Thème 1 : Socialisation politique Flashcards

1
Q

A quoi est liée la socialisation ?

A

L’apprentissage des normes sociales.

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2
Q

Que sont les normes sociales ?

A

Les règles implicites ou explicites de la vie en société.

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3
Q

Quelle est la particularité des normes sociales et qu’est ce que cela implique ?

A

Elles ne sont pas données, ce qui veut dire qu’elles exigent que les citoyens y soient familiarisés.

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4
Q

Comment s’appelle l’apprentissage nécessaire des normes sociales ?

A

La socialisation.

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5
Q

Quel est l’intérêt de la socialisation et que permet-elle in fine ?

A

L’intérêt de la socialisation est de permettre d’éviter la contrainte directe, la répression. Cela veut dire que la socialisation, dans la mesure où elle fait intégrer aux gens ces normes sociales, va permettre aux gens de s’auto-contraindre. On va intégrer un certain nombre de normes qui vont nous permettre d’obéir de manière quasi-instinctive ou automatique à ces règles de vie en société.

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6
Q

Quel est le résultat du processus de socialisation ?

A

Faire en sorte que la majorité trouve normal d’obéir et de respecter la loi.

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7
Q

Qu’est ce qu’une socialisation réussie ?

A

C’est quand on a tellement bien intériorisé les normes politiques qu’on a l’impression d’obéir à sa propre conscience individuelle ; on a l’impression de s’obéir à soi-même plutôt qu’à une loi extérieure.

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8
Q

Comment Philippe Braud définit-il la socialisation ?

A

Comme un “mécanisme à l’issue duquel les contraintes que les Hommes exercent sur d’autres Hommes se transforment, par intériorisation, en auto-contrainte”.

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9
Q

Expliquer ce qu’est la socialisation.

A

Un processus qui va structurer nos comportements et qui va rendre compatible (ou parfois incompatible) nos comportements avec le fonctionnement de l’environnement dans lequel on vit, dans lequel on se situe, c’est à dire la société.

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10
Q

A quoi renvoie l’expression “socialisation politique” ?

A

A la façon dont on voit le monde, dont on se le représente. Ça renvoie à des visions du monde qu’on a, à nos opinions politiques et à nos attitudes politiques.

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11
Q

Quelles sont les deux phases qu’on distingue classiquement dans la socialisation et à qui les doit-on ?

A
  • la socialisation primaire
  • la socialisation secondaire.
    Ces deux phases ont été distinguées à la suite de Berger et Luckmann.
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12
Q

A quoi correspond la socialisation primaire ?

Où s’effectue-t-elle et que représente-t-elle dans la vie d’un individu ?

A

La socialisation primaire correspond schématiquement à la période de l’enfance.
Elle s’effectue dans la famille, qui est l’instance principale de socialisation, et à l’école. La socialisation primaire est vraiment l’étape la plus fondamentale, la plus marquante dans la vie d’un individu.

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13
Q

A quoi correspond la socialisation secondaire ?

Sur quoi se fonde-t-elle, que fait-elle et que permet-elle ?

A

La socialisation secondaire correspond schématiquement à l’âge adulte.
Elle se fonde sur les acquis de la socialisation primaire. Elle va prolonger ces acquis et éventuellement les transformer. Elle permet aux adultes de s’intégrer dans différents groupes spécifiques (travail, loisir, association…).

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14
Q

Que peut-on dire de la socialisation compte tenu du fait qu’elle se déroule classiquement en deux phases ?

A

A travers les deux étapes de la socialisation, on voit que la socialisation a lieu tout au long de la vie. Ça ne s’arrête pas à l’âge adulte, c’est un processus continu même si ce qui est assimilé dès l’enfance est ce qui est le plus solide, le plus durable.

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15
Q

Quelles sont les deux instances (principales) de socialisation ?

A
  • la famille

- l’école

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16
Q

D’un point de vue “intellectuel”, que transmettent les parents à leurs enfants (2 éléments) ?

A
  • la compétence scolaire

- un capital culturel

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17
Q

Que sait-on concernant la transmission de la compétence scolaire des parents à leurs enfants ?

A

Les résultats scolaires sont fortement liés aux pratiques éducatives au sens large des parents. On sait qu’il existe une corrélation importante entre les résultats et les connaissances politiques.

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18
Q

Que permet la transmission d’un capital culturel (des parents aux enfants) ?

A

Les ressources culturelles transmises vont faciliter, pour les enfants qui y ont accès, l’acquisition de connaissances et notamment sur le politique.

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19
Q

Quelles sont les deux dimensions du rôle clé que joue la famille en terme de socialisation politique ?

A

La famille va jouer un rôle clé en terme de socialisation politique

  • d’une part, par ce que les parents transmettent en terme d’exposition directe au politique
  • d’autre part, par les outils cognitifs (ou capital culturel) que les parents transmettent à leurs enfants et qui vont permettre ou non aux enfants d’acquérir des connaissances politiques.
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20
Q

Que montrent les études les plus récentes concernant l’influence de la famille sur la socialisation politique ?

A

Elles montrent que l’influence de la famille sur la socialisation politique n’est pas figée mais elle est indiscutable.

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21
Q

Dans quels cas, l’influence de la famille sur la socialisation politique est-elle particulièrement forte (2 éléments) ?

A

L’influence de la famille sur la socialisation politique est particulièrement forte lorsque

  • les messages politiques sont explicites au sein de la famille
  • le choix politique, les opinions politiques des deux parents sont consonants/identiques.
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22
Q

Par quoi s’explique notamment l’influence de la famille sur la socialisation politique (trois éléments) ?

A

L’influence de la famille s’explique notamment par

  • le fait que les familles constituent toujours les premiers contextes de socialisation.
  • le fait que les parents déterminent souvent les conditions de vie des enfants selon leurs ressources économiques et la façon dont ils sont positionnés dans une société (privilèges, discriminations)
  • les relations affectives chaleureuses qui s’expriment au sein de la cellule familiale. L’influence des parents et de la famille est d’autant plus forte qu’elle passe par des relations chaleureuses et d’amour.
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23
Q

Pour quelles raisons (2) l’école est-elle l’autre lieu de socialisation important des enfants ?

A
  • parce que l’école est un lieu de transmission des savoirs.
  • parce que l’école est un lieu où les enfants vont côtoyer leurs pairs et les enseignants.
    L’école est en fait un microcosme, une mini-société dans laquelle les enfants vont être en situation de vie en société (échanges, interactions, expériences, hiérarchies différentes que celles de la famille) mais dans un cadre autre que celui de la famille.
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24
Q

Que montrent les études concernant l’influence personnelle des enseignants sur l’orientation politique des enfants ?

A

Les travaux montrent que l’influence personnelle des enseignants sur l’orientation politique des enfants est faible. En tout cas, elle est bien moins importante que celle des parents et plus précisément, on va dire que l’enseignant ne peut avoir d’influence que lorsqu’il tient le même discours que les parents.

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25
Q

Que se passe-t-il dans le cas où le discours de l’enseignant est cohérent et consonant avec celui des parents ?

A

Il le renforce.

26
Q

Que se passe-t-il lorsque le discours de l’enseignant est dissonant avec le discours parental et pour quelles raisons ?

A

Lorsque le discours de l’enseignant est dissonant avec le discours parental, l’influence des parents est nettement plus forte que celle de l’enseignant parce que

  • les enseignants fréquentent les enfants dans une temporalité limitée.
  • les enseignants ne peuvent pas développer avec les enfants des relations affectives comparables à celles de la famille. Or, cette dimension est très importante.
27
Q

Avec quoi sont familiarisés les enfants à l’école et comment ?

A

A l’école, les enfants sont familiarisés avec l’ordre social c’est à dire avec les valeurs dominantes qui ont court dans une société donnée.
Ces valeurs dominantes sont transmises par
- les enseignants et leur discours,
- les programmes à suivre,
- les normes véhiculées dans les manuels scolaires,
- toutes les règles et interdits qu’on applique au sein de l’école.

28
Q

Pourquoi (et comment) l’école joue-t-elle un rôle fondamental en terme de socialisation politique des enfants ?

A

Parce qu’elle diffuse des normes sociales qui vont légitimer des idées et des comportements sur des thématiques variées.

29
Q

Donner un exemple d’idées ou de comportements légitimés par les normes sociales diffusées à l’école .

A

Pour le cas de la France, la méritocratie, le respect de l’autorité, la valorisation de la République, le rôle des citoyens, etc…

30
Q

Quel contexte impose l’école et que cela permet-il ?

A

C’est un contexte de domination qu’impose l’école et qui place les élèves dans une position de subordination. Cela permet d’imposer ce discours officiel de l’école comme étant le seul point de vue légitime. On voit bien comment, à l’école, les enfants sont sous contrainte : ils sont soumis à l’autorité des adultes.

31
Q

Quel intermédiaire de l’école participe davantage au processus de socialisation politique ?

A

C’est davantage par l’intermédiaire des contextes scolaires plus que par une influence des enseignants eux-mêmes, que l’école en tant que mini-société va être amenée à participer à ce processus de socialisation politique.

32
Q

Quelle est la principale des grandes questions que posent les notions de socialisation et de socialisation politique à la science politique et à la sociologie ?

A

L’individu est-il un produit ou un acteur de la socialisation ? En clair, sommes-nous passifs ou actifs dans ce processus de socialisation ?

33
Q

En quoi consiste la socialisation chez Bourdieu ?

A

En l’intériorisation d’un habitus.

34
Q

Que façonne l’habitus (5 éléments) ?

A
  • les représentations du monde
  • la perception que les individus ont des normes sociales
  • les comportements de l’individu
  • les habitudes corporelles des individus
  • la perception de l’individu dans la société
35
Q

Que permet de comprendre la notion d’habitus et pourquoi ?

A

Cette notion permet de comprendre pourquoi l’idée de reproduction sociale ou de déterminisme social est centrale chez Bourdieu parce que l’habitus conditionne très tôt les aspirations sociales c’est à dire l’horizon que les individus envisagent.

36
Q

Que fournit l’habitus à l’individu et que cela permet-il ?

A

L’habitus fournit à l’individu des grilles d’interprétation des situations sociales comme un code pour orienter son action. En gros, l’habitus donne un cadre, une grille de lecture de la réalité, permettant d’interpréter notre environnement et de dicter en partie nos actions.

37
Q

Sur quoi insiste la notion d’habitus et pourquoi ?

A

La notion d’habitus insiste sur le caractère non-systématique de la socialisation puisque via l’habitus, qui est transmis en réalité, ce sont des chances et des tendances donc on est vraiment dans un raisonnement probabiliste.

38
Q

Pourquoi l’habitus diffère-t-il d’un univers social à un autre ?

A

Parce qu’il a un contenu spécifique selon notre famille, sa position socio-économique, notre milieu et notre classe sociale d’origine, notre façon de vivre et notre trajectoire au sein de cette famille.

39
Q

Pourquoi l’habitus oriente-t-il nos comportements, les choix qu’on fait dans la vie et pourquoi favorise-t-il la reproduction sociale ?

A

Parce que cet habitus façonne nos désirs, nos goûts, nos dégoûts, nos représentations et parce qu’une de ses caractéristiques est d’être durable et stable donc l’habitus qui se forge au cours de la socialisation primaire va, en quelques sortes, résister aux changements.

40
Q

Pourquoi la notion d’habitus provoque parfois des résistances (2 éléments) ?

A
  • parce qu’on n’a pas forcément envie de se dire qu’on reproduit inconsciemment des attitudes, des goûts, des désirs de son milieu. On a envie d’être différent, de s’affirmer comme individu.
  • parce que, comme pour tous les faits sociaux, il existe des exceptions mais elles ne remettent pas en cause la règle.
41
Q

En gros, comment Bourdieu considère-t-il l’individu par rapport à sa socialisation ?

A

Il ne considère pas l’individu comme un acteur qui pourrait choisir ou orienter sa socialisation.

42
Q

Sur quoi est placée la focale dans l’approche de Bourdieu ? Que peut-on dire de cela ?

A

L’approche de Bourdieu place la focale sur la société, le groupe qui socialise, plutôt que sur l’être socialisé qui est l’individu.
On peut dire que Bourdieu ne laisse pas suffisamment de place au fait que les individus peuvent se réapproprier leur socialisation, la détourner, la réorienter. Il ne dit pas que ce n’est pas possible mais il ne s’intéresse pas à cette dimension de l’individu, il met la focale sur la société ou le groupe qui socialise.

43
Q

Qu’a critiqué le sociologue Bernard Lahire dans son ouvrage L’homme pluriel ?

A

Le caractère trop homogène de l’habitus chez Bourdieu.

44
Q

Quelle est la conception de Bernard Lahire concernant la socialisation de l’individu ?

A

Selon Bernard Lahire, l’individu est pris dans une multitude de flux de socialisation. Cela veut dire qu’il est confronté à plusieurs instances de socialisation voire une multitude d’instances de socialisation. De ce fait, l’individu va être exposé à des influences variées.

45
Q

D’après Lahire, comment est notre habitus ?

A

Notre habitus est de plus en plus composite.

46
Q

Quelle hypothèse dresse Lahire ?

A

Celle de l’incorporation par chaque personne d’une multiplicité de schèmes d’action ou d’habitude parmi une diversité de modèles de socialisation.

47
Q

Quelle est la notion que Lahire développe dans sou ouvrage L’homme pluriel ? Sur quoi met-il l’accent ?

A

La notion de multi-socialisation.
Dans l’optique de cette multi-socialisation, il met l’accent sur la diversité des influences auxquelles nous sommes confrontés.

48
Q

En comparaison avec Bourdieu (et Durkheim) sur quoi place-t-on la focale dans l’approche de Lahire ?

A

Bourdieu, comme Durkheim, mettaient l’accent sur le groupe et non pas sur l’individu socialisé. Avec Bernard Lahire, on met l’accent sur l’individu voire l’enfant, tout en le considérant comme un produit de son environnement. On dépasse donc la question de l’influence de l’environnement pour également placer la focale sur l’expérience sociale des individus.

49
Q

Quelle idée développe Annick Percheron concernant la socialisation ? Expliquer.

A

Annick Percheron développe l’idée de choix d, à savoir que l’individu, qui est confronté à de nombreuses instances de socialisation au cours de son existence, va construire son propre système de référence. Il va avoir le choix, dans une palette de représentations, de savoir-faire (etc) qu’il a à sa disposition et selon Annick Percheron, il va négocier avec son environnement le contenu de sa socialisation ; il va en quelques sortes effectuer un choix.
C’est l’idée qu’on construit son identité sociale et politique.

50
Q

Chez Annick Percheron, comment la socialisation peut être qualifiée ?

A

Il s’agit d’un processus actif car l’individu va s’approprier des préférences en faisant des choix.

51
Q

Selon Annick Percheron, de quoi résulte le processus de l’acquisition d’une identité sociale ? Qu’est ce que cela veut dire ?

A

Pour Percheron, l’acquisition d’une identité sociale est un processus qui résulte de transactions entre l’individu et la société.
Cela veut dire que l’individu n’imite pas passivement des rôles sociaux mais il les recrée en observant celles et ceux qui comptent pour lui.

52
Q

Pour Annick Percheron, qu’est ce que la socialisation fournit et qu’est ce qu’elle ne fournit pas (citation) ?

A

La socialisation politique « (…) ne fournit pas, dans la plupart des cas, des comportements tout faits, prêts à fonctionner tels quels. Elle ne permet donc pas de prévoir la distribution des votes de demain. Elle fournit des possibilités de lecture et de réaction à des événements qu’on ne connait pas à l’avance » (1987, p.201).

53
Q

Qu’est ce qui ressort du processus de réappropriation qui est à l’oeuvre dans la socialisation chez Percheron (concernant les opinions politiques) ?

A

Ce qui ressort de ce processus de réappropriation qui est à l’oeuvre dans la socialisation c’est que

  • d’une part, les opinions politiques ne sont pas transmises de façon directe et mécanique mais que
  • d’autre part, elles sont un produit de la détermination ou multi-détermination sociale.
54
Q

En parlant de réappropriation de la socialisation (Percheron), sur quoi place-t-on la focale ? Que voit-on donc ?

A

En parlant de réappropriation, on met la focale sur le récepteur, la personne qui va transformer les messages, plutôt que de mettre la focale sur l’émetteur qui transmet un héritage, en quelques sortes.
On voit bien comment il y a interprétation, adaptation, traduction voire distorsion.

55
Q

Pourquoi faut-il faire attention à la subtilité de l’argument en faveur de la réappropriation de la socialisation ?

A

Parce qu’il faut également prendre en considération le poids de cette socialisation. L’individu est donc produit de ses expériences sociales mais il faut prendre en compte également la complexité de l’imbrication de ces expériences sociales.

56
Q

Qu’ont acquis les travaux sur la socialisation concernant la question du genre ?

A

C’est un acquis des travaux sur la socialisation que la différence entre hommes et femmes a un impact sur la socialisation politique.

57
Q

Que nous apprend Alice Simon dans sa thèse “Les enfants et la politique : contribution à l’étude des rapports ordinaires à la politique” concernant l’impact que la différence entre les hommes et les femmes a sur la socialisation politique ?

A

Pour Alice Simon, cette différence en termes de socialisation politique entretient des liens très solides avec l’enfance des individus.

58
Q

Quel est le premier constat d’Alice Simon ? Quelle nuance apporte-t-elle à celui- ci ? Et quelle conclusion en tire-t-elle ?

A

Il existe un écart systématique dans la politisation des filles et des garçons c’est à dire que les filles sont tendanciellement moins intéressées par la politique (que les garçons).
Alice Simon montre que cet écart entre filles et garçons tend à se réduire sur la période plus récente mais il persiste.
Elle tire comme conclusion que l’écart de connaissances politiques qu’on constate à l’âge adulte entre les hommes et les femmes prend sa source dans l’enfance.

59
Q

Quel est le deuxième constat d’Alice Simon ? Quelle conclusion en tire-t-elle ?

A

L’écart systématique dans la politisation des filles et des garçons tend à s’accentuer lorsque les enfants vieillissent et il apparaît significatif dès 11 ans.
Elle tire comme conclusion que le genre n’est pas le déterminant principal des connaissances politiques mais qu’il a un effet propre.

60
Q

A quoi est lié l’écart entre les filles et les garçons pour Alice Simon ?

A

Pour Alice Simon, cet écart est lié à la “socialisation genrée”. C’est la manière dont les filles et garçons sont socialisés. A mesure qu’ils grandissent, les garçons et les filles vont développer progressivement différentes conceptions de leurs rôles en fonction de leur genre. Cela va affecter en retour leur politisation.

61
Q

Quel est le troisième constat d’Alice Simon ? Quelle conclusion en tire-t-elle ?

A

L’écart entre les filles et les garçons n’est pas le même selon les thématiques abordées.
Elle tire comme conclusion que ce constat confirme l’existence d’une socialisation genrée à la politique, à savoir qu’il va y avoir des domaines de connaissances politiques qui, socialement, sont perçus comme relevant plus ou moins de la compétences des filles et des femmes. Cela va avoir un impact sur la manière dont les filles se politisent puisqu’elles vont être, de ce fait, plus ou moins attentives à certains domaines de connaissances.