300- Tumeur de l'estomac Flashcards

1
Q

Les tumeurs de l’estomac sont plutot bénignes ou malignes ?

Quel est le cancer le plus fréquent ?

Quelles sont les autres cancers moins fréquents ?

A
  • Malignes !
  • Dominées par l’adénocarcinome primitif : 95% des tumeurs malignes de l’estomac !
  • Plus rares : lymphomes, tumeurs gastro-intestinales malignes, tumeurs carcinoïdes, métastases.
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2
Q

Epidémiologie =

  • rang en terme de mortalité
  • rang en terme de fréquence
  • pronostic à 5 ans
  • sex ratio
  • dynamique
  • localiation préférentiel
  • dépistage
  • cause principale
A
  • 1 des 10 premières causes mondiales de mortalité liées au cancer (dg tardif)
  • 5ème cancer le plus fréquent dans le monde
  • Mauvais pronostic : <30% de survie à 5ans
  • Sex ratio H/F = 1,9
  • En diminution depuis 50 ans
  • Localisation la plus fréquente = proximale
  • Pas de dépistage
  • Cause dans 80 % des cas : H.Pylori
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3
Q

Principaux facteurs favorisants =

A

Facteurs environnementaux :

  • Alimentation :
  • surconsommation de sel peut entrainer des altérations de la muqueuse gastrique + formation de composés N-nitrosés cancérigènes
  • faible consommation de fruits et légumes
  • Tabac (hydrocarbures)
  • Bas niveau socio-éco
  • Surcharge pondérale (pour adénocarcinome de la jonction œso-gastrique)
  • H. Pylori

Facteurs héréditaires :

  • Recherche de prédispositions familiales (ATCD, survenue avant 40 ans) :
  • Adénocarcinomes gastriques diffus héréditaires : diagnostic évoqué si 2 cas dans une même famille sur au moins 2 générations successives avec un <50 ans ou 3 cas. C’est une mutation germinale du gène CDH1.
  • Adénocarcinomes gastriques survenant dans le cadre de syndromes familiaux, risque k :
    • Apparentés au 1er d° de malades avec cancers de l’estomac
    • Syndrome de Lynch = HNPCC = cancer CR non polyposique familial
    • Polypose adénomateuse familiale (PAF)

=> Dans ces 3 situations, rechercher systématiquement H. Pylori et traiter l’infection.

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4
Q

Histoire naturelle du cancer de l’estomac =

A
  • Peut se faire sur plusieurs années :
  1. Epithélium gastrique normal
  2. Gastrite chronique (inflammation chronique)
  3. Atrophie gastrique (avec perte des glandes gastriques)
  4. Métaplasie intestinale (épithélium gastrique => épithélium inestinal)
  5. Dysplasie (carcinome intra-épithélial)
  6. Carcinome invasif
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5
Q

Quels sont les deux types d’adénocarcinomes gastriques ?

A
  • 2 types en fonction de la localisation :
  • Adénocarcinome du cardia (jonction oeso-gastrique)
    • Stable ou légère augmentation
    • Ne dépend pas de H. pylori
    • Favorisé par surcharge pondérale et RGO
  • Adénocarcinome distal
    • En diminution du fait de l’éradication de H. pylori
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6
Q

Il existe une autre cause de gastrite chronique qui peut favoriser la survenue de cancer : laquelle ?

A
  • Maladie de Biermer !
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7
Q

Lésions prédisposantes au cancer de l’estomac =

A
  • Anémie de Biermer (gastrite auto-immune avec atrophie des glandes et de l’épithélium gastrique à l’origine d’une métaplasie intestinale majorant le risque de cancer)
  • Gastrite atrophique
  • Métaplasie intestinale
  • Maladie de Ménétrier (gastropathie hypertrophique)
  • Gastrectomie partielle (Survient après 12 et reste jusqu’à 25ans, risque X8 après 25ans)
  • Polypes gastriques adénomateux
  • Ulcère gastrique : RARE
  • Dysplasie = état précancéreux
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8
Q

Helicobacter pylori =

  • Place dans le cancer de l’estomac ?
  • Type de bactérie ?
A
  • Cause reconnue de cancer de l’estomac par l’OMS ce qui justifie le ttt ATB mais seul 1-3% des patients développeront un cancer gastrique
  • BGN à transmission oro-fécale
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9
Q

Pourquoi rechercher H.pylori chez les apparentés ?

A
  • 80% des cancers de l’estomac sont due à ce BGN (les 20% restant sont les cancers du cardia associés au RGO)
  • C’est une infection qui s’acquiert dans l’enfance et persiste toute la vie
  • Risque X2-3 chez les apparentés 1er °
  • Recherche+Eradication = prévention efficace surtout si précoce c’est à dire avant l’apparition d’une lésion gastrique précancéreuse
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10
Q

Chez qui rechercher H.pylori ? =

A
  • Atcdt de résection localisé d’un cancer gastrique
  • Mutation de gènes de répartaion de l’ADN (Lynch)
  • Lymphome de MALT
  • Lésions muqueuses gastriques prénéoplasique (atrophie-métaplasie-dyplasie)
  • IPP au long cours ( min 6 mois)
  • Avant by-pass gastrique (car endoscopie ultérieure difficile)
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11
Q

Comment rechercher H.pylori ? =

A
  • Endoscopie + biposies : gold standard
  • Chez apparentés méthodes de recherche en fonction de l’âge :
  • <40 ans test respiratoire à l’urée marquée au C13 ou sérologie H.pylori
  • >40/45 ans : Endoscopie + biposies
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12
Q

Principe du test à l’urée marquée (Helikit) =

A
  • H. pylori est capable de transformer l’urée en CO2 et en ammoniac
  • Ce test consiste à faire ingérer de l’urée marquée avec du C13 puis mesurer le C13 expiré.
  • Si infection à H.pylori : le CO2 expiré contiendra du C13
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13
Q

Stratégie d’éradication d’H. pylori =

A

=> Figure 1 p 219

  • Pour avoir une efficacité autour de 90% il faut qune quadrithérapie car fort taux de résistance à la clarithromycine en France
  • Quadrithérapie bismuthée : 10j
  • Pylera (association bismuth 140mg, métronidazole 125mg, tétracycline 125mg) 3 gellules 4 fois/j
  • Oméprazole 20mg matin et soir
  • Ttt concomittant : 14j
  • Amox 1g matin et soir
  • Métronidazole 500 matin et soir
  • Clarithromycine 500 matin et soir
  • IPP (ésoméprazole 40mg ou rabéprazole 20mg)matin et soir
  • Trithérapie guidée si antibiogramme fait avec IPP et 2 ATB pdt 10j
  • Vérification de l’efficacité :
  • test respiratoire à l’urée marquée au C13 4sem après l’arrêt de d’ATB et 2 sem après l’arrêt de l’IPP
  • possible aussi par endoscopie
  • sérologie non adaptée
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14
Q

Evolution clinique =

  • Extension locale ?
  • Envahissement ganglionnaire ?
  • Extension métastatique ?
A
  • Extension locale vers la profondeur de la paroi gastrique puis organe de voisinage (péritoine en 1er) puis pancrés, foie diaphragme
  • Envahissement ganglionnaire précoce, d’abord ganglions périgastriques proximaux puis pédiculaires et enfin distaux le long des gros axes vasculaires
  • Extension métastatique :
  • Foie
  • Péritoine
  • Poumons
  • Os
    • rarement ovaires (tumeur de Krukenberg), thyroïde, peau
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15
Q

Différents types histologiques =

A
  • Le + frq = adénocarcinome (95% des cas) :
  • tubuleux
  • papillaire
  • mucineux (colloïde muqueux)
  • à cellules indépendantes (cellules en bague à chaton)
    • rarement :
  • carcinome adéno-squameux
  • carcinome épidermoïde
  • à petites cellules
  • indifférencié
  • lymphome de MALT
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16
Q

2 formes d’adénocarcinomes de l’estomac =

A
  • Classification de Lauren :
  • Formes intestinales : tumeurs le plus souvent bourgeonnantes (fig 2 p221)
  • Formes diffuses : tumeurs linitiques (fig 3 p221) :
    • sujets jeunes
    • pronostic pejoratif
    • paroi rigide blanchâtre épaissie aspect lin,
    • apsect d’adénocarcinome peu différencié infiltrant constitué de cellules indépendantes “en bague à chaton” envahissant les différentes couches de la paroi sans les détruire et un stroma fibreux
    • Aspect évoqué à l’endoscopie (paroi rigide), à l’échoendoscopie (épaississement pariétal), au scanner et au TOGD
    • Les biopsies doivent être profondes, multiples et étagées pour confirmer le diagnostic car la muqueuse est souvent saine
    • L’envahissement est intramural avec une diffusion ganglionnaire et péritonéale fréquentes
      *
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17
Q

Les cellules en bague à chaton ne sont présentes que dans les formes linitiques ?

A
  • FAUX, aussi possible dans la forme locale indifférenciée sans aspect de linite
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18
Q

Que faut-il faire systématiquement chez les patients présentant un cancer de l’estomac métastatique ?

A
  • Rechercher l’expression du récepteur HER2 (ErbB2) en immunohistochimie (0, +,++,+++) :
  • 0 ou + = tumeur négative
  • ++ = faire FISH
  • +++ = tumeur positive
  • Retrouvé dans 10-20% des cas
  • Si exprimé chez un patient avec métastases : trastuzumab ajouté à une chimio de première ligne
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19
Q

Signes cliniques =

A
  • Signes non spé souvent quand stade déjà avancé :
  • AEG
  • Douleurs épigastriques pseudo-ulcéreuses
  • Dsyphagie des cancers du cardia
  • Vomissements des cancers prépyloriques
  • Anorexie
  • Dégoût des viandes
  • Amagrissement (par réduction des apports + que par augmentation du catabolisme)
  • Asthénie, paleur, teint paille
  • Tumeur palpable
  • Ascite
  • Attention à la dyspepsie d’apparition récente s’accentuant
  • Attention aussi à certains signes fonctionnels :
  • Pesanteur épigastrique
  • Inconfort prandial ou post-prandial
  • Baisse appétit
  • Eructations avec parfois pyrosis
  • Digestion lente
  • Attention aux phénomènes douloureux à type de crampes épigastriques post-prandiales non périodiques (vs maladie ulcéreuse)
20
Q

Qu’évoque une dysphagie progressive avec régurgitations et hoquet + douleur rétrosternales ?=

A
  • Localisation oeso-cardiale
21
Q

Qu’évoque un syndrome de sténose pylorique, quels sont les signes qui peuvent être visibles ?

A
  • Localisation antro-pylorique (50% des cas). Quand la sténose est complète les vomissements ne contiennent pas de bile mais des aliments ingérés lors de repas précédents.
  • Parfois la dilatation gastrique est spontannément visible : tuméfaction de l’hypochondre gauche
  • Palpation abdominale à jeun MEE lors de la mobilisation de l’abdomen un clapotage = stase gatrique
22
Q

Parfois le cancer peut se révéler par complications lesquelles ?

A
  • Hémorragique : anémie hypochrome ou rarement hématémèse ou méléna
  • Péritonite par perforation en péritoine libre ou cloisonné
23
Q

Signes clinqiues d’Extension régionale ou métastatique d’un cancer de l’estomac =

A
  • Hépatomégalie (foie marronné)
  • Ascite, nodule de carcinose péritonéale perçu dans le culs de sac de Douglas au TR
  • Tumeur de Krukenberg (métastase ovarienne)
  • Tumeur épigastrique, ganglion de Troisier
24
Q

Fréquence des syndromes paranéoplasiques, citez les ?

A

- RARES

  • Acanthosis nigricans : plaques hyperpigmentées symétriques localisées préférentiellement autour du nez, aires axillaires, région ano-génitale
  • Sd ichtyosiformes
  • Diarrhées
  • Sd d’hypercoagulation (phlébite de Trousseau)
25
Q

Examen clinique : que doit-il rechercher en particulier ?

A
  • Ganglion de Troisier
  • Ascite
  • Masse épigastrique
  • Hépatomégalie
26
Q

Examen clinique : qu’est-il primordial d’évaluer ? =

A
  • Etat général(ou indice de performance) selon l’échelle de Karnofsky ou OMS
  • Douleur selon EVA ou numérique
  • Etat nutritionnel (quantifier la perte de poids, albuminémie)
27
Q

Examen clinique : quelles autres évaluations à effectuer ?

A
  • Cardio (pré-op ou pré chimio cardiotoxique)
  • Rénale (clairance de la créatinine avant chimio néphrotoxique)
  • Evaluation oncogériatrique chez > 70ans dont score G8 <=à 14
28
Q

Bilan biologique =

A
  • Au min :
  • Fonction rénale (pdc)
  • NFS plaquette TP-TCA pour permettre biopsies
  • PAS de dosage des marqueurs tumoraux : ni pour le dg ni pour le pronostic : dosage de l’ACE et CA19-9 seulement pour suivi efficacité du ttt ou situation métastatique si élévation de l’1 et/ou l’autre de ces marqueurs avant ttt.
  • Bilan hépatique
  • Dosage calcémie
29
Q

Bilan diagnostique =

A
  • Endoscopie oesogastrique
  • TDM TAP
  • Echo-endoscopie
30
Q

Endoscopie oesogastrique =

A
  • Examen clé
  • Associé aux biopsies
  • Précise :
  • Siège de la lésion :
    • Antre (40%)
    • Corps (20%)
    • Grosse tubérosité (20%)
    • Cardia (20%)
  • Etendue et distance p/r au cardia et au pylore
  • Aspect macroscopique :
  • Ulcéreux
  • Végétant
  • Ulcéro-végétant le plus souvent
  • Signes très évocateurs :
  • Lésions irrégulière
  • saignement spontanné ou au contact
  • En pratique tout aspect anormal = biopsies
  • Prélèvement bactério à la recherche de H.pylori = systématique
31
Q

Modalités des biopsies =

A
  • Nombreuses : 5 à 10
  • Si - : refaire lorsqu’on suspecte un cancer
  • Profondes
  • Dirigées sur l’anomalie et à distance
32
Q

TDM-TAP =

A
  • A faire pour le bilan de résécabilité et recherche de métastases à distance (hépatiques et pulmonaires)
33
Q

Echo-endoscopie =

A
  • NON systématique mais utile, doit être réalisée dans délais courts :
  • Si suspicion de linite avec hypertrophie des plis gastriques sans histologie positive
  • évaluer l’extension des lésions sur l’oesophage, pylore, duodénum si linite
  • évaluer les tumeurs superficielles pour déterminer les indications de mucosectomie
  • déterminer l’infiltration pariétale d’une tumeur quand on envisage un ttt néo-adjuvant. Elle permet d’apprécier l’infiltration pariétal en visualisant 5 couches de la paroi gastrique : épithélium, lamina propia, sous muqueuse, musculeuse, sous-séreuse, séreuse (stade T de la classification TNM)
34
Q

DD et examens paracliniques pour leur dg =

A

- Ulcère gastrique : attention même si absence de cellules malignes ne pas éliminer le cancer => suivi endoscopique pour formellement l’éliminer !

- Tumeur gastrique bénigne : douleurs épigastriques atypiques ou hémorragies digestives. La fibroscopie montre la tumeur sans présager de sa nature histologique => exérèse anapath

- Envahissement gastrique de contiguité par une tumeur pancréatique ou colique transverse : MEE de la lésion primitive par scanner TAP et coloscopie, nature hito par anapath

- Bézoards ou corps étrangers : dg à l’endoscopie

- Localisation gastrique de maladies hémato : lymphome de MALT ou de plus haut grade. Dg anapath

35
Q

Bilan d’extension =

A
  • TDM-TAP sans et avec injection à la recherche de localisations secondaires ; hépatiques, pulmonaires, ganglionnaires, péritonéales
  • Laparoscopie éventuelle si tumeur volumineuse :
  • permet exploration précise de la cavité abdo pour identifier nodules tumoraux et faire lavage péritonéal pour étude cytopathologique
  • si atteinte ganglionnaire : CI exérèse chirurgicale
  • petites métastases hépatiques superficielles passées inapercues au scanner peuvent être visualisées
  • peut éviter laparotomie inutile notamment carcinose péritonéale ou métastases hépatiques
  • TEP-TDM : NON systématique
36
Q

Bilan d’opérabilité =

A
  • Etat nutritionnel
  • Age physiologique
37
Q

Stadification =

A

=> Stade TNM P 225

38
Q

Principe du ttt =

A

Hors programme ECN

=> page 226 et 227

39
Q

Pronostic =

A
  • Dépend de l’extension tumorale pariétale et ganglionnaire : + ganglions envahis plus pronostic pejoratif
  • Mauvais tous stades confondus : survie à 5 ans de 15%
  • Après exérèse chirurgicale à visée curative il dépend surtout de l’envahissement ganglionnaire :
  • si abscence de ganglion (N0) survie à 5 ans de 60%
  • N1 survie à 5 ans de 35%
  • N2 survie à 5 ans de 10%
40
Q

Formes particulières = (5)

A
  • Adenocarcinome superficiel
  • Linite gastrique
  • Lymphomes gastriques primitifs
  • Tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST)
  • Tumeurs endocrines
41
Q

caractérisitques de l’Adenocarcinome superficiel =

  • histologie
  • signes endoscopie
  • ptnostic
A
  • Ne dépasse pas la sous-muqueuse
  • Manifestation pseudo-ulcéreuse le plus souvent
  • Endoscopie : ulcère superficiel +/- étendu
  • Peut être polypoïde, surélevé, plan ou déprimé
  • Pronostic après ttt chirugical : bon, survie à 5 ans > 90%
42
Q

caractérisitques de la Linite gastrique =

  • histologie
  • taux des cancers gastriques
  • terrain
  • signes clinqiues
  • signes endoscopies
  • extension tumorale
  • ttt
  • pronsotic
A
  • Adénocarcinome peu différencié avec cellules indépendantes dites en “bague à chaton” envahissant les différentes couches de la paroi sans les détruire, associée à un stoma fibreux
  • 10% des cancers gastriques
  • Chez les jeunes
  • Prédominance féminine
  • Clinique : AEG importante avec amaigrissement parfois signes d’occlusion haute
  • Endoscopie : gros plis rigides sans aspect tumoral, l’inssufflation complète de l’estomac n’est pas obtenue
  • Biopsies souvent négatives car respect fréquent de la muqueuse.
  • Echo-endoscopie facilite le dg et montre un épaissisement de la paroi gastrique prédominante au niveau de la sous muqueuse
  • Extension tumorale essentiellement lymphatique et péritonélae
  • Exérèse chirurgicale rarement curative, très peu chimiosensible
  • Pronostic mauvais
43
Q

Lymphomes gastriques primitifs =

A
  • 3% des tumeurs gastriques mais les + fréquents des lymphomes non hodgkiniens non ganglionnaires
  • 2 types : lymphomes gastriques de MALT à petites cellules (bas grade) ou grandes cellules (haut grade)
  • Lymphomes gastriques de MALT souvent peu symptomatiques et sans signes bio spé.
  • Dg endoscopique (lésions pseudo-inflammatoires ou tumorales) avec biopsies multiples.
  • Lié à H.pylori, évolution très lente
  • ttt des formes localisées : éradication H. pylori (régression dans 70%des cas)
  • ttt des autres cas : anticorps monoclonaux (ritixumab, anto-CD20) avec ou sans chlorambucil
  • Lymphomes gastriques à grandes cellules plus rares
  • Tumeur plus volumineuse ulcérée
  • ttt : poly-chimiothérapie
44
Q

Caractéristiques des GIST =

  • définition
  • localisation
  • diagnostic
  • signe lciqiues
  • signe macroscopique
  • ttt
A
  • Tumeurs mésenchymateuses rares
  • Dans 2/3 des cas au dépens de la couche musculeuse
  • IHC : expression d’un récepteur transmenbranaire c-kit
  • Asymptomatiques, découvertes fortuite (hémorragie, masse, perforation)
  • Endoscopie ou Echo-endosopie : dg, MEE masse ronde sous muqueuse parfois ulcérée avec développement exo-gastrique fréquent
  • Ttt : exérèse chirurgicale monobloc avec berges saines sans curage ganglionnaire. Pour les tumeurs non résécables et/ou métastatiques : imatinib (Glivec) : inhibiteur enzymatique du récepteur c-kit
45
Q

Tumeurs endocrines =

A
  • Sur terrain de gastrite atrophique fundique auo-immune : maladie de Biermer
  • Multiples, de petite taille et d’volution lente
  • Métastases exceptionnelles donc pas de ttt chir
  • Il existe aussi des tumeurs endocrines sporadiques, notamment carcinomes peu différenciés de mauvais pronostic
46
Q

Points clés et coup de pouce de l’enseignant =

A

=> P 229 et 230