Annales compilation Flashcards
(225 cards)
Corrélation pathologies aviaires et génétique (//type de production)
- Génétiques “à croissance rapide” (poulets standards) : pb locomoteurs, respi => pb plurifactoriels
- Génétiques à croissance + lente (poulets labels) : tumeurs (Marek) => pb monofactoriels
Quelles sont les implications de ces particularités anatomiques en pathologie aviaire ? (0,5 point)
● Connexion entre appareils respi et génital : si maladie respiratoire → chute de ponte
● Inflammations essentiellement sur les sacs aériens, peu d’entités pathologiques centrées sur les poumons
Quelle est la valeur de la glycémie chez la poule pondeuse (g/l) ?
2g/L
En alimentation de la volaille : quels sont les acides aminés de synthèse les plus couramment utilisés ? Citer un intérêt de leur utilisation ?
Methionine.
Intérêt = couvrir les besoins en AAE sans excès de protéines totales (limitation des rejets azotés)
lysine
Que favorise la glycémie des oiseaux au niveau hépatique?
glycémie élevée favorise la lipogenèse dans le foie (les capacités lipogéniques du foie favorise un risque accru de stéatose hépatique)
compo de l’oeuf

Citez au moins 3 particularités du métabolisme calcique chez la poule pondeuse :
- Exportation massive de Ca (40 à 45 kg/poule pdt la période de ponte)
- Stockage important au niveau du squelette, mobilisable facilement grace à la parathormone (stockage le jour et mobilisation la nuit)
- “Appétit calcique spécifique” : la poule recherche la source la + riche en Ca et régule son ingestion sur ses besoins
- La CUD(Ca) (digestibilité du calcium) augmente quand les besoins en calcium augmentent → passe de 40% à 72%
(stimulation de la digestibilité 10j avant le début de ponte)
toxicité du magnésium pour la poule pondeuse
à partir de 0,3 - 0,4 %
(NB : vitamine A et B sont toxiques en exès)
Quels sont les grands principes de conception et de fonctionnement d’un couvoir pour en assurer l’hygiène ?
Conception du bâtiment :
isoler les couvoirs des contaminants extérieurs
séparation des zones propres (stockage-incubation) vs. sales (éclosoir, tri, expédition des poussins).
Fonctionnement du couvoir :
nettoyage et désinfection des œufs à l’entrée
principe de la marche en avant (du propre vers le sale)
règles d’hygiène stricte pour le personnel (lavage complet et habits qui viennent du couvoir).
Quels sont les 2 examens de labo pour déterminer si un virus Influenza A aviaire est faiblement ou hautement pathogène ?
Points communs/ différences dans l’épidémiologie
de l’IAHP et de la maladie de New Castle :
Points communs :
- pantoprisme
- contagiosité
- mortalité élevée (“peste” aviaire et pseudopeste)
- Tableau clinique/pathologique très difficile à différencier (cas particulier du pigeon)
Différences :
- potentiel zoonique de influenza
- R un peu + haute pour newcastle
- réservoir épidémio : oiseaux aquatiques mais aussi pigeon pour Newcastle
Points communs/ différences dans la prophylaxie de l’IAHP et de la maladie de New Castle :
Points communs
- Maladies réglementées : déclaration obligatoire et police sanitaire en cas de foyer
- DScat.1
- Biosécurité importante pour la maîtrise
Différences
- Vaccination + biosécurité pour ND (vaccination obligatoire pour pigeon)
- Surveillance + Biosécurité pour IAHP
Mesures de lutte à mettre en œuvre dans un foyer de botulisme des volailles ?
- *Contamination orales, fécales et tellurique** : isolement lots atteints, élimination des animaux avec paralysies, changer les bottes, trt (incinération de préférence) ou changement de la litière
- *Élimination rigoureuse des cadavres**(! aussi éliminer les asticots = renferment toxine botulique)
- *ATB:** Beta lactatamines (amoxicilline) pour bloquer l’infection
DDX de la maladie de Marek?
NB: Maladie de Marek (Herpesvirus) = fait partie des grandes maladies lymphoprolifératives, infiltration du SNP, avec paralysie ou parésie, lésions nerveuses avec plexus brachial, lombo-sacré et nerf sciatique.
reticuloendo
botulisme
leucose aviaire
carence en vit B
E et selenium
maladie auto immune
RBL CCM
Encéphalomyélite infectieuse aviaire → épidémiologie et prophylaxie :
Epidémiologie :
Composante verticale transitoire (13j) de la poule aux oeufs, et composante horizontale permanente (poussins à l’éclosoir, poules en ponte). Conséquence : diminution de la fécondité et de l’éclosabilité
Prophylaxie : Vaccins vivants atténués sur les reproductrices, 4 semaines avant l’entrée en ponte (vaccination individuelle au sol de 20% du troupeau puis diffusion aux autre individus) la transmission des AOM protège le poussin
La bronchite infectieuse chez la poule pondeuse → manifestations cliniques et prophylaxie :
Bronchite infectieuse = coronavirose aviaire
Manifestations cliniques :
Tropisme respiratoire : vise principalement la trachée → jetage, éternuements, toux sur l’ensemble du troupeau en 24h
Tropisme repro : diminution taille de l’oviducte, chute de ponte, déformation des coquilles
Tropisme urinaire : atteinte des cellules rénales → néphrite interstitielle, hypertrophie rénale
Tropisme digestif : entérites subcliniques
Prophylaxie :
- Donnée histologiques : lésion spécifique sur le tissu rénal (néphrite interstitielle)
- Sérologie : test ELISA
- RT-PCR : détecter le virus dans la trachée ou les reins
Dans quelles circonstances et comment fait-on le diagnostic de l’infection à Chlamydophila psittaci dans un élevage de canard ? Chez l’Homme ?
Chez le canard : asymptomatique le + souvent. Dans les salles de gavage avec le stress → induction de l’excrétion →risque de contamination de la salle de gavage. Diagnostic = PCR sur écouvillons trachéaux et/ou cloacaux
Chez l’Homme : syndrome grippal (céphalées, douleurs musculaires, toux), insuffisance respiratoire sévère, fatal dans qq cas. Diagnostic = sérologie, micro-immunofluorescence ou PCR
Citez les principales causes de mortalité du poulet de chair au cours de la première semaine de vie
Maladies digestives : omphalites, salmonelloses, colibacilloses
Maladies respiratoires : aspergillose
Maladie nerveuse : encéphalomyélite aviaire
Pourquoi peut-on considérer que la production française de volailles est atypique dans le paysage européen et mondial ?
Grande diversité des espèces au sein de laquelle on a une diversité de production → label rouge, label bio, standard, poulet de chair, dinde canard, un peu de pintade (avec part du poulet inférieure à la moyenne européenne et mondiale)
Forte segmentation du marché (standard, export, multiples signes officiels de qualité)
Modèle d’exploitations familiales: peu de vraie interactions en volailles de chair.
Quelles sont les différences zootechniques essentielles entre la production du poulet standard et celle du poulet label ?
20-11 densité
1,9 - 2,2 poids vif
4O- 85 j age abattage

c’est quoi le systeme DUO
deux batiments identiques mixtes interchangeables
on déplace les lapines de l’un à lautre
Quelles sont les principales caractéristiques techniques de la production des oeufs à couver ? En quoi diffèrent-elles de la production d’oeuf de consommation ?
Oeufs à couver= différents acteurs
- sélectionneurs spécialisés
- accouvage avec couvoirs spécialisés : couvoirs très très importants (=capables de produire des lots de 100 000 poussins soit 50 000 poulettes), on en compte 7 en France
- éleveurs de poulettes (jusqu’à 18 semaines) “prêtes à pondre” (environ 450 élevages de poulettes en France) et transfert en poulailler de ponte (jusqu’à 65-70 semaines)
- Fécondation des oeufs = élevages avec les mâles ou IA (contrairement aux oeufs de conso → pas de coqs !)
- Production au sol majoritaire
Oeufs de consommation : éleveurs qui élèvent les poulettes jusqu’à 70 semaines pour produire des oeufs (environ 2 100 élevages de pondeuses en France). Il en existe de 2 types :
- fermes de ponte : gros éleveurs indépendants qui ont leur propre circuit de commercialisation
- producteur intégré : lié à une entreprise qui assure collecte et commercialisation des oeufs + gestion de toutes les étapes de conditionnement, transformation, commercialisation
- production en cage majoritaire
Diagnostic et contrôle des troubles digestifs diarrhéiques du lapin
Diagnostic : SLAF
Controle : ATB (coli, genta) mais avant on fait ATBgramme; prophylaxie, métaphylaxie
La maladie hémorragique virale du lapin : clinique, épidémio et prophylaxie :
Calicivirus (RHDV), virus à ARN non enveloppé donc très résistant .
Clinique : hépatite fulminante nécrosante avec CIVD, atteinte systémique, thymus hypertrophié
Epidemio : LP de + d’1 mois. Contamination fécale et orale. Réservoir = LP de garenne. Apparaît surtout dans les élevages fermiers. conta ++
Prophylaxie :
- sanitaire : biosécurité, surtout vis à vis des LP de Garenne
- vaccination : conseillée pour les 2 virus RHDV 1 et son variant RHDV2























