forme 2 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la perception et la représentation interne selon l’approche constructiviste?

A

Perception = résultat de la construction d’une représentation interne de l’environnement à partir du traitement de l’information. La perception est indirecte; s’élabore à partir d’indices (primitives) qui sont transformés en une représentation

Représentation interne = Code éphémère ou durable qui correspond à des propriétés de l’environnement sans en être une copie conforme

Tous les modèles sont simplifiés ds cette approche. Elle postule une élaboration ascendante des traitements visuels a partir de l’info rétinienne jusqu’à l’info assez élaboré qui se trouve ds le cortex inférotemporal.

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2
Q

Explique ce qu’est l’approche des fréquences spatiales. Compare la vision de l’humain et du chat selon cette approche.

A

Vient surtout du domaine accoustique de l’ingénirie des années 50-60. Dans ces années-la, on découvre qu’on a des détecteur d’orientation dans le cerveau. Un peu plus tard, on réalise qu’on a des détecteurs de fréquence spatiale : détecteur spécifique à l’orientation et à la largeur des bandes. Le neurone décode optimalement une caractéristique ds l’environnement selon l’orientation optimale ET la largeur de bande optimale.

Se mesure en degré d’angle visuel. On a une fréquence spatiale qui est basse par rapport a une autre et qui contient plus de cycle par degré. 1 cycle = alternance de noir et blanc. On peut modifier le contraste d’une fréquence spatiale (100% = noir vs blanc) (voir image diapo 25)

Le système visuel de l’humain est optimalement sensible aux fréquences spatiales entre 3 et 6 cycles par degré. Il est moins sensible pour les basses fréquences spatiales. La limite de l’acuité visuelle de l’humain se retrouve autour de 40 cycles par degré (détails très fins).
Pour le chat, la limite de l’acuité visuelle est de 5-6 cycles par degrés. Donc il a besoin de contrastes plus intenses pour mieux voir. MAIS: particularité du chat : sa courbe est décalée vers la gauche par rapport à celle de l’humain. Donc autour de 1 cycle, le chat est bcp plus sensible.

Donc l’humain est meilleur pour les détails mais chat voit mieux les formes floues et larges.

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3
Q

Comment peut-on expliquer le principe de l’adaptation comme outil d’investigation selon l’approche des fréquences spatiales? Explique à travers l’expérience de Blackemore. (voir graphique diapo 26)

A

Expérience de Blackmore fin des années 60 pour démontrer qu’on doit conceptualiser le système visuel en terme de fréquence spatiale et non en terme de fréquence.
Ils ont utilisé le paradigme de l’adaptation (paradigme de l’adaptation: on fatigue un système et si on est capable d’avoir un ..différentiel par rapport d’autres, on sait que ce système est différent.) Ils montre des bande d’une orientation donnée pendant 1 minute au participanté. Les chercheurs ont fait la même chose mais avec les fréquences spatiales: ils ont montré pendant 1 minutes des bandes d’une certaine largeur ils ont refais la courbe de sensibilité au contraste en trouvant le seuil pour chaque fréquence spatiale (après adaptation). Ce qu’ils ont trouvé, c’est un trou dans la courbe; une perte de sensibilité à la fréquence spatiale qui avait préalablement été présentée. Ils ont reproduit ce phénomène pour toutes les fréquences spatiales. Ce qui en ressort, c’est que la courbe de sensibilité au contraste de l’humain est en réalité formée de plusieurs courbes de syntonisation qui sont optimales pour chacune des fréquences spatiales.

C’est la somme de toutes les syntonisations de fréquences spatiales qui nous permet de discriminer la forme, les contrastes dans différents contextes.

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4
Q

Selon l’approche des fréquences spatiales, de quoi est composé un objet?

A

Un objet est composé de plusieurs fréquences spatiales. C’est la somme de toutes les fréquences spatiales qui nous permet de voir l’objet en tant que tel. Le cerveau est un décomposeur de fréquences spatiales.
Donc: le cerveau décompose chaque image en ses différentes fréquences spatiales qui la compose, les analyse, puis les rassemble pour nous permettre de voir l’image en tant que tel.

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5
Q

Où sont codées les fréquences spatiales dans le cerveau?

A

Les hautes fréquences spatiales sont surtout décodées par les neurones de V1 car les champs récepteurs de V1 sont tres petits, donc les hautes fréquences saptiales. Les basses fréquences spatiales sont surtout codées ds le système ventral ou dorsal selon les caractéristiques de la forme. Mais on ne sait pas où exactement la somme de toutes ces fréquences se fait… On pense que c’est quelque part ds l’orbitofrontal (Dans l’orbitofrontal, il y a bcp de connexions avec les régions visuelles)

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6
Q

Explique le modèle de la reconnaissance de la forme

A
  • Modèle de traitement séquentiel de l’information sensorielle permettant la reconnaissance de l’objet avec constance à travers les points de vue
  • (Barlow, Treisman, Marr, Biederman)
  • La reconnaissance de l’objet fait appel à une représentation cognitive, laquelle permet la reconnaissance constante à travers différents points de vue

Ordre de traitement de l’information:

1) info visuelle
2) image rétinienne
3) Trait primitif (orientation, couleur, contour, luminance, contrastes, etc)
4) puis, mini intégration : schéma unidimensionnel. 5) Puis, schéma bidimensionnel qui nous permet de distinguer un objet mais seulement d’un angle. Représentation cognitive de l’objet selon un point de vue unique.
6) Puis, schéma 3D où peu importe le point de vue, on reconnait l’objet. Représentation cognitive permettant la reconnaissance constante de l’objet à travers plusieurs points de vue (Bierdeman)

Il faut absolument le schéma 3D pour reconnaitre un objet (car la reconnaissance = capable de savoir que l’objet est le même peu importe l’angle)

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7
Q

Explique ce qu’est le modèle de Bierderman (1987), qui se retrouve dans le modèle de la reconnaissance de la forme. (voir diapo 30 pour comprendre exemple)

A

La représentation (invariante) cognitive pour la reconnaissance de la forme est composée de géons (geometric ion) ou unités volumétriques

Il a amené le concept de géon (qui n’avait jamais été mis de l’avant)/ d’unités volumétriques. Le cerveau code directement les volumes. Chaque objet est bcp plus composé de géons que de traits (fréquences spatiales). Le cerveau ne reconstruit pas les traits qui forment les volumes, il code directement les volumes.

À droite, exemple de son argumentation: on a un objet où tès peu d’éléments sont disponibles pour qu’on puisse le reconnaitre, mais on est quand même capable de le reconnaître (lampe de poche). Par contre, dès qu’on enlève des éléments qui touchent des courbes, des jointures de volumes, on perd la reconnaissance. Mais on peut enlever presque tous les traits et être quand même capable de reconnaître l’objet.

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8
Q

Quels sont les appuis neurophysiologiques pour la théorie des géons?

A

V1 traite les caractéristiques de base des stimuli visuels: bordures et lignes ayant une orientation spécifique, un mouvement spécifique, une taille spécifique… Traitement précis (petits champs récepteurs) et peu flexible

Au-delà de V1: la voie du Quoi? (What) est la plus impliquée dans la reconnaissance de la forme. Les cellules au-delà de V1 ont des champs récepteurs de plus en plus larges traitant des stimuli de plus en plus complexes. Les caractéristiques des stimuli s’organisent en régions, surfaces, objets. Ces informations sont alors disponibles pour permettre la reconnaissances des objets et plus généralement des scènes visuelles.

Dans l’aire IT, il y a des neurones spécialisés pour décoder des formes volumétriques singulières (image en bas à droite). Bcp plus complexe que ds V1. Sélectivité neuronale à un stimulus de forme spécifique et complexe
et organisé en colonnes. (**appui empirique de Bierderman)

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9
Q

Explique ce qu’est la théorie de la cellule grand-mère. Est-elle encore reconnue auj?

A

Il y a des cellules intelligentes qui codent des objets complexes, précis, spécifiques (comme les visages par exemple). 1 neurone code pour 1 visage.
Critique de cette théorie: Ce n’est pas vrm un modèle écologique/optimal. Car on va voir des millions de visages dans notre vie, mais on ne les reverra pas tous. Alors on se retrouverait avec des neurones qui servent plus à rien.

C’est un modèle de la spécificité neuronale. Aujourd’hui, on accorde plus de véracité au modèle de distribution neuronale.

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10
Q

Explique le “hollow face illusion”

A

Illusion: lorsque le masque tourne, on a quand même la perception que le visage est convexe même si en réalité il est concave. Pk?

Ce qu’on voit le plus ds notre vie, ce sont des visages. Il y a un heuristique du visage convexe qui nous dit qu’un visage c’est automatiquement convexe. Un visage en creux, ça se peut pas Donc même si on présente un visage en creux, le cerveau va créer une illusion de convexité.

Si on met le masque concave et que je bouge ma tete, il va bouger de gauche à droite: le masque suit mon mouvement de ma tête. Par contre, si je met le masque convexe, et que je bouge ma tête, il ne me suit plus.
Pk? Dans une vrai situation, si je bouge ma tête, l’image bouge sur ma rétine donc la perception du mouvement s’annule. Par contre, vu que c’est une illusion, le cerveau est pas capable de comprendre cela. Donc quand on bouge la tête, le masque bouge aussi

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11
Q

En reprenant le “hollow face illusion”, si on ajoute l’heuristique que la lumière vient d’en haut, est-ce que l’illusion du masque restera ou sera annulée? Explique

A

On se rappelle de l’heuristique que le soleil est en haut et qu’on est habitué à ce qu’une source lumineuse viennent du haut. Si on ajoute une lumière qui vient du haut sur le masque concave. est-ce que l’illusion qu’il s’agit d’un visage convexe va rester ou s’annuler?
L’illusion du visage convexe reste car l’heuristique de la lumière qui vient du haut est tlm puissante que n’importe quel autre heuristique ne peut le contre-carrer.

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12
Q

Est-il vrai de dire que la FFA est une aire qui traite spécifiquement les visages? Explique

A

En fait….. C’est pas spécifique aux visages mais plutôt spécifique à ce qu’on est habitué de voir (ex du fermier qui a une prosopagnosie avec ses vaches. Il vivait seul depuis full longtemps et élevait des vaches. Il était capable de reconnaître ses vaches comme nous on est capable de reconnaître nos amis. Puis, il a eu un AVC qui a laissé une lésion dans l’aire FFA et ensuite il était plus capable de reconnaitre ses vaches. Mais il était capable de reconnaitre les visages humains. Cela montre que FFA se spécialise pour un patron qu’on a besoin de discriminer, mais pas particulièrement les visages humains.)

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13
Q

Explique la diapo 34.

A

voir diapo 34.

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14
Q

Par quoi se manifeste l’expertise du traitement des visages? (2)

A

1) L’expertise du traitement des visages se manifeste par le fait que l’intégration de relativement peu de traits primitifs d’un visage permet sa reconnaissance

On peut dégrader une image d’un visage bcp plus qu’un objet et quand même être capable de le reconnaitre.

2) L’expertise du traitement des visages se manifeste par le fait que la reconnaissance de visages est favorisée dans l’orientation familière
Le cerveau, en général traite la configuration d’un visage (yeux, bouche, nez, etc) tjrs à l’endroit. Car on est habitué qu’un visage nous soit tjrs présenté à l’endroit (Effet perceptif qui vient de l’expérience, l’apprentissage). Les très jeunes bébés sont très bons pour discriminer qu’est-ce qui est à l’endroit vs à l’envers dans cette image. C’est à force de voir les visage à l’endroit, on a un décodage de l’information qui devient full efficace et global et non spécifique. On s’intéresse aux basses fréquences spatiales qui sont bcp plus rapides à décoder et au pattern général. La perception des visages suit un décodage global et ensuite local. Les enfants auraient plus un mode local.

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15
Q

Qu’est-ce que la prosopagnosie?

Est-ce qu’une personne prosopagnosique peut reconnaître les visagse dans ses rêves?

A

Prosopagnosie acquise : Incapacité à reconnaitre des visages suite à une lésion du FFA (gyrus fusiforme, surtout dans l’hémisphère droit.

Prosopagnosie congénitale: sans aucune lésion. Bcp de difficulté à reconnaître un visage avant que la personne parle ou bouge. moins de 2% de la population est atteinte.

Est-ce qu’une personne prosopagnosique peut reconnaître les visages dans ses rêves?
- Dans certains cas oui, lorsque la personne prosopagnosique a déjà vue la personne avant ses lésions. Mais normalement non.

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16
Q

Explique l’expérience d’Isabelle Gauthier avec ses Greebles. Qu’a-t-elle démontré?

A

Dans les années 90, Isabelle Gauthier fait une révolution ds ce domaine. FFA est pt seulement une spécialisation d’expertise d’objet; Spécialisé dans une expertise visuelle mais donc pas spécifiquement les visages. Elle veut démontrer cela expérimentalement. Donc Ffa est pour l’expertise visuelle. C’est un abus de langage de dire que FFA = face fusiforme aera.

Son expérience: Entraînement à la reconnaissance de greebles ; visages non-humains : Augmentation, due à l’entraînement, de l’activation (IRMf) du gyrus fusiforme droit lors de la reconnaissance de greebles. Apres quelques semaines, les personnes devenaient experts pour les discriminer alors qu’au début c’était très difficile. En mesurant la réponse de FFA avant l’experience et après l’experience, on obtient les résultats du graphique suivant: (voir diapo 38)

La sélectivité de l’activation corticale de FFA résulterait aussi de l’expertise du traitement de la forme

17
Q

Aude Oliva et Antonio Torralba proposent une explication au fait qu’on est capable de voir l’essentiel d’une scène si rapidement (car une scène est composée de tlm de facteurs et on est capable de reconnaître tout de suite). Quelle est-elle?

A

Ce serait dû aux caractéristiques globales de l’image, qui peuvent être perçues rapidement et associés à différents types de scènes. Voici ces caractéristiques globales :

1) Le degré de nature. Les scènes de nature, forêt, océans ont des contours ondulés et certaines textures alors que les scènes concues par l’homme sont dominées par ldes lignes droites horizontales/verticales.
2) Le degré d’ouverture. Les scènes ouvertes (ex : océan) permettent de voir la ligne d’horizon. C’est plus difficile dans une forêt, où le degré d’ouverture est plus bas.
3) Le degré de rugosité. Des scènes comme l’océan sont qualifiées de smooth alors qu’une forêt contient plein de ptits éléments complexes et rugueux.
4) Le degré d’expansion. La convergence de lignes parallèles indique un haut degré d’expansion. Cette caractéristique est dépendante du point de vue de l’observateur.
5) La couleur. Certaines couleurs donnent un indice de la scène. Ex; bleu = océan ou ciel.
- Les caractéristiques globales sont des holistiques et perçues rapidement. Elles contiennent des infos sur la structure de la scène et l’organisation spatiale. Elles démontrent aussi que nos expériences passées influencent notre perception de la scène qu’on voit.

18
Q

Qu’est-ce qu’une régularité physique vs sémantique?

A

Les caractéristiques de l’environnement qui nous apparaissent souvent sont appelées « régularités de l’environnement » ex : on est tjrs confronté à la vue du ciel et il est bleu.

1) Régularités physiques : propriétés de l’environnement. Ex : on percoit mieux les lignes horizontales et verticales que les obliques pcq il y a en plus dans notre environnement. L’homogénéité des couleurs d’objets proches et la différence de couleur des objets plus loins est une autre régularité physique. Le fait que la lumière vienne du haut est un autre exemple (light from above assumption)
2) Régularités sémantiques : les caractéristiques associées aux différentes fonctions/significations d’une scène. Expérience de Stephen Palmer : ils montrait une image d’une cuisine, puis une autre image (ex : pain ou lion) très rapidement. Les gens avaient des meilleurs résultats à reconnaître le pain pcq c’est plus associé à la cuisine alors que pour le lion, les taux de bonnes réponses étaient réduits. L’effet des régularités sémantiques est aussi illustré par le principe des personnalités multiple d’un blob. Un blob est percu comme étant pleins de choses différentes selon l’angle de vue qu’on adopte et le contexte de la scène qui l’entoure.

19
Q

Quels sont les rôles de l’inférence dans la perception? Helmholtz en propose une théorie…

A

« Theory of unconscious inference » : certaines de nos perceptions sont le résultats d’assomptions inconscientes que nous faisons par rapport à notre environnement.

  • Théorie sous-jacente : Likelihood principle : on percoit un objet qui a plus de chance de créer le pattern car on a déjà été confronté à ce stimulus dans nos expériences passées.
  • Cette théorie sous-jacente sert à dealer avec l’ambiguité des stimuli perceptifs
  • Helmholtz voit la perception comme étant un problème à résoudre. La tâche est de déterminer l’objet causé par un pattern de stimuli. La tâche est résolue par un processus dans lequel l’observateur utilise ses connaissances sur l’environnement pour guider sa perception.
20
Q

À partir de quand les bébés sont-ils capable de reconnaître les visages?

A

À partir de 3-4 mois, les bébés sont capable de reconnaitre si un visage semble heureux, surpris, fâchés ou neutres. Par contre, leur habileté à identifier des visages devient égale à celle des adultes seulement vers l’adolescence/début âge adulte. Une raison de cela est que la FFa prend bcp de temps pour bien se développer.