BSP 118 Flashcards
(107 cards)
1
Q
La BSPP est chargée de :
A
- La prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
- La préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
- la protection des personnes, des biens et de l’environnement
2
Q
La BSPP concourt à :
A
- la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
- l’évaluation et la prévention des risques technologiques ou naturels
- le secours d’urgence aux personnes en détresse ou victime d’accident, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation
3
Q
Missions ne relevant pas de la brigade ?
A
- brancardage au profit d’entreprises privées de transport SAN
- Transport par carence ambulance
- divagations de chiens et chats
- destruction d’hymenoptere
- fuite d’eau
4
Q
Intervention relevant des services publics spécialisés ?
A
- accident matériel de la circulation
- alerte à la bombe
- ramassage de carcasse ou d’animaux mort
- recherche d’objet
- objet, colis ou enveloppe suspect
5
Q
Intervention de protection de la population en l’absence de réquisition des autorités compétentes ?
A
- Transport ou déplacement de personnes DCD
- Maîtrise d’un forcené, différent, rixes ou bagarre
- Brumisation de la population lors d’un DPS
- DPS à l’occasion de spectacles, manifestations sportives ou culturelles
- Mise en place de surveillance de pediluves, bûchers et réserves d’eau
6
Q
Intervention pouvant faire l’objet d’une rétribution :
A
- destruction de nids d’hymenoptere
- animaux errant ou mort sur VP
- Sauvetage d’animaux en lieux PV
- Intervention pour ascenseur bloqués
- Opération de protection de lieux PV
7
Q
Territoire de compétence :
A
- 124 communes défendues
- 800km2
- 6,5 millions d’habitants
- 2 millions de franciliens
- 10 millions de personnes en transit
- 365 000 entreprises
- 6 gares
- 3 aéroports
- 400 IGH
- 45 000 erp
- 225km de voies autoroutières et rapides
- 145 km de voies navigables
- 52 tunnels routiers de +300m
- 16 lignes de métro
- 5 lignes de rer
- 3046km de réseaux ferre
- 4300 km de canalisation, gaz, eau
- 450km de conduite de vapeur sous pression
8
Q
Effectifs et moyens ?
A
- 8500 militaires Dont 500 en détachement
- 2000 militaires de gardes/astreintes par jour
9
Q
Quels sont les 2 secteurs et leurs composantes ? :
A
- Secteur Administratif :
- CDT
- ETARE
- PEI
- Cartographie
- Commission de sécurité
- Secteur Opérationnel
10
Q
Quels sont les UES ?
A
- kourou
- Biscarrosse
- Louvre
- Balard
- BNF
11
Q
Les détachements permanents sont :
A
- présidence de la république
- les ministères des armées et de l’intérieur
- le palais de la cité
- l’assemblée nationale
- le musée d’Orsay
- l hôtel national des invalides
12
Q
La brigade peut également participer à des détachements temporaires comme :
A
- des DPS
- Des DRUFF
- des modules zonaux dans le cadre de missions de secours à l’international
13
Q
Différents lieux de stationnement :
A
- LSO
- LSS
- LS SDIS
14
Q
Les fonctions opérationnelles et leurs composantes :
A
- Fonctions Intégrantes :
- CDT
- SIC
- LOG
- SIO
- Fonction d’engagement :
- INC/EXT
- SAUV
- RECO/ELD
- SAP/AMU/SR
- VENT
- Fonctions d’environnement :
- NRBC
- RSMU
- NAUT
- IMP
- CYNO
- PROTEC
- ÉCLAIRAGE
- COM
15
Q
Le renforcement des CIE peut se faire :
A
- En interne par tous les groupements
- En externe, par les moyens demandés à l’échelon zonal via le CO des que les SDIS limitrophes ne peuvent plus répondre au besoin OP
16
Q
Composition de la garde au niveau CS :
A
- 1 OGC dans les PC
- 1 chef de garde titulaire du certificat CDG, off our sous off en pc et sous off en CS
- Le personnel équipant les engins en service
- Le personnel du pvo
- Le service de jour
17
Q
Composition de la garde au Niveau groupement :
A
- 1 OSG
- 1 OFF PCTAC ou CMO APP
- Le personnel du PCTAC/CMO APP
- Le sous off statique et le personnel du CSO
- Les conducteurs
18
Q
Maintiens du potentiel RH en cas de crise, les différents niveaux :
A
- Niveau Alpha : Absentéisme de moins de 10% dans un ou plusieurs GIS
- Niveau Bravo : Absentéisme de 10 à 20% dans un ou plusieurs GIS
- Niveau Charlie : Absentéisme de 20 à 40% dans un ou plusieurs GIS
- Niveau DELTA : Absentéisme supérieur à 40% dans au moins un GIS
19
Q
Def du Sergent de jour :
A
Le sergent de jour est responsable de l’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie, veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement
20
Q
Les missions du SDJ sont :
A
- Il tient à jour la liste de garde et des services de jour, effectue obligatoirement les changements de piquets sur la liste informatisé et informe les intéressés
- Il vérifie tout les matins la concordance des immatriculations des engins de SIGTAO avec ADAGIO
- Il vérifie que l’équipage des engins est complet lors du départ en intervention
- Il gère l’absence d’un personnel au départ des secours
- il fait appliquer l’ordre et la discipline au PVO en interdisant notamment d’y boire et manger
- il aide le stationnaire dans la gestion du PVO
- Il prend les dispositions pour assurer la fermeture des portes de remise et la sécurité en général
- il se rend systématiquement au PVO dans les cas suivants :
- intervention particulière ou longue durée nécessitant des CR à l’ogc
- départ OGC
- Feu ou explosion Niv DN sur le territoire de la cie
- Feu ou explosion dans un ETARE, rend compte obligatoirement à OGC
- Adaptation à la couv ope
- il s’assure que le stationnaire a alerté l’OGC pour tous les cas prévus
- en cas d’opération ou plan spécial il prévient le CDU/CDC
- Il fait préparer boisson et ravitaillement qui seront transportés sur ope en cas de besoin
- Il assiste le CDG pour les opérations de fin d’intervention
21
Q
La conduite des opérations à la BSPP se fonde sur des principes immuables :
A
- L’appui mutuel et réciproque des CS
- Le commandement est assuré par des COS à qui ont donnent tous les moyens jugés nécessaires par ce dernier
- la coordination d’ensemble des interventions centralisées par l’EMO
22
Q
Le commandement s’articule autour de 3 échelons qui sont :
A
- l’échelon tactique (niv groupement)
- l’échelon opératif (niv EM brigade)
- l’échelon stratégique (niv préfecture zonale)
23
Q
Le DOS appartient à :
A
- Prefet de police
- autorité déléguée (préfet 92,93,94)
- met en œuvre les moyens bspp
24
Q
Le COS est sous l’autorité de et il est chargé de ?
A
Du DOS.
Il est chargé de la mise en œuvre de tous les moyens publics et privés à sa disposition pour les ope de secours
25
Def : La responsabilité du chef
Elle est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés. Cette action dépend des moyens de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de la valeur et du moral qu’il a sur faire naître et maintenir chez ses subordonnés.
26
Pour que la recherche de renseignements soit fiable il faut se renseigner auprès de plusieurs sources :
- Du CO
- des personnes sur les lieux
- des services publics, privés ou personne de l’art
- des CR effectués par les différents personnels intervenants
27
Def Anticipation :
L’anticipation, qui permet la prise de toute les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines.
28
L’anticipation régit les actions de secours :
- En amont, par la prévention et planification opérationnelle
- au moment de la demande des secours
29
Def zone d’exclusion :
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés au effets du danger principal. L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé que aux intervenants équipés de tenues de protection adaptés au risques.
30
Def zone contrôlée
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonnée l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le niveau de protection vestimentaire que en zone d’exclusion.
31
Def zone de soutien :
Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaire au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone, ZDI, PMA, RCP..
32
Éthique du SPP
Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peut m importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permet de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelle j’accours mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attentes t’apparaîtront longues, très longues, dans ta détresse pardonne mon apparente lenteur. Général casso, 1er commandant à la brigade de 1963 à 1970.
33
Le SPP doit faire preuve en permanence de
D’altruisme
D efficience
De Discrétion
34
Le secret professionnel est général et absolu sauf pour les cas suivants :
- obligation pour les SPP de dénoncer les crimes ou délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
- lorsque le SP doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause
35
Chartres d’accueils du public sur les lignes d’urgences
- l’opérateur s’abstient de tout tutoiement, toute familiarité, propos désobligeants, de réflexions inappropriées et d’attitudes déplacés
- ils adoptent un comportement irréprochable et d’une écoute attentive
- le stationnaire fais preuve de politesse, d’égard et de courtoisie
36
Le comportement général en opération comprend :
- politesse
- respect
- discipline
37
Lors du contact de la victime le SP doit porter une attention particulière :
- à ses paroles et au ton de sa voix
- à son regard
- à sa posture physique
38
Découverte d’armes sur inter :
- lors de l’utilisation d’une arme d’origine ou par destination, demande de FO sans délais
- en l’absence de violence, seul le port ou transport d’arme de guerre/blanche/ défense, nécessite les FO
39
Port de la ceinture de sécurité :
- obligatoire sauf lors d’interventions urgente (ari, soins pdt transport)
- le CA est responsable de l’application de cette consigne
40
Règles de priorité des véhicules
- les véhicules BSPP sont des véhicules d’intérêt général prioritaire
- cette priorité doit être justifiée par l’urgence de la mission et ne pas mettre en dangers les autres usagers
- usage des avertisseurs lumineux et sonores simultanément
41
Restrictions d’usage des avertisseurs sonores et lumineux :
- Pour préserver certains établissements :
* proximité des CS
* Proximité des établissements de soins
* Proximité de certains établissements publics
- Pour préserver le voisinage des CS
- pour intervention sensible (VU, menaçant de se jeter..)
- au retour d’intervention
42
Lorsque un ou plusieurs engins sont immobilisés sur VP, il faut prendre des mesures de sécu qui sont :
- maintient en fonction des avertisseurs sonores/lumineux
- mise en place de cône
- GHV
43
Engagement du 1er EP
- dépasser largement l’entrée et si possible l’adresse afin de faciliter la mise en œuvre des moyens, permettre l’engagement des échelles, se mettre à l’abris du rayonnement ou du risques d’explosion et de préparer à couvert
- s’alimenter sur l’hydrate le plus proche
- s’engager conformément au principe de la manœuvre
- pouvoir se désengager facilement des que possible
44
Engagement du 2e EP
- s’assurer de la présence effective du 1er EP
- s’alimenter systématiquement sur l’hydrant le plus approprié
- de veiller à ne pas gêner l’accès d’éventuels MEA de renforcement
- s’engager conformément au principe de la manœuvre
45
Cheminement sur operation :
- sur un plancher menaçant de ruine, se tenir le long des murs
- sur un toit en pente, progresser sur le faîtage ou le long des fermes
- sur une surface inondée, prendre garde aux éventuels fosses et regards camouflés
46
L’alimentation en gaz de ville doit être neutralisée des l’arrivée des premiers intervenants, en barrant toutes les conduites :
- sur trottoir pour l’ensemble du/des bâtiments
- en façade pour l’ensemble des niveaux du bâtiments
- en pied de conduite montante pour l’ensemble des étages de la cage d’escalier
- à l’étage pour tous les locaux concernés
47
Les RETEX est un processus qui se décompose en plusieurs phases :
- le recueil de l’information généralement effectués par les intervenants
- l’identification, l’analyse et l’exploitation des renseignements
- la recherche de solutions
- la diffusion et archivage de ces renseignements
48
Le retex doit produire 2 effets :
- garantir la qualité de la prépa ops et l’enrichissement de la culture ope
- faire évoluer la doctrine et les matériels
49
Le risque d’explosion est généré par la présence de :
- un gaz combustible ou de vapeur de liquide inflammable dont la concentration se situe dans leur plage d’explosion ou au dessus
- de poussière en suspension dans l’air
- d’un récipient ou d’une conduite sous pression
- de produit explosifs par nature
- de gaz en récipient
50
L’explosion peut être déclenché par :
- une source externe
- un échauffement trop important
- un refroidissement trop rapide
- un choc mécanique
- un apport brusque de comburant
51
La reconnaissance du risque d’explosion sert à
- COLLECTER les informations/renseignement
- DÉCELER tout ce qui peut être à l origine du feu
-VOIR tout ce qui peut être fait et compléter pour s’y opposer
52
On distingue 2 risques d’explosion :
- risque d’explosion hors feu ou incendie
- risque explosion en présence de feu
53
Hors feu ou incendie la mission des secours est exclusivement :
Une mission de SAUVEGARDE, elle comprend :
- Des mesures préalables
- Des mesures d’intervention proprement dites
54
Quels sont les mesures préalable lors d’un risque d’explosion hors feu ou incendie :
1) Estimer, Localiser, Délimiter
- Identifier la nature du produit
- déterminer la source du risque
- délimiter la zone dans laquelle le risque s’étend
- déterminer en présence de gaz, la concentration dans l’atmosphère et maintenir la lecture des données
- identifier les différents barrages possible
- rechercher les causes incontrôlables de déclenchement de l’explosion
- Évaluer l’étendue des dommages et des dégâts en cas d’explosion
- demander l’intervention des services publics
2) Figer le risques
- arrêter la fuite
- éviter de faire subir des modifications brusques de l’environnement
3) Protéger l’environnement immédiat :
- Éviter de passer devant l’adresse, règle absolue en cas de fuite sur VP
- Stationner l’engin au delà des 50m
- Éloigner les curieux et évacuer ou confiner
- établir un large périmètre de sécurité
- être en mesure de mettre en places des moyens d’intervention proportionnés aux dommages
55
Qu’elles sont les mesures d’intervention proprement dites lors d’un risque d’explosion hors feu ou incendie ?
1) réduire et supprimer le risque :
- supprimer la cause
- procéder à l’absorption du produit lorsque il est répandu en faible quantité et en dégageant des vapeurs explosives ou recouvrir avec un tapis de mousse
- ventiler jusqu’à disparition complète du danger
2) Protéger le personnel :
- n’employer que le personnel strictement nécessaire en restant au plus pres des murs
- faire porter les ÉPI et ARI coiffé si nécessaire
- Effectuer les reco sous ARI lorsque les relevés sont effectués en espace clos
3)limite des dégâts possibles :
- être en mesure d’intervenir immédiatement si l’explosion se produit
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Quel est la mission des secours lors d’un risque d’explosion en présence de feu :
- Sauvegarde et Extinction
57
CAT en cas de feu dans des locaux alimentés en gaz naturel :
- barrer la conduite
- pas d’engagement tant que gaz pas barre sauf sauvetage
- uniquement lutte contre les propagation tant que le gaz n est pas barré
58
Quels sont les 4 facteurs pour procéder à l’extinction d une fuite de gaz enflammée ?
- Urgence absolue
- impossibilité d’effectuer le barrage
- possibilité d’effectuer une neutralisation directement au niveau de la fuite
- absence de matière en ignition
59
Dans quel configuration peut-on retrouver des bouteilles de gaz ? :
- habitat individuel alimenté en butane
- habitat individuel et collectif alimenté en propane
- installation grande cuisine
- installation avec chaufferie
- installation avec Mobil-home et caravane
- installation mobile
- installation précaire
- chantier en toiture
60
CAT particulier object suspect :
- demander la police
- ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibration
- prêter son concours à la police pour établir un périmètre de sécurité de 100m
- débuter le périmètre de sécu en l’absence de la police
- demander les moyens jugés nécessaires pour lutter face aux dégâts que provoquerait une explosion
61
CAT extinctions installation BT :
- prioriser extincteur CO2
- 2m entre le porte lance et l’installation
- porte lance aguerrit qui doit :
- manœuvrer sa lance dans une direction non dangereuse puis se rabattre sur l’alimentation
- procéder à des gestes lents et précis
- reculer à la moindre sensation de picotements
- faire attention au risque d’électrisation, éviter eaux écoulements notamment
- prendre garde aux pièces métalliques avoisinantes
62
CAT extinction installation HT :
- Demander ENEDIS en précisant que il s’agit d’une installation HT
- aucune extinction tant que l’installation n’est pas hors tension
- 3m entre le jet et l’installation
- si avant la coupure du courant le feu se propage par les câbles, utiliser extincteurs
63
CAT installation électriques (centre téléphonique, informatique..)
- Généralement équipés d’une détection et extinction automatique (gaz inerte) il faut éviter l’eau autant que possible
- coupure électrique le minimum de temps
- progresser sous ari tant que le caractère respirable du volume n’est pas établis
- aérée
64
Car intervention réseaux ferré :
- ne pas s’approcher à moins de 3m des caténaires
- 3m de distance entre le jet et l’installation
Il faut :
- prendre les mesures de sécu prévus
- ne jamais toucher au caténaires tombées ainsi que aux câbles et pièces en contacts
- ne pas monter sur les poteaux supportant les fils conducteurs
- ne pas se livrer à des travaux à proximité ou sur les pièces en tension
- se méfier des arcs électriques allant jusque 40cm
- tenir compte des fumées et gazs chaud
- s’assurer que les échelles et outils employés ne se retrouvent pas en contact avec les installations
65
Cat personne électrisée ou électrocutée :
- mise hors tension au plus vite avant toute action sur la victime
- utiliser la valise electro secours
- pratiquer la tension de pas
- en cas de contact d’une ligne HT avec le sol, ne pas s’approcher à moins de 10m
66
La MGO NRBC se divise en 2 partie lesquelles ?
- phases réflexe
- phase réfléchie
67
MGO NRBC phase réflexe :
- Recherche du renseignement
- Protection du personnel intervenant
- Sauvetage, évacuation, mise à l’abris de la population
- Périmètre de sécurité réflexe
- Détection alerte
68
Dans la MGO NRBC la recherche du renseignement correspond a :
- situation météo
- nature et quantité du produit
- les circonstances
- présence de victime
- relevé des mesures effectué par le requérant
- mesure déjà prise par le requérant
- exploiter les mesures définies dans le plan de secours privé
69
Dans la MGO NRBC la protection du personnel correspond a :
- s’arrêter avant l’adresse
- porter la tenue adaptés aux risques
- contrôler le caractère explosif de l’atmosphère en espace clos
- engagement minimum
- constituer une équipe de sécu
- en cas d’incendie utiliser un minimum d’eau et interdire en fonction des matières
70
Dans la MGO NRBC les sauv/evac/mise à l’abris de la population correspond a :
- soustraire les victimes d’un danger immédiat
- mettre en sécurité et évacuer la population
- mettre à l’abris la population soumise à un danger différé ou limite
- confiner les locaux ou véhicules incrimés
71
Dans la MGO NRBC le périmètre de sécurité correspond a
- définir une zone d’exclusion
50m pour les SP
100m pour la population
500m en cas de risque d’explosion
+300 en cas de fort vent
- matérialiser le périmètre au moyen de rubalise et des bâtiments
- identifier un seul point d’entrée et de sortie
72
Dans la MGO NRBC la detection alerte correspond a
Il s’agit de caractériser la présence de matière dangereuse
- mise en œuvre des appareils de détection de substances chimiques et rad présent dans les engins du détachement
- pour la demande de renfort adaptés
- afin que la ZDI ne soit pas exposée
73
Demande de moyens en NRBC
- 1G. Rad/CHIM/BIO si l’intervention mais en évidence un caractère NRBC
- Les moyens des différents plans si il est confronté à des nombreuses victimes
74
Intervention radiologique, les personnes contaminées peuvent être soumis à 2 risques qui sont :
- la contamination
- l’irradiation
75
Prise en charge d’une victime en environnement rad :
- L’urgence médicale prime
- Protéger les voies aériennes
- Essayer d’éloigner la victime le plus possible de la source
- aucune victime ne sort tant que le sas de décontamination n’est pas mis en place
76
Le risque chimique peut favoriser :
- accélérer et propager un incendie
- faire naître un danger d’explosion
- provoquer de graves brûlures
- produire des émanations toxiques ou asphyxiants
77
MAGALISOCORATOCODIV
- Matière Explo
- Gaz
- Liquide inflammable
- Solide inflammable
- Comburant
- Radiologique
- Toxique
-Corrosive
- Divers
78
CAT en cas de SAV en labo confiné : (risque bio)
- empêcher tout risque de transfert de contamination en dehors
- ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sauf en cas de risque avéré
- pré médicaliser la victime la ou elle se trouve en attendant GIB/AR
- Suivre les recommandations du personnel du labo
79
CAT en cas de feu en laboratoire confiné :
- Limiter, empêcher le risque de contamination en dehors
- ne pas ordonner systématiquement la coupure des fluides sauf risque avéré
- attaque du foyer, limiter et maîtriser la quantité d’eau, maîtriser les écoulements
- ne pas ventiler
80
Le concept opérationnel de la BSPP face aux risques et menace NRBC s’appuie sur les 4 piliers suivants :
- les SPP assurent leurs missions y compris en ambiance NRBC et participent à la décontamination de la population
- La force de la réponse de la BSPP repose sur la précocité de l’alerte, cela revient au intervenant non spécialistes par :
* L’observation de symptômes
* observation des circonstances
* promptitudes de la mise en œuvre des moyens de détection et en dotation
- Face au risques les SPP effectuent les actions types « DIMPET »
* Détecter
* Identifier
* Mesurer
* Prélever
* Évaluer
* Transmettre
- Les SPP effectuent ces actions en collaboration avec le LCPP
81
Dans le cadre d’intervention courante NRBC, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément :
- 1 GIC et 1 GIR
- 1 GIC et 1 GIB
- 2 GIC
82
Fonction anti-Poll : Dans sa réponse face aux risques NRBC, la BSPP est en mesure de :
- lutter contre 1 à 3 pollution de faible à moyenne ampleur terrestre ou aquatique
- prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier avec déversement
83
Fonction RSMU : Les causes d’effondrements partiels ou complets sont nombreuses :
- Explosion du au Gaz
- dommage sur les fondations de tous types de bâtiments engendrés par les vibrations des tunnels en sous sol
- phénomènes naturels du au dérèglement climatique
- incendie provoquant la diminution de résistance des bâtiments
- actes terroristes sur des bâtiments publics ou autres
84
La fonction nautique est en capacité d’intervenir en milieu aquatique ou subaquatique, elle est en mesure de traiter simultanément soit :
- une intervention majeure engageant plusieurs équipes SIS
- une intervention importante et une intervention pour personne tombée en cours d’eau ou plan d’eau
- trois interventions pour personnes tombées en plan d’eau ou cours d’eau
85
Mission des SIA (Sauveteur)
- assistance et secours d’urgence aux personnes en détresse
- protection des personnes des biens et de l’environnement
- sécurité des interventions à caractère nautique
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Missions des SIS (plongeurs)
- Mission des SIA
- Recherche de victime sous l’eau
- Intervention en milieu hyperbare
- Reconnaissance des volumes inondés
- Réaliser des travaux subaquatiques d’urgence
- reconnaissance en milieu subaquatique
- feux de bateaux ou sur berge
87
Moyens de la composante nautique :
- embarcation de secours au victimes (ESAV)
- Embarcation de secours aux victimes et incendie (ESAVI)
- Embarcation multifonctions (EMF)
- Canot de sauvetage léger
- Embarcation secours inondations
88
La spécialité CYNO s’articule sur 2 domaines principaux :
- La gestion du risque animalier :
* Capture d’animaux susceptibles de représenter un risque confirmé et immédiat pour les personnes, les biens, l’environnement
* Sauvetage d’animaux en difficulté dont la mise en sécurité requiert des moyens lourds et spéciaux
* Prise en compte des animaux blessés dépourvu de propriétaire ou dont le propriétaire n’est pas sur place
- La recherche de personne :
* ensevelie sous les décombres
* égarées
* tombées en cours d’eau ou plan d’eau
* Suite à feu avec forte suspicion de présence de victime ou accident de circulation avec forte suspicion de personne éjectée
89
Moyens CYNO :
- VEC : missions de recherche
- VRA : gestion risque animalier
90
Personne ensevelie : La difficulté est accrue par :
- l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes
- l’impossibilité pour les victimes de se manifester
- le risque de décès des personnes ensevelies par :
Asphyxie
Manque de soins
Écrasement de membres
Privation d’aliments
91
Personne ensevelie : Le risque pour le sauveteur est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche et de sauvetage du fait :
- insuffisance ou absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action
- non respect des mesures de sécurité pendant les recherches
- chutes de matériaux
92
Personne ensevelie: Lors d’une recherche de personne ensevelie il faut :
- procéder à une enquête de voisine afin d’obtenir des renseignements sur le nb potentiel de victimes
- procéder selon l’ordre chronologique des op SD :
A la recherche de victime en surface
À la recherche dans les parties peu endommagées
Aux recherches approfondies et aux localisations des victimes non visibles
À l’enlèvement sélectionné puis généralisé des décombres
93
Personne ensevelie : Pendant l’opération il faut :
- demander les moyens RSMU adaptés
- utiliser les moyens de localisation des victimes
- n’engager dans les éboulis que le minimum de personnel après coupure des fluides
- étayer dans les zones de recherche ou partie menaçantes
- amarrer le personnel effectuant des missions d’explo/recherche ou dégagement sous les décombres
- garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère irrespirable
- prendre garde aux chocs répétés
94
Personne ensevelie : dans tous les cas l’organisation pendant l’opération impose :
- d’éloigner les curieux hors du large périmètre
- d’exiger le silence en toute circonstances
95
Personne tombée en profondeur : les risques pour la personne tombée sont :
- le décès consécutif aux blessures ou asphyxie
- la difficulté de manifester sa présence
96
Personne tombée en profondeur : pour le sauveteur le risque est lié à :
- une chute pendant la progression
- une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage
97
Personne tombée en profondeur : avant l’opération le sauveteur doit :
- chercher à entrer en contact avec la personne
- essayer de localiser, au moyen de la CTHE par exemple
- rechercher des renseignements :
Auprès des témoins
Auprès des techniciens
Auprès des voisins
En consultant les plans
- Contrôler la qualité de l’atmosphère
98
Personne tombée en profondeur : Pendant l’opération il faut :
- n’engager que le personnel strictement nécessaire
- amarrer les sauveteurs
- ARI coiffé tant que l’atmosphère n’est pas déterminé
- ventilé si l’ explosibilité de l’atmosphère est relevé
- garder une liaison entre les sauveteurs et la surface
99
Personne réfugié en hauteur ou bloquée : le cos doit :
- rassurer la personne
- la calmer et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de danger avéré
100
Personne réfugié en hauteur ou bloquée : le cos décide :
- de la voie la plus facile et moins risqué
- des moyens à employer pour dégager la personne
- périmètre de sécu systématique à l’aplomb de la victime
101
Personne menaçant de se jeter : CAT :
- avant le départ le cos s’assure des moyens prévus
- à leur arrivé sur intervention les engins coupe leurs avertisseurs sonores
- demander la police
- demander un matelas de sauvetage si nécessaire
- entamer rapidement le dialogue
- si pas d’aboutissement du dialogue faire intervenir les spécialistes
- faire établir un périmètre de sécu
- évaluer la situation
- demande GRIMP/AR si nécessaire
- définir son idée de manœuvre
- les cos peut demander un 2nd OGC pour le seconder
102
Accidents liés au ascenseurs : les circonstances sont :
- personne bloque dans la cabine entre 2 étages
- personne coincé entre la cabine et la gaine ou par la cabine
- personne bloque par un objet à l’intérieur de la cabine
- personne blessé suite à chute de la cabine
- personne tombée dans la gaine
103
Accidents liés au ascenseurs : avant toute action sur l’ascenseur il faut :
- recueillir le max d’informations sur l’ascenseur et son fonctionnement
- localiser la machinerie et y placer un SP pour manœuvrer la cabine
- couper l’alimentation électrique
- s’efforcer à entrer en contact avec les personnes pour s’assurer de leur état
- s’assurer de la fermeture et du verrouillage des portes palières
- demander les moyens nécessaire
104
Accidents liés au ascenseurs : en fin d’intervention il faut :
- S’assurer que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées
- laisser l’installation hors service et ne pas remettre sous tension
- préciser à une personne qualifié la nécessité de l’intervention d’un spécialiste
105
Accident de circulation : le risque principal pour les victimes réside dans :
- une aggravation de leur blessure
- d’un sur accident
- la survenue de blessure supplémentaire
- brûlure
106
Accident de circulation : pour le sauveteur le risque est liée à l’apparition de blessures du fait :
- de coupures
- de réalisation de manœuvre de force
- d’un sur accident
- d’un déclenchement intempestif de dispositif pyrotechnique
- de choc électrique
- d’un emballement thermique
107
MGO SR :
- Sécurisation de l’intervention
- sécurisation du véhicule
- l’abord de la victime
- la recherche d’éventuelle victime éjectée
- la demande de moyens
- la désincarcération
- la cueillette et l’évacuation
