APSIC 5 🥹 Flashcards
(36 cards)
Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire (TCA) ?
Un trouble du comportement alimentaire (TCA) est une pathologie caractérisée par une relation perturbée avec la nourriture, entraînant des comportements alimentaires anormaux pouvant affecter la santé physique et mentale. Les TCA incluent l’anorexie mentale, la boulimie et le trouble de l’hyperphagie boulimique.
Chapitre 19.1
Quels-sont les différents facteurs/influences liés aux troubles de conduite alimentaire?
MAKEEEE SENS GUYS UTILISONS NOTRE BON SENS:))
* * Facteur génétiques: les antécédents familiaux (par ex des antcs familiaux de boulimie, troubles de l’humeur, troubles liés à l’usage de substances ou d’obésité = augmenter risque boulimie)
- Facteurs neurobiologiques: Deux neurotransmetteurs (sérotonine et noradrénaline) pourraient jouer un rôle dans boulimie et anorexie mentale. Cette hypothèse repose sur le fait que : Les personnes boulimiques répondent bien au traitement par les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les déséquilibres dans la sérotonine et la dopamine, impliqués dans la régulation de l’appétit, des émotions et du plaisir, peuvent prédisposer à un TCA.
- Influences psychologiques: Le “moi” se sent menacé, sa vulnérabilité s’exprime par le sentiment que la personne n’a pas le controle sur son corps, donc en changeant sa conduite alimentaire, cela donne un sentiment de controle. Les personnes souffrant de TCA présentent souvent faible estime de soi, anxiété, perfectionnisme, diff. à gérer leurs émotions
- Influences sociales: Les réseaux sociaux, photo faisant promotion de la beauté, de la shape, etc = amplifie les comportements malsains avec la nourriture. Une image corporelle négative et une insatisfaction persistante face à son apparence jouent un rôle central dans les TCA, notamment l’anorexie ou la boulimie.
- Influences familiales: les comportements familiaux, comme un contrôle excessif des repas ou une critique de l’apparence, peuvent être des facteurs déclencheurs.
- Puberté: Les changements hormonaux liés à la puberté, combinés à des modifications corporelles rapides, peuvent accentuer le risque de développer un TCA.
- Événements stressants: les transitions de vie (par exemple, entrer à l’université, perte d’un emploi ou séparation) peuvent agir comme des catalyseurs
Quelles sont les caractéristiques de l’anorexie mentale et les critères de diagnostiques ?
L’anorexie mentale est caractérisée par :
- Restriction de l’apport énergétique par rapport aux besoins corporels.
- Sous poids par rapport à l’âge, le sexe, le stade de développement et l’état de santé
- Peur intense de prendre du poids ou de devenir “gros”, au point qu’il y a souvent une obsession et/ou une grande anxiété associée avec la nourriture ou l’acte de manger. C’est souvent dérangeant même d’observer d’autres personnes s’alimenter, ou de discuter de l’alimentation.
- Distorsion de l’image corporelle ou dysmorphie corporelle, influençant l’estime de soi, ou absence de reconnaissance du faible poids corporel (la personne imagine que sa composition corporelle est très différente que la réalité)
Quelles sont les caractéristiques de la boulimie et les critères de diagnostiques ?
La boulimie est marquée par des épisodes de consommation excessive de nourriture en peu de temps suivis de comportements compensatoires
- Sur le moment procure plaisir, mais ensuite sentiment de culpabilité, dénigrement et humeur dépressive
- Pour aider le corps à éliminer l’excès de calories, les personnes peuvent se livrer à des purges (vomissements provoqués ou recours abusif aux laxatifs, aux diurétiques et aux lavements) ou d’autre comportements compensatoires inappropriés (jeûne ou exercice physique excessif).
- Inquiétudes par rapport à leur apparence, à leur image corporelle et comment sont perçues par les autres
- Poids fluctue souvent pcq alternance crises boulimiques et des jeûnes
- Peut s’accompagner de troubles de l’humeur, troubles anxieux et usage substances
- La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
Qu’est-ce que le trouble de l’hyperphagie boulimique et les critères de diagnostiques ?
Consiste à avoir des épisodes d’hyperphagie pouvant ressembler à ceux des personnes boulimiques, mais pas suivis de comportements compensatoires. SOUVENT décrit comme « incontrôlable »!!!
Au moins 3 des critères suivants:
* Mange bcp et + rapidement que la normale
* Pers. décrit son alimentation comme « incontrôlable »
* Mange ad sensation pénible de distension abdo
* Mange bcp en l’absence de sensation physique de faim
* Mange seul, car gêné de la quantité de nourriture qu’elle ingère
* Se sent dégoutée d’elle-même, déprimée ou très coupable
- La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
Quelles sont les signes et symptômes d’une personne aux prises avec l’anorexie mentale + que serait-il notre constat d’évaluation infirmière?
Signes et symptômes
* Perte de poids significative (IMC en bas de 16 kg/m²)
* Fatigue, faiblesse, étourdissements, diminution concentration
* Intolérence au froid (lié à la diminution de la masse graisseuse et de la production énergitique)
* Fragilisation des cheveux et chute importante
* Signe du pli cutané (consiste à pincer doucement la peau entre le pouce et l’index. (Chez les pers avec anorexie mentale, on peut voir une turgescence cutanée diminuée)
* Lanugo ; pilosité/duvet souvent a/n abdomen, dos et visage
* Aménorrhée
* Bradycardie
* Hypotension
* Hypoglycémie
Notre constat d’évaluation
Déséquilibre nutritionnel et liquidien
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déséquilibre nutritionel et liquidien)
Signes et symptômes
* Incapacité d’admettre les conséquences de ses conduites alimentaires inadaptées
Notre constat d’évaluation
Déni
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déni)
Signes et symptômes
* Image corporelle perturbée
* Symptômes dépressifs
* Pensées dévalorisantes
* Incapacité d’accepter le renforcement positif
* Isolement social (peut éviter les repas partagés ou des événements sociaux)
Notre constat d’évaluation
Image corporelle perturbée
*Faible estime de soi *
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec l’image corporelle perturbée et faible estime de soi)
!!!!! Faut pas oublier le signe de « Russel » (callosité/rougeurs des phalanges ou du dos de la main) ,qui peut être expliqué quand une personne se fait vomir fréquemment à l’aide de ses doigts !!!!!
Quelles sont les signes et symptômes d’une personne aux prises avec l’hyperphagie boulimique + que serait-il notre constat d’évaluation infirmière?
Signes et symptômes
* Poids supérieur de 20% au poids normal en fonction de l’âge et de la taille
Notre constat d’évaluation
Déséquilibre nutritionnel : apports supérieurs aux exigences de l’organisme associés à des épisodes hyperphagiques
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec un apport alimentaire excessif)
Signes et symptômes
* Propos d’autodépréciation face à son apparence physique
* Désir de perdre du poids
Notre constat d’évaluation
*Image corporelle perturbée
Faible estime de soi
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec l’image corporelle perturbée et faible estime de soi)
Quelles sont les complications physiques des TCA ?
Anorexie:
Cardiovasculaires
* Arythmies cardiaques : troubles du rythme cardiaque, pouvant être fatals.
* Hypotension sévère : baisse dangereuse de la pression sanguine.
* Atrophie cardiaque : réduction de la taille et de la force du cœur.
* Bradycardie
Gastro-intestinales
* Ralentissement de la vidange gastrique : digestion plus lente et ballonnements.
* Constipation sévère : due à une réduction de l’apport alimentaire et de la motilité intestinale.
* Atrophie des organes digestifs : dysfonctionnement progressif du système gastro-intestinal.
Musculosquelettiques
* Ostéoporose : perte de densité osseuse, augmentant le risque de fractures.
* Perte musculaire : fonte musculaire entraînant une faiblesse générale.
Neurologiques
* Troubles cognitifs : difficultés de concentration et de mémoire.
* Neuropathies : engourdissements ou douleurs nerveuses, notamment aux extrémités.
Endocriniennes
* Hypoglycémie : taux de sucre dans le sang dangereusement bas.
* Dérèglement hormonal : aménorrhée (pouvnt avoir impact sur fertilité), impact sur les hormones sexuelles, thyroïdiennes et de stress (cortisol).
Hématologiques
* Anémie : diminution des globules rouges en raison d’une carence en fer, vitamine B12 ou acide folique.
* Déficience immunitaire : augmentation du risque d’infections.
Dermatologiques
* Hématomes spontanés : fragilité des vaisseaux sanguins.
* Pâleur : liée à une anémie ou à une mauvaise circulation.
Boulimie : déséquilibres électrolytiques, dommages dentaires (érosion dentaire), troubles digestifs, risques d’auto-infliger des blessures par vomissements.
Hyperphagie boulimique : obésité, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, problèmes gastro-intestinaux.
Quelles sont les approches thérapeutiques pour traiter les TCA ?
Avec la TCC (intervention psychologique), l’objectif est de travailler sur les croyances erronées de la personne quant au poids, à la minceur et aux formes corporelles puisque ce sont ces croyances qui maintiennent les comportements alimentaires problématiques. Elle vise à modifier les habitudes alimentaires et les comportements de contrôle tout en travaillant sur les préoccupations associées au poids et à la silhouette
La thérapie peut être individuelle ou en groupe. Si individuel, la thérapeute incite la personne à analyser les conflits résolus et à reconnaître que ces conduites alimentaires inadaptées sont un mécanisme de défense auquel elles recourent pour soulager sa souffrance émotionnelle, a pour objectif d’amener la personne à résoudre les problèmes qui lui sont propres et de l’aider à trouver des stratégies d’adaptation plus efficaces pour réagir aux situations stressantes, dont l’alimentation malsaine
La thérapie interpersonnelle (intervention psychologique) vise à répondre au postulat que les personnes aux prises avec un trouble des conduites alimentaires présentent des enjeux interpersonnels associés au développement ou au maintien des comportements alimentaires problématiques. L’objectif de la thérapie interpersonnelle et de travailler avec la personne afin d’améliorer ses interactions interpersonnelles et permet d’agir en amont des comportements alimentaires en mettant l’accent sur les aspects relationnels pouvant influencer ses comportements.
Une approche comportementale peut être privilégiée pendant la période où le gain de poids est souhaité. La méthode consiste à s’entendre avec la personne anorexique sur l’obtention de privilèges en échange d’une prise de poids. Cette méthode thérapeutique laisse une grande autonomie à la personne, elle n’a pas l’impression d’être « soumises » au traitement.
Les interventions familiales :
Privilégié auprès de la population adolescente et jeunes adultes puisque les parents occupent un rôle central dans la gestion des symptômes au quotidien. L’approche Maudsley vise à outiller les parents afin qu’ils adoptent un rôle actif dans le traitement et bouscule la conception traditionnelle du locus de contrôle c’est-à-dire la perception que les personnes d’avoir du pouvoir ou non sur leur vie. Dans la première phase les parents sont responsables de l’alimentation de leur enfant et l’enfant reprend cette responsabilité une fois qu’il démontre sa volonté et sa capacité de l’assumer plus sainement. Il est recommandé de l’assortir d’un accompagnement psycho éducatif des parents afin de leur faire prendre conscience de leur rôle et de leur influence dans le traitement ainsi que de l’impact de leur interaction
La prise en charge globale :
Les interventions globales sont des interventions concertées et intégrées qui visent à faciliter et à assurer la cohérence des soins et des services offerts comme dans le cadre du programme d’intervention des troubles de conduite alimentaire (PITCA). Le PITCA s’adresse à toute personne ayant des préoccupations et des comportements en matière alimentaire qui entraînent chez elle une détresse émotionnelle et des difficultés de fonctionnement et non pas uniquement aux personnes aux prises avec un trouble sévère.
La psychopharmacothérapie :
Les antidépresseurs en particulier la fluoxétine ont une utilité démontrée dans le traitement de la boulimie que la personne présente des symptômes dépressifs ou non. Il se peut que la fluoxétine (ISRS) réduise le désir impérieux de consommer des glucides ce qui diminuerait du même coup l’incidence des crises boulimiques souvent associées à la consommation de grandes quantités de glucides. Les ISRS en particulier la sertraline pourrait s’avérer efficace dans le traitement de l’hyperphagie boulimique. Le topiramate pourrait favoriser la perte de poids chez les personnes aux prises avec l’hyperphagie boulimique en plus de réduire les épisodes d’hyperphagie. Le psychostimulant Vyvanse est utilisé pour le traitement de l’hyperphagie de modérée à grave chez les adultes
Quelles sont les différences entre les TCA et les troubles alimentaires liés à des pathologies psychiatriques ?
Les troubles alimentaires peuvent aussi être liés à des troubles psychiatriques comme la dépression, l’anxiété, ou des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Toutefois, dans les TCA, la relation avec la nourriture est centrale et devient un moyen de gérer les émotions, contrairement aux troubles alimentaires secondaires aux pathologies psychiatriques où la nourriture est un symptôme secondaire.
Quel est le rôle général de l’infirmière dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire ?
L’infirmière joue un rôle clé dans la surveillance, le soutien psychologique et la gestion des soins médicaux des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Elle aide à évaluer l’état de santé du patient, à surveiller les signes vitaux, à accompagner le patient dans son parcours thérapeutique, et à fournir un soutien émotionnel.
Comment l’infirmière surveille-t-elle l’état physique d’un patient souffrant d’anorexie mentale ?
L’infirmière surveille:
* le poids corporel
- l’équilibre hydrique
- les signes de dénutrition
- les paramètres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température).
L’inf considère les facteurs suivants:
Les signes de déshydratation : l’évaluation repose sur la soif, l’hypotension orthostatique, la tachycardie, le taux élevé de sodium et d’autres symptômes
- Déséquilibre électrolytique : Les valeurs critiques à considérer sont le taux de potassium, taux de phosphate, le taux de magnésium et le taux de calcium (vérifier la présence du syndrome de réalimentation = déséquilibre électrolytique causé lorsqu’une personne sous-alimentée recommence à s’alimenter, ce qui peut causer plusieurs “carences” en électrolytes et mener à la mort)
- Arythmie cardiaque : Variation du segment ST et des ondes T généralement liées à un déséquilibre électrolytique
- Bradycardie sévère : Moins de 50 batt par minutes
- Hypothermie : Température corporelle en bas de 36
- Hypotension artérielle ou hypotension orthostatique
- Idées suicidaires
- Perturbation du fonctionnement scolaire, professionnel ou familial
!! L’infirmière doit suivre l’alimentation du patient pour s’assurer qu’il respecte les recommandations nutritionnelles, prévenir les risques de malnutrition ou de comportements alimentaires dangereux (comme les vomissements après les repas), et ajuster les soins en fonction de la prise alimentaire (par exemple, en cas de restriction alimentaire ou de frénésie alimentaire).
Quel est le rôle de l’infirmière dans le soutien psychologique des patients atteints de TCA ?
L’infirmière offre un soutien émotionnel, écoute active, et encourage le patient à exprimer ses émotions et ses difficultés. Elle crée un environnement de confiance où le patient se sent en sécurité pour discuter de ses préoccupations. L’infirmière participe également à la gestion du stress et à la réduction des comportements de contrôle alimentaire.
Quelles sont les interventions infirmières pour le déficit alimentaire/ déséquilibre nutritionel et liquidien ?
- Alimentation entérale via SNG avec prescription (si besoin, si prescription)
- Surveiller les labo (électrolytes) pour vérifier la présence du syndrome de réalimentation (déséquilibre électrolytique causé lorsqu’une personne sous-alimentée recommence à s’alimenter, ce qui peut causer plusieurs “carences” en électrolytes)
- Expliquer que les privilèges et les restrictions dépendent de sa collaboration au traitement et la prise de poids (éviter de se laisser manipuler par la personne et être rigide)
- Peser die au matin après première élimination ; ne pas laisser la personne voir son poids
- Rester avec la personne pendant les repas (environ 30-40 min, car si trop longs= trop importance sur la nourriture) et pendant l’heure qui suit (pour éviter qu’elle jette la nourriture ou se fasse vomir)
- Toujours faire preuve de respect et d’empathie
- Assurer le suivi en nutrition
Quelle approche l’infirmière utilise-t-elle pour établir une relation de confiance avec un patient atteint de TCA ?
L’infirmière adopte une approche empathique, non jugeante, et respectueuse, en montrant une écoute active et en étant patiente face aux résistances du patient. Elle évite de se concentrer uniquement sur les comportements alimentaires, mais cherche à comprendre les enjeux émotionnels et psychologiques sous-jacents, afin d’établir une relation thérapeutique de confiance.
Quelles sont les interventions infirmières pour une personne TCA dans le déni?
- Établir une relation de confiance et montrer l’estime qu’on a pour la personne : va permettre estime de soi et établissement relation thérapeutique
- Éviter de discuter ou négocier avec la personne qui résiste au traitement. Lui rappeler les comportements inacceptables et les conséquences pour éviter la manipulation.
- Inciter la personne à exprimer ses sentiments sur son rôle dans la famille, sa dépendance, son indépendance, son besoin de réalisation et son estime de soi et l’aider à trouver des moyens de mieux maîtriser ses aspects problématiques sans recourir aux conduites alimentaires inadaptées.
- Encourager le pouvoir de la personne en l’incitant à participer aux soins et aux décisions pour lui montrer qu’elle a du pouvoir autrement que par conduites alimentaires
Quelles sont les interventions infirmières pour l’image corporelle perturbée et la faible estime de soi?
- Aider la personne à envisager avec + de réalisme son image corporelle : permet de prendre conscience de ses distorsions cognitives
- Aider la personne à s’accepter et à comprendre que la perfection est irréaliste grâce à la rétroaction positive : le fait de reconnaître ses qualités et accepter ses imperfections peut aider à diminuer les objectifs irréalistes.
- Ébranler les croyances de la personne, dire les faits (ex tu n’as pas mangé, je t’ai observé)
Quelles sont les interventions infirmières pour un rapport alimentaire excessif?
- Encourager la personne à tenir un journal alimentaire pour la conscientiser à son alimentation
- Analyser avec elle ses émotions et ses sentiments liées au fait de manger : peut aider à repérer les moments où elle satisfait un besoin émotionnel et non physiologique.
- Déterminer avec la personne les situations ou contextes favorisant l’hyperphagie (ex : un examen qui approche) pour trouver des stratégies d’adaptation efficaces plutôt que les conduites alimentaires.
- Collaborer avec la personne et une diététiste-nutritionniste pour créer un régime alimentaire qui tient compte des préférences et habitudes alimentaires de la personne afin que celle-ci soit plus encline à suivre le régime.
- Établir des objectifs avec la personne en lien avec les saines habitudes alimentaires qui peuvent avoir comme effet de perdre du poids (mais ne pas focusser sur la perte de poids, plus sur les bonnes habitudes alimentaires).
- Respecter l’intimité de la personne obèse, car celle-ci pourrait être embarrassée
- Évaluer la motivation de la personne à perdre du poids (si elle le fait pour qqun d’autre, elle risque de pas avoir assez de motivation pour suivre le traitement).
- Aider la personne à trouver des moyens de mettre en valeur les éléments attrayants de son physique (cheveux, sourire…), mais aussi l’aider à reconnaître ses qualités, forces et réalisations afin de lui montrer que l’estime de soi ne passe pas seulement par le physique.
- Proposer des groupes d’entraide ou thérapeutique avec des personnes qui vivent les mêmes problèmes/situations pour améliorer sa motivation, diminuer sa solitude et aider à résoudre les problèmes liés à sa situation
Quels sont les principaux types de données collectées par l’infirmière dans le cadre des TCA ?
1.Données physiologiques : poids, paramètres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température), état nutritionnel.
2.Données comportementales : habitudes alimentaires (ex nb de repas pris par jour, si mange collations, etc), signes déshydratation (ex on peut regarder pli cutané, fatigue, etc), comportements de restriction, purges (collecte des informations sur la fréquence des vomissements, l’utilisation de laxatifs, de diurétiques ou d’autres médicaments pour induire la purge), exercice physique excessif.
3.Données psychologiques : humeur, anxiété, dépression, perception de l’image corporelle.
4.Données sociales : situation familiale, soutien social, facteurs de stress environnementaux.
Quelles informations l’infirmière recueille-t-elle lors de l’entretien avec le patient concernant ses habitudes alimentaires ?
L’infirmière interroge le patient sur ses habitudes alimentaires :
- Fréquence des repas et des collations.
- Types d’aliments consommés (préférences, restrictions).
- Moments de la journée où les repas sont pris.
- Comportements d’évitement alimentaire ou de restriction.
Etc.
Quelles données doivent être collectées spécifiquement lors d’une crise d’hyperphagie boulimique ?
Lors d’une crise de frénésie alimentaire, l’infirmière collecte des informations sur :
- La quantité de nourriture ingérée.
- Les déclencheurs émotionnels (stress, anxiété, tristesse).
- Les comportements compensatoires (vomissements, laxatifs,
etc.). - L’impact émotionnel ressenti après la crise (coupable, honte, soulagement).
Quels sont les principes d’une relation de confiance avec un patient souffrant de TCA ?
- Écoute active : Comprendre les préoccupations du patient sans jugement (important de rassurer le pt en lui disant qu’il n’y a pas de jugement et que notre objectif est de l’aider et de l’écouter)
- Respect de l’autonomie : Laisser le patient prendre des décisions tout en l’encourageant à participer au traitement.
- Absence de confrontation : Ne pas stigmatiser les comportements alimentaires, mais chercher à comprendre le fondement psychologique de ceux-ci.
Quelles pourraient être des exemples de questions à poser pour une personnes aux prises avec un TCA?
Questions sur les comportements alimentaires :
« Peux-tu me parler de tes habitudes alimentaires quotidiennes ? »
« As-tu des restrictions sur certains types d’aliments ? Si oui, pourquoi ? »
« T’arrive-t-il de manger de grandes quantités de nourriture en peu de temps ? Que ressens-tu après ? »
Questions sur les préoccupations personnelles :
« Comment te sens-tu par rapport à ton corps ou à ton apparence ? »
« As-tu l’impression que ton poids influence la manière dont tu te perçois ou te valorises ? »
Questions sur les comportements compensatoires :
« Après avoir mangé, ressens-tu le besoin de compenser, comme en vomissant, en prenant des laxatifs ou en faisant beaucoup d’exercice ? »
Questions sur les impacts physiques et émotionnels :
« As-tu remarqué des changements dans ton corps (fatigue, perte de cheveux, règles irrégulières) ? »
« Te sens-tu parfois triste, anxieuse ou dépassée à cause de tes habitudes alimentaires ? »
« Comment te sens-tu après avoir mangé ? »
Questions sur l’environnement et les relations :
« Que disent tes proches de tes habitudes alimentaires ou de ton poids ? »
« Est-ce que tu ressens des pressions ou des attentes autour de ton apparence ou de ce que tu manges ? »
Questions sur les antécédents :
« As-tu déjà essayé de contrôler ton poids ou ton alimentation de manière intentionnelle ? Comment cela s’est-il passé ? »
« As-tu eu des changements récents ou des événements stressants dans ta vie ? »
Quel rôle jouent les médicaments dans le traitement des TCA ?
Les médicaments peuvent être utilisés pour traiter les comorbidités associées aux TCA, comme la dépression et l’anxiété. Les antidépresseurs (ISRS) sont couramment prescrits pour traiter les symptômes dépressifs et les compulsions alimentaires. Les antipsychotiques peuvent être utilisés dans les cas graves d’anorexie mentale.