BSP 300.18 ( La Prévention En Opération ) Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de prévention ?

A

La prévention, c’est prévenir un risque, l’empêcher d’exister, ou tout au moins, essayer par tout les moyens possibles de parvenir à ce résultat.

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2
Q

Quelle est la définition de prévision ?

A

La prévision, c’est prévoir un risque et en conséquence, prendre des mesures en vue de combattre ses effets.

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3
Q

Les buts des mesures de prévention sont de concevoir les bâtiments et les règles d’exploitation afin :

A

=> PALE

P - de permettre une éventuelle évacuation.

A - d’assurer la sécurité des personnes contre les risques d’incendie et de panique.

L - de limiter les pertes matérielles.

E - d’éviter l’éclosion de l’incendie.

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4
Q

Les buts des mesures de prévision sont :

A

=> DAP DP

D - déceler l’incendie dès son éclosion.
( Détection )

A - avertir les occupants pour qu’ils évacuent les locaux. ( Alarme )

P - prévenir les services chargés de combattre le sinistre. ( alerte )

D - dimensionner et permettre la mise en oeuvre des moyens de secours du bâtiment.

P - permettre et faciliter l’engagement des secours.

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5
Q

Quels sont les deux principaux critères retenus pour déterminer le classement d’un bâtiment d’habitation ?

A
  • Hauteur

- Condition d’accès des secours

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6
Q

Classement bâtiment d’habitation de première famille ?

A
  • Habitations individuelles isolées ou jumelées à un étage sur rez-de-chaussée au plus.
    ( R + 1 Maxi )
  • Habitations individuelles à rez-de-chaussée groupées en bande. ( R + 0 )
  • Habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée, groupées en bande, lorsque les structures de chaque habitation concourant à la stabilité du bâtiment sont indépendantes de celles de l’habitation contigüe. ( R + 1 Maxi )
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7
Q

Classement bâtiment d’habitation de deuxième famille

A
  • Habitations individuelles isolées ou jumelées de plus d’un étage sur rez-de-chaussée.
    ( > R + 1 )
  • Habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée seulement, groupées en bande, lorsque les structures de chaque habitation concourant à la stabilité du bâtiment ne sont pas indépendantes des structures de l’habitation contigüe. ( R + 1 )
  • habitations individuelles de plus d’un étage sur rez-de-chaussée, groupées en bande.
    ( > R + 1 )
  • Habitations collectives comportant au plus 3 étages sur rez-de-chaussée.
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8
Q

Classement de bâtiment d’habitation de troisième famille ? G/A/B

A

. Générale :

Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à 28 M Au Plus au-dessus du sol utilement accessible aux engins de SPP.

. 3 ème famille A :

Habitations répondant à l’ensemble des prescriptions suivantes.

  • Comporter au plus 7 étages sur rez-de-chaussée.
  • Comporter des circulations horizontales telles que la distance entre la porte palière de logement la plus éloignée et l’accès à l’escalier soit au plus égale à 10 m.
  • Être implantées de telle sorte qu’au rez-de-chaussée les accès aux escaliers soient atteints par la voie échelles.

. 3 ème famille B :

  • Habitations ne satisfaisant pas à l’une des conditions précédentes.
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9
Q

Classement bâtiment habitation de quatrième famille ?

A

Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé :

  • à plus de 28 m et à 50 m au plus

Au dessus du niveau du sol utilement accessible aux engins des services de secours et de lutte contre l’incendie.

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10
Q

Quel est la définition d’ERP ?

A

Constituent des établissements recevant du public ( ERP ), tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution, ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tous venant ou sur invitation, payantes ou non.

Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement à quelque titre que ce soit en plus du personnel.

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11
Q

Quel est la définition d’IGH ?

A

Constitue un immeuble de grande hauteur ( IGH ) tout corps de bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau est situé par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie, à plus de :

  • 50 m pour les immeubles à usage d’habitation.
  • 28 m pour tous les autres immeubles.
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12
Q

La réglementation pour ces immeubles repose sur 3 grands principes ? ( IGH )

A

=> VAP

V - Vaincre le feu avant qu’il n’ait atteint une dangereuse extension.

A - Assurer la mise en sécurité des occupants des compartiments atteints ou menacés.

P - Permettre, en cas d’incendie, la continuation de la vie normale dans le reste de l’IGH.

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13
Q

Ces principes sont atteints par ? ( iGH )

A

=> DOMM

D - des Dispositions constructives et d’exploitation.

O - l’Organisation de la lutte contre l’incendie.

M - des Mesures destinées à favoriser l’évacuation des occupants.

M - des Moyens mis à la disposition des SP.

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14
Q

Définition d’ICPE ?

A

Une installation classée pour la protection de l’environnement ( ICPE ) est une installation qui présente des risques particuliers pour l’environnement ( santé, salubrité publique, pollution, risque technologique, incendie, explosion, etc ), au regard de son activité ou des matières qu’elle exploite.

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15
Q

Définition de parc de stationnement ?

A

Un parc de stationnement est un emplacement couvert qui permet le remisage, en dehors de la voie publique, des véhicules automobiles et de leurs remorques, à l’exclusion de toute autre activité.

Sous certaines conditions des aires de lavage, des aires de livraison, des postes de charge de véhicules électriques, etc, peuvent toutefois être autorisés.

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16
Q

Définition desserte ?

A

La desserte est destiné à faciliter le cheminement et le positionnement des engins et des matériels de sapeurs-pompiers au plus près de la construction.

Différents aménagements publics ou privés permettent de satisfaire à ces exigences :

  • des passages pompiers
  • des voies engins
  • des voies échelles
  • des espaces libres
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17
Q

Passage pompiers ?

A

Un passage pompiers doit répondre aux caractéristiques suivantes : LRP

L - largeur de 1,80m avec un minimum stabilisé de 1,40m ( passage dévidoirs )

R - le plus Rectiligne possible ( passage des échelles à mains )

P - Pente < ou = à 10% sans marche

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18
Q

Voie engins ?

A

Une voie engins doit répondre aux caractéristiques générales suivantes :

=> RRHLL FP

R - Résistance au poinçonnement.

R - Rayon intérieur minimum.

H - hauteur libre 3,5m.

L - Largeur utilisable de 3m minimum, libre de stationnement.

L - sur Largeur dans les virages de faible rayon intérieur.

F - Force portante : 16 t.

P - Pente < à 15 %.

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19
Q

Voie échelles ?

A

Une voie échelles doit répondre aux caractéristiques générales suivantes :

=> RRHLLL FPS

R - Résistance au poinçonnement.

R - Rayon intérieur minimum.

H - Hauteur libre de 3,5 m

L - Longueur minimale de 10m.

L - Largeur utilisable de 4m minimum, libre de stationnement.

L - sur Largeur dans les virages de faible rayon intérieur.

F - Force portante : 16 t.

P - Pente < ou = à 10%.

S - si la Section est en impasse, sa largeur minimale est portée à 7m.

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20
Q

Définition espace libre ?

A

La réalisation de voies engins et/ou échelles est parfois impossible au regard de l’implantation des établissements ( ERP enclavés, tissu urbain dense, etc ). Dès lors, des espaces dégagés de tout obstacle doivent permettre l’engagement des services de secours : les espaces libres.

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21
Q

Caractéristiques espace libre ?

A

Un espace libre doit répondre aux caractéristiques générales suivantes :

=> DOMIL

D - la plus petite Dimension mesurable au sol (largeur) est > ou = à 8m.

O - pas d’Obstacle à l’écoulement régulier du public.

M - accés et mise en oeuvre facile du Matériel nécessaire pour opérer les sauvetages et combattre le feu.

I - Issues de l’ERP à moins de 60m d’une voie engins.

L - Largeur minimum de l’accès à partir de la voie engins:

    .largeur > ou = 1,80m si H < ou = à 8m.
    .largeur > ou = à 3m si H > à 8m.
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22
Q

Quels est la distance à respecter entre un IGH et un CS ?

A

Les IGH se trouvent à une distance de 3 km au plus d’un centre de secours.

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23
Q

Quels est la distance à respecter entre la sortie d’un immeuble et une voie ouverte à la circulation ?

A

La distance entre les sorties des immeubles et une voie ouverte à la circulation publique ne doit pas excéder 30m. Cette voie doit permettre la circulation et le stationnement des engins.

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24
Q

Dès la construction, un degré de stabilité au feu exprimé en durée est exigé afin de ?

A

D’éviter l’effondrement prématuré de la structure en cas d’incendie.

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25
Q

Cette stabilité au feu permet ?

A
  • d’assurer l’évacuation des personnes.
  • la protection des biens.
  • la sécurité des intervenants.
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26
Q

Pour permettre de vaincre le feu avant qu’il n’ait atteint une dangereuse extension :

A

=> MMI

M - les matériaux combustibles se trouvant dans chaque compartiment sont limités.

M - les matériaux susceptibles de propager rapidement le feu sont interdits.

I - l’immeuble est divisé en compartiments, dont les parois ne doivent pas permettre le passage du feu de l’un à l’autre en moins de 2 heures.

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27
Q

Définition accessibilité ?

A

L’accessibilité comprend tous les aménagements constructifs qui permettent aux services de secours de pénétrer de façon permanente dans les bâtiments, établissements ou immeubles, au moyen de portes, fenêtres, baies, etc.

Est considéré comme accessible, toute baie ouvrante de dimensions suffisantes permettant aux sapeurs-pompiers de pénétrer à un niveau de la construction.

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28
Q

Un défaut d’accessibilité peut être pallié de manière constructive par :

A

La mise en place:

  • de balcons filants.
  • de passerelles.
  • d’échelles fixes.
  • de terrasses.
  • de plongeoirs.
  • etc.
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29
Q

Les façades double-paroi

A

L’intervention sur ces façades peut imposer l’ouverture de 2 baies :

  • l’une sur la sur-façade.
  • l’autre sur la façade elle même.

Entre les deux, une passerelle ( généralement un caillebotis métallique ) peut être installée.

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30
Q

Dans les ERP, les baies accessibles doivent répondre aux caractéristiques générales suivantes :

A

=> PEE

P - Présenter des dimensions minimales permettant l’accessibilité d’un sapeur-pompier équipé ( 1,30m X 0,90m ).

E - Être toujours accessibles.

E - Être ouvrables par une manoeuvre simple
( Poignée, polycoise, etc ).

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31
Q

Accessibilité PSC :

1 bâtiments desservis

2 les différentes issues directes sur l’extérieur

3 les rampes pour VL si aucune autre solution n’est possible.

Dans les deux premiers cas, les portes d’accés au parc ?

A

=> OPD

O - s’Ouvrent dans le sens de la sortie ( en venant du parc ).

P - Peuvent être verrouillées en venant de l’extérieur.

D - Doivent être ouvrables sans clé depuis l’intérieur ( une seule manoeuvre simple ).

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32
Q

Les puits d’accès, ces dispositifs doivent respecter les caractéristiques suivantes :

A

=> AAAEEC

A - Avoir une largeur minimale de 1,40m.

A - Avoir une hauteur minimale de 2,20m.

A - Avoir une pente < à 10%.

E - Être stabilisé.

E - Être reliés au tunnel par un sas mis en surpression.

C - ne pas Comporter d’obstacle difficilement manoeuvrable ou non sécable par les services de secours.

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33
Q

Chacun d’eux dispose ? ( Les puits d’accès )

A

=> MMECC

M - de Moyens de liaison avec l’exploitant.

M - de Moyens de liaison des services de secours.

E - d’un Éclairage.

C - d’une Colonne sèche.

C - d’une Commande locale de mise en surpression du sas.

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34
Q

Dans les ERP, le cloisonnement traditionnel doit être recoupés tous les ?

A

Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées tous les 25 à 30m, afin de limiter la propagation du feu et des fumées, par des parois et des portes en va-et-vient au moins pare-flammes de degré 1/2 heure, munies de ferme-portes.

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35
Q

Définition Dégagement ?

A

Est considéré comme un dégagement, toute partie d’une construction permettant le cheminement d’évacuation des occupants ( circulation horizontale, escalier, etc.) jusqu’à une zone où ils seront hors de danger.

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36
Q

Cette mise à l’abri peut être réalisé :

(Zone de mise à l’abri )

A

=> PZELL

P - sur un Palier surdimensionné d’une cage d’escalier protégée.

Z - dans une Zone protégé ( compartiment, secteur, concept de “transfert horizontal”, etc).

E - dans un espace à l’air libre.

L - dans un Local aménagé (bureau, chambre,…).

L - dans un Local spécifique dédié
( local d’attente, refuge ou espace d’attente sécurisé (EAS)).

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37
Q

L’analyse de nombreux incendies dans ces bâtiments montre que le principe de sauvegarde des occupants le plus efficace se décline en deux alternatives :

A
  • le feu est chez l’occupant ou celui-ci est directement menacé :
  • évacuer le logement en prenant soin de fermer la porte derrière soi.
  • alerter les secours.
  • Le feu n’est pas chez l’occupant mais il perçoit les signes d’un incendie dans le bâtiment :
  • se confiner chez soi.
  • calfeutrer la porte d’entrée.
  • alerter les secours.
  • manifester sa présence aux sapeurs-pompiers.
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38
Q

Dans les ensembles de celliers ou de caves récents, le trajet à parcourir entre la porte du cellier ou de la cave la plus éloignée et la porte de sortie de l’ensemble ne doit pas être supérieur à 20m.

Les portes de ces ensembles :

A
  • Doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie en venant des celliers ou des caves.
  • Doivent être ouvrables sans clé de l’intérieur.
  • Ne doivent pas s’ouvrir directement sur les escaliers encloisonnés desservant les logements des bâtiments collectifs.
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39
Q

Les détecteurs avertisseurs autonome de fumée (DAAF) sont obligatoires depuis quand ?

A

8 mars 2015

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40
Q

Conception des dégagements :

A
  • Dégagement normal : dégagement comptant dans le nombre minimal de dégagements imposés par la réglementation.
  • dégagement accessoire : dégagement imposé lorsqu’exceptionnellement les dégagements normaux ne sont pas judicieusement répartis.
  • dégagements de secours.
  • dégagement supplémentaires.
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41
Q

Dans un parc de stationnement, à chaque niveau, la distance à parcourir par les usagers pour atteindre un escalier ou une issue ne dépasse pas :

A
  • 40m s’ils se situent entre deux escaliers ou sorties opposés.
  • 25m dans les autres cas.
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42
Q

Dans les constructions, certains locaux peuvent présenter des risques accrus d’éclosion, de développement, et de propagation d’un incendie, notamment dus :

A

=> SPP

S - au Stockage ou à l’utilisation de matières inflammables ou explosives.

P - au Potentiel calorifique.

P - à la présence d’installation technique.

43
Q

Dans un IGH, il est interdit d’entreposer ou de manipuler ?

A

Des substances explosives, comburantes ou extrêmement inflammables.

44
Q

Les installations électriques peuvent présenter des risques ?

A

=> CEE

C - de Court-circuit.

E - d’Éclosion, de développement et de propagation d’un incendie.

E - d’Électrisation ou d’électrocution pour les occupants et les intervenants.

45
Q

Locaux de service électrique :

Locaux renfermant des matériels électriques et dont l’accès est réservé aux personnes qualifiées, chargées de l’entretien et de la surveillance des matériels.

Ces locaux doivent :

A

=> EEED

  • Être identifiés.
  • être faciles à atteindre par les services de secours.
  • Être dotés de moyens d’extinction adaptés aux risques électriques.
  • disposer d’un éclairage de sécurité
46
Q

Les risques que peut présenter un groupe électrogène sont essentiellement liés :

A

=> CFE

C - au Combustible utilisé
( fuite, incendie, explosion, etc ).

F - au Fonctionnement d’un moteur thermique ( surchauffe, intoxication oxycarbonée, etc ).

E - à l’Énergie électrique produite
( Surtension, électrisation, électrocution, incendie, etc ).

47
Q

Lorsque le combustible utilisé est gazeux, l’organe de coupure de l’alimentation en gaz doit :

A

=> CEEE

C - Commander le barrage des installations du local uniquement.

E - Être facilement accessible et bien signalé.

E - Être protégé de toute manoeuvre intempestive.

E - Être situé à proximité d’une issue du local.

48
Q

L’éclairage de sécurité assure 2 fonctions :

A
  • l’éclairage d’évacuation : qui permet à tout occupant de rejoindre l’extérieur du bâtiment en suivant des indications de balisage éclairées ; d’effectuer les manœuvres intéressant la sécurité.
  • L’éclairage d’ambiance ( ou d’anti-panique ) : lorsqu’il est prévu, assure un éclairement minimum pour permettre aux occupants de se repérer dans le local.
49
Q

( chauffage électrique )

Les risques liés à ce type d’installations peuvent être :

A
  • court-circuit pouvant entraîner un début d’incendie.

- électrisation ou électrocution.

50
Q

( production électrique d’eau chaude sanitaire )

Les risques liés à ce type d’installations peuvent être :

A
  • court-circuit pouvant entraîner un début d’incendie.
  • électrisation ou électrocution.
  • explosion ( exceptionnel ).
51
Q

( Les appareils de production de chaleur à combustible gazeux )

Les risques liés à ce type d’installations peuvent être :

A
  • intoxication oxycarbonée.
  • incendie.
  • explosion.
  • fuite de gaz.
52
Q

( les appareils de production de chaleur à combustible liquide )

Les risques liés à ce type d’installations peuvent être :

A
  • intoxication oxycarbonée.
  • incendie.
  • explosion.
  • fuite de fioul.
53
Q

( les appareils de production de chaleur à combustible solide )

Les risques liés à ce type d’installations peuvent être :

A
  • intoxication oxycarbonée.

- incendie.

54
Q

Le désenfumage peut être réalisé selon l’une des méthodes suivantes :

( Désenfumage )

A
  • par balayage.
  • par différence de pressions.
  • par combinaison des deux méthodes ci-dessus.
55
Q

Définition extincteur ?

Moyens de secours

A

Un extincteur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur un feu par l’action d’une pression interne.

56
Q

Afin de protéger au mieux les occupants et de préserver les biens dans les bâtiments, les établissements ou les immeubles, divers moyens de secours fixes ou mobiles peuvent être installés. Ils peuvent comporter :

( Moyens de secours )

A
  • des moyens d’extinction :

Ces moyens permettent d’intervenir immédiatement sur un début d’incendie, de lutter contre les propagations et / ou d’obtenir l’extinction du feu. Ils peuvent comprendre :

  • des extincteurs.
  • des robinets d’incendie armés ( RIA ).
  • des installations fixes d’extinction automatique.
  • des déversoirs ponctuels.
  • des moyens d’extinction divers : des couvertures, seaux pompe, réserves de sable, etc.
  • Un système d’alarme.
  • Un système de sécurité incendie ( SSI ).
  • Une système d’alerte.
  • Un service de sécurité incendie.
  • Un poste de sécurité incendie.
  • Des dispositions à faciliter l’action des SPP :
  • des bouches et poteaux incendie
  • des points d’aspiration.
  • des colonnes sèches et / ou humides.
  • des plans.
  • des ascenseurs prioritaires.
  • des tours d’incendie.
  • des trémies d’attaque.
  • Des dispositifs de protection :
  • des éléments de construction irrigués.
  • des dispositifs d’obturation de la baie de scène
57
Q

( installations solaires thermiques )

Les risques liés à ce type d’installations sont :

A

Essentiellement les brûlures

58
Q

( réseaux de distribution de chaleur )

Les risques liés à ce type d’installations peuvent être :

A
  • explosion

- brûlure

59
Q

( groupe électrogène )

Lorsque le combustible est liquide, l’aménagement du local et de l’alimentation en combustible doivent respecter les dispositions suivantes :

A
  • un dispositif de coupure rapide de l’alimentation en combustible doit être placé à l’extérieur du local ( vanne police ).
  • un dépôt de 100 litres de sable, une pelle et des extincteurs portatifs adaptés au risque doivent être positionné à proximité de la porte d’accès.
60
Q

( particularité pour les ERP )
( Organe de barrage situés à l’intérieur du bât )

La distribution en gaz d’un local contenant un ou plusieurs appareils alimentés doit se faire par une seule conduite comportant un organe de coupure qui doit être facilement accessible et bien signalé. Cet organe de coupure :

A
  • doit être situé à l’intérieur du local s’il est accessible au public, de préférence à proximité d’une issue.
  • peut être situé à l’extérieur du local s’il n’est pas accessible au public.
61
Q

( particularité pour les ERP )
( Organes de barrage situés à l’intérieur des bât )

Tout appareil desservi par une tuyauterie fixe doit être commandé par un organe de coupure, accessible et placé à proximité immédiate de l’appareil. Cet organe peut se présenter sous la forme :

A
  • d’un robinet mural.
  • d’un déclencheur comportant un dispositif de coupure manuelle intégré ( type coup-de-poing ou vanne, par exemple ).
  • d’un détendeur-déclencheur de sécurité à dispositif de coupure manuelle intégré.
62
Q

( installations à combustible gazeux )

En fonction de leur puissance, ils sont installés dans un Local chaufferie qui doit répondre aux exigences suivantes :

A

=> DDDE

  • Disposer d’un organe de coupure de l’alimentation en combustible manoeuvrable depuis l’extérieur du local.
  • disposer d’un extincteur portatif au moins, adapté aux risques, accompagné d’un panneau précisant “ Ne pas utiliser sur flamme gaz “ .
  • Disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique.
  • Être isolé comme un local à risques.
63
Q

( installations à combustible liquide )

En fonction de leur puissance, ils sont installés dans un Local chaufferie qui doit répondre aux exigences suivantes :

A

=> DDDE

  • Disposer d’un dispositif de coupure rapide de l’alimentation en combustible placé à l’extérieur du local pour permettre l’arrêt de l’admission du combustible liquide ( dénommé vanne police ).
  • disposer d’un dépôt de sable d’au moins 0,10 m³ avec une pelle, ainsi que 2 extincteurs portatifs pour feux d’hydrocarbures
    ( 2 extincteurs par brûleur avec un maximum exigible de 4 ).
  • Disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique.
64
Q

( installations à combustible solide )

Ils sont installés dans un Local chaufferie qui doit répondre aux exigences suivantes :

A

=> DDE

  • Disposer d’une commande de barrage de l’alimentation électrique.
  • Disposer d’un dépôt de sable d’au moins 0,10 m³ avec une pelle, ainsi que de 2 extincteurs portatifs minimum.
  • Être isolé comme un local à risque.
65
Q

Désenfumage des cages d’escaliers :

Désenfumage

A

Le désenfumage des cages d’escaliers par balayage naturel est réalisé par l’ouverture simultanée d’une amenée d’air en partie basse ( généralement la porte d’accès ) et d’un ouvrant ou d’un exutoire d’une surface libre de 1 m² au moins, en partie haute. L’ouverture de l’ouvrant ou de l’exutoire est obtenue au moyen d’une commande manuelle ( couramment appelé tirer-lâcher ), située en partie basse de la cage d’escalier.

66
Q

(extincteur) ( moyens de secours )

Cette pression peut être :

A
  • permanente : fournie par une compression préalable.

- auxiliaire : fournie par la libération d’un gaz.

67
Q

Un extincteur portatif se compose :

A

=> CCPPE GTL

C - un Corps.

C - d’une Charge d’agent extincteur.

P - d’une Poignée de portage.

P - d’une Poignée de manœuvre.

E - Éventuellement d’une cartouche d’additif.

G - d’une Goupille de sécurité.

T - d’un Tuyau ( qui n’est pas systématique ).

L - d’une Lance.

68
Q

Les extincteurs à pression auxiliaire comportent en plus :

A
  • une cartouche de CO².

- un percuteur.

69
Q

Définition robinet d’incendie armé ?

A

Un robinet incendie armé (RIA ) est un moyen de lutte contre l’incendie utilisable sur un feu naissant, dans l’attente des moyens hydrauliques des sapeurs-pompiers.

70
Q

Un RIA comprend :

A

=> TORRD

T - un Tuyau semi-rigide de 30m maximum.

O - un Orienteur s’il y a lieu.

R - un Robinet d’arrêt d’alimentation en eau manuel ou automatique.

R - un Robinet diffuseur à 2 ou 3 positions.
( Fermeture, jet diffusé et/ou jet droit )

D - un Dévidoir à alimentation axiale.

71
Q

( RIA )

Ils sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être :

A
  • DN 19/6 ( minimum 35 litres par minute ).
  • DN 25/8 ( minimum 55 litres par minute ).
  • DN 33/12 ( minimum 130 litres par minute).
  • Correspondant au diamètre intérieur des tuyaux / diamètre de l’orifice du robinet diffuseur.
72
Q

(RIA)

Il est préférable que ce matériel soit utilisé par :

A
  • du personnel formé.
  • une personne qualifiée “ service de sécurité incendie et d’assistance à personnes “.
    ( SSIAP )
  • des sapeurs-pompiers

La pression minimale de fonctionnement ne doit pas être inférieure à 2,5 bars au RIA le plus défavorisé ( 4 bars en IGH ).

73
Q

Des installations fixes d’extinction automatique sont installés et dimensionnées pour contenir et/ou éteindre de manière précoce un incendie dans les locaux ou volumes présentant des risques particuliers ( grandes dimensions, charge calorifique importante, matériels sensible ou onéreux, etc).

Ces installations peuvent être des systèmes d’extinction automatique :

A
  • à eau de type sprinkleur.
  • à eau de type brouillard d’eau.
  • à gaz.
  • etc.
74
Q

( tête sprinkleur )

Principe de fonctionnement :

Lors d’un incendie, la ou les têtes exposées à la chaleur fondent (fusibles) ou éclatent (ampoules), ce qui provoque l’écoulement de l’eau à l’endroit concerné.

Un foyer naissant provoque :

A

=> DAR

D - le Déclenchement d’une alarme permettant un appel des secours.

A - l’Arrosage immédiat et concentré sur le foyer.

R - le Refroidissement de l’ambiance et la protection des structures.

75
Q

Des déversoirs ponctuels sont installés dans le bloc-scène de certains théâtres. Ils permettent une inondation instantanée des locaux défendus par l’intermédiaire de têtes d’arrosoir ouvertes ou de diffuseurs d’eau pulvérisée. Les déversoirs sont commandés par deux vannes ou robinets de mise en oeuvre situés :

A
  • l’un à l’intérieur du bloc-scène, à proximité d’une issue.
  • l’autre à l’extérieur, en un endroit bien visible et facilement accessible.
76
Q

Sous le terme générique alarme, il convient de faire une différence entre :

A
  • alarme générale :

Diffusion d’un signal sonore ( parfois complété d’un signal visuel ) ayant pour but de prévenir les occupants d’avoir à évacuer les lieux.

  • alarme restreinte :

Diffusion d’un signal sonore et visuel, distinct du signal d’alarme générale, ayant pour but d’avertir soit le poste de sécurité, soit la direction ou le gardien, soit le personnel désigné à cet effet, de l’existence d’un sinistre et de sa localisation.

  • alarme générale sélective (AGS ) :

Diffusion d’un signal d’alarme limitée à l’information de certaines catégories de personnel.

77
Q

Un système de sécurité incendie (SSI) a pour but d’assurer la sécurité des personnes, limiter la propagation du feu et faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers. En cas d’incendie, il permet de mettre en sécurité le bâtiment automatiquement ou sur action humaine.

Un SSI est constitué de l’ensemble des matériels servant à :

A

=> CTE

C - Collecter toutes les informations ou ordres liés à la sécurité incendie.

T - Traiter ces informations ou ordres.

E - Effectuer les fonctions de mise en sécurité.

78
Q

L’état de fonctionnement et/ou de mise en sécurité des dispositifs du SSI peut être reporté sur un matériel central (généralement situé au poste de sécurité ) au moyen de diodes dont le code couleur est :

A
  • Rouge fixe :

Le SSI est sollicité et la où les fonctions de mise en sécurité concernées sont correctement réalisées.

  • rouge clignotant :

Le SSI est sollicité et au moins un dispositif d’une fonction de mise en sécurité n’est pas dans la bonne position de sécurité. Il peut s’agir d’un défaut de la fonction évacuation, compartimentage ou désenfumage.

  • Jaune clignotant ou fixe :

Défaut ou dysfonctionnement du système. En cas de feu, il est nécessaire de se renseigner sur la nature de ce dysfonctionnement qui peut avoir une incidence sur la mise en sécurité du bâtiment.

79
Q

Un poste de sécurité peut contenir les matériels suivants :

A

=> M⁴D²RP

M - Matériels centraux du SSI avec les plans des zones de mise en sécurité.

M - Moyens de communications ( émetteurs-récepteurs, interphones IGH, liaisons avec les éventuels EAS, etc ).

M - Moyen d’alerte.

M - Matériel de secours à victime ( trousse de secours, DSA, etc ).

D - Divers documents ( registre de sécurité, main courante, permis feu, etc ).

D - Diverses Alarmes techniques ( gestion technique centralisée ( GTC )) : ascenseurs, pompes de relevage, alimentation électrique, groupes électrogènes, etc).

R - Reports des installations fixes d’extinction automatique.

P - des Plans, clés et matériels divers.

80
Q

Les hydrants, publics ou privés, doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

A

FEFA

  • Être alimentés par des conduites de 100mm de diamètre intérieur minimum.
  • Fournir un débit de 60 m³/h minimum.
  • Fournir le débit ci-dessus sous une pression de 1 bar minimum en régime d’écoulement.
  • Assurer ce débit pendant au moins 2 heures.
81
Q

Il existe différents hydrants :

A
  • BI simples de type DN 100.
  • BI jumelées de type DN 100.
  • PI de type DN 100
    ( 1 sortie de 100mm et 2 sorties de 65mm ).
  • PI de type DN 150
    ( 2 sorties de 100mm et 1 sortie de 65mm ).
82
Q

Les hydrants sont dits à “gros débit” lorsqu’ils répondent aux caractéristiques minimales suivantes :

A
  • débit de 120 m³/h.
  • pression de 1 Bar.
  • conduite d’alimentation :

. Diamètre minimale de 200mm pour les BI ou PI DN 100.

. Diamètre minimale de 150mm pour les BI ou PI DN 150.

. Diamètre minimale de 150mm sur un réseau maillé ou. Diamètre minimale de 200mm sur un réseau ramifié pour les BI jumelées DN 100.

83
Q

( repérage sur le terrain ) ( BI, PI )

Quels sont les distances réglementaires pour les poteaux et les bouches d’incendie ?

A

Les bouches et les poteaux d’incendie sont généralement implantés entre 100 et 150m maximum des entrées des bâtiments, établissements ou immeubles à défendre. Si ces derniers disposent de colonne(s) sèche(s) cette distance est réduite à 60m. La distance entre deux hydrants est de 200m maximum.

84
Q

Les bouches et les poteaux d’incendie doivent être :

A
  • Facilement accessibles en permanence.

- Situés au plus à 5m du bord de la chaussée ou d’une aire de stationnement.

85
Q

Colonne sèche définition ?

A

Tuyauterie rigide installé à demeure dans un bâtiment ou une structure, utilisée pour la lutte contre l’incendie.

86
Q

La colonne sèche est équipé :

A
  • de raccord d’alimentation.
  • éventuellement d’une traînasse.
    ( Conduite éventuellement horizontale reliant le raccord d’alimentation à la colonne ).
  • la colonne proprement dite.
  • de prises d’incendie.
87
Q

Emplacement et accès du raccord d’alimentation :

A

Le raccord d’alimentation muni de son bouchon, doit être accessible de l’extérieur du bâtiment, à une distance maximale de 3m de l’entrée et en principe à moins de 60m d’un hydrant. …….

Les colonnes montantes et descendantes sont toujours indépendantes et ont des raccords d’alimentation distincts.

88
Q

Les prises d’incendie sont de types et de diamètre différents :

A
  • simples de 40 ou de 65mm.
  • doubles de 40mm.
  • de 65mm associées à deux de 40mm.
89
Q

( colonne sèche ) ( poteaux relais )
( Cas particulier des immeubles sur dalles )

Dans le cas des immeubles sur dalles inaccessibles aux engins, des poteaux relais sont nécessaires afin de pouvoir alimenter les colonnes sèches. Ils doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

A
  • Distance maximale de 30m entre le raccord d’alimentation et un hydrant.
  • Présence d’une trainasse reliant le raccord d’alimentation au poteau relais.
  • Distance maximale de 30m entre les poteaux relais et les raccords d’alimentation des colonnes sèches des immeubles.
90
Q

Définition colonne humide ?

A

Tuyauterie rigide alimentée en permanence en eau sous pression, installée à demeure dans un bâtiment ou une structure et utilisé pour la lutte contre l’incendie.

91
Q

Une installation de protection incendie par colonnes humides comprend au minimum :

A
  • une réserve d’eau potable qui doit avoir une capacité minimale de 120m³ exclusivement réservée aux services d’incendie. Dans le cas de certains IGH, la capacité des réserves peut être réduite à 60m³ à condition qu’une réalimentation par les services de secours soit prévue.
  • un dispositif d’alimentation ( surpresseurs, pompes, etc ) assurant en permanence un débit de 1000L/min par colonne, sous une pression comprise entre 7 et 9 bars.
  • 2 colonnes en charge ( une par escalier ) comportant :
            . Des prises d'incendie munies de robinets et de bouchons.
    
            . 2 raccords d'alimentation de 65mm par colonne, dotés de vannes et bouchons. Ces raccords permettant d'alimenter la colonne au moyens des engins-pompe doivent être situés au niveau d'accès des sapeurs-pompiers et à moins de 60m d'un hydrant. 
  • éventuellement des RIA alimentés par la colonne.
92
Q

Confronté à l’indisponibilité d’une colonne humide, l’exploitant doit immédiatement :

A
  • transmettre un signalement au CSTC.

- identifier physiquement la colonne comme étant hors d’usage.

93
Q

Les plans doivent indiquer les dégagements et les voies permettant l’évacuation, ainsi que les emplacements :

A

=> C³ R² MTGB

C - des Cloisonnements principaux et cheminements des sous-sols.

C - des Chaufferies et éventuellement des dépôts de liquides inflammables.

C - de la Commande générale de gaz.

R - des Réceptacles vide-ordures.

R - des raccordements à l’égout, du tampon hermétique et des soupiraux.

M - des Machineries de monte-charge et d’ascenseur.

T - des Transformateurs et cabines haute tension.

G - des groupes de climatisation ou de ventilation.

B - des barrages d’alimentation en eau.

94
Q

( ascenseurs prioritaires )

Il convient de savoir différencier les ascenseurs dénommés prioritaires. Seuls ceux répondant aux exigences minimales suivantes peuvent être utilisés en toute sécurité par les sapeurs-pompiers en cas d’incendie :

A

=> E² PSI

E - Équipés de dispositifs d’appel et de commande prioritaires.

E - Équipés d’un dispositif non-stop au niveau sinistré.

P - Protégés contre les flammes, les gaz chauds et les fumées.

S - Secourus électriquement .

I - Installés dans des gaines désenfumées.

95
Q

( niche de sécurité )

Quel est la distance dans les tunnels ?

A

Des niches de sécurité pour les usagers destinées à recevoir divers équipements sont prévues tous les 200m environ à l’intérieur du tunnel, ainsi qu’à proximité de chaque extrémité.

96
Q

( niche de sécurité )

Quels sont les équipements qu’on retrouve dans les niches de sécurité ?

A
  • des postes d’appel d’urgence.
  • 2 extincteurs portatifs 6kg.
  • des prises électriques.
97
Q

( tunnel )

Lorsqu’ils existent, les dispositifs d’accès des secours, doivent être dotés des moyens de secours suivants :

A

=> M² C² E

M - de Moyens de liaison avec l’exploitant.

M - de Moyens de liaison des services de secours.

C - d’une colonne sèche.

C - d’une commande locale de mise en surpression du SAS.

E - d’un Éclairage.

98
Q

Par qui peut être constitué un binôme de sécurité ?

A
  • un binôme organique

- un binôme de circonstance

99
Q

Quels sont les critères de succès d’une ventilation naturelle ?

A
  • s’assurer de l’ouverture complète et permanente de l’entrant.
  • s’assurer de l’ouverture complète du sortant
100
Q

Les RIA sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être :

A
  • DN 19/6 ( minimum 35 L/min )
  • DN 25/8 ( minimum 55L/min )
  • DN 33/12 ( minimum 130L/min )
101
Q

Quels sont les différents modes de distribution intérieur ?

A
  • le cloisonnement traditionnel
  • la création de secteurs
  • la création de compartiments
102
Q

Définition extincteur ?

A

Un extincteur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et dirigé sur un feu par l’action d’une pression interne

103
Q

Caractéristiques voies de desserte des IGH ?

A

RHL FP

R - rayon intérieur minimum

H - hauteur libre de 3,5 m

L - largeur de la chaussée: 3,5 m libre de stationnement

F - force portante : 16 tonnes

P - pente < ou = à 15 %

104
Q

VMC ?

A

Ventilation mécanique contrôlé