Cours 3 Flashcards

1
Q

4 étapes d’un diagnostique à partir d’une classification

A
  1. Disposer d’un vocabulaire technique
  2. Savoir recueillir les signes et symptômes
  3. trouver des liens entre le syndrome
  4. Trouver dans la classification
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2
Q

Qu’est ce qui fait d’une classification qu’elle soir bonne?

A

Elle doit être valide et efficace. pour ca, elle doit:

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3
Q

Validité d’une classification:

A
  • validité de consensus: les mots doivent avoir le même sens pour tous.
  • Validité prédictive: permet d’établir un pronostic
  • Validité de convergence: des test peuvent être appliqués.
  • Validité de construit: corrélations.
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4
Q

Efficacité d’une classification:

A
  • Fidélité inter juge: Donner le même résultat peu importe qui pose le diagnostique
    Fidélité :a travers le temps: évolution normale de la maladie
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5
Q

Évolution du DSM.

A

DSM-I: trouble = réaction au stress
DSM-II: (mvt antipsychiatrique) plus descriptif
DSM-III: *5 axes, + descriptif, nombre minimal de critère et durée.
DSM-IV: plus détaillé
DSM-5: rupture avec le passé. 22 catégories. -Axes

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6
Q

Approche multiaxiales du DSM-III

A

Axe 1: Comprend le syndrome psychiatrique
Axe 2: adulte = trouble de personnalité vs enfants = troubles développementaux
Axe 3: troubles physiques
Axe 4: facteurs psychosociaux
Axe 5: Échelle de l’évaluation globale du fonctionnement adaptatif

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7
Q

21 catégories: 1 à 5

A
  1. Troubles neurodéveloppementaux
  2. Le spectre de la schizophrénie
  3. Troubles bipolaires et apparentés
  4. Les troubles dépressifs
  5. Les troubles anxieux
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8
Q

21 catégories: 6 à 10

A
  1. Troubles obsessionnels compulsifs et apparentés
  2. troubles liés au traumatismes ou au stress
  3. Troubles dissociatifs
  4. Troubles à symptomatologies somatiques ou apparentés
  5. Les troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion des aliment
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9
Q

21 catégories: 11 à 15:

A
  1. Les troubles de contrôle sphinctériens
  2. Troubles de l’alternance veille-sommeil
  3. Les troubles des dysfonctions sexuelles
  4. Le trouble de la dysphorie de genre
  5. Les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites
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10
Q

21 catégories: 16 à 21:

A
  1. Les troubles liés à un substance et troubls addictifs
  2. Les troubles neurocognitifs
  3. les troubles de la personnalité
  4. Les troubles paraphiliques
  5. Les autres troubles mentaux
  6. Les troubles des mouvements et autres effets indésirables induits par un médicament
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11
Q
  1. Troubles neurodéveloppementaux: (4)
A

• Handicaps intellectuels:
Intelligence significativement sous la moyenne et perturbation du fonctionnement adaptatif. Le DSM-5 demande de préciser si le trouble est léger, modéré ou sévère.

• Troubles de la communication

Il peut s’agir d’une incapacité à faire des phrases appropriées (selon l’âge du sujet). Il peut également s’agir d’un trouble de la phonation (élocution, articulation). Dans cette catégorie figure également le bégaiement.

• Trouble du spectre de l’autisme :
Sévères difficultés dans plusieurs sphères développementales comme la communication, les relations sociales, et le langage. Il faut spécifier notamment le niveau de sévérité en fonction de la Nécessité d’une aide très importante, ou de la Nécessité d’une aide importante ou simplement de la Nécessité d’aide.

Niveau 1 : l’individu parle mais a une pauvre interaction sociale.
Niveau 2 : l’individu parle et interagit socialement de façon minimale.
Niveau 3 : il y a manque total de langage et pas d’interaction sociale.

Enfin, il faut préciser si c’est Avec ou sans déficit intellectuel associé, et si c’est Avec ou sans déficit du langage associé, et si c’est Avec catatonie.

• Troubles du déficit de l’attention / hyperactivité

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12
Q
  1. spectre de la schizophrénie: (8)
A

• Schizophrénie:

  • obligatoirement des hallucinations ou des idées délirantes,
  • durant au moins 6 mois.
  • Ce trouble comporte trois phases : la phase prodromique, la phase active, la phase résiduelle.

• Trouble délirant :
Le trouble ici tourne autour d’un délire, le plus souvent plausible (p. ex. filature de la part de la GRC) et irréductible à la logique.

• Trouble psychotique bref :
Symptômes semblables à la schizophrénie, mais d’une durée allant d’un jour à un mois.

• Trouble schizophréniforme :
Mêmes caractéristiques que la phase active de la schizophrénie, mais d’une durée allant d’un à six mois. Ne présente pas de phase prodromique ou résiduelle en termes d’altération du fonctionnement.

• Trouble schizo-affectif :
Symptômes de la schizophrénie ET épisode dépressif majeur / manie / épisode mixte. Les symptômes psychotiques doivent être présents pendant deux semaines sans qu’il y ait perturbation de l’humeur.

  • Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament :
  • Trouble psychotique dû à une autre affection médicale
  • Trouble de la catatonie
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13
Q
  1. Troubles bipolaires et apparentés: (3)
A

• Trouble bipolaire de type I :
- La manie doit durer au moins une semaine.
Humeur élevée, expansive ou irritable.
- au moins trois des symptômes
- hypomanie, manie: monologue, actions dangeureuse, peu de jugement, coq à l’âne

• Trouble bipolaire de type II :
Épisode hypomaniaque ET épisode dépressif.
hypomanie (4 jours)+ épisode dépressif.
Manie: composante psychotique : 7 jours

• Trouble cyclothymique :
hypomanie+ dépressif mais pas suffisement pour la bipolarité. plus fréquent et moins intense.

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14
Q
  1. Troubles dépressifs: (3)
A

• Trouble dépressif caractérisé :
- doivent être présents durant au moins deux semaines. - parmi les cinq symptômes requis pour le diagnostic, l’humeur dépressive ou la perte de l’intérêts ou du plaisir doivent apparaitre.

• Trouble de dysthymie (ou le trouble dépressif persistant) :
Dépression chronique, c’est-à-dire qui dure depuis au moins deux ans. Deux autres symptômes de la dépression doivent aussi se retrouver.

• Trouble dysphorique prémenstruel

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15
Q
  1. Troubles anxieux (4)
A

• Trouble panique :
Sentiment de peur, de terreur en l’absence d’un danger réel.

• Trouble de phobie spécifique

• Trouble d’anxiété sociale :
Crainte d’être embarrassé ou humilié face à d’autres personnes.

• Trouble d’anxiété généralisée :
Anxiété excessive et chronique qui dure plusieurs jours et qui est difficile à contrôler. S’accompagne de symptômes comme des problèmes de concentration, de l’insomnie, de la tension musculaire, de l’irritabilité et de
l’impatience physique.

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16
Q
  1. Troubles obsessionnels compulsifs et apparentés: (3)
A

• Trouble obsessif-compulsif :
Pensées ou images répétitives et intrusives qui ne sont pas bienvenues (obsessions) et/ou comportements répétitifs que la personne se sent obligée de faire (compulsions).

• Trouble d’obsession d’une dysmorphie corporelle :
Préoccupation perturbante et source de détresse par rapport à un défaut léger ou imaginaire de l’apparence.

• Trouble de thésaurisation pathologique :
Aussi connu sous le nom de syllogomanie. accumulation de divers objets

17
Q
  1. Troubles liés au traumatismes et aux stress (3)
A

• Trouble réactionnel de l’attachement
Trouble apparaissant avant l’âge de 5 ans (et après l’âge de 9 mois) et qui se caractérise par une perturbation sévère dans la capacité d’être en relation. Comportement inhibé, retrait émotionnel. À ne pas confondre avec le patron d’attachement insécure-désorganisé.

• Trouble de stress post-traumatique (TSPT) :
Les symptômes doivent avoir duré au moins un mois pour poser le diagnostic, en plus d’avoir causé une perturbation significative du fonctionnement ou de la souffrance.

• Troubles d’adaptation :
Un des troubles « fourre-tout » du DSM. Perturbation du fonctionnement suite à l’exposition à des facteurs de stress. Les symptômes peuvent être de toutes sortes : anxiété, humeur dépressive, perturbation des conduites, etc. Survient dans les trois mois qui font suite au facteur de stress.

18
Q
  1. troubles dissociatifs (3)
A

• Trouble dissociatif d’identité :
Autrefois nommé « trouble de la personnalité multiple ».

• Amnésie dissociative :
Perte de mémoire à propos d’informations personnelles importantes. Généralement d’origine traumatique.

• Trouble de dépersonnalisation / déréalisation :
Épisodes persistants ou récurrents de dépersonnalisation (sens altéré de son état physique comprenant le sentiment d’être à l’extérieur de son corps, physiquement distinct ou à distance des personnes autour avec l’impression de flotter) ou de déréalisation (éprouver l’environnement comme irréel, déformé ; étrangeté, bizarrerie, sentiment de se trouver dans un monde onirique).

19
Q
  1. Les troubles à symptomatologie somatique et apparentés (3)
A

• Trouble à symptomatologie somatique :
Connu également sous le nom d’« hypocondrie »

• Trouble de conversion (trouble a symptomatologie neurologique fonctionnelle) :
Perturbation avérée de la santé physique dont l’origine est psychologique.

• Trouble factice :
Connu également sous le nom de « syndrome de Münchausen ». Simulation ou induction délibérée d’un trouble physique ou psychologique. Il peut s’agir d’un trouble auto-induit ou imposé à autrui.

20
Q
  1. Les troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion des aliments (6)
A

• Anorexie mentale :
Perte importante de poids et refus de s’alimenter suffisamment

• Boulimie (bulimia nervosa) :
Ingurgitation impulsive et récurrente de nourriture, avec vomissements

• Trouble d’accès hyperphagiques (binge-eating disorder) :
Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (absorption rapide d’une grande quantité de nourriture). Détresse et douleurs associées à l’ingurgitation. Contrairement à la boulimie, il n’y a pas de conduites compensatoires.

• Pica:
Trouble qui consiste à manger autre chose que de la nourriture (p. ex., sable, plastique, bois, métal).

• Mérycisme (trouble de rumination) :
Régurgitation répétée de la nourriture. La nourriture peut être ravalée, remâchée ou recrachée.

• Trouble de restriction ou d’évitement de l’ingestion d’aliments :
Manque d’intérêt pour la nourriture ou l’alimentation, ce qui mène à des ennuis de santé.

21
Q
  1. Les troubles du contrôle sphinctérien : (2)
A

• Trouble d’énurésie :
Incapacité à contrôler la miction.
Au moins 2 fois par semaine, durant au moins 3 mois consécutifs. 5 ans et plus.

• Trouble d’encoprésie :
Incapacité à contrôler l’évacuation des selles, que ce soit involontaire ou délibérée. Au moins une fois par mois, durant au moins 3 mois consécutifs. 4 ans et plus.

22
Q
  1. Troubles de l’alternance veille sommeil: (4)
A
  1. Les troubles de l’alternance veille-sommeil

• Trouble d’insomnie :
Difficulté à dormir ou à rester endormi.

• Trouble d’hypersomnolence :
Fatigue excessive dépit d’un sommeil normal ou plus long que la normale.

• Narcolepsie :
Attaques subites de sommeil, généralement avec perte brusque du tonus musculaire (cataplexie).

• Parasomnies :
- Troubles d’éveil en sommeil non paradoxal
Éveil incomplet.

§ Type somnambulisme : Il est recommandé de ne pas réveiller la personne somnambule. Mieux vaut simplement la reconduire à son lit.

§ Type terreurs nocturnes : Éveils brutaux avec terreur, débutant souvent par un cri d’effroi.

  • Cauchemars : Survenues répétées de rêves prolongés causant de la détresse:
    o Trouble de comportement durant le sommeil paradoxal
    o Syndrome des jambes sans repos
    o Trouble du sommeil induit par une substance / un médicament
    Il peut s’agir de n’importe quel psychotrope.
23
Q
  1. Le trouble de dysphorie du genre (2)
A
  • Dysphorie de genre chez les enfants

* Dysphorie de genre chez les adolescents et les adultes

24
Q
  1. Les troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites : (4)
A

• Trouble oppositionnel avec provocation :
Concerne les enfants et les adolescents. Agressivité, défiance, refus de se conformer aux règles.

• Trouble explosif intermittent :
Éclats subits et non contrôlés de colère et d’agressivité.

• Trouble de pyromanie :
Répétition de l’action d’incendier.

• Trouble de kleptomanie :
Répétition de vols.

25
Q
  1. Les troubles liés à une substance et troubles addictifs (2)
A

• Troubles d’usage des substances

• Troubles induits par les substances :
o Intoxication

o Sevrage

26
Q
  1. Troubles neurocognitifs (2)
A

• Delirium (état confusionnel) :
Confusion et altération de la cognition à court terme. Peut être issue d’une intoxication, d’un sevrage ou autre.

• Troubles neurocognitifs majeur et léger :
Troubles associés à diverses maladies : Alzheimer, Parkinson, corps de Lewy, etc.