Audit Comptable et Financier Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’audit comptable et financier?

A

l’audit comptable et financier = est l’audit des comptes annuels sociaux et consolidés. Il relève, par nature, de l’audit externe.

L’utilisateur de l’information financière n’a pas accès aux ressources des informations. La demande explicite ou tacite de validation de l’information comptable et financière est due au fait que les anomalies éventuelles portent préjudice à l’utilisateur de cette information.

L’utilisateur a donc besoin de s’assurer du contenu et de la présentation des documents. L’audit comptable et financier répond à ce besoin.

L’audit comptable et financier opère en sens inverse du processus comptable de tenue et d’établissement des comptes en remontant, depuis les documents de synthèse jusqu’aux opérations élémentaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que la notion d’anomalie?

Qu’est-ce qui peut être à l’origine d’une anomalie?

A

La notion d’anomalie = En audit comptable et financier, une anomalie est une information comptable ou financière :

  • inexacte, ou,
  • insuffisante, ou
  • omise,

en raison d’erreurs ou de fraude.

L’anomalie peut avoir comme origine :

  • la traduction omise ou erronée d’un fait comptable
  • un fait comptabilisé à tort alors qu’il n’était pas comptable.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce qu’une anomalie significative?

A

anomalie significative = est une anomalie d’une importance relative telle que, seule ou cumulée avec d’autres, elle peut influencer le jugement de l’utilisateur d’une information comptable ou financière.

Le concept d’importance relative est lié à la dimension qualitative et/ou quantitative d’une anomalie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q
  • Définition des assertions
  • Assertions concernant les flux d’opérations et les évènements survenus au cours de la période
  • Assertions concernant les soldes des comptes en fin de période
  • Assertions concernant la présentation des comptes et les informations fournies dans l’annexe
A

Définition des assertions = les assertions sont les critères dont la réalisation conditionne la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes.

Une anomalie significative vicie :

  • le contenu, et/ou
  • la présentation des documents de synthèse.

Elle constitue une infraction aux assertions ce qui se répercute sur les objectifs d’audit. Elle est systématiquement associée à une assertion.

Assertions concernant les flux d’opérations et les évènements survenus au cours de la période :

[[[=> mots / phrase qui reviennent sans cesse :

les opérations et les évènements enregistrés au cours de l’exercice]]].

  • Réalité : les opérations et les évènements, qui ont été enregistrés, se sont produits et se rapportent à l’entité.
  • Exhaustivité : toutes les opérations et tous les évènements qui auraient dû être enregistrés sont enregistrés.
  • Mesure : les montants et autres données relatives aux opérations et évènements ont été correctement enregistrés.
  • Séparation des exercices : les opérations et les évènements ont été enregistrés dans la bonne période.
  • Classification : les opérations et les évènements ont été enregistrés dans les comptes adéquats.

Assertions concernant les soldes des comptes en fin de période :

[[[=> mots / phrase qui reviennent sans cesse :

les actifs et les passifs comptabilisés en fin d’exercice]]].

  • Existence = les actifs et les passifs existent.
  • Droits et obligations = l’entité détient et contrôle les droits sur les actifs ; et, les dettes correspondent aux obligations de l’entité.
  • Exhaustivité = tous les actifs et les passifs qui auraient dû être enregistrés l’ont bien été.
  • Evaluation et imputation = les actifs et les passifs sont inscrits dans les comptes pour des montants appropriés et tous les ajustements résultant de leur évaluation ou imputation sont correctement enregistrés.

Assertions concernant la présentation des comptes et les informations fournies dans l’annexe :

[[[=> mots / phrase qui reviennent sans cesse :

les informations financières (=les évènements, les transactions et les autres éléments fournis), relatives à l’annexe des comptes, et requises par le référentiel comptable, sont fournies]]].

  • Réalité/Droits et Obligations : les évènements, les transactions et les autres éléments fournis se sont produits et se rapportent à l’entité.
  • Exhaustivité : toutes les informations relatives à l’annexe des comptes, requises par le référentiel comptable, ont été fournies.
  • Présentation et Intelligibilité = l’information financière est présentée et décrite de manière appropriée et les informations données dans l’annexe des comptes, sont clairement présentées.
  • Mesure et Evaluation : les informations financières et les autres informations sont données fidèlement et pour les bons montants.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q
  • Qu’est-ce que le risque?
  • Donner les 2 déterminants du risque d’anomalie dans les comptes.
  • Les risques généraux et les risques spécifiques :
A

Le risque = le risque en audit comptable et financier est la survenance d’une anomalie significative.

les 2 déterminants du risque d’anomalie dans les comptes =

  • le facteur de risque = élément constitutif inhérent à la nature de la chose comptable (ie : élément pouvant entraîner un risque (ou un évènement) de nature à engendrer une erreur en compta) => ex : un employé incompétent.
  • la catalyseur de risque = est l’élément suceptible de déclencher :

1°) l’évènement (ie : le risque)

2°) la propagation des effets (produits par l’évènement / le risque)

=> ex : le travail de l’employé incompétent n’est pas contrôlé.

Les risques généraux et les risques spécifiques :

Les anomalies ayant échappé au contrôle interne et financier sont de deux ordres :** **

**- Les anomalies chroniques (=risques généraux) = **qui sont relevées dans la plupart des comptabilités.

  • Les anomalies spécifiques (= risques spécifiques) = spécifiques à l’entreprise ou aux circonstances.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

La gestion du risque de l’auditeur (ou du risque d’audit)?

  • Quelles sont les deux types risques de l’auditeur?
A

Le risque d’audit = c’est le risque que l’auditeur exprime une opinion différente de celle qu’il aurait émise s’il avait identifié toutes les anomalies significatives dans les comptes (NEP 200).

Le risque d’audit comprend deux composantes :

1) le risque d’anomalies significatives dans les comptes
2) le risque de non-détection de ces anomalies par l’auditeur.
1) Le risque d’anomalies significatives dans les comptes est propre à l’entité. Il existe indépendamment de l’audit des comptes. Il est commode de le subdiviser en :

a) le risque inhérent = corespond à la possibilité que, sans tenir compte du contrôle interne qui pourrait exister dans l’entité, une anomalie significative se produise dans les comptes.

Le risque inhérent s’évalue au début de la mission (orientation et planification), avant que l’auditeur ait abordé l’appréciation du contrôle interne comptable et financier des systèmes significatifs.

b) le risque lié au contrôle (interne) = correspond au risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue, ni détectée par le contrôle interne de l’entité.

2) le risque de non-détection est un risque que l’auditeur ne parvienne pas à détecter une anomalie significative.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce que le seuil de signification?

A

Le seuil de signification est un montant au-delà duquel les décisions économiques ou le jugement fondé sur les comptes sont susceptibles d’être influencés (NEP 320).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que le risque de non-détection acceptable?

A

Détermination du risque de non-détection acceptable :

L’auditeur compare au seuil de signification :

  • le montant estimé du risque inhérent ;
  • le montant estimé du risque lié au contrôle.

La grille de notation (=le tableau) du “risque estimé d’anomalies significatives” détermine son caractère significatif.

                                                  risque estimé lié au contrôle

                                                  _élevé_           _moyen_      _faible_

                                      _élevé_     Minimal (-) faible        moyen

risque estimé inhérent moyen faible moyen élevé

                                       _faible_     moyen      élevé       Maximal

Un risque de non-détection acceptable faible signifie que la tolérance du programme de contrôle doit être réduite : l’auditeur doit opérer avec un PT spécifique, qui est renforcé par rapport au PT standard.

Décider d’accepter un risque de non-détection élevé implique un allègement du PT spécifique par rapport au PT standard.

Remarque :On a choisi un seuil de signification, lorsqu’il y a “tolérance 0”, et qu’on va multiplier les contrôles. A l’inverse, on choisit un sds haut, lorsqu’il y a une grande tolérance, et qu’on va exercer moins de contrôles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

La phase finale des comptes annuels

A

Lors de la phase finale des comptes annuels, l’auditeur se trouve face aux anomalies réelles constatées et à leur caractère éventuellement significatif.

Le caract!ère éventuellement significatif résulte de leur comparaison avec le sds.

Dans le cas des missions contractuelles, le rapport d’audit signale les anomalies significatives.

Dans le cas de la certification par le CAC, le CAC demandera, avant d’émettre son opinion, à l’organe de gestion de l’entreprise, d’effectuer des ajustements dans les comptes audités de façon à ne laisser subsister que des anomalies non significatives.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Les techniques de contrôle

A

**Les techniques de contrôle **sont les outils à la disposition de l’auditeur qui choisit au cas par cas :

  • de les utiliser de manière isolée, de les associer ou de les combiner, pour former une “procédure d’audit” (=ensemble de travaux liés à l’estimation du risque d’anomalies significatives ou indépendants de cette estimation).
  • et les conditions de mise en oeuvre de ces techniques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Audit (éléments probants)

A

L’audit est un processus d’accumulation d’éléments probants en nombre suffisant opéré par des procédures d’audit.

1) la valeur probante est liée à la pertinence, l’utilité et la validité des éléments. Elle dépend :
- de leur source (provenance), exemple : pour les circul bancaires, provenance extérieure à l’entreprise.
- des propriétés de la procédure d’audit qui a permis de les collecter (donc des techniques de contrôle utilisées) ex : pour les circuls bancaires, l’auditeur a directement demandé au tiers, sans passer par l’entité auditée).
- des conditions dans lesquelles cette collecte a été effectuée (ex : les circuls ont été directement envoyées à l’auditeur, et non à l’entité auditée).
- et des recoupements ainsi que du contrôle de cohérence et de vraisemblance.
2) Nombre d’éléments probants

Le caractère suffisant du nombre d’éléments probants relève du jugement professionel de l’auditeur et non d’une règle arithmétique.

(attention, ne pas confondre le risque d’audit (= risque d’exprimer une opinion différente de celle qui aurait été émise si toutes les anomalies significatives avaient été identifiées) et le risque en audit comptable et financier (=survenance d’une anomalie significative).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Typologie des techniques de contrôles

A

Typologie des techniques de contrôles :

1) L’inspection porte sur :
- des livres comptables
- des documents papier ou numérisés
- ou des actifs physiques.

La fiabilité des livers et documents dépend :

  • de la nature des éléments et de leur origine (docs établis par l’entité ou par un tiers, et s’ils sont détenus ou non par l’entreprise), de la pertinence et de l’efficacité des contrôles appliqués en interne
  • des conditions dans lesquelles l’inspection intervient, des compétences, du degré d’attention et de concentration et de l’esprit critique de celui qui l’inspecte.

La fiabilité de l’inspection des actifs corporels :

La qualité probante de l’inspection des actifs corporelles se limite à : leur existence, leur référencement (immatriculation apposée sur une immobilisation), leur état (utile pour l’appréciation d’une valeur d’inventaire), et aux lieux et conditions d’utilisation.

2) L’Observation physique consiste à examiner :
- le fonctionnement d’un processus
- la façon dont une procédure est appliquée
- les procédures de contrôle ne laissant aucune trace matérielle.
3) Demande d’information (ou d’explication) adressée à des personnes internes ou externes

(les avocats ont le droit d’opposer le secret professionnel, ils répondent alors à l’entité auditée, qui prend la responsabilité de faire suivre).

4) Demande de confirmation des tiers : consiste, pour l’auditeur, à recevoir directement une déclaration d’un tiers. Cela permet de vérifier la position de l’entreprise auditée dans les livres du tiers interrogé, et de s’assurer de sa réciprocité avec la position du tiers en question.
5) Vérification d’un calcul : consiste à effectuer un contrôle arithmétique d’un doc (vérifier l’exactitude arithmétique), ou exécuter des calculs distincts.
6) Procédures analytiques :sont des techniques de contrôle qui consistent à apprécier des informations financières à partir (NEP 520) :
- de leurs corrélations avec d’autres informations, issues ou non des comptes, ou avec des données antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l’entité ou d’entités similaires ;
- et de l’analyse des variations significatives, ou des tendances inattendues.

  • Les procédures analytiques peuvent éviter de recourir à des tests de détails. Ou au contraire, elles permettront de déceler des évolutions discordantes qui inciteront à faire des tests.
  • Les procédures analytiques sont mises en oeuvre systématiquement :
  • lors de la prise de connaissance générale de l’entité et de son environnement (plannification de la mission) et de l’évaluation du risque d’anomalies significatives dans les comptes.
  • lors du contrôle des comptes, en tant que procédure d’audit pour les contrôles de substance, seules, ou en accompagnement des tests de détails qui constituent l’autre procédure d’audit.
  • lors de la phase finale de l’audit, pour guider la conclusion.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Prise de connaissance de l’entreprise

A

La mission d’audit débute systématiquement par la prise de connaissance de l’entreprise, et cela porte sur :

  • le secteur d’activité.
  • les caractéristiques de l’entreprise.

Les informations réunies lors de la prise de connaissance donnent lieu à la constitution de dossiers permanents. Ceux-ci regroupent les données récurrentes.

C’est à ce stade qu’il faut déterminer le seuil de signification.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Orientation de la mission

A

L’orientation de la mission comprend, entre autres :

  • les termes et conditions,
  • la prise de connaissance générale,
  • le choix du seuil de signification,
  • le repérage des systèmes significatifs,
  • le découpage par cycle.

Ces éléments conduisent à définir quels profils et compétences sont nécessaires avec quelle pondération et sur quels pôles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

la Planification

A

La planification est l’élaboration d’une stratégie d’audit et d’une approche détaillée de la nature, du calendrier et de l’étendue des travaux.

La planification est un processus continu. Les circonstances et des faits inatendus révélés par des procédures d’audit (=ensemble de travaux liés à l’estimation du risque d’anomalies significatives ou indépendants de cette situation), peuvent conduire à des adaptations. Les motifs doivent en être consignés dans les dossiers de travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Procédures d’audit

A

Procédures d’audit = ensemble de travaux liés à l’estimation du risque d’anomalies significatives ou indépendants de cette situation.

17
Q

Plan de mission

A

Le plan de mission décrit l’approche générale des travaux. Il comprend notamment (NEP 300) :

  • l’étendue, le calendrier et l’orientation des travaux ;
  • le ou les seuils de signification retenus, et ;
  • les lignes directrices nécessaires à la préparation du PT.

Remarque : le PDM est établi alors que l’appréciation du contrôle interne n’est pas encore faite. L’appréciation du contrôle interne, qui sera menée ensuite pourra diminuer les risques, ce qui allègera les PT. Le PDM sera donc amélioré et complété.

Le PDM comprend généralement 2 volets :

1) une note d’orientation

2) Programme général de Travail

1) La note d’orientation traite des points suivants :

  • déf° de la mission,
  • présentation de l’entreprise,
  • analyse des risques,
  • procédure d’audit indépendantes de l’évaluation du risque d’anomalies,
  • articulation des séquences de travaux en cycles.

2) PT

Le PT est un document (NEP 300) :

  • définissant la nature et l’étendue des diligences estimées nécessaires, au cours de l’exercice, à la mise en oeuvre du PDM, compte tenu des prescriptions légales et des NEP ;
  • indiquant le nombre d’heures de travail effectuées à l’accomplissement de ces diligences et les honoraires correspondants.
18
Q

PT

A

_Le PT _est un document (NEP 300) :

  • définissant la nature et l’étendue des diligences estimées nécessaires, au cours de l’exercice, à la mise en oeuvre du PDM, compte tenu des prescriptions légales et des NEP ;
  • indiquant le nombre d’heures de travail effectuées à l’accomplissement de ces diligences et les honoraires correspondants.
19
Q

Appréciation du contrôle interne comptable et financier

A

Appréciation du contrôle interne comptable et financier :

L’objectif : est de déterminer dans quelle mesure l’auditeur peut :

  • s’appuyer sur les procédures comptables des systèmes significatifs, et
  • aménager ses PT au niveau du contrôle des comptes.

Il s’agit de prévenir, détecter et corriger l’impact des anomalies potentielles significatives sur les assertions.

Les contrôles de substance seront allégés si les tests effectués sur le contrôle interne démontrent la fiabilité des procédures comptables et la permanence de cette fiabilité. En cas d’impossibilité d’apprécier le contrôle interne comptable et financier (notamment dans les petites entreprises), l’auditeur estime que le risque lié au contrôle est “maximal”.

D’une manière générale, le périmètre couvert est examiné à 2 niveaux :

  • processus amont et production comptable.
  • processus de clôture des comptes.

L’appréciation du CI se fait en 2 étapes :

1) prise de connaissance sur dossier du CI, suivie d’une analyse du dispositif
2) les tests de procédure.

1) Prise de connaissance du CI et analyse :

  • La prise de connaissance des procédures, complétée de demandes d’informations auprès de la direction et d’autres personnes de l’entreprise.
  • L’analyse critique des points forts et des points faibles théoriques des procédures. Les points forts feront l’objet :
  • de tests de conformité
  • puis de tests de procédure.

Les tests de conformité désignent la vérification d’un nombre limité d’opérations en vue de constater que les systèmes comptable et de CI sont appliqués (CNCC).

Les tests de procédures permettent de collecter des éléments en vue d’apprécier l’efficacité des contrôles conçus et mis en oeuver par l’entité pour prévenir, détecter ou corriger les anomalies significatives au niveau des assertions (CNCC-NEP 300).

Remarque : certains éléments probants ne valent qu’au moment précis du contrôle (cas de l’observation). Les tests de procédures effectués ponctuellement sont à compléter par des contrôles complémentaires couvrant la période écoulée jusqu’à fin de l’exercice.

Des “tests de permanence” (qui sont une variété des tests de procédure) visent à s’assurer de la permanence dans le temps de l’application des procédures efficaces.

20
Q

Tests de conformité et tests de procédure

A

(L’appréciation du CI se fait en 2 étapes :

1) la prise de connaissance des procédures de CI.
2) l’analyse des points forts et des points faibles des procédures. Les points forts feront l’objet de :

  • tests de conformité
  • puis de tests de procédure)

Les tests de conformité désignent la vérification d’un nombre limité d’opérations en vue de constater que les systèmes comptable et de CI sont appliqués (CNCC).

Les tests de procédures permettent de collecter des éléments en vue d’apprécier l’efficacité des contrôles conçus et mis en oeuvre par l’entité pour prévenir, détecter ou corriger les anomalies significatives au niveau des assertions (CNCC-NEP 300).

Remarque : certains éléments probants ne valent qu’au moment précis du contrôle (cas de l’observation). Les tests de procédures effectués ponctuellement sont à compléter par des contrôles complémentaires couvrant la période écoulée jusqu’à fin de l’exercice.

Des “tests de permanence” (qui sont une variété des tests de procédure) visent à s’assurer de la permanence dans le temps de l’application des procédures efficaces.

21
Q

Contrôles de substance

A

Les contrôles de substance sont les procédures d’audit mises en oeuvre pour détecter les anomalies significatives au niveau des assertions. Elles incluent (NEP 315) :

  • les tests de détail
  • les procédures analytiques.

Un test de détail est le contrôle d’un élément individuel faisant partie :

  • d’une catégorie d’opérations,
  • d’un solde de compte,
  • ou d’une information fournie dans l’annexe (NEP 315).
22
Q

Tests de détail

A

(Dans la phase de contrôle des comptes, les contrôles de substance incluent :

1) les tests de détail ;
2) les procédures analytiques)

Un test de détail est le contrôle d’un élément individuel faisant partie :

  • d’une catégorie d’opérations,
  • d’un solde de compte,
  • ou d’une information fournie dans l’annexe (NEP 315).
23
Q

Les procédures d’audit indépendantes du risque d’anomalies significatives

A

(Les contrôles de substance sont les procédures d’audit mises en oeuvre pour détecter les anomalies significatives au niveau des assertions.

Les procédures d’audit indépendantes du risque d’anomalies significatives, qui intervient en aval du contrôles des comptes :

  • l’examen des écritures comptables significatives et des écritures de clôture des comptes (on regarde les écritures comptables significatives et les O.D., tri décroissant)
  • le rapprochement des documents de synthèse avec les documents comptables
  • l’examen de la conformité de la présentation des comptes au référentiel en vigueur.
24
Q

Contrôles de base

A

Contrôles de base : avant de se lancer dans le contrôle des comptes, il est recommandé d’effectuer systématiquement les contrôles de base :

  • continuité d’exploitation
  • respect des décisions de l’assemblée
  • contrôle de concordance entre :
  • les totaux des mouvements et des soldes des journaux
  • balance et GL généraux
  • bal aux et BG
  • les tableaux d’amortissement et la comptabilité
25
Q
A