Acquisition d'habiletés motrices Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui distingue le contrôle moteur de l’apprentissage moteur ?

A

Le contrôle moteur réfère à comment le corps dirige les mouvements et comment le système musculosquelettique interagit pour exécuter les mouvements. Cela implique comment le système nerveux central organise les mouvements, c’est-à-dire la quantité, la qualité, la nature et le timing.

L’apprentissage moteur réfère aux stratégies et aux techniques utilisées pour apprendre comment bouger. Il représente un ensemble de processus menant à des changements relativement permanents dans les capacités à réaliser des mouvements.

La compréhension de l’apprentissage moteur est essentielle pour aider les enfants ayant des difficultés reliées aux habiletés motrices.

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2
Q

Quelles sont les deux théories à la base du contrôle moteur ?

A

Théorie des systèmes dynamiques
Théorie écologique

Elles perçoivent les actions motrices comme étant le résultat complexe des interactions entre la personne, l’occupation et l’environnement.

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3
Q

Décrire brièvement la théorie des systèmes dynamiques.

A

Cette théorie propose que le mouvement proviendrait d’une variété de sources et prendrait place à l’intérieur de divers contextes naturels et significatifs. Elle suggère donc que le contrôle moteur dépend de facteurs personnels, de facteurs issus des occupations et des facteurs environnementaux.

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4
Q

Décrire brièvement la théorie écologique.

A

Cette théorie met l’emphase sur l’interaction entre la personne et les contraintes de son environnement. Elle permet une meilleure compréhension des facteurs importants pour les actions motrices orientées vers un but. Cette théorie se base sur une approche fonctionnelle.

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5
Q

Quelles sont les trois caractéristiques de la théorie écologique ?

A
  • Agency :
    Cette caractéristique réfère à la découverte durant l’enfance de la capacité à contrôler des aspects d’un événements à travers sa propre action.
  • Prospectivity :
    Cette caractéristique correspond à l’aspect prédictif d’une action. Afin de performer lors d’une action, un plan se doit d’être établi pour que l’enfant sache quand débuter et quels systèmes engager en même temps que l’exécution de l’action. Cette caractéristique peut informer l’enfant de potentielles conséquences des actions spécifiques menées. Plus un enfant récolte des informations sur les divers événements, plus son sens prospectif du comportement se développe.
  • Flexibilité :
    Cette caractéristique réfère à la capacité de transférer les stratégies utilisées lors des situations plus familières aux activités nouvelles, ou encore de transférer les habiletés d’un contexte à un autre. C’est une caractéristique qui s’améliore avec la connaissance et le développement de l’enfant. Le fait d’implanter graduellement cette habileté permet l’apprentissage et facilite la capacité à trouver des solutions dans des situations nouvelles en utilisant les expériences passées.
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6
Q

Dans quel type d’approche s’inscrivent les théories du contrôle moteur ?

A

Approche Top-Down.

Cela oblige donc l’ergothérapeute à reconnaître la nature dynamique du mouvement et de considérer les influences de l’enfant, de l’occupation (la tâche) et de l’environnement.

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7
Q

Quels sont les principes du contrôle moteur ?

A
  1. Le mouvement est le résultat d’une interaction entre plusieurs systèmes (personne, occupation, environnement).
  2. Il existe une variabilité au sein des systèmes.
    a. Les systèmes sont adaptables et flexibles.
    b. Un manque d’adaptabilité et des contraintes environnementales conduisent à des déficits moteurs.
    c. La modification et l’adaptation d’une tâche peuvent changer la capacité de l’enfant à s’engager dans les occupations désirées.
  3. Le processus d’apprentissage moteur inclut l’importance de l’engagement dans des activités signifiantes à l’intérieur même d’un environnement qui permet la résolution de problèmes.
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8
Q

Donner des exemples de facteurs PEO qui peuvent influencer l’exécution motrice d’un enfant.

A

Personne:

  • Âge
  • Statut neuromoteur
  • Cognition (attention, motivation, résolution de problèmes, efficacité personnelle)
  • Structures musculosquelettiques (symétrie, structures musculaires, amplitude articulaire, stature, tonus musculaire, force, posture)
  • Systèmes sensoriels (visuel, auditif, kinesthésique, proprioceptif, vestibulaire et tactile)
  • Perception (sens d’un stimulus sensoriel, Moi physique)
  • Facteurs socio-affectifs (ex : pensée positive ou négatives, jugement, anxiété, crainte, frustration)

Environnement:

  • Physique
  • Social
  • Culturel
  • Temporel
  • Virtuel
  • Personnel
  • Variabilité de l’environnement

Occupation:

  • Nature de la tâche (simple ou complexe et ouvertes ou fermées)
  • Propriétés des objets (taille, forme, poids, texture, aspect sensoriel)
  • Paramètres de la tâche (vitesse, force, précision, distance, timing)
  • Objectifs
  • Règles
  • Tâches réalisables et gratifiantes
  • Tâches qui ciblent l’apprentissage résultant d’un engagement interactif
  • Tâches qui sont orientées vers un but et qui impliquent un certain niveau de variabilité
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9
Q

Carte gratuite :)

A

Les systèmes P-E-O interagissent non seulement entre eux, mais sont aussi flexibles pour permettre des variations dans les performances motrices.

Les composantes de chaque système peuvent être modifiées pour faciliter ou interférer avec le mouvement.

Les ergothérapeutes doivent donc analyser les composantes de chaque système afin de déterminer la mesure dans laquelle elles affectent la performance motrice, tout particulièrement l’interactions entre ces systèmes.

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10
Q

Quelles sont les étapes de l’apprentissage moteur ? (Juste les nommer)

A
  1. Étape cognitive
  2. Étape associative
  3. Étape autonome
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11
Q

Vrai ou Faux ?

Les étapes de l’apprentissage moteur sont un processus dynamique.

A

Vrai

Ces étapes et processus sont dynamiques, car ils changent constamment et sont toujours en interaction.

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12
Q

Décrire chaque étape de l’apprentissage moteur.

A
  1. Étape cognitive
    Cette étape correspond à l’acquisition de compétences. L’enfant pratique de nouveaux mouvements. Par contre, ceux-ci sont inefficaces et inconstants. Les erreurs sont fréquentes. L’enfant a alors besoin de répétition et de feedback pour réussir les tâches. À cette étape, il peut y avoir de la surcharge cognitive car il doit réfléchir à tout ce qu’il doit faire, c’est-à-dire à planifier et faire la tâche.
  2. Étape associative
    C’est à cette étape qu’on assiste au raffinement des compétences et à l’amélioration des performances. Le nombre d’erreurs diminue graduellement et l’efficacité devient de plus en plus constante. L’enfant fait des liens entre ses expériences passées et le présent en associant des mouvements.
  3. Étape autonome
    Cette étape correspond au maintien des compétences au quotidien. La performance du mouvement est alors fonctionnelle. Les habiletés sont facilement transférées à diverses situations ou à divers contextes et sont raffinées. L’enfant peut même faire plusieurs choses en même temps. À ce stade, les habiletés motrices sont apprises et requièrent peu d’attention, ce qui implique une plus faible activation du cerveau.
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13
Q

Quels sont les processus sous-jacents à l’apprentissage moteur ?

A

Cognitif : Réfère à l’intention et la motivation de l’enfant à bouger, de plus que l’habileté à planifier le mouvement. Ces processus sont utilisés dans les décisions à propos de l’utilisation d’un objet.

Perception : Réfère à comment l’individu reçoit et interprète le stimulus (visuel, auditif, tactile, kinesthésique, vestibulaire, olfactif). Elle implique d’associer une signification à un input sensoriel.

Action : Inclut des contractions musculaires, des patrons moteurs, la précision et la nature du mouvement (dynamique vs statique), la force, l’habileté à co-activer des groupes musculaires, le temps de réaction, le timing et le séquençage.

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14
Q

Donner des exemples de techniques pour favoriser l’émergence de nouvelles habiletés motrices à chaque étape de l’apprentissage moteur.

A

Cognitive:
Utiliser des énoncés clairs et des indices verbaux
Utiliser des mots entraînants
Répéter les habiletés
Laisser du temps à la résolution de problèmes
Laisser l’enfant revoir son progrès

Associative:
Associer les nouvelles tâches aux anciennes activités
Utiliser les mêmes mots et les mêmes indices pour des tâches similaires
Aider les enfants à voir les liens avec des activités passées qui ont eu du succès
Laisser l’enfant revoir son progrès en faisant des liens avec d’autres activités

Autonome:
Établir un environnement dans lequel l’enfant expérimente du succès
Laisser l’enfant se refléter ses succès
Fournir moins ou aucun d’indices
Éviter de corriger les actions de l’enfant, le laisser s’auto-évaluer

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15
Q

Qu’est-ce que le schéma corporel, l’image corporelle et la conscience corporelle ?

A

Schéma corporel : Il correspond au substrat neuronal de la conscience corporelle. En fait, c’est l’homonculus, le diagramme du corps dans les aires motrices et sensitives. Celui-ci se modifie tout au long du développement en fonction des expériences sensorielles et des rétroactions reçues.

Image corporelle : Elle réfère à l’image qu’a une personne d’elle-même en tant qu’entité physique. Cela inclut la perception des caractéristiques physiques et structurales du corps et des capacités physiques.

Conscience corporelle : Elle est définie comme l’habileté de visuellement discriminer, reconnaître et identifier les différents aspects des dimensions physiques et motrices du corps. On distingue des aspects internes et externes de la conscience corporelle. Les aspects internes (ex : latéralité, dominance sensitive, identification des parties du corps et discrimination gauche-droite) tendent à se développer avant les aspects externes (ex : sens de la direction et orientation spatiale).

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16
Q

Qu’est-ce que le schéma corporel, l’image corporelle et la conscience corporelle permettent de développer chez l’enfant ?

A

Le développement d’un Moi physique.

Le fait de comprendre son Moi physique permet à l’enfant de bouger dans une grande variété d’environnements sans difficulté.

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17
Q

Quel est le rôle du schéma corporel, de l’image corporelle et de la conscience corporelle ?

A

Schéma corporel: Planifier ou à préparer adéquatement des plans spécifiques pour faire un mouvement ou une action. Le schéma corporel est un prérequis à la conscience corporelle

Image corporelle: Importante composante émotionnelle qui évolue lorsque l’enfant se compare aux autres dans son environnement en termes de caractéristiques physiques et de performance motrice.

Conscience corporelle: Apprendre à prendre en charge les informations de son corps dans l’environnement afin d’atteindre des buts et des mouvements précis. Elle est nécessaire pour l’apprentissage de l’orientation spatiale (relation entre les formes, la grosseur et le poids) ainsi que dans l’utilisation fonctionnelle des objets.

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18
Q

Quelles sont les conditions neuro-motrices (5) qui peuvent entraîner des difficultés d’exécution motrice ou un développement atypique sur le plan moteur et les impacts fonctionnels impliqués ?

A

Persistance des réflexes primitifs :

  • Délai du développement des réflexes posturaux
  • Perturbation du contrôle neuromoteur
  • Influence l’acquisition des réactions posturales et des étapes motrices importantes

Tonus musculaire anormal

  • Déficits dans les mécanismes du contrôle postural
  • Limite l’acquisition d’autres patrons de mouvements
  • le développement des réactions de protection est généralement retardé et souvent absent

Contrôle moteur et force génératrice

  • Difficultés dans le recrutement des unités motrices et dans la gradation de contractions musculaires
  • Délai dans le développement du contrôle contre gravité
  • Stabilité des articulations et des réactions d’équilibre adéquates
  • Déplacement du centre de gravité (si asymétrique), ce qui amène des postures asymétriques.

Fonction sensorielle ou intégration sensorielle altérée

  • Déficits au niveau du contrôle postural ou compensation par d’autres systèmes (visuel, somatosensoriel et vestibulaire)
  • Réactions posturales anormales si les inputs sensoriels sont incohérents

Organisation de la réponse motrice

  • Patrons erronés d’activation musculaire
  • Erreurs dans la synchronisation ou l’amplitude
  • Maintien une posture droite difficile
  • Difficultés dans le timing de la réponse anticipatoire
19
Q

Donner des exemples d’interventions spécifiques pour améliorer les habiletés motrices d’un enfant ayant un TDC.

A

Approche axée sur l’activité ou la participation

  • Entraînement spécifique à la tâche
  • Approche NDT
  • Approche CO-OP

Approche axée sur la fonction corporelle

Approches prometteuses

  • Imagerie motrice
  • Interventions de groupe
20
Q

Quelles sont les stratégies basées sur l’apprentissage moteur pour faciliter l’acquisition d’habiletés motrices ?

A
  • Activité signifiante
  • Pratique entière et pratique partielle
  • Variabilité
  • Apprentissage basé sur la résolution de problèmes ou sur les erreurs
  • Transfert des apprentissages
  • Séquençage et adaptation des tâches
  • Types et niveaux de pratique (en bloc, distribuée, variable)
  • Rétroaction (extrinsèque et intrinsèque)
  • Pratique mentale et imagerie
21
Q

Donner des exemples d’activités thérapeutiques ppropriées pour développer ou améliorer le schéma corporel, l’image corporelle et la conscience corporelle d’un enfant.

A

Schéma corporel:

  • Stimulation sensorielle
  • Utilisation du corps dans diverses activités
  • Utilisation de vêtements, couvertures, jouets proprioceptifs pour une conscience sensorielle des différentes parties du corps

Image corporelle:

  • Feedback verbal et non-verbal sur son corps
  • Activités de découverte du corps
  • Représenter les parties du corps sur papier
  • Thérapie de groupe
  • Interactions positives par rapport à l’image corporelle

Conscience corporelle:
Aspects internes (conscience réflexive) :
- Demander de pointer les parties du corps
- Jouer à « Jean dit… »
- Utiliser des miroirs
Aspects externes (conscience spatiale) :
- Parcours à obstacle
- Labyrinthe
- Utiliser les jouets et demander de les placer selon son corps (devant, derrière, à droite, etc.)

22
Q

Qu’est-ce que l’approche CO-OP ?

A

CO-OP est une approche collaborative qui a pour but d’aider les enfants à réaliser les activités qu’ils veulent faire, qu’ils ont besoin de faire ou qu’ils doivent faire.

C’est une approche dans laquelle l’ergothérapeute guide l’enfant dans la découverte de stratégies cognitives pour améliorer son rendement occupationnel au quotidien. L’enfant est donc en mode résolution de problème.

L’approche CO-OP est centrée sur le client, axée sur l’exécution de de tâches ou d’activités et la résolution de problèmes permettant à l’enfant d’acquérir les habiletés qu’il choisit. Cette

23
Q

Quels sont les objectifs spécifiques (4) de l’approche CO-OP ?

A
  1. Acquisition d’habiletés :
    C’est l’objectif principal de l’approche CO-OP. Dans cette approche fondée sur le rendement, les enfants apprennent à réaliser trois habiletés précises qui leur sont nécessaires, qu’ils veulent faire et qui sont attendues d’eux (école, maison, loisirs). Les habiletés spécifiques qui sont apprises sont celles qui sont identifiées par l’enfant, en collaboration avec ses parents.
  2. Utilisation de stratégies cognitives :
    Elles contribuent à l’acquisition des habiletés. On enseigne donc aux enfants l’utilisation de stratégies pour résoudre leurs problèmes de façon dynamique afin de les soutenir dans l’acquisition de leurs habiletés et compétences en matière de rendement.
  3. Généralisation de l’apprentissage :
    Permet de faire en sorte que l’enfant puisse utiliser les nouvelles habiletés et les stratégies apprises en dehors de la thérapie.
  4. Transfert de l’apprentissage :
    C’est de transférer une habileté à une autre habileté similaire. On veut donc que l’enfant soit capable d’adapter ses habiletés et ses stratégies aux exigences rencontrées au quotidien.
24
Q

Quels sont les préalables liés au thérapeute pour appliquer l’approche CO-OP ?

A
  • Philosophie centrée sur le client
  • Compréhension des incapacités et de leur impact sur le rendement
  • Capacité de gérer les comportements des enfants
  • Habiletés de communication efficace
  • Habileté d’analyser une activité pour identifier les problèmes dans le rendement
  • Connaissance fondamentale des théories et principes de l’apprentissage
  • Travail avec les parents et autres personnes signifiantes (généralisation et transfert)
25
Q

Quels sont les préalables liés à l’enfant pour appliquer l’approche CO-OP ?

A
  • Capacité de choisir 3 habiletés pour formuler les buts qu’il veut réaliser ou travailler
  • Habiletés de communication suffisantes (réceptives et expressives)
  • Capacités cognitives suffisantes
  • Réactivité comportementale (capacité de répondre au thérapeute)
26
Q

Quels sont les prérequis des parents et autres personnes signifiantes pour appliquer l’approche CO-OP ?

A
  • Engagement des parents et autres

- Volonté d’apprendre (stratégies cognitives et principes généraux)

27
Q

Quelles sont les principales caractéristiques (7) de l’intervention CO-OP ?

A
  1. Buts choisis par le client
  2. Analyse dynamique de l’exécution
  3. Utilisation de stratégies cognitives
  4. Découverte guidée
  5. Principes de l’habilitation (faciliter, guider, superviser, etc.)
  6. Engagement des parents et autres
  7. Structure de l’intervention
28
Q

Quels sont les 4 principes de l’habilitation qui ont été identifiés dans l’approche CO-OP ?

A

Rendre ça amusant (être dynamique et enjoué)

Favoriser l’apprentissage (renforcement, enseignement direct, modelage, façonnage, facilitation de l’exécution à l’aide d’indices, estompage, enchaînement)

Viser l’autonomie

Favoriser la généralisation et le transfert

29
Q

Quelles sont les techniques d’apprentissages utilisées dans l’approche CO-OP ?

A
  • Renforcement
  • Enseignement direct
  • Modelage
  • Façonnage (simplifier une tâche)
  • Facilitation de l’exécution à l’aide d’indices
  • Estompage (diminuer les indices)
  • Enchaînement
30
Q

Quelle est la différence entre une stratégie cognitive globale et une stratégie spécifique dans l’approche CO-OP ?

A

La stratégie globale est enseignée à l’enfant, et ce dernier est guidé à découvrir des stratégies spécifiques.

Les stratégies spécifiques sont spécifiques à une habileté ou une tâche particulière, alors qu’une stratégie globale fournit un cadre structurel général qui est utilisé tout au long de l’intervention pour soutenir l’acquisition des habiletés.

31
Q

Quelle est la stratégie cognitive globale utilisée dans l’approche CO-OP ?

A

Stratégie globale « But-Plan-Faire-Vérifier »

C’est une stratégie de résolution de problèmes qui aide à structurer la conversation durant l’exécution d’une habileté, et par le fait même à favoriser les fonctions métacognitives.

Les enfants peuvent apprendre à réguler leurs comportements personnels en s’autoformant à établir un but, à élaborer un plan, à mettre ce plan en action et à évaluer sa réussite.

32
Q

Quelles sont les stratégies cognitives spécifiques utilisées dans l’approche CO-OP ?

A

Les stratégies spécifiques servent souvent très peu de temps et sont propres à la tâche, l’enfant et la situation. Elles sont donc très nombreuses.

Un enfant peut se servir de plusieurs stratégies spécifiques pour acquérir une habileté.

Les stratégies spécifiques sont regroupées en 7 catégories:

  • position du corps
  • attention à la tâche
  • modifications de la tâche
  • connaissance de la tâche
  • sensation du mouvement
  • truc mnémonique verbomoteur
  • script verbal
33
Q

Comment émergent les stratégies spécifiques de l’enfant dans l’approche CO-OP ?

A

Toutes les stratégies spécifiques émergent de la guidance verbale de l’enfant. Au début de l’intervention, la totalité de la guidance verbale, c’est-à-dire l’échange verbal durant la séquence d’une exécution, se fait par le thérapeute.

Au fil du temps, l’enfant commence l’apprentissage de l’exécution d’une tâche en dépendant d’abord du thérapeute, et ensuite parvenir à l’autonomie complète par l’utilisation de ses propres stratégies grâce au dialogue intérieur.

C’est le rôle du thérapeute d’encourager l’enfant au dialogue intérieur durant une séquence. La forme que prend la guidance est déterminée par les stratégies spécifiques.

34
Q

Qu’est-ce que la thérapie par le mouvement induit par la contrainte (CIMT) ?

A

La thérapie par le mouvement induit par la contrainte (CIMT) est une approche thérapeutique utilisée chez les enfants ayant des déficits moteurs unilatéraux (ex : hémiplégie).

Cette thérapie est en fait qu’on restreint le membre supérieur sain afin que l’enfant se pratique à utiliser le membre affecté par la condition, et ce pour un minimum de 3 heures par jours combiné à un entraînement intensif à la tâche. Le suivi par un professionnel doit être réalisé pendant 2 semaines consécutives durant lesquelles l’enfant pratique beaucoup et forme peu à peu des mouvements plus complexes.

L’objectif général de la CIMT est de renverser les déficits dans le développement ou la non-utilisation apprise du membre affecté.

35
Q

Quels sont les éléments essentiels de la CIMT ?

A
  1. Retenue du membre supérieur non-affecté
  2. Pratique de masse orientée vers une tâche motrice spécifique
  3. Façonnement d’un mouvement moteur plus mature
36
Q

Qu’est-ce qui peut justifier l’application de la thérapie CIMT ?

A
  • Manque de flexion ou d’abduction de l’épaule à plus de 90 degrés
  • Manque de supination de l’avant-bras
  • Manque de précision dans les tâches d’atteindre des objets
  • Manque de fonctionnalité dans les actions de saisir et de relâcher des objets
37
Q

Quels sont les avantages et les limites de la thérapie CIMT ?

A

Avantages:

  • Utilisation intermittente
  • Grande variété de dispositifs de contrainte
  • Approche orientée vers la tâche et centrée sur l’enfant
  • Habiletés de résolution de problèmes

Limites:

  • Pratique intensive et répétitive
  • Portée limitée (déficit unilatéraux)
38
Q

Qu’est-ce que la thérapie bimanuelle intensive ?

A

La thérapie bimanuelle intensive cible une amélioration des capacités à performer lors des activités bimanuelles. Ce type de thérapie utilise des activités ou des jeux planifiés dans laquelle la pratique de mouvements avec les deux mains est répétée pour améliorer la capacité d’un enfant à utiliser ses mains ensemble au quotidien.

Cette forme de thérapie implique une pratique intensive similaire à ce qui est requis dans la CIMT, soit environ 30 heures, et peut être appliqué pendant des séances individuelles ou de groupe.

Les mouvements pratiqués sont ceux nécessaires pour jouer avec des jouets à deux mains, transférer des items à deux mains, mettre ou enlever des vêtements ou transporter des objets.

39
Q

Qu’est-ce qui peut justifier l’application de la thérapie bimanuelle intensive ?

A

Cette technique s’est avérée efficace chez les enfants atteints de paralysie cérébrale hémiplégique. En effet, on a vu une amélioration de la performance dans les tâches uni-manuelles, bimanuelles et dans l’efficacité des mouvements.

Les études ont aussi démontré des changements au niveau cortical et de la neuroplasticité. Ainsi, c’est une technique qui peut être pertinente pour toutes les conditions occasionnant des difficultés dans les habiletés motrices.

40
Q

Quels sont les avantages et les limites de la thérapie bimanuelle intensive ?

A

Avantages :

  • Approche orientée vers la tâche et centrée sur l’enfant
  • Ludique
  • Portée plus large

Limites :
- Pratique intensive

41
Q

Qu’est-ce qui distingue une approche bottom-up d’une approche top-down ?
Donner des exemples d’interventions de chaque approche.

A

Les approches bottom-up sont centrées sur le développement des capacités, c’est-à-dire des composantes, des déficits ou des processus sous-jacents à une difficulté motrice. Il vise donc le renforcement des bases neurologiques d’un enfant et la neuroplasticité dans le développement des capacités. Il suit le modèle hiérarchique du développement moteur.

  • Approche NDT
  • Intégration sensorielle
  • Intégration et inhibition de réflexes
  • Méthode de Padovan de réorganisation neuro-fonctionnelle
  • Thérapie par la contrainte

Les approches top-down sont centrées sur l’apprentissage d’activités ou d’occupations signifiantes. Elle se base sur des théories plus récentes de contrôle et de l’apprentissage moteur. Elle permet donc une analyse des interactions entre la personne, l’environnement et l’occupation. L’émergence du contrôle moteur survient quand la personne devient compétente à réaliser l’activité ou l’occupation spécifique.

  • Approche CO-OP
  • Entraînement spécifique à la tâche
  • Développement d’habiletés fonctionnelles
42
Q

Quels sont les facteurs qui peuvent influencer l’apprentissage moteur (du côté de l’ergothérapeute) ?

A
  • Degré d’analyse du mouvement
  • Classification des habiletés motrices (distinctes, en série ou en continue, ouvertes ou fermées)
  • Différences individuelles
  • Contexte de pratique
43
Q

Quels sont les facteurs qui peuvent faciliter l’apprentissage moteur (du côté de l’enfant) ?

A
  • Motivation
  • Connaissance de l’activité
  • Planification de l’activité
  • Analyse de l’exécution de l’activité
  • Identification de stratégies
44
Q

Carte gratuite :)

A

La pratique ne rend pas l’apprentissage parfait, elle le rend permanent. Cependant, une pratique parfaite rend l’apprentissage parfait.

Donc, le fait de pratiquer une mauvaise façon de faire fait en sorte que l’on apprend la mauvaise façon de faire.