, exempts d’un langage hétérosexiste et qui comprend une gamme étendue de services/programmes destinés à la fois aux victimes ainsi qu’aux personnes ayant des comportements violents
  • Former les intervenants des services sociaux à la réalité des personnes LGBT. Une formation anti-homophobe est recommandée à cet égard.
23
Q
A
24
Q

Vrai ou Faux

La violence entre deux hommes ou deux femmes n’est qu’une « querelle » parce qu’elle survient entre deux personnes de force égale

A
  • Réalité : La violence conjugale s’exprime par le désir d’une personne de contrôler et de dominer une autre personne; les deux personnes impliquées peuvent être soit des hommes, soit des femmes.
  • Un conjoint violent n’est pas nécessairement plus grand et plus fort que la personne qui est victime.
25
Q

Vrai ou Faux

S’il y a autodéfense, ce n’est pas de la violence conjugale. (4)

A

Faux :

  • Le fait de se défendre ne constitue pas un acte de violence conjugale et ne fait pas de la relation une « relation abusive réciproque ».
  • Les victimes font usage de violence pour plusieurs raisons, y compris l’autodéfense, le désespoir, la colère et la tentative de freiner un acte de violence.
  • Lorsque les victimes utilisent la violence, la situation devient plus compliquée à décortiquer notamment pour les policiers. F
  • ace à la confusion entourant la violence conjugale chez les couples de même sexe, les policiers peuvent procéder à l’arrestation de la mauvaise personne ou des deux conjointes ou conjoints.
26
Q

Vrai ou Faux

Les relations lesbiennes sont fondées sur l’égalité, les lesbiennes vivent des relations idéales, fondées sur l’amour.

A

Faux

  • À l’instar de n’importe quelle relation entre deux individus, les relations lesbiennes peuvent être bonnes ou mauvaises et sont sujettes aux mêmes problèmes.
  • Le mythe selon lequel les relations lesbiennes sont parfaites peut faire en sorte que les lesbiennes violentées se taisent.
27
Q

Vrai ou Faux

La loi ne protège pas les victimes de violence conjugale dans un couple de même sexe.

A

Faux

  • Le Code criminel protège toutes les victimes sans égard à leur orientation sexuelle.
  • Les couples de même sexe qui sont conjoints de fait ou mariés civilement possèdent les mêmes droits que les couples hétérosexuels.
  • Il est vrai que les corps policiers et les tribunaux peuvent avoir de la difficulté à bien décortiquer une situation de violence conjugale chez les personnes LGBT, notamment pour distinguer la victime de l’agresseur.
  • Pour aider les représentants des forces de l’ordre et de la justice face à ces situations, de nombreux efforts sont faits pour les sensibiliser et les former les représentants aux réalités liées à la violence conjugale chez les couples de même sexe.
28
Q

Qu’est-ce que l’hétérosexisme? (2)

A
  • Selon Herek (2004), le concept d’hétérosexisme réfère à un système idéologique qui dénie, dénigre ou stigmatise toutes formes de comportement, d’identités, de relations et de communautés non hétérosexuelles.
  • L’hétérosexisme définit l’ensemble des discours et des pratiques, individuels ou institutionnels, qui situent l’hétérosexualité comme la norme la plus acceptable socialement tout en infériorisant les autres sexualités (Chamberland, 2006).
29
Q

Qu’est-ce que l’hétéronormativité? (3)

A
  • discours qui construisent des normes concernant le sexe, le genre et l’orientation sexuelle, selon un idéal normatif de cohérence correspondant à la matrice sexe/genre/désir décrite par Judith Butler (2006).
  • Cette matrice repose sur une construction binaire des catégories et l’alignement prescrit entre le sexe (mâle ou femelle), le genre (masculin ou féminin) et le désir nécessairement hétérosexuel, car basé sur la complémentarité entre les sexes/genres (Bastien Charlebois, 2011).
  • Sont alors disqualifiés les corps, les expressions de genre, les sexualités et les identités se situant en dehors de cet idéal normatif.
30
Q

Décrivez les mécanismes, identifiés par Fish, par lesquels l’hétérosexisme se maintien au sein du réseau des services sociaux et de santé. (4)

A
  • Présomption systématique de l’hétérosexualité de la clientèle qui peut susciter une crainte de divulguer son orientation sexuelle
  • Injonction au silence
    • qui se manifeste par des réactions négatives, réprobatrices à la suite de la divulgation d’une orientation autre qu’hétérosexuelle, par la censure ou par d’autres formes de disqualification de l’identité et de la vie privée de la personne.
  • La non-divulgation empêche le recueil d’informations nécessaires à une investigation psychomédicale appropriée et à l’obtention de services sociaux et de soins de santé adéquats
  • L’identité affichée d’une personne ne reflète pas nécessairement l’ensemble de ses comportements sexuels.
31
Q

Nommez les éléments jugés problématiques par les participant.es dans l’accès aux services de santé. (4)

A
  • La présomption de l’hétérosexualité
  • Facteurs favorisant ou compromettant l’aisance à discuter de l’orientation sexuelle
    • plus enclin.e.s à aborder la question de leur orientation sexuelle lorsqu’ils ou elles percevaient une certaine réceptivité de la part de leur interlocuteur.trice, une attitude d’ouverture à la diversité des pratiques sexuelles, de non-jugement par rapport à l’orientation sexuelle, ainsi que le respect et l’écoute vis-à-vis des usager.ère.s.
    • difficile de dévoiler leur orientation sexuelle à leur médecin de famille, puisqu’il traite ou connaît également d’autres personnes de leur entourage proche.
  • L’inadéquation des services de dépistage et de prévention des ITSS
    • un manque de connaissances de la part des prestataires de soins en ce qui a trait aux pratiques sexuelles des femmes lesbiennes, bisexuelles, queers ou trans.
    • nsatisfaction quant à l’accessibilité effective de moyens de protection contre les ITSS, notamment les digues dentaires, et quant à la qualité de celles fabriquées maison.
  • Inconfort des professionnel.le.s face à une expression de genre non traditionnelle
    • ex : lorsque l’apparence de leur corps ne correspond pas au modèle traditionnel de la féminité, notamment en ce qui a trait à la pilosité.
    • met évidemment en péril le lien de confiance entre elles et les prestataires de services, et peut avoir une incidence sur la motivation de certaines à utiliser à nouveau les services.
    • Quelques commentaires soulignent par ailleurs la méconnaissance de la diversité des parcours trans, notamment ceux qui diffèrent du modèle traditionnel de la transsexualité impliquant une transition médicale, et l’incapacité qui en découle d’apporter une aide appropriée à la personne qui consulte.