Addiction L2 Flashcards

(26 cards)

1
Q

Combiens il y a-t-il de mort par an en France à cause de la consommation de substances psychoactives ?

A

100 000

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2
Q

A quel point les conduites addictives sont impliqués dans les morts prématurés en France ?

A

30 % de la mortalité prématurée (soit avant 65 ans)

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3
Q

Pourquoi la prohibition échoue ?

A
  • L’envie de transgression : quand quelque chose est interdit, certaines personnes le veulent encore plus.
  • Le marché noir prend le relais : quand un produit est interdit, il ne disparaît pas. Il devient juste plus difficile à
    contrôler.
  • Aucune prévention : plutôt que d’informer sur les dangers d’une substance, on la diabolise, ce qui empêche une
    vraie prise de consciences.
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4
Q

Est ce que la prohibition marche parfois ?

A

Dans certaines cultures très strictes, l’interdiction peut limiter l’accès à une substance, mais globalement, la
prohibition n’élimine pas la consommation. Parfois, elle l’augmente même : les gens se tournent vers des produits
plus dangereux ou consomment en excès lorsqu’ils en trouvent.

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5
Q

Comment informer sur les risques de l’alcool sans interdire ?

A
  1. Présenter les faits sans moraliser
    Les chercheurs ne veulent pas interdire, ils veulent informer. Dire que l’alcool augmente le risque de cancer, ce
    n’est pas dire “ne buvez plus jamais”, c’est donner aux gens les outils pour faire un choix éclairé.
  2. Comparer avec d’autres choix quotidiens
    Personne ne dit qu’il ne faut jamais manger de fast-food, mais on sait qu’une alimentation trop grasse favorise des
    maladies. Pour l’alcool c’est pareil : ce n’est pas interdit, mais il faut être conscient des risques.
  3. Montrer les bénéfices d’une consommation réduite
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6
Q

Pourquoi les jeunes utilisent de plus en plus la cigarettes électroniques ?

A
  • L’effet de mode : les influenceurs et les médias montrent ces produits d’une manière “cool”, ce qui attire les
    jeunes.
  • Moins de restriction sociale : contrairement à la cigarette classique, la vape est perçue comme moins dangereuse
    (même si elle l’est quand même)
  • Le marketing ciblé : les arômes sucrés et les designs colorés rendent ces produits plus attrayants pour les ados.
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7
Q

Comment informer les jeunes sur les risques de la cigarette électronique sans diaboliser ?

A
  • Expliquer que la vape n’est pas inoffensive, surtout pour un cerveau en développement.
  • Montrer que les industries utilisent des techniques marketing agressives pour rendre les jeunes accros.
  • Rappelez que la cigarette électronique peut mener à la cigarette classique pour certains.
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8
Q

Définir le terme expérimentateur

A

Expérimentateur = au moins un usage au cours de la vie (cet indicateur sert principalement à mesurer la diffusion
d’un produit dans la population).

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9
Q

Définir usage dans l’année/usage actuel

A

Usage dans l’année / usage actuel = consommation au moins une fois au cours de l’année ; pour le tabac, cela inclut
les personnes déclarant fumer actuellement, ne serait-ce que de temps en temps.

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10
Q

Définir usage régulier

A

Usage régulier = au moins 3 consommations d’alcool dans la semaine, et consommation de cannabis d’au moins 10 fois au cours du mois.

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11
Q

L’accessibilité d’une substance influence-t-elle sa consommation ?

A

Oui, la disponibilité d’une substance joue un rôle clé dans sa consommation. Une drogue, un médicament ou une
boisson peut être moins consommé non pas parce qu’il est moins désiré, mais parce qu’il est plus difficile
d’accès.

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12
Q

Décrire l’exemple de l’alcool et des autres drogues pour illustrer l’impact de l’accessibilité d’une drogue dans sa consommation ?

A
  • L’alcool est légal et facile d’accès en France => sa consommation est élevée.
  • Les drogues dures (héroïne, cocaïne…) sont illégales et difficiles à obtenir => elles sont moins consommées, mais
    pas inexistantes.
  • Certaines drogues peu connues en France (ex : le khat, une plante aux effets stimulants, populaire en Afrique de
    l’Est) sont peu consommées, non pas par manque d’intérêt, mais parce qu’elles ne sont pas disponibles.
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13
Q

Décrire l’impact des lois et des politiques de santé publique dans la consommation d’une drogue

A
  • Quand un produit est interdit, il devient plus compliqué à obtenir mais cela ne veut pas dire qu’il disparaît. (ex :
    marché noir de l’alcool pendant la prohibition).
  • Quand un produit est taxé ou réglementé, sa consommation peut baisser (ex : augmentation des prix du tabac pour
    décourager les fumeurs).
  • Quand un produit devient plus accessible, sa consommation peut augmenter (ex : les cigarettes électroniques et le
    cannabis dans certains pays).
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14
Q

Quelle impact ont les nouvelles tendances dans l’accessibilité des drogues ?

A

Le cas des nouvelles tendances : cigarettes électroniques et autres produits émergents
* Les cigarettes électroniques étaient peu répandues il y a 15 ans, mais avec leur disponibilité croissante et leur
marketing attractif, leur consommation a explosé.
* Les boissons énergisantes ont suivi le même schéma : elles étaient rares en france avant les années 2000, et
maintenant on en trouve partout.

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15
Q

Quel est le pourcentage de collégiens en France qui disent avoir tester le tabac ? A combien ce chiffre s’élève pour les élèves de terminal ?

A

10 % des collégiens ont déjà essayé, et ce chiffre monte à 64 % en terminale

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16
Q

Quel est le pourcentage des élèves de 6e à avoir déjà gouté de l’alcool ? A combien ce chiffre s’élève en terminal ?

A

½ élève de 6e a déjà goûté, et en terminale, 91 % l’ont fait.

17
Q

Quel est le pourcentage de 6e à avoir déjà expérimenté le cannabis en 6e ? Et une fois en terminal ?

A

Très rare en 6e (1 %), mais atteint 54 % en terminale

18
Q

Pourquoi a-t-on cette fausse impression que les premières expérimentations de drogues se font de plus en plus tôt ?

A
  • Les médias insistent sur des cas extrêmes (ex : enfants qui boivent très jeunes).
  • On parle plus de jeunes qui consomment, mais pas de ceux qui attendent ou ne consomment pas.
19
Q

D’après les enquêtes ESCAPAD (réalisées à 17 ans lors de la Journée Défense et Citoyenneté), l’usage quotidien
de tabac, alcool et cannabis est en baisse progressive. Pourquoi cette baisse ?

A

Une hypothèse intéressante : le téléphone et les réseaux sociaux ont changé les modes de relations sociales
* Avant : les jeunes se retrouvaient physiquement, donc plus d’occasions de consommer ensemble
* Maintenant : beaucoup d’interactions sont en ligne, donc moins d’opportunités de partager des substances.

20
Q

Quels sont les deux types de préjudices pris en compte par les chercheurs pour évaluer la dangerosité des différentes substances ?

A

Quand on parle de substances dangereuses, on pense souvent aux drogues illicites comme l’héroïne ou la cocaïne.
Pourtant, des chercheurs ont évalué la dangerosité des substances en prenant en compte :
1. Les préjudices pour l’individu lui-même (santé, dépendance, risques de décès…)
2. Les préjudices pour l’entourage et la société (accidents, violence, impact économique…)

21
Q

Pourquoi l’alcool est-il plus dangereux que l’héroïne sur un plan global ?

A
  1. L’alcool cause plus de dégâts collectifs
    Une personne héroïnomane souffre énormément sur le plan personnel (dépendance, overdoses, santé dégradée),
    mais elle est souvent isolée.
    À l’inverse, une personne complètement ivre peut mettre en danger de nombreuses personnes :
    * conduite en état d’ivresse -> accidents mortels pouvant impliquer des dizaines de personnes
    * violences conjugales et familiales
    * agressions en milieu festif
  2. L’héroïne est destructrice, mais son impact social direct est moindre
    * Les dommages personnels sont immenses (dépendance extrême, risques élevés d’overdose, détérioration rapide de
    la santé).
    * Mais tant que la personne reste isolée, elle ne met pas directement les autres en danger, sauf dans le cadre de
    trafic ou de recherche d’argent (vols, crimes liés à l’addiction).
22
Q

Définir le terme addiction

A

Le mot “additction” vient du latin “addicere”, qui désignait à l’origine une situation juridique dans le droit romain. il
s’agissait d’un état où une personne était liée à une dette, au point d’être asservie à son créancier. On retrouve
cette idée dans l’addiction moderne : une perte de liberté face à une substance ou un comportement.
D’un point de vue phénoménologique, l’addiction = une conduite répétée et irrépressible, qui persiste malgré la
volonté du sujet de l’arrêter.
En clair : la personne sait que c’est mauvais pour elle, elle veut arrêter, mais elle n’y arrive pas.

23
Q

Qu’est ce que le craving ?

A

Le craving est un élément central de l’addiction. Il désigne une envie
soudaine et irrépressible de consommer une substance ou de réaliser un
comportement addictif (jeu, nourriture, réseaux sociaux…)

24
Q

Comment fonctionne le craving ?

A

*Tout à coup, une représentation de la substance surgit dans la MDT
*Cette pensée intrusive s’impose au sujet, qui a beau essayer de penser à
autre chose, il n’y arrive pas.
*Cela s’explique par la théorie de l’intrusion élaborée : plus on lutte contre
une pensée, plus elle revient en force (comme essayer de ne pas penser à un éléphant rose)

25
Pourquoi certaines personnes deviennent addictes et d'autres non ?
L'addiction ne vient pas d'un seul facteur, mais d'une multiplicité d'éléments : 1. Facteurs biologiques : certaines personnes ont une sensibilité plus forte au plaisir et au manque (ex : dopamine) 2. Facteurs psychologiques : anxiété, stress, faible contrôle de soi... 3. Facteurs sociaux : pression du groupe, environnement familial, accessibilité de la substance C'est la complexité du comportement humain : tout le monde peut aimer une activité ou une substance, mais tout le monde ne devient pas addict.
26