Antihistaminiques Flashcards
(100 cards)
Quels sont les 2 principaux sites de synthétisation et de stockage de l’histamine sous forme de granules au niveau périphérique ?
- Mastocytes (tissus)
2. Basophiles (sang)
L’effet de l’histamine devient de moins en moins intense à mesure que les réserves d’histamine s’épuisent dans les mastocytes. Pourquoi ?
Le taux de renouvellement des réserves d’histamine est lent.
Vrai ou Faux. La phase de réactivité immédiate de l’histamine est causée par la libération d’histamine, tandis que la phase de réactivité tardive est causée par le recrutement d’autres effecteurs inflammatoires.
Vrai
Dites au niveau de quel récepteur histaminergique l’histamine engendre ces effets :
- Augmentation de la perméabilité capillaire
- Vasodilatation
- Augmentation de la fréquence cardiaque
- Bronchoconstriction
- Effets au SNC
- Contraction des muscles lisses intestinaux
- Augmentation des sécrétions gastriques
- Augmentation des sécrétions salivaires, lacrymales, nasales et des voies respiratoires.
- H1
- H1 et H2
- H2
- H1
- H1
- H1 (peut causer de la diarrhée)
- H2
- H1
Où retrouve-t-on principalement les récepteurs H1 (3) ? et H2 (5) ?
H1 :
- Muscle lisse
- Endothélium
- Cerveau
H2 :
- Muqueuse gastrique
- Muscle cardiaque
- Mastocyte
- Cerveau
- Endothélium
Vrai ou Faux. Les récepteurs H1 sont étroitement reliés aux récepteurs nicotiniques, alors que les récepteurs H2 sont étroitement reliés aux récepteurs 5-HT1.
Faux. Les récepteurs H1 sont étroitement reliés aux récepteurs muscariniques…
Vrai ou Faux.
- Les récepteurs H3 sont majoritairement exprimés au niveau du SNP, et parfois au SNC.
- Les récepteurs H3 se trouvent à l’extrémité présynaptique et ils agissent à titre d’auto-récepteurs sur les neurones histaminergiques et d’hétéro-récepteurs sur les neurones non-histaminergiques.
- L’histamine agit en tant qu’agoniste des récepteurs H3 en inhibant la relâche de neurotransmetteurs et la biosynthèse d’histamine dans les neurones postsynaptiques.
- Les anti-H3 agissent en tant qu’agoniste inverse en augmentant la relâche d’histamine et de neurotransmetteurs dans le cerveau.
- Faux. Majoritairement au SNC, et parfois au SNP.
- Vrai
- Faux. Dans les neurones présynaptiques
- Vrai
CLP : Les récepteurs H4 sont retrouvés principalement dans les cellules d’origine _________________.
Hématopoïétique
Vrai ou Faux. L’histamine agit en tant qu’agoniste des récepteurs H4 en favorisant l’accumulation de cellules inflammatoires au site de la réaction allergique.
Vrai
CLP : Les récepteurs histaminergiques sont des récepteurs à 7 régions transmembranaires couplés aux _____________.
Protéines G
Vrai ou Faux. La stimulation d’un RCPG par un antagoniste entraîne un changement de conformation du récepteur et permet l’activation au niveau intracellulaire de protéines G.
Faux. Par un agoniste
QSJ : Je suis l’effecteur des récepteurs H1.
Phospholipase C (PLC)
CLP : La phospholipase C clive la PIP2 en ______________ (IP3) et en diacylglycérol (DAG).
Inositol
Est-ce que les anti-H1 de première génération sont sélectifs ? et ceux de deuxième génération ?
Première : Non-sélectifs, donc se distribuent au SNC et causent de la sédation.
Deuxième : Sélectifs au niveau périphérique (ne vont pas au SNC). Moins d’effets indésirables
Les anti-H1 de première génération agissent au niveau des récepteurs H1, mais peuvent également agir au niveau de 4 autres récepteurs. Lesquels ?
- Muscariniques
- Sérotoninergiques
- Alpha-adrénergiques
- Canaux ioniques cardiaques
Vrai ou Faux.
- Les anti-H1 sont plus efficaces lorsque pris avant l’exposition à l’allergène.
- Les anti-H1 sont davantage conseillés en traitement à long terme, qu’en traitement PRN.
- L’anti-H1 compétitionnent avec l’histamine pour le récepteur H1.
- Vrai
- Vrai
- Vrai
Pourquoi un soulagement complet des symptômes ne peut avoir lieu chez tous les patients avec la prise d’anti-H1 ?
Mêmes si tous les récepteurs H1 sont bloqués, d’autres médiateurs de l’inflammation sont impliqués dans les symptômes.
Les anti-H1 sont des agonistes inverses des récepteurs H1. Explique.
Les récepteurs H1 activent spontanément leurs messagers intracellulaires sans nécessiter obligatoirement l’action d’un agoniste. Cette activité constitutive nécessite un équilibre entre les 2 conformations du récepteur, soit actif (production de seconds messagers intracellulaire) et inactif (pas de signalisation intracellulaire).
Vrai ou Faux. L’anti-H1 affecte la synthèse et le métabolisme de l’histamine.
Faux. N’affecte pas
- Est-ce que la liaison entre les anti-H1 de première génération et le récepteur est réversible ? et pour les anti-H1 de deuxième génération ?
- Est-ce que la liaison entre les anti-H1 de première génération et le récepteur peut être déplacé facilement ? et pour les anti-H1 de deuxième génération ?
- Réversible pour les 2
- Première : Oui, par taux élevé d’histamine, donc effet court.
Deuxième : Non (se dissocie lentement) donc effet prolongé.
Vrai ou Faux. Les anti-H1 de deuxième génération possèdent des propriétés anticholinergiques.
Faux. Première génération
Quelles sont les 6 classes d’anti-H1 de première génération ?
- Éthanolamine
- Éthylènediamines
- Alkylamines
- Pipérazines
- Phénothiazines
- Pipéridines
Précises l’effet sédatif et anticholinergique de chacun des classes d’anti-H1 de première génération.
- Éthanolamine
S : Élevé
AC : Élevé - Éthylènediamine
S : Faible
AC : Faible - Alkylamine
S : Faible à modéré selon l’agent
AC : Modéré - Pipérazine
S : Modéré à élevé
AC : Modéré - Phénothiazine
S : Élevé
AC : Élevé - Pipéridine
S : Faible
AC : Modéré
Précises les effets GI des anti-H1 de première génération suivants :
- Éthanolamine
- Éthylènediamine
- Phénotiazine
- Peu d’effets GI
- Assez fréquents
- Minimaux