BSP 118.1/118.2 Flashcards

1
Q

Personnes ensevelies - La difficulté de l’intervention est accrue par ?

A

► l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes
► l’impossibilité pour les victimes de manifester leur présence
► le risque de décès pour les personnes ensevelies
par :
* asphyxie dans des volumes clos
* manque de soins
* écrasement de membre (crush syndrome)
* privation d’aliments

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Personnes ensevelies - Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :

A

► de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action
► du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches
► des chutes de matériaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Personnes ensevelies - Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :

A

► procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles
► procéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement :
* à la recherche des victimes de surface
* à la recherche dans les parties peu endommagées
* aux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles
* à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Personnes ensevelies - Pendant l’opération, il faut :

A

► demander les moyens RSMU adaptés
► utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques)
► n’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides
► dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les victimes, après avis des spécialistes «sauvetage déblaiement »
► amarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles
► garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable
► si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Personnes ensevelies - Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :

A

► d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important
► d’exiger le silence en toutes circonstances

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Personne tombé en profondeur - quels sont les risques pour la personne qui est tombée ?

A

► le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie
► la difficulté à manifester sa présence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Personne tombé en profondeur - Pour le sauveteur, le risque est lié à :

A

► une chute pendant la progression, liée à un problème matériel
► une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Personne tombé en profondeur - Avant l’opération, le sauveteur doit :

A

► chercher à entrer en contact avec la personne
► essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique
► rechercher des renseignements :
* auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident
* auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier…) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.)
* auprès des voisins
* en consultant les plans spécifiques
► contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Personne tombé en profondeur - Pendant l’opération, il faut :

A

► n’engager que le personnel strictement nécessaire
► amarrer les sauveteurs
► que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi
► si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de
déclenchement d’une explosion
► pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Accidents liées aux ascenseurs - Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de :

A

► personne bloquée dans la cabine entre 2 étages (pas d’intervention en règle générale)
► personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine
► personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine
► personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine
► personne tombée dans la gaine

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Accidents liées aux ascenseurs - Quels sont les risques pour la persones et pour le sauveteur ?

A

Pour les personnes comme pour les sauveteurs, les risques les plus importants sont la chute dans le vide de la gaine et les blessures par écrasement, cisaillement,
coupure, etc

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Accidents liées aux ascenseurs - Avant toute action sur l’ascenseur, il faut :

A

► recueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement
► localiser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un sapeurpompier formé pour manœuvrer manuellement la
cabine à la demande
► couper l’alimentation électrique
► s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin
► s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute
► demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Accidents liées aux ascenseurs - Quel est la CAT lorsqu’un ascenseur dispose d’un système anti-vandalisme ?

A

► pour accéder au dispositif principal de déverrouillage de la porte, il faut désactiver au préalable un système anti-vandalisme
► un dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti-vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de
commande
► le pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Accidents liées aux ascenseurs - En fin d’intervention, il faut :

A

► s’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées
► laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension
► préciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Accidents de la circulation - Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états :

A

► de leurs blessures
► d’un sur-accident
► de la survenue de blessures supplémentaires lors de leur dégagement
► de brûlures

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Accidents de circulation - Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de blessures du fait :

A

► de coupures sur des tôles acérées
► de la réalisation des manœuvres de force (écrasement, cisaillement, etc.)
► d’un sur-accident
► d’un déclenchement intempestif des dispositifs pyrotechniques actionnant les équipements de protection (airbags)
► de choc électrique lors de la coupure des câbles de courant de traction sur véhicule électrique/hybride
► d’un emballement thermique d’une batterie de traction

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Accidents de circulation - L’intervention comprend 2 aspects distincts, mais traités
simultanément :

A

► l’action sur les victimes
► l’action sur le véhicule

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Accidents de circulation - Les facteurs essentiels de l’intervention sont :

A

► la rapidité d’intervention (urgence)
► l’emploi des moyens et procédés convenables
► le respect des mesures de sécurité
► le balisage en amont et en aval, pour éviter le suraccident (dispositifs lumineux et équipements en dotation dans les engins, VPS, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Accidents de circulation - Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à
respecter impérativement :

A

► aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident, mais poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée (échangeur, voie de service, péage…)
► la signalisation des engins (feux à éclipses, feux de détresse, cônes de Lübeck, etc.) et le port du gilet
haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel
sont permanents
► aucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans un véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des
secours
► les victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace a été effectué
► Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent :
► demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche dans l’attente du lieu de destination de la victime
► informer les forces de l’ordre, avant tout départ des lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné
► laisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DIRIF, société privée) et le rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Accidents de circulation - La MGO SR comprend :

A

► la sécurisation de l’intervention
► la sécurisation du véhicule
► l’abord de la (des) victime(s)
► la recherche d’éventuelle(s) victime(s) éjectée(s)
► la demande de moyens
► la désincarcération
► la cueillette et l’évacuation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Accidents de circulation - La sécurisation de l’intervention comprends :

A

► le balisage : entrepris d’emblée par les premiers intervenants, il sera complété au fur et à mesure de l’arrivée des moyens de renforcement en fonction des risques en présence, du lieu et de la durée de
l’intervention
► le port des EPI par les intervenants : manches longues, GHV, etc.
► la mise en place d’un moyen d’extinction : extincteur, lance, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Accidents de circulation - La sécurisation du véhicule comprends :

A

Identifier :
► les risques liés au mode de propulsion du (des) véhicule(s) : hybride, électrique, GPL, GNV, etc. (reconnaissance, questionner le propriétaire, demander l’identification au CSO)
► les risques liés au chargement : TMD

Inspecter :
► l’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des packs batterie doit être contrôlée :
* toute fuite de gaz d’un réservoir ou de liquide d’une batterie de traction doit entrainer la demande de moyens NRBC
* si des produits dangereux se répandent, demander les moyens NRBC, et se référer à la MGO NRBC

Interdire :
► toute action sur les câbles de traction (généralement orange) des véhicules hybrides/électriques, les canalisations de gaz, les supers-condensateurs (STOP & START)

Intervenir :
► caler les roues, serrer le frein à main, sélecteur de vitesse en position «N», «P» ou au «point mort» pour les véhicules non automatiques
► ouvrir toutes les portes (coffre)
► effectuer l’arrimage du chargement du véhicule ou son déchargement
► sécuriser le véhicule : couper le contact et confier la clé aux forces de l’ordre, débrancher la (les) batterie(s) 12V
► pour les véhicules à énergie alternative : (phase réfléchie)
* pour les véhicules GNV : rechercher une vanne de barrage
* pour les véhicules électriques : en cas de choc violent sur le pack batterie, câbles orange au sol doutes sur la HT… : rechercher un organe de coupure électrique. (service PLUG). Toute action
sur ce type de dispositif sera effectuée avec les EPI adaptés : visière baissée et à minima gants d’intervention secs. Le COS a toutefois toute latitude pour effectuer une demande de boite électro-secours pour l’utilisation des gants isolants
* le contrôle de la température des batteries de traction d’un véhicule électrique ou hybride sera entrepris dès que possible au moyen d’une caméra thermique ou d’un thermomètre infrarouge et poursuivi jusqu’à la fin de l’intervention
* une augmentation significative de la température d’un pack batterie, l’émanation de fumées ou l’apparition de bruits anormaux (crépitements, déclenchement des feux de détresse et avertisseurs sonore dans le cas des AUTOLIB) doivent être considérés comme signes annonciateurs d’un emballement thermique. Cela devra entraîner le dégagement d’urgence des victimes et le retrait des sauveteurs ainsi que la mise en œuvre de moyens hydrauliques conformément au BSP 305.2
* les fumées émises par une batterie de traction défectueuse sont inflammables et toxiques. Leur dispersion au moyen d’une lance et des contrôles d’explosibilité de l’atmosphère (dans et hors du véhicule) sont impératifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Accidents de circulation - L’abord de la (des) victime(s) :

A

► il doit être effectué conformément au BSP 200.2 titre 16
► renseigner la coordination médicale
► rechercher les éventuels éjectés
► en cas d’accident mortel, soustraire les victimes de la vue du public en les recouvrant
► par anticipation, les primo intervenants peuvent, dans la mesure du possible :
* couper les ceintures
* dégarnir les endroits de coupe
* déposer les vitres et pare brises
* ouvrir toutes les portières et le coffre
► dans tous les cas, éloigner et tenir à l’écart les curieux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Accidents de circulation - La demande de moyens doit être effectuée en fonction :

A

► du nombre et de l’état des victimes
► des risques liés au mode de propulsion et/ou la nature du chargement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Accidents de circulation - La désincarcération :

A

► la désincarcération ne devra être entreprise qu’après sécurisation du véhicule
► l’étude des fiches d’aide à la décision permettra la localisation :
* des organes de coupure
* des batteries de traction, réservoirs de carburant, super condensateurs
* des câbles électriques de traction, ou tubulures de gaz
* des sécurités passives
* des renforts de structure
► la découpe des zones déconseillées doit être évitée
► la découpe sur des zones dangereuses est à proscrire. En cas d’absolue nécessité, le COS peut autoriser une intervention sur ces zones après s’être assuré que toutes les mesures de sécurités propres au véhicule ont été réalisées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Accidents de circulation - L’évacuation :

A

► l’urgence médicale prime sur la procédure judiciaire
► les accidents de la circulation entraînent souvent des blessures traumatiques qui peuvent se développer dans le temps. Le transport sur hôpital ou la médicalisation d’une intervention seront réalisés
conformément aux règlements en vigueur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Accidents de circulation - Les missions
principales de la police sur un accident de la circulation sont :

A

► balisage en amont et en aval pour éviter le suraccident
► régulation de la circulation routière
► assistance à personne et appui aux secours
► relevé des informations dans le cadre du traitement judiciaire de l’accident, notamment :
* l’identité des parties en cause (pouvant être considérées par les secours comme victimes)
* renseignements d’ordre administratif
* recueil des circonstances de l’accident par les différentes parties
* dépistage dans le cadre de la vérification de l’aptitude physique à la conduite d’un véhicule (emprise d’alcool, de stupéfiants, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Secours à victimes en carrières ou dans les catacombes - CAT victime égarée :

A

► en liaison avec la police et d’éventuels témoins, définir le ou les secteurs probables de présence de la victime
► effectuer des reconnaissances dans chacun de ces secteurs en revenant ensuite systématiquement au point d’entrée, afin d’y effectuer un compte-rendu au COS, qui doit rester en surface
► la recherche de personnes égarées se fera conjointement avec la police des carrières (moniteurs de la DOPC)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Secours à victimes en carrières ou dans les catacombes - CAT Victime localisée au départ des secours :

A

Ne pas s’engager sans avoir au préalable confirmé l’emplacement de la victime, ou a minima le secteur dans lequel elle se trouve : le lieu de l’appel peut être différent du lieu de présence de la victime à l’arrivée des engins, notamment lorsque ce n’est pas la victime elle-même qui a contacté les secours.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Secours à victimes en carrières ou dans les catacombes - CAT dans tous les cas :

A

► déterminer le ou les accès en liaison avec le chef d’agrès du GRIMP, qui sera le conseiller technique du COS tout au long de l’intervention
► dans la mesure du possible, éviter de briser par la force les accès aux carrières : privilégier l’emploi de la scie à disque du GRIMP
► en cas de médicalisation sur place de la victime, le personnel médical sera pris en charge par le personnel du GRIMP tout au long de la manœuvre de médicalisation
► le groupe cynotechnique peut être demandé par le COS en cas de recherches longues et/ou difficiles (victime inconsciente et/ou immobile) : la manœuvre combinée du groupe cynotechnique et du GRIMP se fera avec l’accord du COS, en liaison permanente
avec les chefs de groupe, qui détermineront ensemble la meilleure manœuvre possible

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Possibilités de brancardage des MEA - Lors d’une manœuvre de brancardage à l’aide d’un moyen élévateur aérien (MEA), la difficulté pour le commandant
des opérations de secours (COS) est :

A

d’estimer la charge totale pouvant être transférée sur la nacelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Possibilités de brancardage des MEA - Actuellement, les MEA permettant de réaliser des manœuvres de brancardage sont :

A

► l’échelle pivotante automatique à nacelle (EPAN)
► le bras élévateur articulé (BEA)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Possibilités de brancardage des MEA - Le COS effectue sa demande en tenant compte :

A

► de l’accessibilité du point à atteindre
► des contraintes de la médicalisation de la victime, en concertation avec le médecin
► de la sécurité et de l’efficacité de la manœuvre
► et surtout du poids à transférer sur la nacelle du MEA

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Possibilités de brancardage des MEA - Quelle est la charge théorique dans la plateforme d’une EPAN ? Et d’un BEA ?

A

EPAN : 400 kg
BEA : 500 kg

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Possibilités de brancardage des MEA - Quelle est la capacité maximale de charge du support brancard d’une EPAN ? Et d’un BEA ?

A

EPAN : 150 kg
BEA : 250 kg

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Combien de VTBA est doté la BSPP ?

A

1 seul, remisé à LVV et modulaire avec le VRCP. Il est armé par le GSS.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Le VTBA permet le transport d’une victime pesant ?

A

de 185 à 300 kg

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - L’engagement de ce vecteur bariatrique est lié :

A

► à la morphologie de la victime
► au poids de la victime supérieur à 185 kg
► à la disponibilité du vecteur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Son équipage est constitué de :

A

► un chef d’agrès
► un conducteur titulaire du permis PL (en raison du VRCP)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Le VTBA est équipé de :

A

► un brancard XXL
► un porte-brancard
► un matelas immobilisateur à dépression bariatrique
► une trousse de premier secours à victime (TPSV)
► moyens de communications :
* un boitier émetteur-récepteur (BER)
* un THP 700
* pagers du VRCP
* un GPS

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Emploi du Véhicule de Transport Bariatrique (VTBA) - Cas de déclanchement du VTBA ?

A

Le vecteur bariatrique est engagé sur demande du chef d’agrès après accord préalable de la coordination médicale (CM) et sous réserve de sa disponibilité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Risque d’explosion - Par quoi est généré un risque d’eplosion ?

A

► d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité ou au-dessus
► de poussières en suspension dans l’air, en proportions variables susceptibles de propager le feu de façon comparable à une explosion (amidon, coton, sucre, aluminium, blé…)
► d’un récipient ou d’une conduite sous pression
► de produits explosifs par nature (poudres, nitroglycérine, TNT, mélinite…)
► de gaz en récipient, soumis aux phénomènes de l’incendie : température, pression, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Risque d’explosion - L’explosion peut être déclenchée par :

A

► une source externe (étincelle, flamme)
► un échauffement trop important (surpression)
► un refroidissement trop rapide (choc thermique)
► un choc mécanique
► un apport brusque de comburant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Risque d’explosion - La reconnaissance du risque sert à :

A

► COLLECTER les informations, renseignements
► DÉCELER tout ce qui peut être à l’origine d’un feu, d’une explosion, ainsi que de leur propagation
► VOIR tout ce qui peut être fait et complété pour s’opposer à de tels sinistres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Risque d’explosion - Que veut dire LIE ? Et LSE ?

A

LIE : Limite Inférieure d’Explosibilité
LSE : Limite Supérieure d’Explosibilité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Risque d’explosion - L’intervention vise à :

A

► empêcher le risque de se transformer en explosion
► préparer la mise en œuvre des moyens susceptibles de limiter les dégâts et dommages si l’explosion est probable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Risque d’explosion - On distingue globalement 2 types de risque d’explosion :

A

► risque d’explosion hors d’un feu ou d’un incendie
► risque d’explosion en présence d’un feu

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Risque d’explosion - Quelle est la distance minimale du stationnement des engins lors d’un rique d’eplosion ?

A

50 m minimum

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Risque d’explosion - Les seuls moyens permettant d’éviter les effets du BLAST sont :

A

la distance et/ou un écran solide.
Un véhicule de tourisme ne protège pas du risque.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Risque d’explosion - Quelles sont les missions des SP lors d’un risque d’explosion hors incendie ? Et que comprennent-elle ?

A

La mission des secours est exclusivement une MISSION DE SAUVEGARDE.

Elle comprend des :
► mesures préalables
► mesures d’intervention proprement dites

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Risque d’explosion - Quelles sont les missions des SP lors d’un risque d’explosion en présence d’un feu ?

A

La mission des secours est alors double : SAUVEGARDE et EXTINCTION

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Risque d’explosion - Dans quel cas le SP peut-il souffler une flamme afin d’accompagner un agent GRDF afin qu’il neutralise la fuite ?

A

Pour ce faire, la conjonction des 4 facteurs suivants est nécessaire :
►urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.)
►impossibilité d’effectuer le barrage
(ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs
►possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite
►absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptible de provoquer une réinflammation spontanée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Risque d’explosion - Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. Dans ce cas, il faut :

A

► éviter toute action mécanique ou thermique brutale
► ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL (exemple : bouteilles en acier (13 et 35 kg)
► ne pas négliger le risque d’inflammabilité et d’explosion de l’acétylène

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Risque d’explosion - Les 3 effets du BLEVE sont :

A

► la projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 m
► la création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 m pendant 3 s
► la création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 m

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Risque d’explosion - quels sont les seuils de ruptures des différentes bouteilles de gaz ?

A

O2 = 350°C
GPL et CO2 = 100°C
Acétylène = 65°C

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Risque éléctrique - Citez les différentes tensions (TBT-BT-HT) des courants éléctriques (CA-CC)

A

Très basse tension (TBT) : T ≤ 50 T ≤ 120
Basse tension (BT) : 50 < T ≤ 1 000 120 < T ≤ 1 500
Haute tension (HT) : T > 1 000 T > 1 500

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Risque éléctrique - Lors d’un feu d’installation basse tension, quelle doit être la distance minimale entre le porte lance et l’installation ? Sur quel jet doit-il régler sa lance ?

A

distance minimale de 2 m entre la lance
et l’installation.
seul le jet diffusé d’attaque est autorisé

58
Q

Risque éléctrique - extinction d’installation basse tension : Cette manoeuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit :

A

► manœuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension
► procéder par gestes lents et précis
► reculer à la moindre sensation de picotement
► faire attention au risque d’électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant
► rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants, etc…

59
Q

Risque éléctrique - En présence de Lignes Aériennes de Contact (LAC), quelle est la distance minimale de sécurité ?

A

Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact (LAC), les secours ne doivent en aucun cas s’approcher à une distance inférieure ou égale à 3 m de la caténaire

60
Q

Risque éléctique - Lors d’une intervention pour une personne éléctrisée/éléctrocutée où le risque éléctrique demeure présents aux abords de la victime (chute de cêble), à quelle distance maximale le SP doit-il se situer ?

A

ne pas s’approcher à moins de 10 m du point d’impact sur sol sec

61
Q

Risque éléctrique -Lors d’un feu d’installation haute tension, quelle doit être la distance minimale entre le jet et l’installation ?

A

il convient de respecter dans tous les cas une distance minimale de sécurité de 3 m entre l’eau projetée et l’installation alimentée HT.

62
Q

Risque électrique - Expliquez la tension de pas.

A

C’est la différence de potentiel qui s’établit entre les pieds, qui est d’autant plus importante que l’écartement est grand et qu’il se fait près du point de contact

Distance de sécurité est de 10m minimum

63
Q

Intervention NRBC - La MGO face aux risques NRBC se divise en 2 phases :

A

► une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes
► une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés

64
Q

Intervention NRBC - Citez la MGO NRBC :

A

► recherche de renseignement
► protection du personnel intervenant
► sauvetage/ évacuation/ mise à l’abri de la population
► périmètre de sécurité réflexe
* 50 m du point origine estimé pour les pompiers
* 100 m du point origine estimé pour la population
* 500 m en cas de risques d’explosion
* ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort
► détection d’alerte

65
Q

Intervention NRBC - Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère technologique mais que ce caractère se manifeste au
fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère technologique, le
premier COS doit demander :

A

► 1 groupe RAD/CHIM/BIO si l’intervention met en évidence un risque NRBC
► les moyens des différents plans s’il est confronté à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée

66
Q

Intervention NRBC - les personnes présentes (victimes, impliqués, intervenants) peuvent être soumises
à 2 risques en fonction de l’état et de la nature du radioélément :

A

► risque d’irradiation
► risque de contamination (exposition externe par contact et/ou exposition interne, source non scéllée)

67
Q

Intervention NRBC - L’intervention en cas de risque radiologique est basée
sur 3 paramètres :

A

Temps d’exposition
Ecran
Distance

68
Q

Intervention NRBC - Les matières radioactives peuvent être présentes sous
forme :

A

solide, liquide ou gazeuse

69
Q

Intervention NRBC - Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par
leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent :

A

► accélérer et propager un incendie
► faire naître un danger d’explosion
► provoquer de graves brûlures
► produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants

70
Q

Intervention NRBC - Les produits chimiques sont classés par le code du travail en fonction de catégories de danger :

A

► explosible : TNT, etc.
► comburant : oxygène peroxydes, etc.
► inflammable : éther, acétylène, etc.
► toxique : sarin, chlore, etc.
► corrosif (acides ou bases provoquant des brûlures chimiques graves
► cancérigène, mutagène, toxique pour la
reproduction (bromure d’éthidium)

71
Q

Intervention NRBC - La signalisation des véhicules concernés par le transport de produit chimique comprend 2 éléments distincts :

A

► des plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers
► des plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger => en partie haute,
ainsi que le code de la matière transportée (dit code ONU) => en partie basse

72
Q

Intervention NRBC - Prise en charge d’une victime en environnement chimique : CAT Exposition à un gaz toxique :

A

► mettre à l’air libre (oxygénothérapie éventuellement)

73
Q

Intervention NRBC - Prise en charge d’une victime en environnement chimique : CAT Exposition à un agent chimique par contact (liquide, solide, aérosols, etc.)

A

► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie éventuellement)
► déshabillage
► rinçage des parties exposées au toxique avec de l’eau ou un produit adapté après contact avecr esponsable sécurité du site ou coordination médicale (en cas d’exposition au visage, décontaminer avant de poser une protection respiratoire)
► pour les produits sous forme de poudre, épousseter et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la coordination médicale

74
Q

Intervention NRBC - Prise en charge d’une victime en environnement chimique : CAT Exposition à un agent type toxique de
guerre (procédure du plan jaune) :

A

► utilisation des gants de décontamination chimique d’urgence
► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie)
► déshabillage

75
Q

Intervention NRBC - Outre l’impact psychologique majeur, le danger
biologique peut se manifester sous des formes diverses qui dépendent :

A

► de la nature de l’agent ou des agents biologiques
► des modes de dispersions
► des voies de pénétration dans l’organisme

76
Q

Intervention NRBC - Conduite à tenir spécifique en cas de SAV en laboratoire confiné :

A

► empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique (NSB) maximal
► ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantir la non-propagation de contamination/infection (sauf en cas de risque avéré pour la victime, menace directe par un animal de laboratoire dangereux, par exemple)
► pré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR
► suivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes, notamment
en matière de port de tenue et de maintien du confinement

77
Q

Intervention NRBC - Conduite à tenir spécifique en cas de feu en laboratoire
confiné :

A

► en cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes :
* empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au NSB maximal
► ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes)
► attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements
► ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre

78
Q

Quels sont les principes immuables de la conduite des opérations à la BSPP ? :

A

►l’appui mutuel et réciproque des centres de secours, garant d’une qualité de service rendu et de résilience
►le commandement assuré depuis le terrain par des COS à qui l’on donne tous les moyens qu’ils jugent nécessaires pour leur mission
►la coordination d’ensemble des interventions centralisée par l’EMO, en lien avec les autres centres opérationnels concourants

79
Q

Définition d’anicipation :

A

L’anticipation, qui permet la prise de toutes les dispositions tactiques et matérielles, est indispensable dans tous les domaines.

80
Q

La discipline requiert de la part de l’exécutant :

A

► la stricte observation des ordres reçus
► la recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y concourant

81
Q

En particulier, la discipline au feu impose :

A

► de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage…)
► de conserver son sang-froid et sa sérénité
► d’opérer en silence en toute circonstance
► de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI)
► de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative

82
Q

Définition de la zone d’exclusion :

A

Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protection adaptées aux risques.

83
Q

Définition de la zone contôlée :

A

Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordoné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).

84
Q

Définition de la zone de soutien :

A

Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA , PCP, zone des PC, zone de remise en condition du personnel…

85
Q

Quelle zone se trouve au delà de la zone de soutien ?

A

La zone publique

86
Q

Au départ des secours, le chef d’agrès recueille le maximum de renseignements utiles à l’exécution de sa mission concernant :

A

► l’appel : nature de l’intervention, nombre d’appels, heure du 1er appel, moyens envoyés
► l’adresse ou le lieu de rendez-vous
► les risques existants à l’adresse
► les moyens de secours à demeure
► l’itinéraire à suivre

Il informe son personnel du motif de départ et fixe la tenue d’intervention adaptée.

87
Q

Au bout de combien de temps le CA doit-il re-demander la police ?

A

15 minutes après la 1ere demande

88
Q

Au bout de combien de temps le CA peut-il se désengager suite a sa demande de police ? Dans ce cas, quel message doit-il passer ?

A

Après une nouvelle attente de 20 minutes, le chef d’agrès passe le message
suivant : « police demandée à telle heure non présentée…».

89
Q

Que doit-on faire porter dès que possible au PC TAC :

A

► le jeton de présence
► les renseignements suivants :
* nom du chef d’agrès, effectif, mission,
emplacement, moyens mis en œuvre
* orifices de refoulement encore disponibles sur l’engin
* risques particuliers rencontrés
* besoins éventuels

90
Q

Où doivent se trouver les gradés et sapeurs disponibles sur intervention ?

A

Les gradés et sapeurs disponibles se tiennent obligatoirement dans les engins auxquels ils sont affectés, à la disposition de leur chef d’agrès.

91
Q

Citez l’éthique du Géneral CASSO :

A

« Je ne veux connaître ni ta philosophie, ni ta religion, ni ta tendance politique, peu m’importe que tu sois jeune ou vieux, riche ou pauvre, français ou étranger. Si je me permets de te demander quelle est ta peine, ce n’est pas par indiscrétion, mais bien pour mieux t’aider. Quand tu m’appelles, j’accours, mais assure toi de m’avoir alerté par les voies les plus rapides et les plus sûres. Les minutes d’attente
t’apparaîtront longues, très longues ; dans ta détresse, pardonne mon apparente lenteur ».

92
Q

Citez la devise de la BSPP :

A

« Sauver ou périr »

93
Q

De quoi le sapeur-pompier de Paris doit-il faire preuve en permanance ?

A

► d’altruisme : disposition de caractère qui pousse à s’intéresser aux autres, à se montrer généreux et désintéressé
► d’efficience : capacité de rendement de performance
► de discrétion : attitude de quelqu’un qui ne veut pas s’imposer

94
Q

Le secret professionnel est général et absolu, sauf pour les cas suivants :

A

► obligation pour les sapeurs-pompiers de Paris de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité
► lorsque le sapeur-pompier de Paris doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause

95
Q

Quel comportement général en opération le SPP doit-il adopter ?

A

POLITESSE - RESPECT - DISCIPLINE

96
Q

En arrivant sur les lieux d’un accident ou d’une détresse, l’équipage agit avec ?

A

Calme et humanité

97
Q

L’importance que revêt l’abord de la victime pour tout le déroulement de l’intervention doit amener le sapeur-pompier à porter une attention particulière :

A

► à ses paroles et au ton de sa voix. Ils doivent être adaptés à la situation. Parler distinctement sur un ton calme peut apaiser ; un ton ferme peut aider à fixer les limites lorsque cela paraît nécessaire
► à son regard. Il doit être direct et doit témoigner de l’intérêt porté à la victime, sauf s’il peut être perçu comme agressif ou intrusif
► à sa posture physique. Être debout, assis ou accroupi n’est pas neutre en fonction des situations.
Le sapeur-pompier adoptera une posture au niveau de la victime, afin de favoriser le contact avec elle

98
Q

Le transport de quelle catégorie d’arme constitue t-il un délit pénal ?

A

De la 1re (armes de guerre et leurs munitions), de la 4e (armes à feu de défense et leurs munitions soumises
à autorisation) ou de la 6e (armes blanches) catégorie

99
Q

Certains établissements, par la fréquence du passage des véhicules de secours qu’ils engendrent ou leur nature même, doivent faire l’objet d’une attention particulière à leur proximité pour ce qui concerne l’usage des avertisseurs sonores.
Il s’agit notamment :

A

► des centres de secours
► des établissements de soins
► de certains établissements publics (Palais de l’Elysée, Matignon, ministères, préfecture de police…)

100
Q

Lorsqu’un ou plusieurs engins sont immobilisés sur la voie publique, il appartient au chef d’agrès de faire
prendre toutes les mesures immédiates de protection de son personnel et de son matériel.
A minima, ces mesures comprennent :

A

► le maintien en fonction des avertisseurs lumineux (signalisation de position)
► la mise en place de dispositifs coniques auto-stables à bandes blanches et rouges à distance suffisante (signalisation d’approche réduite)
► le port d’une tenue de haute visibilité conforme aux dispositions du code du travail (EPI)

101
Q

Le dispositif médical et de secours français repose sur 3 piliers :

A

► la permanence des soins
► le secours à personne (SAP)
► les structures hospitalières de médecine d’urgence

102
Q

La chaîne du secours d’urgence à personne est composée de plusieurs maillons interdépendants et indispensables :

A

► la sécurité
► l’alerte des services de secours
► la réalisation des gestes de secours par un témoin
► la prise en charge par les sapeurs-pompiers
► la médicalisation pré-hospitalière
► la prise en charge hospitalière

103
Q

Pour faire fonctionner la chaîne du secours à victime, plusieurs moyens publics et privés, participent réguliè-rement à l’organisation des secours.
Il s’agit des :

A

► citoyens
► médecins libéraux
► entreprises de transport sanitaire agréées
► associations agréées de sécurité civile
► gendarmerie et police nationale
► sapeurs-pompiers, civils et militaires
► structures d’aide médicale d’urgence
► structures d’urgences au niveau des hôpitaux (SU), cliniques…

104
Q

En fin d’intervention et avant de quitter les lieux, le CA :

A

► reçoit le compte rendu du conducteur sur la présence et l’état du matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux de l’intervention, rédige et fait signer le bon de prise en charge provisoire, ou de prise en compte selon les cas
► s’il a été amené à pénétrer dans des locaux dont les occupants sont absents, les informe de son passage en disposant bien en vue l’imprimé BOPE 13 dûment renseigné
► s’assure de la présence de tout son personnel
► lorsque le MMA est complet et en mesure de se rendre à nouveau sur intervention, transmet un message de
disponibilité dès son retour sur son secteur

105
Q

En fin d’intervention et avant de quitter les lieux, le conducteur :

A

► vérifie la présence et l’état de son matériel
► si du matériel est laissé sur les lieux, il en établit la liste et fait signer un « bon de mouvement » en 3 exemplaires au chef de détachement bénéficiaire, voire au locataire ou au propriétaire
► complète le remplissage de sa citerne

106
Q

Pendant le trajet retour, le CA :

A

► assure la veille radio
► met à profit le déplacement pour perfectionner le conducteur du MMA
► décrit les points particuliers du secteur devant lesquels le MMA passe
► peut passer, sur ordre, à des endroits prévus dans le cadre de mesures prises lors de certains plans (grand froid par exemple)

107
Q

À l’arrivée au centre de secours, le CA :

A

► fait mettre le personnel dans la position « à vos rangs » et lui fait connaître, s’il y a lieu, son appréciation sur le déroulement de l’intervention
► s’assure de l’état physique et psychologique de son personnel (fatigue, blessures légères…), en particulier après
une intervention difficile et au besoin, fait prendre les premiers soins, voire provoque une consultation médicale
► vérifie l’état vestimentaire du personnel. Si un équipement de protection individuelle ou un vêtement est
détérioré, il fait procéder à son échange et fait rédiger un compte rendu par l’intéressé
► contrôle, si besoin est, le contenu des poches et des coffres de l’engin
► s’assure de la remise en condition et de la restauration de son personnel
► prend les dispositions pour remettre son MMA disponible au plus vite
► se rend au PVO avec les renseignements pris sur intervention et dicte son message de rentrée au stationnaire, avant de faire saisir le cas échéant le CRI
► rédige son rapport d’intervention (il ne quitte sa garde qu’après avoir rédigé tous ses rapports)

108
Q

À l’arrivée au centre de secours, le conducteur :

A

► contrôle l’aspect extérieur de son engin
► assure les échanges nécessaires et le recomplètement du matériel
► effectue, le cas échéant, le plein de carburant
► effectue avec le reste du personnel le nettoyage de la cellule sanitaire et des matériels utilisés
► signale au garde remise et à son chef d’agrès toute anomalie ou absence de matériel

109
Q

Le RETEX est un processus qui se décompose en plusieurs phases :

A

► le recueil de l’information sur le terrain généralement effectué par les intervenants, complété le cas échéant par
la garde RCCI
► l’identification, l’analyse et l’exploitation des enseignements
► la recherche de solutions (évolutions des règlements, études, modifications techniques…)
► la diffusion et l’archivage de ces enseignements

110
Q

Le RETEX doit produire 2 effets :

A

► garantir la qualité de la préparation opérationnelle et l’enrichissement de la culture opérationnelle
► faire évoluer la doctrine et les matériels : apporter des réponses opérationnelles et/ou réglementaires aux
difficultés rencontrées

111
Q

Missions de compétence exclusive de la BSPP :

A

La BSPP est chargée de :
► la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile
► la préparation des mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours
► la protection des personnes, des biens et de l’environnement

112
Q

Missions de compétence partagée de la BSPP :

A

La BSPP concourt à :
► la protection et la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes
► l’évaluation et la prévention des risques
technologiques ou naturels
► les secours d’urgence aux personnes en détresse ou victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation

113
Q

Interventions dont l’objet relève de
sociétés du secteur privé :

A

► brancardage au profit de sociétés privées de transport sanitaire
► mise à l’arrêt des sonneries d’alarme intrusion
► transport par carence ambulance
► distribution d’eau potable auprès des populations
► divagation des chiens et des chats
► débouchage d’égout ou de canalisation
► personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
► destruction d’hyménoptères
► ouverture de portes sans risque à l’intérieur
► fuite d’eau
► panne d’origine électrique
► assèchement et nettoyage de locaux
► enlèvement de banderole ou d’emblème
► écobuage
► Animal blessé dont la prise en charge peut être assurée par son propriétaire
► Animal en difficulté dont la mise en sécurité ne requiert pas de moyens lourds et/ou spéciaux

114
Q

Interventions dont l’objet relève de
services publics spécialisés :

A

► accident matériel de la circulation
► alerte à la bombe
► engin explosif
► objet, colis ou enveloppe suspect
► ramassage de carcasses ou d’animaux morts (volatiles…)
► dégagement des véhicules et matériaux encombrant la voie publique ou les voies navigables
► opération de sablage, de déneigement ou de balisage des routes
► reconnaissance de coques ou d’hélices de moyens nautiques
► recherche d’objets
► recherche sous l’eau d’épaves ou d’objets divers
► personne égarée ou disparue (y compris en carrière et en catacombe) sans notion de prompt secours
► transport de patient d’un établissement de santé vers un autre (transports secondaires)

115
Q

Interventions de protection de la
population en l’absence de réquisition
des autorités compétentes :

A

► transport ou déplacement de personnes décédées
► maîtrise d’un forcené, différend, rixe ou bagarre
► mise en place et surveillance de pédiluve, de bûchers et de réserves d’eau (plan épizootie)
► brumisation de la population lors des dispositifs
prévisionnels de secours
► services de surveillance ou dispositifs prévisionnels de secours (DPS) à l’occasion de spectacles, manifestations sportives, culturelles ou autres : ils sont normalement assurés par des moyens associatifs conformément à la réglementation en vigueur

116
Q

Interventions pouvant Faire l’objet
d’une rétribution :

A

► destruction de nids d’hyménoptère
► animaux morts ou errants sur la voie publique
► sauvetage d’animaux en lieu privé
► intervention pour ascenseur bloqué
► opérations de protection lieu privé
► intervention pour assèchement de locaux (fuites d’eaux)
► ouverture de porte
► levée de doute pour des sociétés de télésurveillance, téléassistance

117
Q

Combien de communes défend la BSPP ?

A

124 communes

118
Q

Quels départements défend la BSPP ?

A

Paris (75)
Hauts-de-Seine (92)
SeineSaint-Denis (93)
Val-de-Marne (94)

119
Q

Quelle est la superficie défendue par la BSPP ?

A

800km2

120
Q

Complétez le texte suivants :

une forte densité de population de … millions d’habitants, à laquelle viennent s’ajouter … millions de franciliens et … millions de personnes en
transit

A

une forte densité de population de 6,5 millions d’habitants, à laquelle viennent s’ajouter 2 millions de franciliens et 10 millions de personnes en transit.

121
Q

Complétez le texte suivants :

Ce territoire accueille … % de la richesse nationale, … entreprises, … gares SNCF majeures, les aéroports … , …. et … , près de … immeubles de grande hauteur et … établissements recevant du public.

A

Ce territoire accueille 25 % de la richesse nationale, 365 000 entreprises, 6 gares SNCF majeures, les aéroports Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et ParisLe Bourget, près de 400 immeubles de grande hauteur
et 45 000 établissements recevant du public.

122
Q

Complétez le texte suivants :

Il est traversé par une impressionnante concentration de réseaux, tuyaux, gaines techniques : … km de voies autoroutières et rapides, … km de voies navigables, … tunnels routiers de plus de 300 m, … lignes de métro, … lignes de RER, … km de réseau ferré, … km de canalisations de gaz ou d’eau, … km de conduites de vapeur sous pression.

A

Il est traversé par une impressionnante concentration de réseaux, tuyaux, gaines techniques : 225 km de voies autoroutières et rapides, 145 km de voies navigables, 52 tunnels routiers de plus de 300 m, 16 lignes de métro, 5 lignes de RER, 3 046 km de réseau ferré, 4 300 km
de canalisations de gaz ou d’eau, 450 km de conduites de vapeur sous pression.

123
Q

Quel est l’effectif de la BSPP ?

A

8 500 militaires dont plus de 500 en
détachement

124
Q

La répartition des effectifs est définie annuellement par le ?

A

référentiel des effectifs en organisation (REO)

125
Q

Un document annuel définit également l’armement en moyens et en ressources partagées par lieux de stationnement associés à un centre de secours selon les
dispositions du ?

A

schéma interdépartemental d’analyse et
de couverture des risques (SIDACR)

126
Q

La BSPP est 2 grands types de secteurs :

A

1) le secteur administratif

détermine les responsabilités organiques des autorités compétentes dans les domaines de gestion suivants :
► commandement
► gestion du personnel
► établissements répertoriés
► PEI
► cartographie
► commissions de sécurité

2) le secteur opérationnel

est soit superposé au secteur administratif (par défaut), soit défini pour garantir l’équilibre fonctionnel de la couverture opérationnelle (secteurs nautiques, NRBC,
aéroportuaires…). Il peut être occasionnel, notamment pour répondre à un événement prévisible (DPS) ou fortuit (quadrilatère délimité en cas de déclenchement du plan violences urbaines…). Il contribue à l’élaboration des règles d’engagement des détachements (grille de départ des secours)

127
Q

Des unités élémentaires spécialisées (UES) sont implantées de manière permanente à :

A

Kourou
Biscarrosse
Louvre
Balard
Bibliothèque nationale de France.

128
Q

Que veut dire :
LSO ?
LSS ?
LSSDIS ?
CIAM ?

A

LSO : lieu de stationnement opérationnel
LSS : lieu de stationnement santé
LSSIDS : lieu de stationnement des SDIS
CIAM : conventions interdépartementales d’assistance mutuelle

129
Q

Les capacités opérationnelles de la BSPP sont organisées en fonctions opérationnelles réparties en 3 familles :

A

Fonctions intégrantes
Fonctions d’engagement
Fonctions d’environnement

130
Q

Que comprends la fonction intégrante ?

A

► CDT (commandement)
► SIC (système d’informations et de commandement)
► LOG (logistique) : RAV, MAINT, SH, SAN
► SIO (soutien infrastructure opérationnelle)

131
Q

Que comprends la fonction d’engagement ?

A

► INC / EXT (incendie/extinction)
► SAUV (sauvetage)
► RECO / ELD (reconnaissance/exploration longue durée)
► SAP/AMU/SR (secours à personne/aide médicale urgente/secours routier)
► VENT (ventilation)

132
Q

Que comprends la fonction d’environnement ?

A

► NRBC (nucléaire-radiologique-biologique-chimique/antipollution)
► RSMU (recherche et sauvetage en milieu urbain)
► NAUT (nautique)
► IMP (intervention milieu périlleux)
► CYNO (cynotechnique)
► PROTEC (protection)
► ÉCL (éclairage)
► COM (communication)

133
Q

Composition de la garde au niveau du centre de secours :

A

► 1 officier de garde compagnie (OGC) dans les PC de compagnie, officier ou major de l’unité, titulaire de la qualification correspondante et habilité par le commandant de groupement
► 1 chef de garde, titulaire du certificat de chef de garde d’incendie, officier ou sous-officier dans les PC de compagnie, sous-officier dans les autres centres de secours
► le personnel équipant les engins en service
► le personnel du PVO
► le service de jour

134
Q

Composition de la garde au niveau groupement :

A

► 1 officier supérieur de garde groupement (OSG), titulaire de la qualification « officier supérieur de
garde » et habilité par le Général sur proposition du sous-chef emploi
► 1 officier poste de commandement (OPC), ou officier CMO appui (OCA) titulaire de la qualification « officier poste de commandement »
► le personnel du poste de commandement tactique ou du CMO appui
► le sous-officier « statique » et le personnel du centre de suivi opérationnel
► les conducteurs

135
Q

Composition de la garde au niveau brigade :

A

► le commandant opérationnel Brigade
► le colonel de garde, chef d’état-major opérationnel (CEMO)
► le médecin-chef Brigade de garde
► l’officier supérieur de garde CO, l’officier de garde CO, le médecin coordinateur chef et le personnel du centre opérationnel et de l’EMO
► le directeur des secours médicaux (DSM) et la garde des secours médicaux constituée d’un vétérinaire, d’un pharmacien, d’un psychologue, du médecin d’astreinte et des équipages des ambulances de réanimation (AR), du centre de mise en œuvre santé [CMO San et officier CMO San (OCS)] et du véhicule
d’accompagnement santé (VAS)
► les officiers ou sous-officiers « garde environnement PC TAC » : prévention, sécurité et dessinateur opérationnel
► l’officier communication opérationnelle
► les officiers ou sous-officiers « experts » : officiers NRBC, NAUTIQUE, RSMU et CYNO, chef de section ELD, représentant des cultes, investigateurs et équipiers RCCI
► les officiers de liaison Brigade :
* CCZ1
* CIC DOPC2 / renfort CCZ
* COPP/SIC DSPAP3
► le personnel du GSS, et du GFIS armant certains moyens spéciaux, d’aide au commandement ou d’appui à la couverture opérationnelle
► le sous-officier du service général
► les conducteurs de la section transport
► le personnel de garde et d’astreinte technique ou administrative

136
Q

Qu’est-ce qu’un PSE A ? PSE B ? et PSE C ?

A

A : le chef d’agrès est un sous-officier ou un caporal-chef titulaire du CT1SP
B : le chef d’agrès est chef de garde incendie
C : le chef d’agrès est le chef de garde du centre de secours

137
Q

En vue d’apporter une réponse opérationnelle cohérente avec un volume dégradé en personnel en cas de crise, les
dispositions suivantes déclinées en 4 niveaux d’alerte pourront être prises :

A

Niveau Alpha : Absentéisme à moins de 10% dans 1 ou plusieurs GIS

Niveau Bravo : Absentéisme de 10 à 20% dans 1 ou plusieurs GIS

Niveau Charlie : Absentéisme de 20 à 40% dans 1 ou plusieurs GIS

Niveau Delta : Absentéisme supérieur à 40% dans au moins 1 GIS

138
Q

L’OGC se rend obligatoirement sur les interventions dans les cas suivants :

A

► tous cas prévus par la grille de départ des secours
► toutes demandes ou envoi de groupes, renforts ou sections
► demande de moyens de renforcement (sur feu ou interventions particulières) ou d’un plan spécial
► demande d’un chef d’agrès
► intervention dans une ambassade, une légation, chez une autorité ou une personnalité publique ou impliquant une autorité ou une personnalité publique
ou leurs proches
► accident de circulation sur son secteur impliquant un véhicule du corps
► sur ordre de l’officier responsable de l’EMO ou de l’OSG

139
Q

L’OGC se rend à son initiative sur les interventions lorsqu’il juge sa présence nécessaire, notamment :

A

► lorsqu’un chef de détachement (ou d’agrès) éprouve des difficultés ou manifeste de l’inquiétude
► pour une intervention autre que «secours à victime» ayant entraîné une victime décédée et toute intervention ayant entraîné de nombreuses victimes

140
Q

En PC de cie le sergent de jour est responsable de :

A

L’exécution des détails du service d’incendie et de secours de la compagnie et veille au bon fonctionnement du système d’information opérationnel et de commandement (SIOC).