A. QUELQUES REPERES HISTORIQUES Flashcards Preview

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Flashcards in A. QUELQUES REPERES HISTORIQUES Deck (24)
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Q

A. Quelques repères historiques
I. Le langage
__________________________
Ce questionnement autour de l’origine du langage s’est poursuivi à travers les siècles, on en trouve des traces avec des grands monarques en Allemagne au […e] siècle (… II), en Angleterre au […e] siècle (… IV) et en Inde au […e] siècle (… le Grand) (…, 19..).
Au […e] et […e] siècles, apparaissent les précurseurs des études scientifiques. Parmi ces travaux on peut noter ceux de [… (17..)] et de [… (18..)] qui ont observé leurs propres enfants.

A

Ce questionnement autour de l’origine du langage s’est poursuivi à travers les siècles, on en trouve des traces avec des grands monarques en Allemagne au [XVIIe] siècle (Frédérique II), en Angleterre au [XVe] siècle (James IV) et en Inde au [XVIe] siècle (Akbar le Grand) (Crystal, 1997).
Au [XVIIIe] et [XIXe] siècles, apparaissent les précurseurs des études scientifiques. Parmi ces travaux on peut noter ceux de [Tiedemann (1787)] et de [Darwin (1877)] qui ont observé leurs propres enfants.

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Q

A. Quelques repères historiques
I. Le langage
__________________________
L’intérêt pour le langage a aussi été marqué au début du XIXe siècle par une découverte insolite. Laquelle et par qui ?

A

L’intérêt pour le langage a aussi été marqué au début du XIXe siècle par la découverte d’un jeune enfant « sauvage », supposé être resté sans contact humain jusqu’au début de l’adolescence : Victor de l’Aveyron, étudié par Itard (1801).

2
Q

A. Quelques repères historiques
I. Le langage
__________________________
Dans le domaine de l’anatomie cérébrale, la mise en évidence par […] en [1…] de zones spécifiques du cerveau liées au langage [articulé] a constitué une avancée cruciale.

A

Dans le domaine de l’anatomie cérébrale, la mise en évidence par [Broca] en [1861] de zones spécifiques du cerveau liées au langage [articulé] a constitué une avancée cruciale.

3
Q

A. Quelques repères historiques
I. Le langage
__________________________
La psychologie scientifique née dans les années [18..-18..] marque le début des recherches réalisées sur une base expérimentale : elle exclut de son champ d’investigation les problèmes […] et […]. Le domaine du langage suit cette orientation. On peut, en particulier, citer [… (18..)] pour son livre “De l’intelligence” et un article en [18..] consacré à « l’acquisition du langage chez les enfants et les [… …] ». Notons aussi […] avec “Le développement de l’intelligence et du langage chez l’enfant” paru en [18..], et de [… …] pour son essai sur « La […], essai sur la science expérimentale du langage » en [18..] : il réalise une observation assez précise de la variété et de la valeur […] des premiers phonèmes prononcés par l’enfant au cours des premiers mois.
Dans la seconde édition (1882) de son livre “La psychologie de l’enfant”, [… …] présente un chapitre intitulé « L’expression et le langage chez l’enfant » dans lequel il décrit l’évolution du langage en l’intégrant souvent dans un contexte de vie quotidienne.

A

La psychologie scientifique née dans les années [1870-1880] marque le début des recherches réalisées sur une base expérimentale : elle exclut de son champ d’investigation les problèmes [philosophiques] et [métaphysiques]. Le domaine du langage suit cette orientation. On peut, en particulier, citer [Taine (1870)] pour son livre “De l’intelligence” et un article en [1876] consacré à « l’acquisition du langage chez les enfants et les [peuples primitifs] ». Notons aussi [Egger] avec “Le développement de l’intelligence et du langage chez l’enfant” paru en [1879], et de [La Calle] pour son essai sur « La [glossologie], essai sur la science expérimentale du langage » en [1881] : il réalise une observation assez précise de la variété et de la valeur [sémantique] des premiers phonèmes prononcés par l’enfant au cours des premiers mois.
Dans la seconde édition (1882) de son livre “La psychologie de l’enfant”, [Bernard Perez] présente un chapitre intitulé « L’expression et le langage chez l’enfant » dans lequel il décrit l’évolution du langage en l’intégrant souvent dans un contexte de vie quotidienne.

4
Q

A. Quelques repères historiques
I. Le langage
__________________________
Un tournant capital dans les études sur le développement de l’enfant (incluant le domaine du langage) a été accompli par le psychologue [… …] au début du […e] siècle avec “L’étude […] de l’intelligence” en [19..], et “L’échelle […] de l’intelligence” en collaboration avec [… …] ([19.. et 19..]). En France, pour l’école de la République, l’apprentissage du langage […] et surtout […] avait une importance fondamentale. Binet proposa une méthode connue aujourd’hui sous le terme de « [… …] » : on mesure le niveau intellectuel en utilisant une [… d’…] dont on a défini l’[… de …] par des enfants tout-venant. Le trait de génie de […] fut d’utiliser ces épreuves pour déterminer un âge […] rapporté à un âge […]. Ces travaux ont abouti à la définition du [… …] ([… = âge …/âge …]) qui permet de définir un [… … de …]. Parmi les épreuves proposées certaines sont […] et permettent d’estimer le [… de …] de l’enfant.

A

Un tournant capital dans les études sur le développement de l’enfant (incluant le domaine du langage) a été accompli par le psychologue [Alfred Binet] au début du [XXe] siècle avec “L’étude [expérimentale] de l’intelligence” en 1903, et “L’échelle [métrique] de l’intelligence” en collaboration avec [Théodore Simon] ([1905 et 1908]). En France, pour l’école de la République, l’apprentissage du langage [oral] et surtout [écrit] avait une importance fondamentale. Binet proposa une méthode connue aujourd’hui sous le terme de « [tests mentaux] » : on mesure le niveau intellectuel en utilisant une [batterie d’épreuves] dont on a défini l’[âge de réussite] par des enfants tout-venant. Le trait de génie de [Binet] fut d’utiliser ces épreuves pour déterminer un âge [mental] rapporté à un âge [chronologique]. Ces travaux ont abouti à la définition du [Quotient intellectuel] ([QI = âge mental/âge chronologique]) qui permet de définir un [niveau global de développement]. Parmi les épreuves proposées certaines sont [verbales] et permettent d’estimer le [niveau de langage] de l’enfant.

5
Q

A. Quelques repères historiques
I. Le langage
__________________________
Pendant la même période, au début du XXe siècle, la linguistique naissante a permis le développement d’observations de jeunes enfants consistant en prises de notes journalières et régulières des [… …]. On peut citer les travaux de [G…] (1937, 1947) pour le français, [P…] (1920) pour le français et le serbe, [G…] (1949) pour le russe et [L…] (1939, 1947, 1949) pour l’anglais. Ces études ont fourni les premières informations précieuses permettant de déterminer les […] de l’[…] du langage.

A

Pendant la même période, au début du XXe siècle, la linguistique naissante a permis le développement d’observations de jeunes enfants consistant en prises de notes journalières et régulières des [productions langagières]. On peut citer les travaux de [Grégoire] (1937, 1947) pour le français, [Pavlovitch] (1920) pour le français et le serbe, [Gvozdev] (1949) pour le russe et [Léopold] (1939, 1947, 1949) pour l’anglais. Ces études ont fourni les premières informations précieuses permettant de déterminer les [étapes] de l’[acquisition] du langage.

6
Q

A. Quelques repères historiques
I. Le langage
__________________________
Au milieu du XXème siècle, le rapprochement de trois disciplines différentes (la [… de l’…] de tradition béhavioriste, la [… …] et la [… de l’…]) permet l’émergence d’un nouveau domaine : la […]. Cette nouvelle approche pluridisciplinaire, née d’une critique très sévère de la perspective béhavioriste concernant l’acquisition du langage par le linguiste [… … (19..)], va devenir dominante à partir des années 1960 et consacrer l’étude de la structure du langage chez l’enfant dans une perspective […].
Les études sur le développement de l’enfant réalisé par […] (à partir de [19..]) et son équipe à Genève vont offrir une nouvelle vision de la psychologie de l’enfant et une théorisation des relations entre développement […] et développement […]. Dans la perspective […] le développement du langage est subordonné à celui de la […] et l’[…] de l’enfant lui-même est essentielle dans le processus d’ontogenèse. Un grand débat sur le problème de l’inné et de l’acquis dans le langage sera organisé entre […] et […] lors d’un colloque à l’abbaye de Royaumont en [19..] ([P…-P…, 19..]). Les retombées de ce débat sur les [… …] ont été de façon directe ou indirecte très importantes.

A

Au milieu du XXème siècle, le rapprochement de trois disciplines différentes (la [psychologie de l’apprentissage] de tradition béhavioriste, la [linguistique structurale] et la [théorie de l’information]) permet l’émergence d’un nouveau domaine : la [psycholinguistique]. Cette nouvelle approche pluridisciplinaire, née d’une critique très sévère de la perspective béhavioriste concernant l’acquisition du langage par le linguiste [Noam Chomsky (1957)], va devenir dominante à partir des années 1960 et consacrer l’étude de la structure du langage chez l’enfant dans une perspective [innéiste].
Les études sur le développement de l’enfant réalisé par [Piaget] (à partir de [1923]) et son équipe à Genève vont offrir une nouvelle vision de la psychologie de l’enfant et une théorisation des relations entre développement [cognitif] et développement [langagier]. Dans la perspective [piagétienne] le développement du langage est subordonné à celui de la [pensée] et l’[activité] de l’enfant lui-même est essentielle dans le processus d’ontogenèse. Un grand débat sur le problème de l’inné et de l’acquis dans le langage sera organisé entre [Piaget] et [Chomsky] lors d’un colloque à l’abbaye de Royaumont en [1975] ([Piatelli-Palmarini, 1979]). Les retombées de ce débat sur les [recherches ultérieures] ont été de façon directe ou indirecte très importantes.

7
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Le dictionnaire souligne l’existence d’aspects verbaux et non verbaux en ajoutant que la communication est : « l’ensemble des relations entre les aspects […] de la communication humaine, ses aspects [… …] (en particulier, le […] et la […]) et les variables […] et […] impliquées dans le processus communicatif ».

A

Le dictionnaire souligne l’existence d’aspects verbaux et non verbaux en ajoutant que la communication est : « l’ensemble des relations entre les aspects [verbaux] de la communication humaine, ses aspects [non verbaux] (en particulier, le [regard] et la [gestualité]) et les variables [psychologiques] et [sociales] impliquées dans le processus communicatif ».

8
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Pour l’espèce humaine la communication verbale est prépondérante, mais il existe d’autres formes de communication. Lesquelles ?

A
  • les gestes,
  • les expressions faciales,
  • le regard,
  • toutes les manifestations corporelles.
8
Q
A. Quelques repères historiques
II. La communication
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les formes de communication non verbales jouent un rôle très important dans la régulation de la communication au cours des premières années de la vie de l'enfant.
VRAI OU FAUX ?
A

VRAI

9
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Qui, en sociologie, a le premier défini la communication comme une interaction dans un réseau où s’échangent et se partagent des représentations collectives ?

A

Durkheim (1893)

10
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
En psychologie, la théorie de l’information développée pour rendre compte de certains problèmes liés aux télécommunications par [S… et W…] en [19..] a influencé les études sur la communication verbale. C’est un modèle de transmission de l’information relativement simple : un […] ([…]) transmet ([…]) par un […] un message à un […] qui doit […] le message. Le récepteur du message peut à son tour devenir […], etc. Dans ce système toute information est codée suivant un système […].

A

En psychologie, la théorie de l’information développée pour rendre compte de certains problèmes liés aux télécommunications par [Shannon et Weaver] en [1949] a influencé les études sur la communication verbale. C’est un modèle de transmission de l’information relativement simple : un [émetteur] ([source]) transmet ([codage]) par un [canal] un message à un [récepteur] qui doit [décoder] le message. Le récepteur du message peut à son tour devenir [émetteur], etc. Dans ce système toute information est codée suivant un système [binaire].

11
Q
A. Quelques repères historiques
II. La communication
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Pourquoi le modèle de transmission de l'information de Shannon et Weaver (1949)
a-t-il été utilisé en psychologie ?
A

Pour deux raisons :

1) Il présente une certaine analogie avec le système de codage de l’information chez l’homme.
2) Dans ce schéma, l’information est quantifiée.

12
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Le modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949) présente une certaine […] avec le système de codage de l’information chez l’homme. En effet, toute source d’information […] ([v…, a…, t… ou g…]) est transformée au niveau des […] ([o…, o…, t… ou b…) en [… …] ([… …]) qui peuvent être assimilés à des [… …]. En fonction des stimuli, des récepteurs sont […] ou […] et la transmission se fait par un […] qui est constitué par des [… de …]. Ces derniers vont activer certaines […] du […]. Celui-ci, à son tour va répondre en envoyant des messages qui, décodés, vont activer une [… …] : un mouvement d’un membre, un clignement de l’oeil, une rotation de la tête vers un [… …], une [… …], etc.

A

Le modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949) présente une certaine [analogie] avec le système de codage de l’information chez l’homme. En effet, toute source d’information [perceptuelle] ([visuelle, auditive, tactile ou gustative]) est transformée au niveau des [récepteurs] ([œil, oreille, toucher ou bouche]) en [signaux nerveux] ([influx nerveux]) qui peuvent être assimilés à des [signaux binaires]. En fonction des stimuli, des récepteurs sont [activés] ou [non] et la transmission se fait par un [canal] qui est constitué par des [réseaux de neurones]. Ces derniers vont activer certaines [zones] du [cerveau]. Celui-ci, à son tour va répondre en envoyant des messages qui, décodés, vont activer une [réponse motrice] : un mouvement d’un membre, un clignement de l’oeil, une rotation de la tête vers un [signal sonore], une [réponse verbale], etc.

13
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
À propos du modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949)
Dans ce schéma, l’information est […]. Une information est d’autant plus grande (quantifiable, mesurable) qu’elle est […]. Lorsqu’il y a répétition, l’information est déjà connue, elle est […], donc [plus/moins] importante et [plus/moins] intéressante. Le langage est aussi un système qui apporte de l’information que l’on peut […] et qui présente aussi une certaine […]. Dans un énoncé, le premier mot apporte une information [minimale/maximale] mais les suivants dépendent des précédents et apportent [plus/moins] d’information. Dans une phrase simple commençant par l’article défini « le », la probabilité qu’il soit suivi d’un adjectif ou d’un nom masculin est très [petite/grande], la possibilité d’un verbe est quasi […] ; si on ajoute le nom « chat », le mot suivant a une forte probabilité d’être un […] comme par exemple « […] ». Si la suite de la phrase comprend « du lait », l’information apportée est très […] donc […] informative par rapport à une suite beaucoup plus […] comme « le chat boit avec une paille un verre d’orangeade ». On peut donc, dans une certaine mesure, […] l’information dans des énoncés, la […] et déterminer la […] de l’information. On constate souvent que cette […] est nécessaire pour bien comprendre un énoncé.

A

Le modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949)
Dans ce schéma, l’information est [quantifiée]. Une information est d’autant plus grande (quantifiable, mesurable) qu’elle est [improbable]. Lorsqu’il y a répétition, l’information est déjà connue, elle est [redondante], donc [moins] importante et [moins] intéressante. Le langage est aussi un système qui apporte de l’information que l’on peut [quantifier] et qui présente aussi une certaine [redondance]. Dans un énoncé, le premier mot apporte une information [maximale] mais les suivants dépendent des précédents et apportent [moins] d’information. Dans une phrase simple commençant par l’article défini « le », la probabilité qu’il soit suivi d’un adjectif ou d’un nom masculin est très [grande], la possibilité d’un verbe est quasi [nulle] ; si on ajoute le nom « chat », le mot suivant a une forte probabilité d’être un [verbe] comme par exemple « [boit] ». Si la suite de la phrase comprend « du lait », l’information apportée est très [probable] donc [peu] informative par rapport à une suite beaucoup plus [improbable] comme « le chat boit avec une paille un verre d’orangeade ». On peut donc, dans une certaine mesure, [quantifier] l’information dans des énoncés, la [mesurer] et déterminer la [redondance] de l’information. On constate souvent que cette [redondance] est nécessaire pour bien comprendre un énoncé.

14
Q
A. Quelques repères historiques
II. La communication
\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
Les énoncés qui ne sont pas redondants sont beaucoup plus difficiles à comprendre.
VRAI OU FAUX ?
A

VRAI

C’est notamment le cas par exemple des énoncés mathématiques.

15
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Pour quelles raisons les applications du modèle de la théorie de l’information dans le domaine de l’apprentissage sont-elles restées très restreintes ?

A

Cette approche du langage purement quantitative ne prend en compte ni le caractère interactif de la communication verbale, ni ses dimensions sociales. D’autre part, si l’on peut effectivement déduire une chaîne probable de mots dans un énoncé : sujet, adjectif, verbe, complément, etc., suivant les structures grammaticales de la phrase en français, il est beaucoup plus difficile de quantifier l’information apportée par la signification des mots eux-mêmes. C’est donc en partie à cause de ces limites que les applications du modèle de la théorie de l’information dans le domaine de l’apprentissage sont restées très restreintes.

16
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Dans le domaine de l’éthologie, les systèmes de communication chez l’animal ont été étudiés dès le début du XXe siècle, avec les observations sur les abeilles par [V… F…] et [L…] sur les mammifères, les oiseaux et les poissons. Cette perspective a conduit à la mise au point de […] et en particulier de […] d’[…] aussi utilisées dans les recherches concernant l’être humain.
Les travaux de Cosnier et collaborateurs (1982) illustrent cette perspective pour l’étude de la [… … …] chez l’homme.

A

Dans le domaine de l’éthologie, les systèmes de communication chez l’animal ont été étudiés dès le début du XXe siècle, avec les observations sur les abeilles par [Von Frisch] et [Lorenz] sur les mammifères, les oiseaux et les poissons. Cette perspective a conduit à la mise au point de [méthodes] et en particulier de [techniques] d’[observation] aussi utilisées dans les recherches concernant l’être humain.
Les travaux de Cosnier et collaborateurs (1982) illustrent cette perspective pour l’étude de la [communication non verbale] chez l’homme.

17
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Les recherches spécifiques concernant la communication chez l’enfant sont très récentes. Elles sont liées à la question des processus de […] : l’intégration de l’enfant dans sa culture passe par l’acquisition de modes de [… et de …]. La communication est un outil essentiel pour leur […] d’une […] à l’autre.

A

Les recherches spécifiques concernant la communication chez l’enfant sont très récentes. Elles sont liées à la question des processus de [socialisation] : l’intégration de l’enfant dans sa culture passe par l’acquisition de modes de [pensée et de comportements]. La communication est un outil essentiel pour leur [transmission] d’une [génération] à l’autre.

18
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Parallèlement au développement de l’enfant la communication se socialise. Les études sont basées sur les travaux des deux grands psychologues du développement du début du XXe siècle. Lesquels ?

A

Piaget (1923) d’une part, et Vygotski (1997).

19
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Piaget (1923) n’étudie pas la communication en tant que telle mais comme une [… d’… aux … de …]. En cohérence avec l’ensemble de sa théorie, ses observations montrent que les enfants de moins de [? ans] (avant la […] et avant la […]) transmettent des informations […] et […] qui ne peuvent pas être réellement comprises par leur interlocuteur. Ils [….] autant qu’ils dialoguent, et dans un échange entre pairs c’est l’[…] de comprendre ou d’être compris qui domine. Ce point de vue piagétien a été « réévalué » par [F… (19..)] en travaillant sur la distinction […/…] (exemple : on présente à l’enfant une éponge qui a l’apparence d’une […]) : des modifications […] des représentations permettant d’échapper au piège des […] apparaissent déjà entre [… et … ans]. Dans le raisonnement piagétien, la communication ne constitue qu’un élément parmi d’autres dans la trajectoire vers la [… …] (c’est la relation […/…] qui est le socle du développement). La communication peut être importante comme étant à l’origine de [… …] chez un même sujet.

A

Piaget (1923) n’étudie pas la communication en tant que telle mais comme une [voie d’accès aux processus de pensée]. En cohérence avec l’ensemble de sa théorie, ses observations montrent que les enfants de moins de [7 ans] (avant la [décentration] et avant la [conservation]) transmettent des informations [elliptiques] et [incomplètes] qui ne peuvent pas être réellement comprises par leur interlocuteur. Ils [monologuent] autant qu’ils dialoguent, et dans un échange entre pairs c’est l’[illusion] de comprendre ou d’être compris qui domine. Ce point de vue piagétien a été « réévalué » par [Flavell (1993)] en travaillant sur la distinction [apparence/réalité] (exemple : on présente à l’enfant une éponge qui a l’apparence d’une [pierre]) : des modifications [qualitatives] des représentations permettant d’échapper au piège des [apparences] apparaissent déjà entre [3 et 4 ans]. Dans le raisonnement piagétien, la communication ne constitue qu’un élément parmi d’autres dans la trajectoire vers la [décentration cognitive] (c’est la relation [sujet/objet] qui est le socle du développement). La communication peut être importante comme étant à l’origine de [perspectives différentes] chez un même sujet.

20
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
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Au sein de la perspective vytgotskienne, développée par [B… (19..)], la communication est vraiment au […] de la théorie : c’est la communication avec un interlocuteur plus […] qui permet à l’enfant d’acquérir de nouvelles […] et […]. La […] exercée par l’[…] (qui stimule, montre, aide, etc.) entre le sujet et l’objet est […] pour le développement de l’enfant. La communication est alors un outil majeur de […] et d’[…] (cf. pour des positions similaires [D… et M… 19..] ; [W…, 19..]). Ce point de vue soulignant l’ancrage social du développement a donné lieu à un ensemble d’études récentes mettant l’accent sur les [… …] du langage (cf. [B…, T…, G… et M…, 20..]).

A

Au sein de la perspective vytgotskienne, développée par [Bruner (1983)], la communication est vraiment au [centre] de la théorie : c’est la communication avec un interlocuteur plus [expert] qui permet à l’enfant d’acquérir de nouvelles [connaissances] et [capacités]. La [médiation] exercée par l’[expert] (qui stimule, montre, aide, etc.) entre le sujet et l’objet est [déterminante] pour le développement de l’enfant. La communication est alors un outil majeur de [socialisation] et d’[acquisition] (cf. pour des positions similaires [Doise et Mugny 1985] ; [Winnykamen, 1990]). Ce point de vue soulignant l’ancrage social du développement a donné lieu à un ensemble d’études récentes mettant l’accent sur les [usages sociaux] du langage (cf. [Bernicot, Trognon, Guidetti et Musiol, 2002]).

21
Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
Les progrès techniques, à partir des années 1970, ont permis l’éclosion de […] centrées sur la […]. L’utilisation de magnétophones, de films, de vidéos puis de vidéos couplées à des ordinateurs, a permis de développer de nouveaux […] (Beaudichon, 1982) : situations-problèmes où les possibilités d’interaction sont […] ou […] versus situations aussi […] que possible. Par exemple, on utilise un circuit de […] relié à un […] pour analyser les communications avec des […] d’enfants qui ne se connaissent pas. Les enfants âgés de [? ans 6 mois] à [? ans 6 mois] sont mis en situation de [… …]. Plusieurs indices […] et [… …] sont utilisés pour évaluer leurs capacités de communication. L’auteur montre que ces capacités se mettent en place avant l’âge de [? ans].

A

Les progrès techniques, à partir des années 1970, ont permis l’éclosion de [recherches] centrées sur la [communication]. L’utilisation de magnétophones, de films, de vidéos puis de vidéos couplées à des ordinateurs, a permis de développer de nouveaux [paradigmes] (Beaudichon, 1982) : situations-problèmes où les possibilités d’interaction sont [absentes] ou [gênées] versus situations aussi [naturelles] que possible. Par exemple, on utilise un circuit de [télévision] relié à un [magnétoscope] pour analyser les communications avec des [dyades] d’enfants qui ne se connaissent pas. Les enfants âgés de [3 ans 6 mois] à [5 ans 6 mois] sont mis en situation de [jeux libres]. Plusieurs indices [verbaux] et [non verbaux] sont utilisés pour évaluer leurs capacités de communication. L’auteur montre que ces capacités se mettent en place avant l’âge de [4 ans].

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Q

A. Quelques repères historiques
II. La communication
__________________________
L’histoire des études scientifiques concernant le langage et la communication chez l’enfant est à la fois très courte (une centaine d’années) et déjà très riche. Les progrès […], […] et […] réalisés pendant cette courte période vont permettre de faire évoluer l’objet des recherches d’unités [… (la syllabe ou le mot)] vers des unités plus [… (la phrase, le tour de parole, le discours)] et de développer des conceptions intégrées prenant en compte à la fois les aspects […] et […] du langage et de la communication. Les études […], existant depuis les années [19..], s’insèrent parfaitement dans ce courant intellectuel : elles ouvrent une [… …] sur l’approche des sociétés humaines et […] nos […] sur l’apprentissage des comportements humains. Pour la question de la socialisation et du langage dans différentes cultures les travaux de [R… (1979) et S.. et O… (1986)] sont fondateurs.

A

L’histoire des études scientifiques concernant le langage et la communication chez l’enfant est à la fois très courte (une centaine d’années) et déjà très riche. Les progrès [théoriques], [technologiques] et [méthodologiques] réalisés pendant cette courte période vont permettre de faire évoluer l’objet des recherches d’unités [microscopiques (la syllabe ou le mot)] vers des unités plus [larges (la phrase, le tour de parole, le discours)] et de développer des conceptions intégrées prenant en compte à la fois les aspects [structuraux] et [sociaux] du langage et de la communication. Les études [ethnographiques], existant depuis les années [1930], s’insèrent parfaitement dans ce courant intellectuel : elles ouvrent une [perspective nouvelle] sur l’approche des sociétés humaines et [relativisent] nos [certitudes] sur l’apprentissage des comportements humains. Pour la question de la socialisation et du langage dans différentes cultures les travaux de [Rabain (1979) et Schieffelin et Ochs (1986)] sont fondateurs.