Aspects Éthiques Soulevés Par La Mort En Pratique Médicale Flashcards
Pourquoi réfléchir à l’éthique ?
- le domaine de l’éthique : notre responsabilité à l’égard d’autrui.
- l’éthique médicale est une discipline qui s’interroge sur ce qui concourt au bien du patient
- mais de nouvelles questions liées aux progrès de la médecine et de la biologie dans une société pluraliste par ses valeurs entraînent : émergence de la «bio-éthique»
- et de l’«éthique clinique»
Valeurs et principes
- le devoir de «faire du bien» et de «ne pas faire de mal»= principe de «beneficience» et de «non-maléficience».
Conséquences : soulager; écouter. (Même au risque d’un “double effet” ) - respect de la vie de la personne :
1) le respect de la vie humaine comme absolu : la vie humaine est sacrée et inviolable et tous les efforts doivent être accomplis pour la protéger
2) Le respect de la personne humaine : ses capacités de penser, de vivre en relation -> le caractère fondamental de la vie humaine se trouve dans la possibilité donnée d’entrée en relation avec l’autre
3) le respect de la mort comme événement personnel : dernier acte de la vie
Quelques principes éthiques…
- principe d’humanité : «chaque patient est un individu unique». Notion de Dignité
- principe d’autonomie : le malade est sujet de sa vie; sa liberté et sa volonté sont respectées. Son consentement éclairé est sollicité.
- principe de proportion : éviter les traitements disproportionnés avec le bénéfice attendu.
- principe d’équivalence ( en anglais «de futilité» ): arrêter un traitement devenu inutile («futile») est équivalent à ne pas le mettre en route en pareille situation
Justice et solidarité comme principes éthiques
- l’être humain n’est pas seulement un individu mais un être social.
- sa mort à des conséquences pour autrui.
- la solidarité autour de ceux qui meurent = rôle et place des bénévoles
- le principes d’équité : «soins palliatifs pour tous»
La dignité de la personne humaine
1) la «dignité inhérente à tous les membre de la famille humaine» (Déclaration universelle des droits de l’homme )
- > l’être humain est donc investi de dignité tout au long de sa vie.
- > la douleur, la souffrance ou la faiblesse ne peuvent l’en privé.
2) le caractère inaliénable de la dignité humaine.
- > cette mort morale, cette dérision de tout sens de solidarité, cet oubli de la dignité humaine sont beaucoup plus triste que la mort physique
3) la dignité d’un être humain peut-elle se perdre ?
- > une personne peut voir sa dignité respectée ou violée, mais elle ne peut ni lui être conférée ni retirée.
Les soins palliatifs
- prendre en compte les 4 composantes de la souffrance globale («total pain») : physique, psychologique, sociale (familiale..) et spirituelle, soulager complètement
- tenir compte des priorités du malade
- en équipe inter-disciplinaire
- avec le concours de bénévoles
Éviter l’acharnement thérapeutique
- respect de la mort comme événement personnel
- respect du principe de proportion : éviter les thérapeutiques disproportionnées, inutiles ou inutilement pénibles
- utilité des facteurs de pronostiques
La question de l’euthanasie
- selon les codes de déontologie : le medecin n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort d’un malade. En France -> considéré comme homicide. Seul 2 pays où c’est autorisé : pays bas et l’état d’Oregon (USA). Contester par certains médecins
- définition : «l’euthanasie consiste à provoquer volontairement la mort d’un malade, d’un blessé grave ou d’un handicapé dans le but de mettre fin rapidement à ses souffrances en lui administrant une drogue toxique»
- autre def :
- > euthanasie «volontaire» et «suicide médicalement assisté»
- > «euthanasie passive» : laisser advenir la mort naturelle
- > «euthanasie involontaire» : le cocktail lytique», une pratique irresponsable et rétrograde, réalisé à l’insu du patient
- > les cas limites ( ex de moi: le fait que le malade soit en phase terminale ne diminue pas la gravité de l’acte )
