Cours 5 - Perception de la forme Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le structuralisme?

A

L’expérience perceptive repose sur l’addition de sensations élémentaires.

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2
Q

Qu’est-ce que le gestaltisme?

A

“Le tout est plus que la somme de ses parties.”
La perception est fonction de configurations globales.

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3
Q

Quel est l’objectif de la vision de niveau intermédiaire?

A

Intégrer des éléments locaux en une représentation globale de la forme.

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4
Q

Quel est l’objectif de la vision de bas niveau/précoce?

A

Encoder les propriétés locales de la stimulation.

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5
Q

Quel est l’objectif de la vision de haut niveau?

A

Interpréter les scènes visuelles et reconnaître les objets.

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6
Q

Jusqu’à quand l’approche gestaltique a t-elle dominée l’approche comportementale pour l’étude de la perception?

A

1960.

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7
Q

Qu’est-ce que l’organisation perceptive?

A

Des règles qui guident l’intégration des éléments locaux d’une image en une représentation globale.

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8
Q

Qu’est-ce que la loi de Pragnanz stipule?

A

Les groupements perceptifs effectués par notre système visuel sont ceux correspondant à la structure la plus simple parmi toutes celles possibles.

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9
Q

Que signifie une bonne continuité?

A

Des éléments disparates qui forment un tracé continu seront regroupés ensemble. Les segments d’une ligne interrompue seront regroupés afin de former le tracé le plus régulier possible.

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10
Q

Que signifie la similarité?

A

Des éléments disparates qui sont similaires entre eux auront tendance à être regroupés.

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11
Q

L’organisation perceptive implique plusieurs principes, quels sont-ils?

A
  • Continuité
  • Intégration de contours
  • Similarité
  • La segmentation
  • Le regroupement d’éléments de texture.
  • Proximité
  • Sort commun
  • Familiarité
  • Région commune
  • Connectivité
  • Synchronie
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12
Q

Que signifie la proximité?

A

Des éléments proches les uns des autres seront regroupés ensemble.

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13
Q

Que signifie le sort commun?

A

Des éléments disparates en mouvement seront regroupés ensemble s’ils ont un mouvement commun.

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14
Q

Que signifie la familiarité?

A

Des éléments disparates ont tendance à être regroupés s’ils forment une structure qui est reconnaissable.

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15
Q

Que signifie région commune?

A

Des éléments à l’intérieur d’une région commune seront perçus comme groupés ensemble.

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16
Q

Que signifie la connectivité?

A

Des éléments connectés les uns aux autres seront perçus comme formant un tout.

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17
Q

Que signifie la synchronie?

A

Des évènements synchrones sont perçus comme reliés entre eux.

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18
Q

Il arrive que l’application des principes de l’organisation perceptive nuise à la détection de certains objets. Donnez un exemple de ceci.

A

Le camouflage.

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19
Q

Il arrive également que certains principes d’organisation perceptive soient en conflit les uns avec les autres. Qu’arrive t-il dans de tels cas?

A

Un processus décisionnel qui détermine l’interprétation de l’objet à partir des conclusions offertes par chaque mécanisme doit être mis en place.

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20
Q

Les processus décisionnel ou committés utilisent quel modèle?

A

Le pandémonium.

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21
Q

Comment fonctionne le pandémonium?

A

Chaque démon crie pour signaler la présence du trait qu’il doit détecter. Les démons du niveau plus élevé doivent décider si la propriété qu’ils détectent est présente ou non sur la base de ce signal.

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22
Q

Le pandémonium se traduit comment en terme de neuroscience?

A

Les circuits neuronaux peuvent être simulés par des programmes informatiques.

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23
Q

Les décisions sont également affectées par les heuristiques, qu’est-ce qu’un heuristique?

A

Des règles simples qui reposent sur certaines connaissances quant à la manière dont le monde qui nous entoure est habituellement organisé et quant aux règles de la physique.

24
Q

Donnez un exemple d’heuristique.

A

Un point de vue accidentel (point de vue unique donnant une interprétation particulière de la scène, qui ne serait pas valable sous d’autres points de vue).

25
Q

Donnez un autre exemple d’heuristique.

A

Les figures illusoires, qui seraient perçues sur la base de notre connaissance (implicite) que les objets sont habituellement opaques – ce qui expliquerait, sur le plan perceptif, l’interruption des contours des éléments inducteurs

26
Q

Il arrive à l’occasion que notre système perceptif ne puisse prendre une décision finale sur l’organisation du stimulus, comme dans le cas des figures ambiguës (i.e. figures qui offrent plus d’une interprétation possible).

Qu’arrive t-il lorsque le système fait face à une figure ambiguë?

A

Notre interprétation (et notre expérience perceptive) alterne entre les deux possibilités.

27
Q

Bien que l’organisation perceptive constitue un aspect important de la vision de niveau intermédiaire, une autre étape importante concerne la ségrégation figure-fond.

Quel est l’objectif de la ségrégation figure-fond?

A

Déterminer les portions de l’image qui constituent la figure (i.e. objet) et celles qui constituent le fond.

28
Q

Quelles sont les caractéristiques des formes qui ont tendance à être perçues comme la figure?

A
  • Inclusion
  • Petite taille
  • Symétrie
  • Parallélisme
  • Bordure
  • Mouvement relatif
  • Convexité
29
Q

Ces caractéristiques peuvent parfois être en conflit. Le fait que nous puissions quand même résoudre ce type de conflit indique quoi?

A

Qu’il y a un certain ordre de priorité des attributs pertinents dans la décision perceptive menant à l’interprétation obtenue.

30
Q

Nommez un autre problématique importante que doit résoudre la vision de niveau intermédiaire.

A

L’occlusion.

31
Q

Comment est-ce que notre système visuel résoud l’occlusion?

A

Par la complétion amodale, qui infère les contours cachés par occlusion sur la base de certaines heuristiques.

32
Q

Qu’est-ce que la “rattachabilité” (“relatability”)?

A

Un seul point d’inflexion dans le contour à inférer permet de rattacher (sur le plan perceptif) les contours visibles.

33
Q

Qu’est-ce que les intersections de contours?

A

Les intersections en T signalent presque toujours un cas d’occlusion alors que ce n’est presque jamais le cas pour les intersections en Y ou en flèche.

34
Q

Que signifie le tout et ses parties?

A

L’objectif premier de la vision intermédiaire est de construire une représentation globale des objets. Ceci explique probablement l’effet de supériorité globale.

35
Q

Qu’est-ce que la reconnaissance d’objets?

A

La reconnaissance d’objets implique une mise en correspondance entre une représentation perceptive et une représentation en mémoire.

36
Q

Quelle théorie pourrait être utilisée pour reconnaître un objet?

A

La théorie de l’appariement de gabarit (“template matching”).

37
Q

Quel est le problème avec la théorie de l’appariement au gabarit?

A

Il n’y a aucune flexibilité à la variabilité. Si la forme, la grosseur, l’angle, l’orientation de l’objet change, l’objet est reconnu comme différent du gabarit d’origine et donc est reconnu comme un tout autre objet.

38
Q

Qu’est-ce que la description structurale?

A

Consiste à supposer des représentations plus abstraites faites en termes des parties constituantes des objets et des relations entre ces parties.

39
Q

Ces « descriptions structurales » ont également le potentiel d’expliquer un aspect important de notre fonctionnement visuel, soit…

A

…la constance de forme.

40
Q

Qu’est-ce que la constance de forme?

A

Capacité à se représenter la forme de l’objet comme constante malgré un changement de point de vue.

41
Q

Quelle théorie prédit la constance de forme?

A

La théorie de reconnaissance par composantes de Biederman.

42
Q

Qu’est-ce que stipule la théorie de reconnaissance par composantes de Biederman?

A

Notre système visuel décompose les objets en traits primitifs volumétriques appelés géons (pour ‘ions géométriques’). Les objets sont reconnus à partir de leurs composantes, les géons, ainsi que leur arrangement.

43
Q

Qu’est-ce qu’un géon?

A

Une forme 3D simple pouvant être caractérisée selon les dimensions suivantes: bords, courbure de l’axe principal, taille à travers l’étendue de l’axe principal et symétrie. Ces propriétés sont utilisées parce qu’elles sont invariantes au point de vue (excluant les points de vue dits « accidentels »).

44
Q

Quelles sont les deux limitations importantes de la théorie de reconnaissance par composantes?

A
  1. Les descriptions structurales obtenues manquent de précision et ne permettent pas certaines distinctions importantes (Ex: un livre vs une boite)
  2. Contrairement à ce que la théorie prédit, la performance de reconnaissance d’objets n’est pas parfaitement invariante au point de vue – autrement dit, la constance de forme n’est pas parfaite.
45
Q

Qu’est-ce que l’approche basée sur les vues?

A

L’approche basée sur l’image explique cet effet de rotation par l’hypothèse que notre système visuel représente la forme en tant qu’image 2D (comme la projection rétinienne) .

46
Q

Dans ce contexte, notre capacité à reconnaitre les objets peu importe leur point de vue est expliquée par 2 points. Quels sont-ils?

A
  1. Un processus d’alignement (e.g. rotation mentale) qui met en correspondance l’objet perçu à la représentation en mémoire.
  2. L’accumulation en mémoire visuelle des images des différents points de vue d’un objet auquel on a déjà été exposé.
47
Q

Une possibilité que plusieurs chercheurs envisagent présentement est que notre système visuel disposerait de différents mécanismes de reconnaissance (« perceptual committees »), chacun privilégiant un niveau de catégorisation particulier.

Quelles sont les étapes de ces “perceptual committees”?

A

Qu’est-ce que c’est?

Niveau superordonné = animal

Niveau de base = oiseau

Niveau subordonné = cardinal

48
Q

Dans cette perspective, le niveau de base et le niveau subordonné sont déterminés par quels méchanismes?

A

Le niveau de base pourrait être offert par un système de descriptions structurales alors que la reconnaissance à un niveau subordonné reposerait sur un mécanisme tel celui supposé par la théorie des vues.

49
Q

V ou F

L’identification du visage est invariante à l’inversion.

A

Vrai

Malgré le fait que le visage soit à l’envers, on sait quand même que c’est un visage.

50
Q

V ou F

La reconnaissance des visages pour l’identification d’une personne n’est pas affectée par l’inversion.

A

Faux

Très sensible à l’inversion.

51
Q

La présentation de stimuli très différents à chaque œil provoque quoi?

A

De la rivalité binoculaire.

On ne peut voir que d’un œil à la fois, avec alternance entre les yeux.

52
Q

Le stimulus effectif (présenté ici à l’œil droit) n’est détecté par l’animal que s’il y a une réponse significative du neurone de l’aire IT qui lui est sélectif.

Ceci démontre quoi?

A

Ceci démontre que l’activité des neurones IT est responsable de notre expérience de la forme visuelle.

53
Q

Quand est-ce que l’activation maximale de l’aire des visages fusiforme est observée?

A

Lorsque la cible (personne) est reconnue.

54
Q

Quarrive t-il lorsque la personne perçoit un visage mais ne reconnaît pas la personne?

A

L’activation est réduite.

55
Q

Quarrive t-il lorsque la personne ne perçoit pas de visage?

A

L’activation est presque nulle.

56
Q

Qu’est-ce que l’étude de Quiroga et al. (2005) suggère sur l’identité des objets?

A

Possibilité que l’identité des objets soit représentée selon un code spécifique (vs distribué ou semi-distribué) dans l’hippocampe chez l’humain.