Biochimie clinique - (Dyslipidémie - Diabète - Métabolisme ostéocalcique - Nutrition) Flashcards
(114 cards)
[Grossesse et diabète]
À propos du métabolisme glucidique au cours de la grossesse :
A - L’Hormone Chorionique Somato-mammotrophique (HCS) a un effet eutrophique sur les cellules B des îlots de Langerhans.
B - L’HCS induit une insulinorésistance.
C - L’HCS n’a pas d’effet lipolytique.
D - L’abaissement du seuil rénal de réabsorption du glucose empêche la survenue de toute glycosurie.
HCS = lactogène Placentaire Humain
AB
C- HCS est à l’origine :
- une lipolyse accrue avec libération d’acides gras libres circulants pour la mère qui peut ainsi épargner son glucose pour le fœtus.
- une lipogenèse par effet direct et par le biais d’un hyperinsulinisme,
D-
Le glucose filtré est réabsorbé dans le tubule proximal par des co-transporteurs sodium-glucose. Le seuil rénal de réabsorption du glucose participe à la régulation de la glycémie.
La grossesse est connue pour diminuer le seuil de réabsorption rénale du glucose, peutêtre par réduction de l’expression des transporteurs du glucose.
[Grossesse et diabète]
Quant aux répercussions fœtales au cours du diabète gestationnel :
A - L’équilibre glucidique maternel n’a pas d’importance au début de la grossesse.
B - Un équilibre glucidique parfait tout au long de la grossesse annule les répercussions fœtales spécifiques de cette pathologie.
C - L’hyperglycémie maternelle est responsable d’une hyperinsulinémie fœtale responsable entre autres d’une potentielle macrosomie du fœtus.
D - Le glucose passe la barrière placentaire contrairement à l’insuline.
BCD
[Grossesse et diabète]
Quant à la physiologie rénale au cours de la grossesse :
A - Pendant la grossesse le débit sanguin rénal augmente de 25 à 30 %.
B - Le débit urinaire augmente autant que le débit sanguin rénal au cours de la grossesse.
C - La filtration glomérulaire augmente plus que le flux plasmatique pendant la grossesse.
D - Il y a abaissement du seuil rénal de réabsorption du glucose.
ABD
[Grossesse et diabète]
Les conséquences du diabète gestationnel sont :
A - Malformations fœtales essentiellement de la gouttière neurale
B - Mort in utéro
C - Macrosomie fœtale
D - Troubles métaboliques néonataux
CD
[Grossesse et diabète]
Le test de dépistage du DG recommandé est :
A - Antécédents familiaux et personnels de DNID
B - Glycosurie
C - Test de O’Sullivan
D - HGPO à 100 g de glucose
(Réponse : C )
C
Le test O’Sullivan, qui permet de dépister un diabète gestationnel, peut être réalisé chez une femme enceinte à jeun ou non.
Ce test consiste en un dosage de la glycémie veineuse une heure après l’ingestion de 50 g de glucose dilué dans 150 ml d’eau. Il peut être pratiqué à n’importe quel moment de la journée sans que l’heure du dernier repas importe. Le test de dépistage est positif si la glycémie mesurée est supérieure à 1,30 ou 1,40 g/l.
Le diabète gestationnel doit alors être confirmé par un second test, un test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) avec 100 g de glucose, réalisé dans la semaine suivant le test O’Sullivan. Ce test d’HGPO 100 g nécessite que la patiente soit à jeun. Si la glycémie est supérieure ou égale à 2 g/l, le diagnostic de diabète gestationnel est posé.
AUTRE TECHNIQUE : stratégie en 1 temps
Réalisation d’une hyperglycémie provoquée par voie orale : HPVO utilisant 75g.
[Grossesse et diabète] En cas de DG, le traitement comporte : A - Régime hypocalorique > 1600 kcal/j B - 50 % d'apport glucidique C - Utilisation de glucides de index glycémique élevé D - Éviter les fibres
A B
[Grossesse et diabète]
Quant au retentissement de la grossesse sur le diabète :
A - Retentissement essentiellement sur les complications angiopathiques.
B- Une coronaropathie diabétique n’est jamais une contre-indication à une grossesse.
C - Une rétinopathie diabétique ne s’aggrave jamais au cours de la grossesse.
D - Les micro-angiopathies ne sont pas aggravées par une grossesse.
A
[Grossesse et diabète]
La notion de l’hypoglycémie repose sur
A. la constatation synchrone de signes de neuroglycopénie et d’une glycémie basse.
B. la correction des symptômes lors de la normalisation de la glycémie.
C. le seuil de glycémie de 0,50 g/l (2, 8mmol) en dehors du diabète et de 0,60 g/l (3,3 mmol/l) chez les diabétiques.
D. le dysfonctionnement des systèmes hormonaux et plus précisément la sécrétion inappropriée de l’insuline.
AC
[Grossesse et diabète]
Les principales hormones qui ont un effet significatif sur la glycémie sont :
A. la réglisse et les corticostéroïdes.
B. les estroprogestatifs.
C. l’insuline et les IGF-1, IGF-2.
D. les hormones de contre-régulation : le glucagon, la GH, les catécholamines, le cortisol et la stomatostatine.
E. la desycorticostérone et l’aldostérone
CD
[Grossesse et diabète] Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui n'est pas responsable d'acidose métabolique : a) Insuffisance rénale b) Vomissements c) Coma acidocétosique d) Intoxication au Polyéthylène Glycol e) Diarrhées chronique
B
[Grossesse et diabète]
Les médicaments suivants sont susceptibles de provoquer une hypoglycémie, sauf :
a) Insuline
b) Metformine
c) Aténolol
d) Méthylprednisolone
e) Glibenclamide
BD
B- pas d’hypoglycémie induit mais peut être aggravée si associée à un hypoglycémiant
C- Les effets indésirables des bêta-bloquants sont notamment une hypoglycémie.
[Structure des lipoprotéines]
Parmi les propositions suivantes concernant le métabolisme des acides gras et du cholestérol, quelle est celle qui est inexacte :
a) La biosynthèse des acides gras saturés a lieu dans le cytoplasme
b) La biosynthèse des acides gras insaturés a lieu dans le réticulum endoplasmique
c) La formation du malonyl-CoA est l’étape limitante de la lipogenèse
d) L’étape limitante de la synthèse du cholestérol est la formation du mévalonate à partir du 3-HMG CoA.
e) Les statines inhibent l’HMG-CoA synthétase, enzyme régulant la synthèse du cholestérol.
E
HMG-CoA réductase
[Structure des lipoprotéines]
Parmi les propositions suivantes concernant les antidiabétiques oraux, quelle est celle qui est inexacte :
a) La metformine, de la famille des biguanides, diminue l’insulinorésistance et doit être prise pendant les repas.
b) L’acidose lactique, complication grave chez le diabétique de type 2, est observé chez les patients insuffisants rénaux traités par les glinides.
c) Le traitement par sulfamides hypoglycémiants est contre-indiqué avec la prise simultanée de miconazole.
d) L’utilisation de répaglinide est contre-indiquée en association avec les fibrates et les sulfamides hypoglycémiants.
e) Le liraglutide, analogue du GLP1, s’administre par voie sous-cutanée et ne s’utilise jamais en monothérapie.
B
Traités par metformine = biguanide
[Structure des lipoprotéines]
Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à la nutrition parentérale :
a) Un adulte normal a besoin d’environ 55% de glucides, 30% de lipides, et de 15% de protéines
b) Elle est préférée à la nutrition entérale grâce à son coût et à sa facilité d’utilisation
c) Si on choisit la voie périphérique comme voie d’administration, il faut systématiquement injecter de l’héparine en préventif
d) Les mélanges ternaires contenant des vitamines sont conditionnés dans des poches « tout en un »
e) Les lipides d’un mélange sont très hypertoniques
A
[Structure des lipoprotéines]
A- Les lipides ingérés par l’alimentation sont composés majoritairement de cholestérol.
B- Les lipides alimentaires sont hydrolysés par des lipases dans le tube tube digestif, seulement par la lipase gastrique.
C- Le pancréas endocrine sécrète 2 enzymes lipolytiques : la lipase pancréatique et la carboxyl ester lipase.
D- La lipase pancréatique agit seule.
Vrai :
A- Majoritaitement de triglycérides.
B- Lipase gastrique et lipase salivaire
C- Pancréas exocrine : 3 enzymes
- lipase enzymatique : enzyme principale qui hydrolyse les TG en acides gras libres et monoglycérides
- carboxyl ester lipase : hydrolyse les ester de cholestérol en cholestérol et AG
- phospholipase A2 : phospholipids ne lysophospholipides et AG libres.
D- Nécessite une émulsion préalable des TG : motricité antropylorique + action des acides biliaires dont la sécrétion est stimulée par l’arrivée des lipides alimentaires dans le duodénum.
La lipase pancréatique requiert également l’action d’un cofacteur secret par le pancréas : la colipase.
[Structure des lipoprotéines]
A- Les acides biliaires permettent la solubilisation des produits de digestion des lipides sous forme de micelles et facilitent leur transport par diffusion active à travers la bordure en brosse entérocytaire.
B- Les sels biliaires sont libérés dans la lumière intestinale et participent forcément à la formation de nouvelles micelles.
C- Dans l’entérocytes, les AG libres et les monoglycérides sont réestérifiés en triglycérides dans la mitochondrie par l’acyl-CoA synthétase.
D- Le cholestérol est aussi absorbé par diffusion passive.
E- Seuls les triglycérides sont stockés dans l’entérocytes puis ensuite réincorporés dans les chylomicrons sécrétés dans la circulation sanguine.
F- Tous les TG ont besoin des acides biliaires pour diffuser à travers la membrane entérocytaire et sont ré-estérifiés en TG pour composer les chylomicrons.
A- Les acides biliaires permettent la solubilisation des produits de digestion des lipides sous forme de micelles et facilitent leur transport par diffusion PASSIVE à travers la bordure en brosse entérocytaire.
B- Les sels biliaires sont libérés dans la lumière intestinale. Soit ils participent à la formation de nouvelles micelles (absorbés dans la lymphe), soit ils peuvent être absorbés dans l’iléon pour subir un recyclage entéro-hépatique (passent dans le sang puis re-rentrent dans le foie).
C- Dans l’entérocytes, les AG libres et les monoglycérides sont réestérifiés en triglycérides dans le réticulum endopalsmique par l’acyl-CoA réductase.
D- Le cholestérol est absorbé par un transporteur spécifique : NPC-L1 situé au niveau de la bordure en brosse des entérocytes. Le cholestérol libre est de nouveau estérifié dans l’entérocytes par l’acyl-cholestréol acyltransférase (ACAT2). (NB : cible de l’ézétimibe qui inhibe l’absorption intestinal du cholestérol)
E- Les TG et les esters de cholestérols sont stockés dans l’entérocyte puis sont incorporés dans les chylomicrons sécrétés dans la circulation lymphatique mésentérique, qui rejoindront la circulation générale par le canal thoracique.
F- Les TG à chaîne moyennes, beaucoup plus hydrosolubles ue les autres triglycérides, n’ont pas besoin des acides biliaires pour diffuser à travers la membrane entérocytaire. Ils ne sont pas ré-estérifiés en TG n’entrent pas dans la composition des chylomicrons et quittent l’entérocyres par le système porte. Les TG à chaîne moyenne peuvent ainsi être absorbés et utilisés par l’organisme même en cas de malabsorption des lipides par carence en sels biliaire sou par défaut génétique de synthèse des chylomicrons (hypo β lipoprotéinémies)
[Structure des lipoprotéines]
A- Seuls le cholestérol et les TG sont transportés sous forme soluble dans le plasma par des lipoprotéines
B- Les lipoprotéines sont constituées d’un noyau hydrophobe contenant du cholestérol libre et des TG + monocouche périphérique faite de phospholipides, de cholestérol libre et de protéines.
C- Les HDL et IDL sont riches en TG.
D- Les VLDL et chylomicrons sont riches en cholestérol.
E- Les apolipoprotéines ont 2 principales fonctions essentielles au métabolisme des lipoprotéines.
A- TG, cholestérol et phospholipides dans les lipoprotéines.
B- Noyau = TG + cholestérol estérifié
Monocouche de phospholipides, de cholestérol libre et de protéines = apoliprotéines.
C- Les LDL et HDL sont riches en cholestérol.
D- Les VLDL et chylomicrons sont riches en TG.
E- Les apolipoprotéines ont 3 principales fonctions :
1) protéines de structure
• apoB100 = protéine de structure des VLDL, IDL, LDL
• apo AI = protéine de structure de HDL
2) fonction d’effecteur enzymatique, de reconnaissance de récepteurs membranes spécifiques (ApoB et ApoE)
3) régulation de transfert lipidique (CEPT)
[Structure des lipoprotéines]
A- Le métabolisme des lipoprotéines comporte 3 voies principales.
B- La voie exogène correspond au métabolisme des VLDL riches en TG, aboutissant à la formation de remnants, appauvris en TG qui seront captés par le foie.
C- La voie endogène correspond au métabolisme des chylomicrons qui seront captées par le foie et les tissus périphériques.
D- La voie de transport inverse du cholestérol correspond le retour du cholestérol des tissus extra-hépatiques vers le foie.
E- Durant le métabolisme des lipoprotéines, il y a remodelage constant des lipoprotéines comprenant des échanges de lipides entre les différentes classes de lipoprotéinesmais les apolipoprotéines restent constantes.
Vrai : D
A- Voies endogène, exogène et voie du retour du cholestérol appelée “transport inverse du cholestérol”.
B- La voie exogène correspond au métabolisme des chylomicrons qui deviennent remnants, une fois appauvris en TG, et seront captés par le fois.
C- La voie endogène correspond au métabolisme des VLDL qui seront captés par le foie et les tissus périphériques.
E- Durant le métabolisme des lipoprotéines, il y a aussi échange d’apolipoprotéines.
[Structure des lipoprotéines]
A- Les chylomicrons synthétisés dans les entérocytes transportent du cholestérol d’origine exogène tandis que les VLDL synthétisés dans le foie transportent les TG d’origine extra-hépatique.
B- Les mécanisme d’assemblage et de sécrétion des chylomicrons et des VLDL résultent d’un procédé complexe qui aboutit à la glycation progressive d’un e molécule d’ApoC sous l’action d’une enzyme, la MPT.
C- Les chylomicrons et VLDL peuvent comporter plusieurs apolipoprotéines ApoB.
D- ApoB des VLDL et celle des chylomicrons sont identiques.
A- Les chylomicrons synthétisés dans les entérocytes transportent des TG d’origine exogène tandis que les VLDL synthétisés dans le foie transportent les TG d’origine hépatique.
B- Les mécanisme d’assemblage et de sécrétion des chylomicrons et des VLDL résultent d’u procédé complexe qui aboutit à la lipidation progressive d’une molécule d’ApoB sous l’action d’une enzyme, la MTP = Microsomal Transfer Protein
.C- Chaque lipoprotéine ne comprend qu’une seule molécule d’apoB.
D- ApoB des VLDL et celle des chylomicrons ne sont pas identiques
• ApoB100 sur VLDL
• ApoB48 sur chylomicrons : le gène APOB code un ARN messager (ARNm) identique dans le foie et l’intestin mais une modification post-transcriptionnelle conduit à la synthèse d’une molécule tronquée ne contenant que 48% de la séquence totale dénommée Apo48.
[Structure des lipoprotéines]
A- Une fois sécrétés, les chylomicrons et les VLDL circulants subissent des transformations intramusculaires grâce à différentes enzymes, principalement des lipases.
B- L’enzyme clé du catabolisme intravasculaire des lipoprotéines riches en cholestérol est lipoprotéine lipase.
C- La LPL est sécrétée par les cellules adipeuses seulement et se trouve libre dans la circulation plasmatique.
D- La LPL hydrolyse seulement les TG des chylomicrons en acides gras libres et en glycérol.
E- Les AG libérés ne peuvent être utilisés par les tissus périphériques seulement comme source d’énergie.
F- La LPL possède un cofacteur : ApoB.
G- Lors de la lipolyse, les chylomicrons et les VLDL s’enrichissent seulement en cholestérol libre sous l’action de la CTEP.
H- Les VLDL et chylomicrons acquièrent durant la lipolyse de nouvelles apolipoprotéines par échange avec les LDL.
Vrai : A
B- L’enzyme clé du catabolisme intravasculaire des lipoprotéines riches en triglycérides est lipoprotéine lipase.
C- La LPL est sécrétée par les cellules adipeuses et les cellules musculaires et se trouve liée à la surface des cellules capillaires endothéliales.
D- La LPL hydrolyse les TG des chylomicrons et des VLDL en acides gras libres et en glycérol.
E- Les AG libérés sont utilisés par les tissus périphériques comme source d’énergie ou réutilisés pour la synthèse hépatique des VLDL.
F- La LPL possède plusieurs cofacteurs :
• activateurs ApoAV et ApoCII.
• inhibiteur : Apo CIII
→ Dans les hyperchylomicroonémies (dyslipidémie de type I ou type V), caractérisées par une hypertriglycéridémie (TG < 10g/L), on retrouve des déficits en activité LPL liés à des mutations ud gène LPL ou, plus rarement des gènes APOC2 ou APOA5.
G- Lors de la lipolyse, les chylomicrons et les VLDL s’enrichissent en cholestérol estérifié sous l’action de la CETP = Cholestérol Ester Transfert Protein qui permet un échange d’un triglycéride provenant du chylomicron ou du VLDL, contre un ester de cholestérol provenant des HDL (échange équimolaire).
Ils s’enrichissent aussi en phospholipides sous l’action dela PLTP (Phospholipid Transfer Protein).
H- Nouvelles apolipoprotéines (ApoE, ApoC) par échange avec les HDL.
[Structure des lipoprotéines]
A- Les chylomicrons ont une durée de vie longue.
B- Les chylomicrons sont constitués majoritairement de TG, de l’apoB100, l’ApoAII et de l’Apo IV.
C- Les chylomicrons natifs peuvent être captés par le foie?
D- L’apoB48 peut se lier au LDL-R contrairement à l’apo B100.
E- C’est grâce à la LPL que les chylomicrons s’enrichissent en TG.
A- Les chylomicrons ont une durée de vie courte ≈ qq minutes.
B- Les chylomicrons sont essentiellement constitués de TG, ApoB48, Apo AI et Apo AIV.
C- Les chylomicrons natifs ne peuvent pas être captés par le foie : ils n’ont pas d’ApoE. Les chylomicrons natifs acquièrent l’ApoE et les ApoC provenant des HDL dans la circulation. Ils deviennent des menants de chylomicrons
D- L’ApoB100 peut se lier au LDL-R contrairement à l’APoB100.
E-
- C’est grâce à la LPL que les chylomicrons s’appauvrissent en TG.
- Grâce aux HDL, ils acquièrent ApoE et ApoC dans la circulation. Ces chylomicrons libèrent des phospholipides et des APO A qui sont récupérés par les HDL.
- Grâce à CETP, il y a enrichissement en cholestérol et appauvrissement en TG (échange avec HDL)
[Structure des lipoprotéines]
A- Les VLDL ne sont synthétisés que dans le foie.
B- Les VLDL nouvellement synthétisées contiennent des TG, du cholestérol, de l’apoB48, de l’apoA et de grandes quantité d’apoE.
C- Les VLDL seront transformés en IDL sous l’action de la CETP.
D- Les IDL sont uniquement transformés en LDL sous l’action de la lipase musculaire.
E- Les IDL peuvent être captés seulement par le foie grâce à la liaison de l’ApoE au LDL-R musculaire.
Vrai : A
B- Les VLDL nouvellement synthétisés contiennent : TG ++, cholestérol, apoB100, apoC et ApoE en petites quantités
C- Les VLDL seront transformés en IDL sous l’action de la LPL = lipoprotéine lipase (comme les chylomicrons… et non pas la lipase hépatique)
D- Les IDL sont transformés en LDL sous l’action de la lipase hépatique ou sont captés par le foie grâce à la liaison de l’ApoE aux LRP ou au récepteur ApoB/E.
E- Les IDL peuvent être captés par le voie grâce à la liaison de l’ApoE au LRP ou au récepteur ApoB/E = LDL-R hépatique.
Ils sont hydrolysés en AG + glycérol et les AG par la lipoprotéine lipase : pas d’interaction avec les LDL-R musculaires.
[Structure des lipoprotéines]
A- Les LDL permettent d’apporter aux cellules les TG nécessaires aux synthèses des membranes cellulaires.
B- Les LDL permettent indirectement de synthétiser les VLDL.
C- Après liaison aux LDL-r des cellules du foie, les LDL sont internalisés et hydrolysées par les enzymes mitochondriales.
D- L’internalisation des LDL permet l’inhibition de l’ACAT qui empêche le stockage du cholestérol sous forme estérifiée dans la cellules.
E- L’internalisation de LDL entraîne l’inhibition de l’HMG- CoA réductase, enzyme clé de la biosynthèse du cholestérol.
Vrai : BE
A- LDL apportent aux cellules le cholestérol nécessaire aux synthèses des membranes cellulaires, hormones stéroïdes, composés biliaires et VLDL…
B- LDL apportent le cholestérol au foie nécessaire à la synthèse de VLDL.
C- Après liaison aux LDL-r des cellules du fois, les LDL sont internalisés et hydrolysés par les enzymes lysosomiales.
D- L’internalisation des LDL permet l’activation de l’ACAT qui permet le stockage du cholestérol sous forme estérifié dans la cellule. (ACAT = Acyl-CoA cholestérol acyltransférase)
+ permet la diminution de la synthèse et du nombre de récepteur de R-LDL disponibles à la surface cellulaire.
[Structure des lipoprotéines]
A- Les récepteurs scavengers au niveau des monocytes captent les LDL oxydés.
B- Le gène PSC9 est impliqué dans la régulation du R-LDL.
C- ce gène favorise la dégradation lysosomiale des R-LDL dans les cellules périphériques et inhibe son recyclage.
D- Des mutations diminuent l’activité de ce gène constitue une nouvelle étiologie d’hypercholestérolémie familiale monogamique.
A- Les récepteurs scavengers au niveau des macrophages captent les LDL oxydés.
B- Le gène PSCK9 est impliqué dans la régulation du R-LDL.
C- Ce gène favorise la dégradation lysosomiale des R-LDL dans les hépatocytes et inhibe son recyclage.
D- Des mutations augmentant l’activité de ce gène constitue une nouvelle étiologie d’hypercholestérolémie familiale monogamique. Les LDL seraient moins captés et donc plus à risque d’être oxydés → captés par les récepteurs scavengers des macrophages → athérogène.