9. La connaissance Flashcards Preview

Psychologie cognitive > 9. La connaissance > Flashcards

Flashcards in 9. La connaissance Deck (49)
Loading flashcards...
1
Q

Les connaissances conceptuelles: définition

A

Les connaissances qui nous permettent de reconnaître des objets et événements et qui nous permettent de faire des inférences.

2
Q

Définitions de concept

A

«La représentation mentale d’une classe ou d’un individu.»

«La signification d’objets, événements et idées abstraites.»

3
Q

Définition catégorisation

A

le processus de mettre des choses dans une catégorie.

4
Q

Qu’est-ce que la ressemblance de famille ?

A

Les objets d’une catégorie ressemblent l’un à l’autre ce qui permet une certaine variabilité dans une catégorie (pas de critères stricts)

5
Q

Qu’est-ce que le prototype ?

A

la représentation standard de la catégorie
Le prototype est formé en faisant la moyenne de la représentation des membres de la catégorie rencontrés dans le passé
Le prototype est une abstraction, il se peut qu’il ne corresponde à aucun membre de la catégorie

6
Q

Comment détermine-t-on si un objet appartient à une catégorie ?

A

On décide qu’un objet appartient à une catégorie en déterminant si l’objet ressemble à la représentation standard de la catégorie (le prototype).

7
Q

Variations de typicalité

A

Les membres d’une catégorie varient en typicalité.

8
Q

Dans le labo, on apprend aux sujets à catégoriser des patterns de points construits à partir de quelques prototypes. Que se passe-t-il après apprentissage ?

A

Après l’apprentissage, les sujets sont capables de classifier correctement les prototypes, bien qu’ils ne les aient jamais vus.

9
Q

Quel est l’effet de typicalité ?

A

Les déclarations sur les objets prototypiques sont vérifiées plus rapidement. Par exemple « Une pomme est un fruit. » est vérifié plus vite que « Une grenade est un fruit.

10
Q

Qu’est-ce qui est spontanément nommé en premier ?

A

Spontanément, les objets prototypiques sont nommés en premier. Par exemple, «moineau» est mentionné avant «pingouin» quand il faut nommer des oiseaux

11
Q

Par quoi les objets prototypiques sont plus influencés ?

A

par l’amorçage

12
Q

Qu’est-ce que l’amorçage ?

A

La présentation d’un stimulus facilite la réponse à un autre stimulus s’il est présenté temporellement proche de l’autre.

13
Q

Expérience de Rosch (1975) sur les objets prototypiques sont plus infuencés par l’amorçage ?

A
  • Les sujets devaient juger si deux disques colorés avaient la même couleur («same») ou pas («different»). Les disques de même couleur avaient des couleurs plus ou moins prototypiques.
  • Quand une amorce est présentée (e.g., le mot « vert »), le sujet s’imagine l’objet prototypique (un vert foncé: condition b), qui aide à traiter l’information correspondante.
  • Les sujets créent des images mentales des prototypes quand ils entendent les noms des couleurs.
14
Q

Qu’est-ce que les exemplaires ?

A

Membres d’une catégorie que la personne a rencontrée dans le passé.

15
Q

Par quoi est déterminée l’appartenance à une catégorie ?

A

L’appartenance à une catégorie est déterminée par la similarité entre l’objet et les exemplaires
On décide si un objet appartient à une catégorie en le comparant aux exemplaires de la catégorie

16
Q

Quel est l’avantage des exemplaires ?

A

peut facilement englober des exceptions (par exemple, manchot, autruche) et des catégories variables (par exemple, des jeux)

17
Q

Quelles sont les deux approches qu’on utilise ?

A

– Au début de l’apprentissage, on utilise des prototypes, et ensuite on intègre des exemplaires (des exceptions).
– L’approche des exemplaires s’applique mieux aux petites catégories (par exemple, les présidents des États-Unis vs. oiseaux, voitures).

18
Q

Quelle est l’organisation hiérarchique des catégories ?

A

Les catégories sont divisées en catégories plus petites et spécifiques.
global (Supérieur), basique, spécifique (subordonné)

19
Q

Est-ce qu’il y a un niveau privilégié des catégories?

A

Rosch et al. (1976):
– On demande aux sujets de lister des attributs de mots du niveau subordonné, de base, et supérieur
• Supérieur: meubles 3 attributs -> on perd bcp d’infos
• Base: table 9 attributs • Subordonné: table de cuisine 10.3 attributs -> on gagne peu d’infos
– Conclusion: le niveau de base est spécial
– Spontanément, les sujets choisissent le niveau de base pour dénommer une image
– La décision de la catégorie d’une image est plus rapide si la catégorie appartient au niveau de base.

20
Q

Qu’est-ce qui peut influencer la catégorisation ?

A

Les connaissances
• Tanaka & Taylor (1991): Des experts utilisent préférentiellement des catégories spécifiques (moineau, rouge-gorge, etc.) plutôt que des catégories basiques (oiseau), peut-être parce que les détails distinctifs échappent à l’attention des novices

21
Q

Qu’est-ce que l’approche des réseaux sémantiques ?

A

Les concepts sont arrangés en réseaux

22
Q

Le modèle hiérarchique de Collins et Quillian (1969)

A

– Nœuds: représentent des catégories ou concepts

– Lien: relation entre deux nœuds, différents types (avoir, appartenir,…)

23
Q

Quek est l’avantage des réseaux sémantiques ?

A

Économie cognitive: l’information est stockée au niveau le plus élevé, de cette façon elle n’est pas doublée aux niveaux inférieurs, p. ex. « a des ailes » est stocké au niveau « oiseau » et pas avec « canari », « autruche », etc.

24
Q

Quelle est la conséuence des réseaux sémantiques ?

A

pour récupérer une caractéristique d’un objet, il faut parfois parcourir le réseau

25
Q

Quelle est la prédiction concernant le temps des réseaux sémantiques ?

A

Le temps pour récupérer une caractéristique dépend de la distance (nombre d’arcs) qu’il faut traverser.

26
Q

Les réseaux sémantiques: Collins & Quillian (1969)

Tâche de vérification d’une déclaration

A

– Réponse: « oui » ou « non »
– Déclarations qui décrivent des caractéristiques et l’appartenance à une catégorie
– Les temps de réaction augmentent dans la mesure où la distance (le nombre de niveaux parcourus) augmente

27
Q

Les réseaux sémantiques: diffusion de l’activation

A

diffusion de l’activation
• Diffusion de l’activation: L’activité se diffuse le long des connexions depuis le nœud activé.
• Résultat: Les concepts qui reçoivent l’activation diffusée sont amorcés (activés) et peuvent être récupérés plus facilement

28
Q

Meyer et Schvaneveldt (1971)

Tâche de décision lexicale: Est-ce que les lettres forment deux mots existants?

A

Les réponses sont plus rapides quand les deux mots sont associés

29
Q

Critique du modèle de Collins & Quillian (1969)

A

• Effet de typicalité: les réponses sont plus rapides pour les membres typiques d’une catégorie
– « Un canari est un oiseau. » -> rapide
– « Une autruche est un oiseau. » -> lent
• Il se peut que les caractéristiques soient stockées au niveau du nœud qui représente le concept (« a des ailes » pour canari)
• Les distances suggérées par la structure hiérarchique sont parfois fausses
– « Un cochon est un mammifère. » TR = 1476 ms
– « Un cochon est un animal. » TR = 1268

30
Q

Qu’est-ce que le connexionnsime ?

A

Une approche de modèles informatiques pour représenter des processus cognitifs (ici: focus sur la représentation de concepts)

31
Q

L’approche connexionniste

A
  • Connexionnisme: Une approche de modèles informatiques pour représenter des processus cognitifs (ici: focus sur la représentation de concepts).
  • Les unités d’entrée sont activées par la stimulation de l’environnement et envoient l’information aux unités cachées qui l’envoient aux unités de sortie.
  • Le poids d’une connexion détermine comment les signaux envoyés par une unité augmentent ou diminuent l’activité dans l’unité suivante.
  • Un stimulus présenté aux unités d’entrée est représenté par le pattern d’activité qui est distribué à travers les autres unités.
32
Q

Représentation de concepts dans un réseau connexionnist

A

McClelland & Rogers (2003): Le concept de canari est représenté par le pattern d’activité dans toutes les unités du réseau.
• Pour obtenir le pattern souhaité, le réseau doit être entraîné

33
Q

L’entraînement du réseau connexionniste

A
  • L’entraînement implique l’ajustement des poids des connexions dans le réseau.
  • Le processus d’apprentissage commence avec des activations faibles et peu différenciées avec beaucoup d’erreurs.
  • Les poids doivent être ajustés de sorte que seules les bonnes unités soient activées.
34
Q

Qu’est-ce que la rétroactivation ?

A

Les fausses réponses dans les unités des caractéristiques sont renvoyées dans le réseau et le poids des connexions est ajusté pour activer exclusivement les bonnes unités.

35
Q

Chaque expérience ans l’apprentissage résulte de quoi ?

A
  • Chaque expérience dans l’apprentissage résulte seulement en petits changements des poids, mais après un grand nombre de répétitions, le réseau attribue les bonnes caractéristiques (à «canari», par exemple)
  • Le réseau est entraîné avec plusieurs concepts de manière alternée.
36
Q

Les atouts des réseaux connexionnistes

A
  • Ressemblance entre les réseaux connexionnistes (unité, poids) et le cerveau (neurones, synapses).
  • Capacité à simuler le fonctionnement cognitif normal dans des domaines tels que le traitement du langage, la mémoire, et le développement cognitif.
  • L’opération des réseaux connexionnistes n’est pas complètement interrompue par des dégâts («graceful degradation»).
  • Les réseaux connexionnistes expliquent la généralisation de l’apprentissage
37
Q

Hypothèse sensorielle-fonctionnelle

A

Notre capacité à différencier des objets animés et inanimés dépend d’un système mnésique qui fait la différence entre les caractéristiques sensorielles (pertinent pour les objets animés) et un système pour différencier les fonctions entre elles (pertinent pour les objets inanimés).

Néanmoins, des cas contredisant l’hypothèse ont été trouvés, suggérant que l’hypothèse sensorielle-fonctionnelle est trop simplifiée

38
Q

L’approche de la catégorie sémantique

Mahon & Caramazza (2011)

A

– Il y a des circuits neuronaux spécifiques pour des catégories spécifiques.
– Existence d’un nombre limité de catégories qui sont innées à cause de leur importance pour la survie.

39
Q

L’approche de la catégorie sémantique

Wilmer et al. (2010):

A

– La corrélation de la performance dans des tâches de reconnaissance de visages est plus élevée chez de vrais jumeaux que chez de faux jumeaux (0.7 vs. 0.29).
– Base génétique pour le mécanisme qui soutient la reconnaissance des visages.

40
Q

L’approche des facteurs multiples

A

• L’approche essaye de décrire les facteurs qui distinguent entre les catégories et à l’intérieur d’une catégorie.
• Hoffman & Ralph (2013):
– Les sujets devaient évaluer un grand nombre d’items (160) selon des attributs variés.
– Exemple des items: mammifère, animal de compagnie, oiseau, porte, machine, véhicule, meubles, poisson, habits, arme, outil, fruit
– Attributs: Couleur, forme visuelle, mouvement, son, goût, odeur, toucher, action interactive
– Question d’exemple: A quel point associezvous un mammifère à une couleur spécifique?

41
Q

L’approche des facteurs multiples

A

• Hoffman & Ralph (2013)
: – Résultats conformes à l’hypothèse sensorielle-fonctionnelle.
– Des objets mécaniques comme des machines, véhicules, et instruments de musique sont à cheval entre les objets inanimés (impliquant des actions) et des animaux (impliquant son et mouvement).
– Ces objets ont une représentation sémantique largement distribuée.

• Similitude («Crowding», entassement):
– Les animaux partagent beaucoup de caractéristiques (les yeux, les jambes, et la capacité à bouger). Par contre, les objets inanimés comme voitures et bateaux (même catégorie: véhicules) partagent moins de caractéristiques.
– Donc, des patients avec des troubles spécifiques à une catégorie pourraient simplement avoir plus de difficulté à discriminer des items qui sont similaires.

42
Q

L’approche incarnée

A

Les connaissances des concepts sont basées sur la réactivation des processus sensoriels et moteurs qui se produisent quand nous interagissons avec l’objet.

43
Q

Dans l’approche incarnée, qu’est-ce que les neurones miroires ?

A

– Neurones dans le cortex prémoteur qui déchargent quand le singe saisit de la nourriture sur un plateau et également quand le singe regarde l’expérimentateur qui saisit la nourriture.
– Observer et exécuter une action spécifique résulte en la même activation.

44
Q

Expérience sur l’approche incarnée

Mesures de l’activation du cortex dans deux conditions:

A

– Quand les sujets déplacent leur pied gauche ou droit, leur index gauche ou droit, ou la langue.
– Quand les sujets lisent des mots décrivant une action comme donner un coup de pied (action du pied), saisir (action de la main/des doigts) ou lécher (action de la langue).
– Somatotopie sémantique: Lire des mots représentant une action produit une activation (mais plus faible) dans les mêmes aires qu’exécuter l’action ellemême

45
Q

Quel conclusion peut on tirer de toutes les approches ?

A
  • Pas d’approche «gagnante», mais la discussion scientifique reste ouverte.
  • Les approches sont d’accord pour dire que l’information sur des concepts est distribuée à travers un grand nombre de structures.
  • Désaccord sur le type d’information qui est le plus important.
46
Q

Démence sémantique

A

– Perte générale des connaissances de concept, sans différence entre objets animés et inanimés.
– Souvent associée à des lésions dans le lobe antérieur temporal (ATL)

47
Q

Le modèle du moyeu et rayon

A

– Le ATL sert comme moyeu qui intègre les informations des aires associées à des fonctions spécifiques.
– Les lésions des aires spécifiques causent des déficits spécifiques (objets inanimés/animés) tandis que les lésions du ATL causent des déficits généraux, comme dans le cas de la démence sémantique.

48
Q

Stimulation magnétique transcrânienne (TMS)

A
  • Interruption du fonctionnement d’une aire particulière du cerveau en appliquant une impulsion magnétique.
  • Si un comportement spécifique est perturbé par la TMS, on peut conclure que l’aire stimulée est impliquée dans le comportement.
49
Q

Le modèle du moyeu et rayon : expérience

Les sujets doivent nommer l’objet sur une image. Des objets animés et inanimés sont présentés.

A

– Le ralentissement après application de TMS sur le ATL et une aire spécifique (aire dans le cortex pariétal) soutiennent le modèle. – Barres rouges=avant la TMS, barres bleus=durant la TMS.